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Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

Publié le vendredi 1er mai 2020 à 22h15min

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Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

S’appuyant sur la situation sécuritaire et son corollaire de conséquences, puis la maladie à coronavirus, des organisations de la société civile, réunies sous l’appellation de Regroupement des mouvements spécifiques (RMS), ont appelé ce vendredi, 1er mai 2020, via une conférence de presse à Ouagadougou, l’ensemble de la classe politique burkinabè à s’entendre pour reporter les élections afin de miser les forces sur les défis sécuritaires.

Pour cette faîtière d’organisations, en dépit d’un début difficile dans la gestion de la maladie à coronavirus, et à l’image de plusieurs autres pays, il faut saluer « la montée en puissance, l’engagement, la détermination et surtout le professionnalisme » de tous les acteurs dans la lutte.

Les responsables du Regroupement des mouvements spécifiques (RMS) félicitent donc l’équipe du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) et l’ensemble du personnel soignant dans la lutte et exhorte la commission ad’hoc du Haut conseil national de la recherche scientifique et de l’innovation dont le but serait d’anticiper, informer et faire des propositions techniques au président du Faso pour des mesures adéquates.

« Nous, organisation de la société civile, félicitions le gouvernement pour les mesures prises dès la confirmation des premiers cas du Covid-19 dans notre pays ; nous saluons la pertinence du message du président du Faso lors de son adresse à la nation et lui remercions sincèrement pour les grandes mesures prises pour accompagner, soutenir et surtout soulager les populations les plus vulnérables », expriment-ils avant de lancer : « Le temps est venu pour que cessent toutes les querelles et les divergences pour réfléchir ensemble afin de venir à bout de cette pandémie ; c’est dans la solidarité, l’unité et surtout la sérénité que nous bouterons le Covid-19 hors du Burkina Faso ».

Le RMS loue la mobilisation populaire (manifestée par la chaîne de solidarité) autour de la préoccupation et se montre également reconnaissant au Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) pour son rôle d’interpellation.
Selon les responsables du RMS (qui réunit une vingtaine d’organisations de la société civile partageant les mêmes objectifs, selon les conférenciers), le Covid-19 doit être une opportunité pour une nouvelle vision pour tendre vers l’indépendance sanitaire, par la fédération de toutes les énergies avec un engagement et une volonté politique à accompagner la recherche.

Boukary Conombo, chargé des relations extérieures du RMS (milieu) avec à gauche, Sidiki Dermé, chargé des questions spécifiques et Karim Sinaré, secrétaire à l’organisation

Paraphrasant Martin Luther King « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots », les conférenciers condamnent la déclaration de l’OMS (organisation mondiale de la santé) qui dit que l’Afrique doit s’attendre au pire.
« Le RMS dénonce des discours racistes, incohérents, irresponsables et dangereux qui n’ont pour seul but que de paniquer, terroriser et surtout faire peur aux populations africaines. Les maladies épidermiques sont la source d’une peur innée, car l’ennemi est invisible à l’œil nu. La peur est plus dévastatrice que le virus, car elle peut déclencher une diminution de l’esprit », enfoncent les conférenciers.

Ils félicitent, par contre, les pays africains pour les prises de mesures individuelles pour lutter contre le Covid-19 et demandent à l’Union africaine, la mise en place urgente d’un comité de réflexion, de gestion et de riposte contre le Covid-19 afin de faire échec « aux oiseaux de mauvais augures ».

La situation socio-politique et sécuritaire a constitué le second point d’analyse de Boukary Conombo, principal intervenant à la conférence, et ses camarades. Pour eux, la pandémie ne doit pas faire occulter la préoccupation sécuritaire avec son lot de conséquences, dont les nombreux déplacés internes.

Tous ces éléments, auxquels vient s’ajouter la pandémie à coronavirus, interpellent sur la nécessité de reconsidérer certains rendez-vous de départ, estiment-ils. D’où leur appel, à tous les acteurs, à une prise de conscience, en s’accordant pour repousser la date des élections (22 novembre 2020 : élections présidentielle et législatives).

Car, de leur avis, des élections dans ce contexte ne refléteront pas les aspirations du peuple. Pis, elles pourraient conduire à une crise supplémentaire. Boukary Conombo estime que si des pays ont procédé au report de leur scrutin pour uniquement la pandémie, au Burkina, outre le Covid-19, des préoccupaient sécuritaires existaient déjà.
C’est dans cet espoir d’un consensus, que les dirigeants du RMS disent saluer le dialogue politique convoqué par le président du Faso sur la situation nationale et plaident pour l’inclusion de la société civile.

