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Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

Publié le mardi 26 mai 2020 à 10h59min

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Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

Après les régions du Sahel et de l’Est, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) s’est penchée sur la situation sécuritaire dans la région du Centre-Nord. Au détour d’une conférence de presse ce 25 mai 2020 à Ouagadougou, « le parti du lion » a dénoncé le sort de milliers de populations en proie à l’insécurité. A l’occasion, le parti a proposé des solutions pour sortir la région du cercle infernal des attaques terroristes et pour alléger le sort de milliers de déplacés internes.

L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a déjà organisé des conférences de presse sur la situation sécuritaire qui prévaut dans les régions du Sahel et de l’Est. Ce 25 mai 2020, c’est la région du Centre-Nord qui était au centre des préoccupations du principal parti de l’Opposition burkinabè.

C’est en novembre 2017 que la région du Centre-Nord est entrée dans le giron des localités qui connaissent des attaques terroristes. Ce, après celle subit par le poste de gendarmerie de Bourzanga, dans la province du Bam. Depuis, la tendance ne s’est pas inversée. « C’est en 2019, dès le 1er janvier, que les choses ont véritablement basculé, avec les attaques terroristes et les massacres de Yirgou », a rappelé Mathias Ouédraogo, député du Sanmatenga.

Dans les trois provinces de la région, c’est la hantise permanente pour les populations. Barsalogho, Pissila, Namissiguima, Pensa, Dablo dans le Sanmatenga. Bourzanga, Zimtenga, Rollo, Kongoussi, et Nasséré dans la province du Bam. La dernière province, celle du Namentenga n’est pas non plus épargnée avec les communes de Tougouri, et Bouroum qui ont essuyé des attaques terroristes.

De plus en plus, ce sont des centaines de villages qui se sont vidés de leurs habitants. Rien qu’à Bourzanga, province du Bam, 38 sur 42 villages ont vu partir leurs habitants. Et sur 380 villages que compte la province du Sanmatenga, 110 ont été désertés par les populations, selon les informations des conférenciers. Des centaines de morts, de blessés, et des milliers de déplacés internes. C’est la croix que porte la région depuis trois ans.

« A la date du 22 avril 2020, la région comptait 687 675 déplacés internes sur un total de 848 329 déplacés recensés sur l’ensemble du territoire national. Ce qui veut dire que le Centre-Nord enregistre à lui seul 81,06% des déplacés internes du Burkina », a révélé le député Mathias Ouédraogo. Des milliers de populations dans les centres urbains qui ne savent plus à quel saint se vouer avec des élèves qui ne vont plus à l’école, des centres de santé fermés, et des besoins énormes en alimentation. Le témoignage de certains déplacés internes à la conférence de presse, a laissé apercevoir une mauvaise prise en charge des besoins et dons.

Les raisons de l’enlisement

Selon les conférenciers, le pourrissement de la situation est lié à plusieurs raisons. Ils pointent du doigt l’insuffisance des moyens matériels de combats pour les Forces de défense et de sécurité ainsi que pour les volontaires de défense pour la patrie.
Aussi, ils indexent le sentiment d’abandon qui anime les populations touchées par le terrorisme depuis 2017, sans compter l’insuffisance de collaboration , de coordination et de solidarité entre les FDS et les populations des zones frappées par le terrorisme.

Au plan social, les conférenciers ont regretté les insuffisances dans la prise en charge alimentaire, une mauvaise gestion et même des détournements de vivres et de fonds destinés aux déplacés internes.

Les solutions à envisager

Mathias Ouédraogo et ses camarades n’ont pas fait que dépeindre une situation peu reluisante. Il y a eu des propositions à cette conférence de presse. Pour « le parti du lion », il faut nécessairement une deuxième opération militaire d’envergure « pour anéantir le terrorisme, l’opération N’Doofu n’ayant pas produit les résultats escomptés » et surtout un renforcement de la coordination entre les FDS et les forces vives pour une meilleure coordination des actions défensives.

Pour alléger la souffrance des déplacés internes, les conférenciers ont suggéré la réquisition des bâtiments administratifs pour les héberger, le développement d’une solidarité qui encourage chaque famille à héberger un ou plusieurs déplacés internes selon ses capacités. Dans les camps de déplacés internes, les conférenciers ont souhaité l’installation de postes de Santé primaire.

Des déplacés internes qui ont témoigné à la conférence de presse ont certes regretté la mauvaise prise en charge dont ils sont victimes, mais leur vœu le plus cher, c’est de retourner chez eux. Ils ne sont pas des nécessiteux. Mieux, ce sont des agriculteurs et éleveurs qui gagnaient bien leur vie.

