PNDES : L’évaluation des trois premières années validée
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Le secrétariat permanent du Plan national pour le développement économique et social (PNDES) a initié ce vendredi 29 mai 2020, un atelier de validation du rapport d’évaluation indépendante des trois premières années de mise en œuvre du PNDES. L’objectif est de fournir aux acteurs du suivi et de la mise en œuvre, une analyse indépendante de la performance enregistrée ainsi que des attributs tels que la pertinence et la cohérence du plan. Ceci, au regard des évolutions du contexte.
Le Plan national de développement économique et social (PNDES) à l’épreuve de l’évaluation. Ce vendredi 29 mai 2020, les acteurs se sont retrouvés pour prendre connaissance du rapport d’évaluation indépendante de la mise œuvre du plan. C’est le secrétaire général du ministère de l’économie, des finances et du développement qui a présidé la cérémonie d’ouverture. Seglaro Abel Somé, par ailleurs vice-président du comité technique national du PNDES a rappelé que la présente évaluation a eu pour vocation d’apprécier l’efficacité et l’efficience enregistrées dans l’exécution du PNDES à l’aune des aléas et contraintes rencontrées.
Il a ajouté également que les travaux devraient permettre de formuler des recommandations. Celles-ci pourraient donc alimenter le processus d’élaboration du prochain référentiel de développement. Pour l’évaluation, c’est Fidèle Bama, consultant en macro-économie et finances publiques qui a conduit la mission. Il a souligné qu’avec le PNDES, des engagements ont été pris, des objectifs ont été fixés et il y avait des ambitions à atteindre. Donc son équipe s’est évertuée à voir ce qui a marché et ce qui ne l’a pas été.
Cela les a permis donc de relever les contraintes. Ainsi relevées, des suggestions sont faites pour la suite. Il a noté qu’il y a eu des avancés et des insuffisances. Au niveau de l’actif, il souligne que des actions concrètes ont été menées dans les secteurs de la santé et du domaine routier. Les écoles sous paillottes ont diminué également au niveau de l’éducation. Mais, il y a des domaines qui nécessitent une attention. D’une part, il y a le climat des affaires. Il dit avoir constaté que les résultats du Burkina Faso ont régressé ces dernières années. D’autre part, la corruption continue son bonhomme de chemin. Elle est toujours présente. « Ce sont des tares qu’il faut travailler à réparer », assène le spécialiste.
Dimitri OUEDRAOGO
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