LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo analyse le système administratif et managérial burkinabè

Publié le jeudi 7 mai 2020 à 15h46min

PARTAGER :                          
Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo analyse le système administratif et managérial burkinabè

Suite au décès de la députée Marie Rose Compaoré et de tout le bruit que cela a suscité, Sidiki aboubacar Wendin Zerbo apporte sa contribution en analysant le système administratif et managérial burkinabè.

Loin d’opérer de la hiérarchisation victimaire et accorder un traitement de faveur à un mort au détriment d’autres morts, cette tribune ambitionne par le biais du décès de Madame Marie Rose COMPAORE, dénoncer les pratiques inappropriées et ignobles de l’administration burkinabé, les sempiternelles manigances de notre système politico-administratif, et les bassesses, tares et autres manquements de la philosophie managériale du Pays des Hommes Intègres. La mort de cette dame dans les conditions que tous nous connaissons, n’est pas un cas isolé et rarissime, car des burkinabé, dans nos villes et campagnes, trépassent dans des circonstances similaires, en toute impunité, et dans l’anonymat absolu.

Premièrement, la gestion d’une organisation et le management des hommes, de surcroît dans un secteur primordial et stratégique comme la santé, ont pour socle opérationnel la confiance, la loyauté, la transparence et la compétence avérée. Ainsi, lorsque Madame la Ministre de la Santé affirme haut et fort, candidement et de façon ingénue des contre-vérités et des inexactitudes devant la Représentation Nationale, sur la base des allégations, comptes rendus et autres rapports de ses proches collaborateurs, cette situation reflète et projette les ignominies et l’esprit ténébreux qui régentent l’univers politico-administratif du « Pays des Hommes Intègres ».

Ainsi, dans cet univers, c’est la fin qui justifie les moyens. En effet, pour être promu, avancer en grade ou pour simplement être dans les bonnes grâces du Chef, certains travailleurs burkinabè excelleront dans l’art d’établir des rapports erronés, d’ériger des bilans d’exécutions de travaux contrefaits et confectionner des comptes rendus de missions mensongers, truffés de faux et parsemés de bobards.

Et ce, avec l’intime conviction et la certitude que la kyrielle d’occupations du Responsable du département l’empêcheraient de mener des investigations pour s’aviser de la véracité de leurs comptes rendus. Ces agissements et pratiques de scélérats, se font au détriment du supérieur hiérarchique, sa notoriété, et surtout, pour le grand malheur du Burkina Faso, qui depuis 60 ans, voit un nombre pléthorique de ses projets géniaux bâclés, aspirations nobles sabordées, infrastructures et monuments très mal exécutés. Ne cherchons pas loin, c’est ce qui est arrivé à Madame la Ministre.

Elle a été induite en erreur, trompée sciemment par ses proches collaborateurs pour tromper magistralement le peuple, à des fins et pour les motifs susmentionnés. Les collègues de Madame la Ministre étaient totalement convaincus, que jamais, ni elle, ni la famille de la regrettée, ni personne au Burkina Faso, n’irait chercher à vérifier l’exactitude de leurs comptes rendus, car peut-être, précisons « peut-être », toutes leurs manœuvres antérieures avaient toujours marché à merveilles.

Ainsi va le Pays des Hommes Intègres. Comme le dit l’adage populaire : « mieux vaut avoir à faire à DIEU qu’à SES Saints », mais DIEU a la bonne idée de toujours bien choisir SES Saints. Quant à notre Ministre de la Santé, je me permets, avec le profond respect et la très haute considération que je lui dois, affirmer en toute humilité, qu’elle a fait un très mauvais casting dans le choix de « ses saints ».

Ensuite, dans la même logique, certains travailleurs burkinabé vont plus loin dans leur basse besogne, en excellant dans le mensonge, la diffamation et la calomnie afin de précipiter leur avancement professionnel, leur quête d’un poste envié, ou renforcer leur présence auprès du Chef. Ils sont prêts à mentir dans les oreilles du chef, en catimini et en toute discrétion au sujet d’un collègue, par envie, jalousie ou par pure et simple méchanceté, avec la sordide volonté de jeter sur lui le discrédit, lui attirer le courroux du Patron, favoriser sa disgrâce et même son licenciement. Toutes ces machinations, pour assouvir leur plaisir cynique, ravir le poste tant convoité, ou y affecter un des leurs qui ferait leur affaire.