Pour ce faire, le principal parti d’opposition recommande que le gouvernement initie un plan de retour et de réinstallation de personnes déplacées internes dans leurs localités d’origine L’exécutif devrait également s’investir dans la mise en place d’une structure de renseignement citoyen et endogène dénommée « Buud-Warba », qui sera sous la coupe de l’agence nationale de renseignement.

Tout comme le Covid-19 a suscité une solidarité nationale sans pareille, l’UPC a lancé un appel pressant pour un sursaut pour la cause des déplacés internes dans la région du Centre-Nord, et plus généralement de l’ensemble du territoire.

TCS
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 26 mai 2020 à 11:33, par Laafi-nooma En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

    J’aime cette façon de faire la politique : s’intéresser de façon ordonnée aux vrais problèmes du pays et des poluplations, faire une appréciation objective, faire des propositions constructives et réalistes. Merci et courage à vous.

  • Le 26 mai 2020 à 12:17, par YAAM SOBA En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

    Avec ces chiffres alarmants (848 329 déplacés), il y’a de quoipointer du doigt la responsabilité du régime en place ! C’est à eux que les burkinabé ont confié leur sécurité en 2015, donc ils sont responsable de cette insécurité grandissante.
    Jusque là, on ne sent pas une volonté politique de la part du Gouvernement pour enrayer cet hydre. La corruption et les détournements de fonds sont devenus des sports nationaux, pendant que nos FDS sont sous-équipés.

  • Le 26 mai 2020 à 12:20, par Le Patriote "Le vrai" En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

    Pour la première fois, je dis bravo à l’UPC pour cette sortie de vérité. Vous êtes maintenant un parti responsable avec cette analyse vraie de la situation de la région du centre-nord et vos propositions pertinentes pour reprendre le dessus. Les habitants de la région en sont très conscients avec la création des VDP qui montent en puissance et qui permet, il me semble, à certains déplacés de retourner chez eux. Il appartient à l’état d’appuyer ces vaillants combattants sur tous les plans pour vaincre complètement l’hydre terroriste de leur région afin que les braves paysans retrouvent leur terre spoliée.

    • Le 26 mai 2020 à 15:48, par Ahmed Jamaal En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

      Le patriote. Tu es un vrai. C’est la première que l’UPC ouvre ses yeux pour mieux voir. Arrêter enfin de prendre le MPP comme son programme politique. Quand Zephirin est alle féliciter Rock il n’a pas été dit que les militants UPC doivent rester à la maison jusqu’aux élections de 2020. Le pays nous appartient tous. L’UPC sait que le Faso n’avait pas d’armée. Le Burkina n’avait que le RSP et vous savez pourquoi. 15 jours après l’investiture de Rock les frappes ont commencé . Je ne défend le pouvoir. Je suis réaliste. On ne forme pas en un laps de temps et on aquiert pas des armes comme des arachides. Tout le monde le sait même YAAM SOBA qui ne fait que indexer le pouvoir. L’UPC a compris que la sécurité nous incombe tous. Si gouverner c’est prévoir ZEPH pouvait il dire à Blaise d’acheter des armes pour contrer les terroristes. Blaise avait sa stratégie et mangeait avec eux. Avez vous vu la partie sécurité du programme UPC ? Pouvait il faire mieux que le MPP ? Il faut se donner la main comme ce qu’ils sont entrain de faire maintenant. Il n’est pas tard de bien faire mais tard pour remporter les élections. Où est SOMAILA CISSÉ ? Entre les mains des terroristes. L’UPC fait la même pratique. Critiquer au lieu de mettre la main a la pâte. Zeph demande aux Burkinabé de s’enroller. Peut il aller au Nord ? Il subira le même sort que Cissé

      • Le 27 mai 2020 à 09:05, par Camarade Fousseni En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

        Ahmed jahmal dis nous qu’est-ce que l’UPC peut faire à part émettre des critiques, du moment où que ce parti ne gère pas et n’est pas associé à la gestion de l’appareil d’Etat ? n’est-ce pas votre champion Roch KABORE qui prétendait être la solution pendant les campagnes de 2015 ?
        tu dis que les attaques ont débuté deux semaines après son accession au pouvoir. N’est-ce pas le même Roch KABORE qui a tenu des rencontres secrètes avec les djihadistes à Kossyam ? Simon Compaoré a dit haut et fort qu’ils connaissaient les identités des terroristes et leurs adresses.
        En parlant d’équipements des FDS. Avec tous ces détournements de fonds au sommet de l’Etat, comment nos FDS peuvent-ils obtenir de l’équipement adéquat ? Si c’était Zéphirin DIABRE qui gérait ce pays, la situation sécuritaire ne serait pas ainsi, car il allait placer les hommes qu’il faut, il allait proscrire le vol des deniers publics et il lllait allouer des primes en bonne et due forme pour nos soldats qui sacrifient leurs vies pour défendre la nation.

