La journée qui s’inscrit dans la perspective de l’ouverture prochaine (courant 2006) d’une agence de la BSIC à Bobo, a connu la présence des directeurs général et général adjoint de cette banque. Devant les opérateurs économiques sortis nombreux et très attentifs, le directeur général M. Bachir Karwa a présenté la BSIC. Selon lui, cette banque est un groupe solide dont la maison mère est à Tripoli en Libye.

D’un capital de 164 milliards de francs CFA, elle a été créée par les Etats membres de la CEN-SAD. La BSIC-Burkina qui a vu le jour le 9 janvier 2004 avec un capital de 2,907 milliards de F CFA, fait partie d’un réseau présent au Bénin, Niger, Mali, Sénégal Soudan et Tchad avec des correspondants partout dans le monde. M. Karwa a insisté sur le fait que la BSIC met surtout l’accent sur le financement de l’investissement dans tous les secteurs porteurs.

Il n’a pas manqué de rappeler les financements déjà réalisés à Bobo-Dioulasso par sa banque. Il ressort que la BSIC est intervenue entre autres dans le secteur du coton avec la rénovation d’outils de production de la SOFITEX et la création d’une usine d’égrenage. Elle a également financé l’achat de tracteurs agricoles et la modernisation d’une unité de production de savon et de produits cosmétiques. « Ceci montre l’intérêt que notre banque porte à la région de Bobo », a déclaré M. Karwa.

Pour conclure, il a dit compter sur tous les opérateurs économiques pour une bonne implantation de l’agence dont le seul objectif sera d’être au service de l’économie de la région.

Après l’exposé du directeur général de la BSIC, les opérateurs économiques ont posé des questions, portant sur les conditions d’ouverture de compte, les garanties exigées, les secteurs dans lesquels interviennent la BSIC, les avantages par rapport aux autres banques et les possibilités offertes aux opérateurs. Pour les responsables de la BSIC les conditions d’ouverture de compte sont des plus simples et des plus souples. Quant aux domaines d’intervention, la banque finance de nombreux secteurs tels que l’informel, le génie civil, le bâtiment, les marchés publics et l’accompagnement des PME-PMI. Tout dépend de la solidité du dossier présenté. Toute personne physique ou morale peut approcher la BSIC. Enfin, le directeur général a déclaré que c’est l’investissement qui fait la force de la BSIC.

Les participants à la journée se sont dit très satisfaits et ont vivement souhaité l’ouverture d’une agence à Bobo.

Quant à Djanguinaba Barro, il a invité ses pairs à saisir cette opportunité pour la promotion de leurs affaires, affirmant que « la BSIC n’a d’autre objectif que l’essor de l’économie burkinabè ».

Clarisse HEMA
Sidwaya