Et après leur œuvre diabolico-machiavélico-vicieuse, ils iront sans scrupule adorer ALLAH à la Mosquée, louer L’ETERNEL à l’Eglise et rendre grâce à JEHOVAH au Temple, comme si L’ÊTRE SUPPRÊME adoré cautionnait ce qu’ils font. A titre d’exemples à la fois illustratifs et argumentatifs de ces propos, au cours de l’Histoire du Burkina Faso, DIEU SEUL SAIT combien de fonctionnaires innocents, compétents et experts dans leur domaine ont été voués aux gémonies, dégagés de la fonction publique, ou même parfois éliminés physiquement sur la base de simples rapports mensongers adressés au Chef à leur sujet par des collègues véreux ?

Combien de talentueux travailleurs burkinabè, des génies parmi les humains, consciencieux et pétris de dextérité dans la réalisation de leur ouvrage, végètent professionnellement, sont rétrogradés ou même congédiés comme des malpropres dans des multinationales au Burkina Faso, tout simplement parce ce que leurs frères burkinabé, leurs frères noirs burkinabé ont rapporté au Patron expatrié blanc, sans honte et sans aucune dignité, des propos aux antipodes de la réalité et des dires infondés.

Ils sont allés vendre leur frère au Blanc, pour quelques avantages matériels ou financiers ridicules, ou parfois, pour obtenir un simple « sourire, merci et bravo » du Chef Blanc. Cela se passe bel et bien au Burkina Faso, sur la terre africaine, précisons-le, 500 ans après l’esclavage. Ces mêmes minables, une fois parmi leurs frères noirs burkinabè, traiteront hypocritement le Chef Blanc de raciste, méchant, esclavagiste, et néo-colonialiste.

Ainsi vont le Management et le monde professionnel au « Pays des Hommes Intègres » : Management d’intrigues ; Management de faux coups et de coups bas ; management non de coopération, d’entraide et de complémentarité, mais Management de domination, d’écrasement et de nuisance.

Par ailleurs, revenons au cas du décès de l’Honorable Député Marie Rose COMPAORE, qui est la résultante tragique et l’épilogue malheureuse d’une conjugaison d’inconscience professionnelle, d’une irresponsabilité morale, d’un mensonge criminel, d’une violation pernicieuse de l’éthique médicale, et d’une inobservance inouïe de la déontologie de l’un des plus nobles métiers du monde.

Si des personnes hautement diplômés, titulaires de prestigieux titres universitaires avaient dûment et consciencieusement fait leur travail, ils auraient permis d’éviter d’une part cette assertion erronée tant serinée et rabâchée dans la presse continentale et internationale : « le premier cas de décès due au CORONAVIRUS en Afrique Noire est survenu au Burkina Faso. La patiente était une parlementaire burkinabè, qui présentait des antécédents de diabète ».

Et d’autre part, un professionnalisme de rigueur et un sens aigu du travail bien fait, permettraient à l’avenir à d’autres patients d’être honorés et traités dignement, et à d’autres familles du Burkina Faso d’être situées sur les circonstances véritables du décès d’un être très cher, et faire dûment leur deuil.

En revanche, c’est le lieu ici pour votre petit frère et humble serviteur rédacteur de ces lignes, de saluer en toute sincérité le courage, la détermination et la persévérance de la famille COMPAORE ; le professionnalisme, la volonté de transparence et la rigueur de BF1 ; et enfin, la ténacité et la témérité du Courrier Confidentiel. Bravo.

Enfin, le Burkina Faso et les burkinabé aspirent à la PAIX. Notre quiétude est déjà mise à dure épreuve par le terrorisme et le COVID 19. De ce fait, pour tout éventuel motif de discorde, l’idéal serait de privilégier le règlement à l’amiable. Comme Madame la Ministre a présenté ses excuses, et tout le peuple burkinabé, qui a été choqué par ce reportage de BF1, est compatissant et reconnais que tort a été fait à cette Dame et à sa famille, vivement que les circonstances réelles de ce drame soient officiellement révélées, afin de parfaire le deuil de cette famille, soulager toutes les âmes éprises de justice et de vérité, et préserver toutes les familles du Burkina Faso, d’outrages similaires.

Puisse NOTRE BON DIEU épargner le Burkina Faso et toutes les nations du monde et les sortir tous sains et saufs de cette période de pandémie mondiale de COVID 19.

Sidiki Aboubacar Wendin ZERBO
wendin.aboubacar.zerbo@gmail.com
Un fier ressortissant du Pays des Hommes Intègres

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 7 mai 2020 à 14:56, par Bendi En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo analyse le système administratif et managérial burkinabè

    Bravo à vous.
    J’avais toujours pensé comme cela. Mais je ne peux le dire ainsi parce que je ne suis pas un intellectuel (en tout cas pas au sens donné par l’avocat Me Anicet Somé). Merci de traduire de façon éclairée ce que la majorité des Burkinabé (et moi en premier) pensent de façon diffuse. C’est de ces intellos on a besoin.

