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Burkina Faso : 60 000 déplacés reçoivent une assistance du CICR

Publié le vendredi 29 mai 2020 à 14h30min

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Burkina Faso : 60 000 déplacés reçoivent une assistance du CICR

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), avec l’appui des volontaires de la Croix-Rouge Burkinabè, a apporté une assistance en vivres à plus de 51 000 personnes déplacées dans la région du Nord, précisément dans les localités de Thiou et Titao. En plus des vivres, chaque ménage déplacé a reçu de la farine pour la préparation de la bouillie enrichie dans le but de prévenir la malnutrition chez les enfants et les femmes enceintes ou allaitantes. Dans les régions de l’Est et du Centre-Est, ce sont 9 000 déplacés dans les villes de Fada N’Gourma, Bogandé, Matiakoali, Gayéri, Ouargaye et Komianga qui ont reçu des kits de première nécessité.

« Grâce à la Croix-Rouge, j’ai reçu aujourd’hui du mil, du riz, de l’huile, du sucre, du sel et aussi de la farine enrichie qui me permettra non seulement de nourrir toute ma famille, mais aussi de prémunir mes enfants contre la malnutrition », confie Mme Ouédraogo Mariam, déplacée de Touro. Cette assistance dans la région Nord permettra également de renforcer la résistance de ces populations face au Covid-19.

Les violences armées au Burkina Faso poussent des milliers de personnes sur les routes, en quête d’un mieux-être vers des zones estimées plus sûres, laissant tout derrière elles. L’accès de ces déplacés et des communautés hôtes aux services de base se détériore, et leurs moyens d’existence sont gravement affectés par les violences en pleine pandémie de Covid-19.

Le CICR est très préoccupé par la dégradation de la situation humanitaire au Burkina Faso, et appelle toutes les parties au conflit et les acteurs des autres situations de violence à faire preuve de retenue en respectant la vie humaine et en protégeant la population civile et toute personne détenue. Dans un contexte où le personnel et les infrastructures de santé ont déjà payé un très lourd tribut dans les violences, l’accès aux soins pour les blessés et les malades doit être protégé, en gage d’humanité.

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