Conseil supérieur de la magistrature : Le président appelle les magistrats à la retenue face aux réseaux sociaux
Le président du Conseil supérieur de la magistrature n’est pas content des agissements de certains magistrats surtout les réseaux sociaux. Il leur reproche de prendre à part à des débats qui sortent du cadre de leurs prérogatives.
« Ces interventions, le plus souvent, font écho à des avis et commentaires émis par des citoyens ou des personnalités politiques sur les activités des institutions judiciaires ou sur des sujets divers qui ne touchent pas directement à l’activité juridictionnelle », écrit-il dans sa lettre adressée aux magistrats.
Jean Mazobé Kondé invite ses collègues à se départir des propos souvent partisans. « Si le magistrat a le droit d’exprimer ses opinions personnelles, il doit s’interdire de donner l’impression au public qu’il serait partisan, partial ou manquerait d’objectivité ou de la modération nécessaire à un service convenable de sa fonction », a-t-il ajouté.
Le président du CSM trouve que certaines interventions de ses collègues sont contre-productives par ce temps de crise que traverse le Burkina Faso. Pour cela, il les a appelés « à garder à l’esprit les devoirs généraux de réserve et de dignité auxquels ils sont astreint de leur statut spécial et de savoir concilier liberté d’expression et respect des obligations déontologiques ».
Vos commentaires
1. Le 7 mai 2020 à 19:18, par caca En réponse à : Conseil supérieur de la magistrature : Le président appelle les magistrats à la retenue face aux réseaux sociaux
Je suis d’accord avec vous pour cette adresse à vos collègues. La liberté d’expression est un droit commun dans une société civilisée, et les réseaux sociaux contribuent grandement à une sorte de défouloir thérapeutique. Surtout en période de confinement où la déprime devient une arme fatale.
2. Le 7 mai 2020 à 20:08, par Indjaba En réponse à : Conseil supérieur de la magistrature : Le président appelle les magistrats à la retenue face aux réseaux sociaux
Merci CSM. Un magistrat doit se mettre un peu à l’ecart des gens pour ne pas trop creer de la familiarité et etre tout le temps recusé lors des procès. Meme la manière de faire le syndicalisme doit etre particuliere et singuliere. Un magistrat qui se qui se balade devant les journalisteS à la bourse de travail avec les Basolma et les autres syndicalistes Et qui le lendemain doit trancher un litige entre la CGTB et l’état concernant une marche interdite , posera probleme aux yeux de l’opinion. Idem pour leS declaration de soutien et publications facebook.
3. Le 7 mai 2020 à 22:29, par jeunedame seret En réponse à : Conseil supérieur de la magistrature : Le président appelle les magistrats à la retenue face aux réseaux sociaux
Éthique tronquée. Heureusement qu’il y a un président Kondé qui garde la morale et le sens de leadership. Sinon les magistrats dépêcheraient leur propre victimisation. Bonne chance quand même ! On se regarde.
4. Le 8 mai 2020 à 10:29, par arsène bamogo En réponse à : Conseil supérieur de la magistrature : Le président appelle les magistrats à la retenue face aux réseaux sociaux
Une interpellation qui vient à point nommé quand on suit effectivement certaines interventions sur les réseaux sociaux. Certains, au-delà du défouloir que peuvent constituer ces canaux, profitent pour boxer sous la ceinture, exposant leurs antagonistes à une vindicte populaire (pas forcément physique mais morale, ce qui est bien plus déplorable). Merci donc pour cette clairvoyance, M. Kondé !
5. Le 8 mai 2020 à 10:34, par Le Pacifiste En réponse à : Conseil supérieur de la magistrature : Le président appelle les magistrats à la retenue face aux réseaux sociaux
Parfaitement d’accord avec vous. en s’insurgeant contre des commentaires, ces magistrats montrent du mémé coup qu’ils n’ont pas de la retenue et qu’ils sont partisans et peuvent etre devant un cas de jugement
6. Le 8 mai 2020 à 15:18, par GOMYAAREE En réponse à : Conseil supérieur de la magistrature : Le président appelle les magistrats à la retenue face aux réseaux sociaux
JE défie QUICONQUE DE ME DEMONTRER QUE LA JUSTICE EST JUSTE AU BURKINA FASO.