  • Le 7 mai 2020 à 16:09, par Merci En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo analyse le système administratif et managérial burkinabè

    Merci beaucoup pour avoir dit toute la vérité au peuple Burkinabé
    Que ton ecrit apporte un changement car le Burkinabe est devenu un traitre pour le Burkinabé.
    Lamizana était le plus democrate de nos presidents mais il a été victime de trahison et depuis la trahison nous gouverne.
    Il faut que chacun prenne conscience et change car la trahison engendrera toujours la trahison.Merci mon frere tu as tout dit.

  • Le 7 mai 2020 à 16:14, par verite no1 En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo analyse le système administratif et managérial burkinabè

    Bravo ! Rien a ajouter ! Mais je vais ajouter quelque chose ! Mon collegue m’a deja refuse un bic, je voulais juste signer un papier ! Un jour sa moto est tombee en panne et il me demanda de le deposer, je lui ai dit de rouler sur ses fesses, il n’a pas digere, les amis, c’est gnaga j’ai cherche, il emprunta la voie du wack pour s’enfoncer dans ses aneries !!!!!! Mais si ton coeur est blanc, ya rien !!!!!

  • Le 7 mai 2020 à 16:15, par Levieux En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo analyse le système administratif et managérial burkinabè

    Le reflet réel de notre administration, le reflet réel de l’homme noir, l’homme Burkinabè qui se dit homme intègre, triste vérités sur tout les plans, ainsi va le Faso mon beau pays, Monsieur ZERBO j’espère que votre écris laissera une marque dans notre administration.

  • Le 7 mai 2020 à 16:28, par verite no1 En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo analyse le système administratif et managérial burkinabè

    Voila ce qui qualifie nos travailleurs :
    Mauvais ! Jaloux ! Mechant ! Menteur ! Feinteur de boulot ! Wack man ! Papato ! Drageur ! Malhonnete ! Curieux ! Aigri ! Voleur de denier public ! Critique facile ! Sournois ! Hypocrite et j’en passe !!!!!!!

  • Le 7 mai 2020 à 16:32, par Stephane En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo analyse le système administratif et managérial burkinabè

    Merci mon frère pour ta clarté ! Que Dieu te bénisse !

  • Le 7 mai 2020 à 16:41, par verite no1 En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo analyse le système administratif et managérial burkinabè

    Pardon, la liste n’est pas finie !!!!!!
    On a des regionalistes, clanistes, communautaristes, retourneurs de vestes, tocards, mangeurs de poulets dehors sans la famille, where is the love ????? Quand meme !!!!!! Plus jamais ca !

  • Le 7 mai 2020 à 19:23, par Cheikh En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo analyse le système administratif et managérial burkinabè

    Bravo et félicitations mon frère ! "Le respect des morts" ! Voilà ce qu’on a toujours privilégié.Plutôt "un mauvais arrangement qu’un bon procès" !

  • Le 7 mai 2020 à 22:22, par jeunedame seret En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo analyse le système administratif et managérial burkinabè

    Thank you ! Voilà encore une tête dite Zerbo. Il a dû fréquenter à Gounghin et à Dagnoin. Pour une première fois je fus éblouie par une rédaction impeccable. ZERBO a tout dit. Sauf qu’il n’a aucun remède à cette mentalité de vie dans le mensonge, la calomnie, la jalousie, l’égoïsme et autres sorcelleries.. Est-ce un destin de l’homme noir burkinabè et intègre ? Je crois que qu’il faut revoir notre éducation sociale. Avec un changement dans le style de langage et de vie.

  • Le 8 mai 2020 à 10:57, par nekrenoma En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo analyse le système administratif et managérial burkinabè

