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Gestion de la crise du Covid-19 au Burkina : Le Comité national réfléchit sur des réajustements à apporter

Publié le lundi 11 mai 2020 à 22h46min

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Gestion de la crise du Covid-19 au Burkina : Le Comité national réfléchit sur des réajustements à apporter

Le Comité national de gestion de la crise de la pandémie du Covid-19 a tenu sa 2e session ce 11 mai 2020 à Ouagadougou. Autour du chef du gouvernement, président du comité, les différents membres ont discuté des réaménagements à apporter dans la lutte contre la pandémie pour être en phase avec son évolution. Notamment les stratégies à mettre en œuvre pour que les derniers allègements apportés ne soient pas des facteurs d’aggravation de la pandémie. Ce fut également l’occasion d’installer officiellement les membres du nouveau comité.

« Même si nous avons les indices d’une embellie ces derniers temps, rien n’est encore gagné. Mieux, nous devons redoubler de vigilance, et renforcer les actions pour sortir notre pays de cette situation difficile », a introduit le Premier ministre Christophe Dabiré, par ailleurs, président du Comité national de gestion de la crise de la pandémie du Covid-19 (CNGCP-COVID-19).

La deuxième session se tient alors que le Burkina Faso a entamé une deuxième phase depuis le début de la crise. Celle notamment de l’allégement des mesures barrières. Les heures du couvre-feu ont été revues. Les lieux de cultes ont été rouverts ou en cours d’ouverture. Les villes ne sont plus en quarantaine, les transports en commun ont repris, les marchés ont rouverts….


Cliquez ici pour lire aussi : Lutte contre le Covid-19 : Création d’un comité national de gestion de la crise de la pandémie


Cela a été discuté au cours de la session, notamment sur la nécessité de mettre en place une bonne communication pour que la population comprenne que les allégements apportés ne sont pas synonymes de fin de la pandémie. « Nous avons également insisté sur la nécessité d’adapter le plan de communication aux réalités. Le président du Faso a décidé d’alléger les mesures relatives à la restriction des libertés pour permettre au système économique de rebondir. Mais tout le monde s’attend qu’avec la réouverture des marchés, des transports, la levée de la quarantaine, la maladie rebondisse au Burkina. Nous avons dit qu’il était important d’ajuster notre plan de communication pour faire en sorte que les messages qui vont être passés aient pour effet de faire adhérer les populations à l’idée que la maladie est une réalité dans le pays et qu’il faut adopter les bonnes pratiques en matière de gestes barrières », a expliqué le Premier ministre Christophe Dabiré.

La 2e session du CNGCP-COVID-19 a été aussi l’occasion pour les membres de discuter de la feuille de route dont l’objectif global est de maitriser la crise liée au Covid-19 dans les meilleurs délais au Burkina Faso. Notamment en réduisant la propagation tout en minimisant les effets induits au plan social et économique.

« Nous avons également échangé sur les actions urgentes à prendre. La première action urgente est l’élaboration d’un plan global qui fait la situation de la maladie et qui fait également la situation des principales orientations, de la mobilisation des ressources en faisant ressortir le gap qu’il faut prendre en charge avec les partenaires techniques et financiers », a poursuivi le président du CNGCP-COVID-19 à la fin de la rencontre.

Après avoir fait le point de la session, le Premier ministre s’est prêté à quelques questions des journalistes. Sur la nécessité d’augmenter le nombre de tests et d’aller vers les tests rapides, le chef du gouvernement a reconnu qu’il y a des difficultés de mobilisation des réactifs au plan international. « Mais le ministère de la Santé a une initiative qui va dans le sens de la multiplication du nombre de tests. Il faut également réfléchir sur les stratégies de prise en charge de la maladie, les tests de dépistage ne devraient pas constituer le seul moyen d’identifier les personnes contaminées par le virus. Nous avons reçu une certaine quantité de tests, nous sommes en train de discuter avec l’OMS (NDLR. Organisation mondiale de la santé) qui a la responsabilité de valider les tests rapides. Si elle nous donne le feu vert, le Burkina pourrait s’engager sur cette voie. Ne serait-ce que pour faire un dépistage primaire des malades du Covid-19 et confirmer avec les tests que nous utilisons actuellement  », a rassuré Christophe Dabiré.

Il faut préciser que c’est lors de cette 2e session du CNGCP-COVID-19 que le nouveau comité a été mis en place. Organe de coordination et de la mise en œuvre des plans de riposte élaborés dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19, il est présidé par le chef du gouvernement.

