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Attaque à Djibo : Aucun ultimatum n’a été donné aux réfugiés de Mentao pour quitter le camp, dément le Gouvernement

Publié le mardi 5 mai 2020 à 22h22min

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Attaque à Djibo : Aucun ultimatum n’a été donné aux réfugiés de Mentao pour quitter le camp, dément le Gouvernement

L’opération de ratissage suite à l’attaque perpétrée contre quatre (04) éléments de la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Djibo, le 02 mai 2020, a occasionné des blessés aux camp de réfugiés de Mentao. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Gouvernement s’engage à ouvrir une enquête pour établir les responsabilités de part et d’autre et rassure les réfugiés de son engagement à assurer leur protection.


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Vos commentaires

  • Le 5 mai 2020 à 20:45, par Amidou En réponse à : Attaque à Djibo : Aucun ultimatum n’a été donné aux réfugiés de Mentao pour quitter le camp, dément le Gouvernement

    On accorde l’asile à des gens et ils se retournent contre nous !

    Soutien total aux FDS !
    L’ultimatum a tout son sens.

    • Le 6 mai 2020 à 06:48, par zumanael En réponse à : Attaque à Djibo : Aucun ultimatum n’a été donné aux réfugiés de Mentao pour quitter le camp, dément le Gouvernement

      Bouabani Jonathan Tompoudi, frustré.
      2 mai, 11:49 ·
      Alerte ! La Région de l’Est est abandonnée !
      (NB : ce cri de coeur n’est pas à voir sous un prisme régionaliste, mais plutôt citoyen)

      La gifle de l’abandon de la Région de l’Est, on la réssent depuis plusieurs années, voire plusieurs décennies.
      C’est le paradoxe d’une région (la plus vaste du Burkina), riche en diverses ressources (minières, fauniques, culturelles...) et à fort potentiel stratégique, mais enclavée, laissée à elle-même, agonisante et mourante.
      Trois éléments expliquent ce tableau noir :
      1°) - les principales voies d’accès de la région sont impraticables. Le symbole de cette déception est le tronçon Fada-Gounghin, long de moins de 60 km. Une voie stratégique qui ouvre sur la capitale Ouagadougou, et dont la réfection a été plusieurs fois promise, refrain répété, mais aucune action jamais posée, parce que rangée dans les tirroirs encombrants du gouvernement. Combien de fois, en Conseil des Ministres, on nous a chanté que les travaux de réfection de cette voie étaient pour bientôt ? Résultat des courses, l’axe Fada-Gounghin est une catastrophe routière, une souffrance horrible, un dramatique cauchemar pour tous ceux qui empruntent la voie. Voilà que la saison des pluies s’annoncent pour bientôt, le long calvaire des ressortissants risque de continuer jusqu’à "Golgotha"😈, en attendant une hypothétique résurrection, sa "fête de Pâques" risque de n’être pas pour tout de suite🙄.
      2°) - les terroristes serrent petit à petit leurs étreintes sur les villes et villages de la Région. Il ne se passe pas un jour sans que l’on ne signale ça et là, à ciel ouvert, des enlèvements et tueries, des incendies d’écoles et d’infrastructures, des rapts et détournements des biens, des troupeaux d’animaux et des vivres pour alimenter ces sinistres terroristes. L’opération "Otapuanu" qui avait ramené une éphémère tranquillité dans la région, s’est révélée être un trompe-l’œil. Les zones stratégiques n’ayant pas été couvertes par l’armée, offrent gîtes et conforts à ces ennemis de la nation. La nature ayant horreur du vide, les terroristes ont reconquis ces zones et imposent la terreur à une population déjà déboussolée, hagard le jour et hantée la nuit.
      3°) - une Économie régionale complètement exsangue, moribonde, asphyxiée par un couvre-feu insensé et paralysant qui dure plus d’une année. Quand un couvre-feu qui a pour but d’empêcher le terrorisme, se révèle être le terrain favorable d’extension de ces terroristes, alors maintenir ce couvre-feu devient absurde et stupide. Finalement ce couvre-feu sert plus les intérêts des terroristes que ceux des populations. Il faut impérativement revoir cette situation.
      La population a assez du constat d’abandon de sa région. C’est autant d’éléments qui alimentent ou sèment les germes de la radicalisation avec ses conséquences désastreuses.
      Il y’a une nécessité impérieuse de revoir les choses rapidement avant qu’il ne soit "trop tard" (parce qu’il commence à être tard).
      Si le Burkina Faso perd la Région de l’Est, ce n’est pas la région seule qu’il perd, c’est le pays entier qui va sombrer dans l’abîme.