  • Le 26 mai 2020 à 12:21, par Kongoussi Fils En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

    Vraiment nous en avons marre de compter les morts chaque jour que dieu fait ! Vivement que les cris de détresse de l’UPC soient entendus, parce que l’Etat nous a abandonné !

  • Le 26 mai 2020 à 12:37, par Camarade Fousseni En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

    Merci à l’UPC pour cette conférence. On a comme l’impression que ce gouvernement est fait pour diriger Ouaga seulement. Il est courant de l’insécurité, mais zéro sur le terrain. On ne voit aucune action concrètes, à part des discours populistes et propagandistes. Il faut que les burkinabé se réveillent, sinon ce sera le chaos programmé...

    • Le 26 mai 2020 à 15:52, par Le Vigilent En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

      Ainsi dit l’honorable député, et flatteurs d’applaudir ! De tous les fils et filles de la région du Centre Nord, il n’y a que les élus et les militants de l’UPC qui se préoccupent de la situation déplorable que vivent les populations de la région. Votez massivement pour les candidats de l’UPC aux élections couplées présidentielles et législatives du 22 novembre 2020, même si vous aviez un certain penchant pour votre frère KDO et les membres de son groupe.

  • Le 26 mai 2020 à 13:45, par Le Vigilent En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

    Et si l’honorable Mathias Ouedraogo pouvait associer l’ensemble des élus du Centre Nord à cette sortie médiatique sur des questions qui concernent l’ensemble des populations du Centre Nord de toutes ethnies, de convictions religieuses, d’appartenances partisanes etc. Cette sortie en solitaire sur des questions qui préoccupent toutes les populations sans exception pourrait être interprétée comme une tentative de récupération politique d’une situation malheureuse.
    En tout cas les potentiels électeurs du Centre Nord se sont déplacés massivement sur les sites d’enrôlement pour se faire délivrer le précieux sésame. C’est donc normal que les partis en compétition essayent de de monter des opérations de charme pour avoir la préférence des électeurs. Mais il faut éviter d’utiliser un mal qui frappe durement l’ensemble de la population, et dont la solution ne peut être trouvée qu’a travers une union sacrée de tous les fils et filles de la région.

    • Le 27 mai 2020 à 08:55, par YAAM SOBA En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

      Internaute @vigilent, essayez un temps soit peu de vous départir de vos sentiments militants et essayez d’être objectif s’il vous plait !
      Si cette section de l’UPC de la région du Centre-Nord a pris l’initiative d’organiser cette conférence de presse, c’est dans l’optique d’alerter le gouvernement sur les conditions de vie des déplacés et la recrudescence de l’insécurité. Et l’article 13 de la Constitution du Burkina Faso, donne le privillège à l’UPC de jouer son rôle de veille citoyenne, en stipulant que : « Les partis et formations politiques se créent librement.
      Ils concourent à l’animation de la vie politique, à l’information et à l’éducation du peuple ainsi qu’à l’expression du suffrage. »
      .
      Lorsque les terroristes attaquent, ils ne cherchent pas à connaître l’appartenance politique des victimes, donc l’UPC se bat pour le bien-être de l’ensemble des burkinabé. Le jour des élections présidentielles, la population saura faire son choix.

  • Le 26 mai 2020 à 14:24, par billy billy En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

    A la date du 22 avril 2020, la région comptait 687 675 déplacés internes sur un total de 848 329 déplacés recensés sur l’ensemble du territoire national. Ce qui veut dire que le Centre-Nord enregistre à lui seul 81,06% des déplacés internes du Burkina », a révélé le député Mathias Ouédraogo.
    Ces chiffres ne sont justes à l’UPC le député DICKO peu témoigner. Il sait très bien qu’au sahel personne n’a effectué un recensement des déplacés avec la situation sécuritaire. Aujourd’hui toutes les familles sont triplées dans les villes de Dori, Djibo et Ouahigouya.

  • Le 26 mai 2020 à 16:19, par Volta Noire En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

    Ceux qui disent que l’Opposition ne propose jamais... Vous êtes servis. Lisez bien ! Malheureusement, les gens du MPP ne vont pas prendre en compte ces propositions à cause de leur égoïsme politique.