Certains départements ministériels font également partis de ce comité qui regroupe aussi des représentants des partenaires techniques et financiers, et d’organisations de la société civile. Les sessions du comité ont lieu deux fois par mois.

TCS
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 mai 2020 à 23:09, par Sidpawalmde En réponse à : Gestion de la crise du Covid-19 au Burkina : Le Comité national réfléchit sur des réajustements à apporter

    réfléchissez vite et bien sinon vous porterez la responsabilité des conséquences facheuses qui pourraient découler du laisser aller actuel....

    • Le 12 mai 2020 à 09:34, par Paligba En réponse à : Gestion de la crise du Covid-19 au Burkina : Le Comité national réfléchit sur des réajustements à apporter

      De quel laisser aller vous parlez ?

      Nous avons vu comment l’application de la loi des finances et notamment la retenue des IUTS sur une partie des indemnites a entraine dans ce pays.
      La, on a retenu le salaire entier de personnes (et elles sont plus nombreuses que les fonctionnaires) pendant pratiquement deux mois.
      ET vous ne comprenez pas pourquoi l’ouverture des marches, pourquoi, la levee de la mesure de quarantaine, etc.......

  • Le 12 mai 2020 à 04:31, par Un Burkinabê En réponse à : Gestion de la crise du Covid-19 au Burkina : Le Comité national réfléchit sur des réajustements à apporter

    Je suis perdu et voudrais une clarification. Ce comité représente lequel des comités déjà existants ou bien il est le condensé des 3 premiers qui sont :
    1- le comité que dirigeait Martial Ouédraogo
    2- le comité mis en place par le parti au pouvoir
    3- le comité de l’Assemblée Nationale qui fait/devait faire suite au Coronathon
    Ou bien c’est un nouveau comité qui vient augmenter le nombre à quatre (04) ?

  • Le 12 mai 2020 à 10:10, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Gestion de la crise du Covid-19 au Burkina : Le Comité national réfléchit sur des réajustements à apporter

    LETTRE OUVERTE À NOTRE PRÈSIDENT RMCK

    Bonjour très cher Président RMCK ;

    Je m’excuse de vous importuner encore, mais le fait est que moi-même Kôrô Yamyélé je crains maintenant pour ma propre tête. Excellence, les terroristes et les malfrats sont entrain de mettre notre pays en coupe réglée. Tout le Sahel est presque incontrôlable de nos jours. Rien n’y est encore sûr et on ne peut plus se balader librement sans craindre pour son nez !

    Excellence, je viens de lire sur netafrique.net que 4 militaires ont été tués et 4 sont portés disparus dans une attaque à Sebba le lundi 11 mai 2020 à Kankanfogouol à la frontière Burkina-Niger au Nord de Sebba. Et le bilan est encore provisoire dit-on !!

    À l’Est du Burkina Faso, les terroristes occupent les parcs d’Arly et du W. Et dans la commune de Logobou vers le campement d’Arly qui a été brûlé, il a été écrit par netafrique.net que les terroristes font des contrôles certains jours et empêchent des villageois de quitter leurs villages. Cependant, ils les autorisent à rentrer dans le parc, s’offrir l’espace qu’ils veulent pour leurs activités agricoles. Ainsi ils font détruire ce que notre pays a conservé longtemps et a financé à coups de millions suite à des endettements. Ces écrits disent même que les terroristes sont campés au niveau de la Pendjari, où ils descendent vers la frontière du Bénin, à Kondjo pour faire leurs patrouilles où ils veulent, comme ils veulent. Un peu partout dans leur zone, ils installent des Check points pour contrôler la population, contrôler les pièces comme ils veulent. Excellence Monsieur RMCK, quelle outrecuidance de la part de ces voyous !!!

    Excellence RMCK, et ce n’est pas tout ! A l’intérieur du pays, il y a trop de violence un peu partout. Si ce ne sont pas des FDS égarés qui tuent des gens impunément, ce sont des voleurs ! En ce début de semaine, c’est un jeune qui s’en est pris à une femme dans la rue et l’a poignardé en lui diant : ‘’On m’a dit de te tuer !’’. Heureusement que celle-ci s’est défendu jusqu’à ce que la foule lynche l’assassin ! C’était àBindogo ! On est dans quel pays aujourd’hui mon cher Président  ? Dans les villages les paysans ne peuvent plus élever car il y a trop de vols de bétail ! La violence est devenue le quotidien des burkinabè. Il y a trop de coupe-jarrets dans le pays et on se demande même à quoi servent les polices et les gendarmeries finalement. Les voyous et les malfrats ont compris qu’aujourd’hui, ‘’si tu fais quelqu’un, il n’y a rien car on ne te fera rien’’ et ils en profitent. Ils s’en fichent royalement de la justice car ils se disent qu’il suffit de tendre quelques pays pour être absous. Où nous avez-vous conduit ? Ou du moins où votre laisser-aller et laisser-faire nous ont condit ? Ceux qui vous disent ‘’mouta-mouta’’ ont-ils raison ? Au moins faites-les mentir maintenant. Mon president, Kôrô Yamyélé vous fais ici des propositions :