  • Le 5 mai 2020 à 20:53, par Lom-Lom En réponse à : Attaque à Djibo : Aucun ultimatum n’a été donné aux réfugiés de Mentao pour quitter le camp, dément le Gouvernement

    Ça fait longtemps qu’on dit que ce camp.est le repère de terroristes islamistes nourris aux frais des populations victimes de leurs actes terroristes. Ce camp doit être rasé complètement et fouillé cm par cm, baluchon par baluchon et le plus vite article dès cette nuit, les vauriens vont quitter le camp par tous les moyens. Pas de pitié pour des assasins !

  • Le 5 mai 2020 à 22:17, par MOREBALLA En réponse à : Attaque à Djibo : Aucun ultimatum n’a été donné aux réfugiés de Mentao pour quitter le camp, dément le Gouvernement

    Si les camps des réfugiés de Métao et de Gorom gorom étaient tous démantelés le Burkina Faso n’aurait pas à souffrir avec le terrorisme. Tous les terroristes des communautés rurales sont entraînés et dotés en armes par les réfugiés de ces deux camps. La suppression de ces camps de réfugiés se doit être ici et maintenant.

  • Le 5 mai 2020 à 23:05, par MOREBALLA En réponse à : Attaque à Djibo : Aucun ultimatum n’a été donné aux réfugiés de Mentao pour quitter le camp, dément le Gouvernement

    Si les camps des réfugiés de Métao et de Gorom gorom étaient tous démantelés le Burkina Faso n’aurait pas à souffrir avec le terrorisme.

  • Le 5 mai 2020 à 23:21, par KABORE En réponse à : Attaque à Djibo : Aucun ultimatum n’a été donné aux réfugiés de Mentao pour quitter le camp, dément le Gouvernement

    En tant que réfugié, l’on doit en principe chercher à avoir la confiance de la personne chez qui on a trouvé refuge. Avoir l’outrecuidance de s’opposer à une fouille est la preuve que ce sont nos ennemis, eux et leur protecteur à savoir le HCR.

  • Le 5 mai 2020 à 23:51, par Fils En réponse à : Attaque à Djibo : Aucun ultimatum n’a été donné aux réfugiés de Mentao pour quitter le camp, dément le Gouvernement

    Le gouvernement doit prendre des mesures fermes. Car si les populations locales parlaient, les ONG allaient traité ses populations de tous les mots. Mais comme les preuves sont là, nous attendons leurs réactions. Que le gouvernement prend des décisions fermes. Dieu protège et bénisse le BURKINA FASO.

  • Le 6 mai 2020 à 11:19, par le nomade En réponse à : Attaque à Djibo : Aucun ultimatum n’a été donné aux réfugiés de Mentao pour quitter le camp, dément le Gouvernement

    Le Burkina Faso est un Etat de Droit et par conséquent doit respecter ses engagements internationaux.Les réfugiés ont des droits mais aussi des obligations. Il est formellement interdit aux réfugiés de posséder des armes. Si les FDS ont des preuves elles doivent les présenter au HCR qui gère ces camps ! Par contre ce n’est pas une bonne image pour des FDS de rentrer dans un camp maltraiter les réfugiés sur la seule base de la suspition. Des fouilles peuvent être éffectuées pacifiquement en présence des autorités du HCR sans que les réfugiés ne soient maltraités. Le Burkina a aussi des ses ressortissants qui sont réfugiés ou immigrés dans les pays voisins et on ne souhaite pas que ceux-ci soient maltraités !

  • Le 6 mai 2020 à 12:06, par warzat En réponse à : Attaque à Djibo : Aucun ultimatum n’a été donné aux réfugiés de Mentao pour quitter le camp, dément le Gouvernement