    Bonjour chers internautes. Comme vous, j’ai lu cet article, bien écrit. Toutefois, je ne suis pas convaincu par la véracité des faits rapportés et les conclusions tirées.
    Pourquoi ? 1) Il croit d’abord en ce qu’à dit Mme la Ministre de la santé. Celle-ci rapporte que des instructions ont été données et pas exécutées par ses agents. Pourquoi croire que cela est vrai ? Pensez-vous que des agents peuvent sans raisons valables, ne pas exécuter des instructions venant du ministre ? Quelles preuves avez-vous pour croire que cela est vrai ?
    2) Quel est ce type de management qui est fait en de telles circonstances, où des instructions sont données très haut, et pas en mesure d’être vérifiées ? En principe, la ministre devrait déléguer ce type d’instructions, dans une chaîne de transmissions de l’information, selon un processus d’aller et retour , afin que l’instructeur initial puisse avoir la réalité d’exécution des instructions. Et puis, on dit souvent, que la confiance n’exclut pas le contrôle. 3) Les déductions qui sont faites, sur des faits non avérés ne peuvent que les rendre caduques. Je ne souscris pas à des généralisations de principe sur le burkinabé :il est ceci, il est cela etc. Tout cela est faux et juste à la fois, mais ce sont des vérités qu’on rencontre partout, sous tous les cieux et pas seulement au Burkina. Moi, j’ai eu la chance de travailler au Burkina, en France, au Mali, au canada, au Ghana etc. Ce sont les mêmes résultats dans tous ces pays. Et les mêmes causes produisent les mêmes effets. L’homme, quelque soit le pays, est un éternel opportuniste. Si des mesures mitigatrices ne sont pas en place, tout opportunité cherche à tirer profit des insuffisances d’un système. C’est pourquoi, je supplie tout un chacun, de modérer toujours ces paroles quand on veut parler des caractéristiques propres à tout un pays. 4) Enfin, je ne suis pas d’accord pour accepter les excuses de la ministre. La gestion d’un pays entier, n’est pas la gestion familiale. Dans une famille, dans une structure plus légère, les erreurs peuvent se pardonner, car le pardon est la base de la vie commune. Par contre, à l’échelle d’un pays, un tel dysfonctionnement d’un ministère ne peut se résoudre par une demande de pardon. Le meilleur pardon, est la démission. Cette démission a pour symbolique de dire : je respecte les burkinabés, je me suis engagé à travailler pour les burkinabés, mais j’ai commis une défaillance, preuve d’une non maîtrise du système. Et comme gérer est prévoir et que le sommet doit toujours donner l’exemple, alors, je n’ai pas été prévoyant et surtout je n’ai pas été exemplaire. Un tel geste aura pour effet de susciter la rigueur pour tous ceux qui viendrait ultérieurement. Le pays sera mieux gérer par la suite, car toute personne appelée à jouer ce rôle, saura que la rigueur, le professionnalisme et le respect de la fonction, priment plus que les prébendes qu’on peut tirer de l’exercice de la fonction ministérielle. J’ai vu des pays, où la faute commise n’atteignait même pas le 1/100 de celle commise par la ministre de la santé, mais les ministres ont démissionné. Finalement, le titre de l’article était attractif, mais son contenu m’a laissé un goût d’inachevé.
    La gestion de Roch a commencé dans le népotisme avec la nomination de ZAGRE comme chef de cabinet de la présidence, au mépris de tout le pays, eh bien, je ne suis pas du tout étonné par tout ce qui arrive. Nous devons assumer !

    • Le 8 mai 2020 à 15:15, par Jonassan En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo analyse le système administratif et managérial burkinabè

      Croire que la ministre a menti toute seule et porter l’accusation en remontant vers le sommet est d’une faiblesse d’approche du réel et vite plutôt aux diatribes politiques refuge des intellectuels dont il est question dans le verdict du présent audit. S’il est les vrai que les responsabilités de l’échec d’un système incombe au supérieur hiérarchique il est rationnel de retrouver tous les déchets dans le fonds de la marmite. L’administration burkinabè est pourrie par le bas du bien que celui qui veut tenir est obligé de s’aligner par le bas. Si la révolution a un peu tenue c’est simplement parce qu’elle a mis le feu en bas, à l’endroit qu’il fallait.

  • Le 8 mai 2020 à 14:48, par Manuel En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Sidiki Aboubacar Wendin Zerbo analyse le système administratif et managérial burkinabè

    Bonjour
    Merci à l’internaute Nekrnoma.
    Je suis Burkinabè et je ne me sens pas moins honnête ou plus intelligent qu’un Danois ou un Saoudien.
    Ceux qui sont intelligents savent que partout il ya des imbéciles et des gens instruits.
    Mon pays n’est pas peuplé de vauriens comme il le sous entend.
    Et puis ceux qui ont la critique facile sont ceux qui sont les premiers à promouvoir la médiocrité, on le voit aujourd’hui avec les nostalgiques de Blaise Compaoré.
    Allez vivre là où les gens sont bien, nous on n’a pas où aller et nous sommes fiers d’appartenir à ce beau pays avec beaucoup de gens courageux et honnêtes

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Sénégal / Diomaye Faye président ! : La nouvelle espérance
Burkina : De la maîtrise des dépenses énergétiques des Etats
Burkina Faso : Combien y a-t-il de langues ?