    1/- Il faut réhabiliter la Police et la Gendarmerie. Donnez-les carte blanche. Il faut qu’ils abattent tout malfrats pris en flagrant délit de vol, d’assassinat, de viol et autres acte délictueux. Il faut leur donne des instructions ferme pour qu’ils nettoient le pays de sa gangue puante. Et il ne faut pas non plus les poursuivre en justice non plus !!

    2/- Autoriser les citoyens à donner main forte à la Police et la Gendarmerie pour traquer les voyous et libérer le peuple. Il faut donc autoriser les ‘’Koglwéogos’’ à massacrer tous les voleurs dans les villages et ceux qui se réfugient en brousse. Bien vrai que je ne les portais pas dans mon cœur mais cela a changé depuis lors. Pourvu qu’ils ne soient pas instrumentalisés par des politiciens eux-mêmes voyous !!

    3/- Pour les terroristes, il faut aller plus fort. Mon Président il faut recruter des mercenaires russes et sud-africains pour qu’ils viennent massacrer tous ces imbéciles puisque la Force Barkhane semble incapable de le faire avec nos FDS. Ne nous flâtons pas, on voit bien que nos FDS sont à leur limite et ne peuvent plus traquer ces terroristes. Inutiles donc de nous tromper nous-mêmes, mais aidons-les plutôt même s’il faut utiliser des criminels. Les petites enquêtes de police de droite à gaughe, écouter les gens dans les cabarets et les bars, violenter quelques individus sans defense soi-disant pour les faire parler n’a aucun effet, on le voit bien !!

    4/- Permettre á la justice de s’autosaisir des dossiers sensibles et juger les auteurs et les jeter en prison s’il le faut et qui qu’ils soient : politiciens, hommes d’État, chefs traditionnels, etc. Voyez cette affaire de nomination de deux chefs à Fada ! Peut-on tolérer une telle anarchie dans un pays ? Qui est à l’origine de cette pagaille ? Est-ce encore l’administration des vieux archaïques dépassés qui procèdent ainsi soi-disant pour ‘’diviser pour mieux régner’’ ou pour ‘’affaiblir le pouvoir traditionnel’’ ? Si c’est l’administration qui en est à l’origine, vraiment c’est étonnant qu’à l’heure des IT et des i-Commerces, etc., que de vieux administrateurs fatigués et dépassés embourbent le pays dans la merde encore avec des méthodes du 13ème siècle. La justice devrait s’autosaisir par exemple de cette affaire, débusquer les auteurs et les conduire directement en prison eux et leurs complices du pouvoir s’il y en a. Il faut mettre fin à l’anarchie dans le pays et on s’en foutra du qu’en dira les organisations des Droit de l’Homme. Idriss DEBY, Président du Tchad que j’admire, a bien nettoyé récemment son pays et qui l’a accusé d’avoir ramené l’ordre chez lui ? Au Nigéria, on vient de fouetter publiquement un Imam qui a refusé de prendre en compte les mesures de protection contre COVID-19 dans sa mosquée ! Toujours au Nigéria, une femme y a été copieusement bastonnée par les FDS pour avoir bravé le couvre-feu !! Ici on les laisse gueuler à leur aise en insultant tout le monde y compris les dirigeants du pays !!! Il faut passer par la manière forte !! Ici on se contente de quelques aéronefs qui voltigent au-dessus des villages pour juste mystifier les villageois alors qu’ils dorment souvent tous dans des arbres une fois la nuit venue et on se dit qu’on fait quelque chose, mais en fait RIEN !!!

    Très cher Président RMCK, on en a marre de toute ces souffrances et ça suffit vraiment, et j’espère que cette fois vous allez faire quelque chose. Je ne dis pas d’aller vous-mêmes, fusil en bandoulière pour casser du terroriste ou du voyou dans les rues, mais je dis d’être ferme avec ceux qui ont cela comme tâche ! Merci mon Président.

    Par Kôrô Yamyélé

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