    Nos FDS au Burkina obéissent au chef suprême des armées qui leur a donné pour instruction de traquer les terroristes et leurs complices partout sur le territoire national.
    Voici des gens qui ont mis le feu chez eux par leur comportement, que nous avons recueilli chez nous sous un autre régime qui selon les écrits traitait avec les terroristes, qui veulent nous poignarder dans le dos, oubliant que chez nous ’’on dit quand ta tante change de mari, tu dois changer de parent à plaisanteries.
    Connaissant nos FDS, elles ne molesteront, ni ne tueront des personnes innocentes. Ce n’est qu’après enquête que les actes sont posés.
    De plus ces fameuses ONG mangent dans la détresse des peuples. Certaines d’entre elles ont été interdites ailleurs dans la lutte contre boko haram. C’est des espions, à la solde de ceux qui les envoient qui ne sont pas forcément des états ; ça peut être des multinationales plus fortes que nos états.
    Des gens qui ont mis eux mêmes le feu dans la maison de leur père, descendants de peuplades ayant toujours vécu de pillages, d’attaques de caravanes, de razzias et autres trafic d’esclaves, ils n’ont rien appris d’autres. Si fait qu’une structuration normale de la société implique leur adaptation ou bien ils disparaitront.
    A mes frères, je raconterais ce fait : un commerçant, plutôt un trafiquant de devises déguisé en commerçant de détail, adorant plus les euros et autres devises que notre franc CFA avait dans son magasin le portrait officiel de Thomas SANKARA affiché. Quand Thomas a été assassiné, il a décroché le portrait et l’a fracassé sur le sol à la stupeur de ses employés. Le portrait a été remplacé par celui qui a succédé à Thomas, période faste pour lui où ses différentes magouilles, lui ont rapporté beaucoup. Cependant quand celui qui a succédé Thomas est tombé , son portrait a subi le même sort que celui de Thomas. Donc mes frères soyons malins, aimons nous les uns les autres et soyons extrêmement prudents par rapports à ceux qui ont trouvé refuge chez nous. C’est la plupart, ceux qui sont responsables u feu dans leur propre pays. Les pauvres, les innocents n’ont pas les moyens de fuir.

  • Le 6 mai 2020 à 17:51, par Indjaba En réponse à : Attaque à Djibo : Aucun ultimatum n’a été donné aux réfugiés de Mentao pour quitter le camp, dément le Gouvernement

    Ici au moins R M C K doit prendre la parole :
    - S’excuser, condamner et promettre des enquetes pour l’incident (diplomatie oblige)
    - Relever les bretelles du HCR car ce dernier est aphone et bien conscient que les locataires de ces camps ne sont pas calmes et blancs comme neige dans le terrorisme. En effet il y’a des gens labas qui après avoir changé leur identité, caché leurs passeport et leurs armes dans le sable burkinabè ou malien beneficient du statut de refugié pour la 5 fois en 20 ans. Certains d’entre eux continuent de travailler à distance comme hommes d’affaires au Mali et repertorié comme refugiés au Burkina. Ils ont leS contacts telephoniques des grandes medias, des dirigeants des ONG etc. Brefs ils sont complices de pleins de ’’trucs’’.
    - La plupart des refugiés qui sont à majorité Peul et Touareg sont corrects et il n’y a que quelques uns qui gatent l’image des Peulhs.
    - R M C K , il faut delocaliser le camp de Mentao et l’envoyer dans des provinces loin de la frontiere malienne et où il y’a moins de Peul et de Touareg. Ils seront plus faciles à surveiller et ne pourront pas se confondre facilement aux villageois hotes apres leurs forfait. C’est urgent.
    - Felicitatiosn au FDS. Vue que la guerre est asymetrique et l’enemie invisible , pour certaine Operations, je vous recommande des tenues Civiles avec neanmoins des signes qui vous permettront de vous reconnaitre. Là on seme aussi la confusion en niant expres certains fais. Courage !

  • Le 7 mai 2020 à 17:00, par jeunedame seret En réponse à : Attaque à Djibo : Aucun ultimatum n’a été donné aux réfugiés de Mentao pour quitter le camp, dément le Gouvernement

    Est-ce que notre gouvernement entend les différents appels de la population de déménager, nettoyer rapatrier les camps et les refugiés de Mentao ? Cela fait plus de 20 ans qu’ils sont là-bas. Des Touaregs qui nous assez mendié aux feux à Ouaga. Ce sont maintenant des pourritures et des virus graves. Que gagne le Faso en hébergeant des vipères ? Qui est-ce qui interdit le retour de ces réfugiés et le nettoyage de la zone ? Que peut faire la population locale pour être bien écoutée et comprise par nos gouvernants ? Qu’est-ce qui empêche nos hommes au pouvoir de procéder à la désinfection de cette zone sahélienne ? Je ne comprends pas beaucoup de choses en politique ; mais il y a certaines nonchalances qui révoltent.

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