  • Le 27 mai 2020 à 08:14, par Fis du Faso En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

    Tout ce qui est dit est vrai notre association main dans la main peuple uni est allé faire un don de vivre le 14 décembre dernier et la manière les autorités locales ont géré ces dons n’est pas de notre goût. C’est pour cela le 17 mai dernier nous avons apporté pour la deuxième fois notre contribution mais cette fois nous sommes directement aller en contact des déplacés sur 4 sites. 1 tonne 400kg de farine de maïs venant de notre poche et une tonne de vêtements que nous avons collecté auprès de nos sympathisants (es) à Ouagadougou. Le même député Mathias Ouedraogo était venu nous féliciter. Un camp de déplacés délabré, les déplacés souffrent encore plus que chez eux. Si c’était permis de poster des images et vidéos que nous avons concernant ces déplacés.. Je n’y manquerai pas

  • Le 27 mai 2020 à 09:11, par Dembélé En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

    Je lis le commentaire d’un certain jahmal et je tombe des nues... Il insinue que c’est la première fois que l’UPC fait des propositions .

    Est-ce qu’il y’a un parti politique au Burkina qui contribue à la lutte contre le terrorisme comme l’UPC ?

    En effet :

    _« c’est l’UPC qui a eu l’idée de proposer l’instauration de l’Etat d’urgence, et le gouvernement a appliqué ;
    _c’est l’UPC qui a proposé la création d’un ministère plein de la sécurité, le gouvernement a appliqué ;
    _c’est l’UPC qui a exigé le limogeage de Simon Compaoré et Jean-Claude Bouda pour incompétence ; le gouvernement a appliqué ;
    _c’est l’UPC qui a exigé libération du ministère de la défense par le président du Faso, qui exerçait cette double fonction ; le gouvernement a appliqué ;
    _c’est l’UPC qui a été le 1er parti politique qui a lancé la souscription pour l’effort de guerre en faisant des collectes de fonds ; par la suite des gens du MPP ont initié des collectes fonds ;
    _c’est l’UPC qui a proposé la rédynamisation des services de renseignements
    _c’est l’UPC qui proposé la loi sur les pupilles de la nation
    _l’UPC effectue chaque semaine des visites de terrain aux FDS
    _l’UPC fait des dons aux déplacés
    _c’est l’UPC qui a proposé des réformes sur les polices de proximité (koglweogos)
    _l’UPC a fait des amendements sur la loi portant statuts des volontaires de la défense
    _En plus de celà, l’UPC a au moins 18 maires qui sont dans des communes où le terrorisme est violent, tels que Bourzanga, Markoye dont le maire a été enlevé par les terroristes.
    _Enfin, les groupes parlementaires UPC ont organisé plus de 3 journées parlementaires pour faire des analyses et des pistes de solutions contre le terrorisme, dont :
    _14 & 15 Mars 2016 à Kaya sous le thème : « problématique de la recrudescence de l’insécurité au Burkina Faso : Contribution du Parlementaire à l’opérationnalisation d’un dispositif optimal de sécurité ».
    _21 Septembre 2018 à Ouagadougou, sous le thème : « Dégradation continue de la situation sécuritaire au Burkina Faso : quelles contributions des parlementaires pour une résolution de la problématique dans notre pays ? »

    Maintenant, ceux qui disent que l’UPC ne proposent rien, soit ils sont sous informés, soit ils ont la mémoire courte ou soit ils sont de mauvaise foi.

    Si le Président Roch Kaboré avec sa centaine de conseillers techniques payés aux frais du contribuable n’ont pas de solution, le mot démissionner existe toujours. Personne ne l’a attaché pour qu’il se présente aux élections présidentielles !

    Les dioulas disent "Championnat ko lo ! Ni té sé i bi boyé !"

  • Le 27 mai 2020 à 09:35, par gomera En réponse à : Situation sécuritaire dans le Centre-Nord : L’UPC tire la sonnette d’alarme

    Franchement on peut tout reprocher à ZEPH et son parti mais il faut reconnaître que c’est le seul Parti qui a encore de la ressource et de la lucidité pour critiquer et proposer des mesures concrètes
    L’UPC a fait la même sortie pour le Nord, l’Est et maintenant le Centre Nord avec des chiffres à l’appui. Elle n’a pas fait dans les injures et verbiages.
    Ceux qui disent que ZEPH ne pouvait pas mieux faire que ROCH en matière sécuritaire, vous avez tout faux.
    La gouvernance sécuritaire est catastrophique il faut le reconnaître et en matière de gouvernance vous ne pouvez pas comparer Roch à Zeph. Demandez même à Roch il connaît les talents de Zeph en matière de management et de gouvernance.

    En attendant, bravo encore à ce parti de l’opposition qui montre qu’elle a de quoi à mieux gérer ce pouvoir

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