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Gestion publique : Le Centre pour la gouvernance démocratique forme des agents publics et OSC sur la transparence budgétaire

Publié le vendredi 5 juin 2020 à 13h08min

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Gestion publique : Le Centre pour la gouvernance démocratique forme des agents publics et OSC sur la transparence budgétaire

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisé une formation sur la transparence budgétaire, le jeudi 4 juin 2020, au profit d’agents des administrations publiques et privées et des Organisations de la société civile (OSC). L’objectif est de susciter un intérêt sur les questions qui concernent les budgets publics et leur gestion.

Ils sont plus d’une trentaine de personnes, issues de structures administratives et privées, à prendre part à l’atelier du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) sur la transparence budgétaire. Les documents budgétaires, les politiques publiques, les principes budgétaires classiques et modernes, les liens entre politiques et budget, la participation des citoyens et OSC, le devoir de redevabilité, etc. c’est une panoplie de critères qui entrent en ligne de compte de la conception d’un budget public et sa transparence auprès du citoyen.

Selon Hermann Doanio, formateur et secrétaire exécutif du Centre d’études et de recherche appliquée en finance publique, le budget n’est pas la propriété de son exécutant (président du Faso, ministre, présidents d’institutions, maire, etc.). Ce dernier n’étant que le gestionnaire. Sa conception physique est du rôle du ministère de l’économie, entérinée par le conseil des ministres sous-forme d’avant projet de loi, qui sera adopté par le parlement. Une fois le budget adopté à l’Assemblée nationale, la Cour des comptes vérifie sa conformité avec la loi et le président du Faso procède à sa promulgation.

Hermann Doanio, formateur et secrétaire exécutif du centre d’études et de recherche appliquée en finance publique

Pour ce qui est de la transparence budgétaire, Hermann Doanio affirme qu’elle est un principe fondé sur la libre circulation de l’information concernant la conception et l’exécution du budget. Au-delà de l’information, le budget doit être facile à comprendre et à décortiquer par le citoyen pour s’inscrire dans une logique de transparence. Aussi, cette transparence implique la sincérité et une définition claire des fonctions des organes de l’État.

Au Burkina Faso, la retranscription du budget dans des langues nationales et la publication de ce budget, à travers les médias, participe à une transparence du budget de l’État. Par contre, la complexité des termes techniques, la participation morose du citoyen dans la conception du budget et le manque d’outil de justification de l’exécution du budget, sont une entrave à cette transparence budgétaire.

Participants

Sur une échelle de 100, le Burkina Faso a obtenu sa plus grande note en 2015, qui était de 43/100. En dehors de 2015, ses notes sont restées en deçà de 30 sauf en 2019 où il a aussi obtenu 31/100. Hermann Doanio apprécié cet état des faits comme une absence des documents qui peuvent permettre aux citoyens d’apprécier comme il se doit l’action des décideurs.

Étienne Lankoandé
Lefaso.net

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