Le RMS ne s’est pas contenté d’une analyse de la situation, il a adressé des recommandations à plusieurs niveaux. Ainsi, à l’OMS, il demande de tirer toutes les conséquences de cette pandémie ; à l’Union africaine, de mettre en place, d’urgence, une commission de réflexion, de gestion, de riposte et d’anticipation.

Au gouvernement, le RMS recommande de renforcer les équipements sanitaires dans les hôpitaux et d’octroyer au personnel soignant, une indemnité et une bonification spéciale. Il demande, enfin, que le Haut conseil national de la recherche scientifique et de l’innovation soit doté de moyens conséquents pour lui permettre de mener à bien ses missions.

Les conférenciers demandent également qu’un regard particulier soit porté sur la question des déplacés internes, précisément par la prise de dispositions urgentes pour permettre leur retour dans leur village respectif.

Réagissant à des questions relatives au limogeage du Pr Martial Ouédraogo à la tête du CORUS et à la demande de la démission du ministre de la santé, dans l’affaire du décès du député Rose Compaoré, Boukary Conombo et ses co-conférenciers pensent que « ce n’est pas en pleine guerre qu’il faut relever le général ». De leur avis, le virus est nouveau et personne ne maîtrise ses contours. D’où la nécessité d’une indulgence autour de la question, suggèrent-ils.

O.H.L
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 1er mai 2020 à 21:56, par moi même En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    Toujours le même scénario. Tous les malheurs de la planète sont arrivés au Burkina par ce régime.Ecoutez, les burkinabé veulent tourner cette page sombre de l’histoire du pays sans insurrection. Sinon y a longtemps que les gens sont fatigués de ce régime sans boussole. Les élections c’est le 22 novembre autrement nous seront tous comptable

  • Le 2 mai 2020 à 00:51, par Bonjour En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    Toujours ces mêmes perroquets qui vont réciter leurs leçons comme des bambins de crèche.
    Ce pays est devenu un vrai panier de crabes

  • Le 2 mai 2020 à 01:08, par Lom-Lom En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    Non, il faut être sérieux ! Le parti majoritaire a déjà dit que les élections se tiendront à bonne date ! Vouloir dire que des associations peuvent faire plier le gouvernement, c’est un mauvais procès car jusqu’à preuve de contraire.ces associations ne représentent ni le gouvernent ni lAssemblee Nationale. Arrêtons de distraire les gens. Si les électeurs veulent sanctionner le gouvernement actuel, rien ne les empêchera de le faire le 22 Novembre. Si par contre, le peuple souhaite leur présence aux affaires pour 5 années supplémentaires, les opposants devront encore travailler à convaincre le peuple qu’il faut le changemennt en 2025. Ces associations devront alors se trouver un autre travail tout de suite si elles’éteint veulent être utiles à la.Nation !

  • Le 2 mai 2020 à 01:44, par Lool En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    Le Burkina Faso est une terre bénie de Dieu. Quand tout le monde notamment la classe politique toute tendance confondue a totalement perdu la tête et la raison, il s’est toujours trouvé une frange de notre peuple pour sonner la fin de la bêtise. Même le visionnaire et pragmatique SC, ne s’est pas interdit de prêcher dans le faux et le déni en voulant coûte que coûte organiser des élections dans un pays en lambeau. Et le Regroupement des Mouvements Spécifiques (RMS) regroupant des patriotes intègres a refusé de se laisser embobiner dans la démagogie des élections coûte que coûte, vaille que vaille dans un pays dont la misère crasse d’une partie de notre peuple chassée de leur terre ancestrale saute aux yeux de tous. Prenons l’argent des élections pour équiper convenablement nos FDS et VDP pour bouter hors de notre territoire la horde de djihadistes qui traumatise nos populations chaque jour que Dieu fait. Politiciens de tous bord ayez pitié de notre peuple, un peuple courageux, intègre qui aspire à vivre en paix pour une fois. Par vos agissements de ces derniers jours, vous avez avili la politique tout court. Et puis les opposants brouettes doivent savoir qu’il n’y aura point de salut pour eux avec des élections organisées dans la pagaille : ils seront à coup sûr les perdants. Les tubes digestifs qui pensent que leur heure est venue de se faire une place au soleil à la faveur des évènements vécus par notre peuple se seront fourvoyés.

  • Le 2 mai 2020 à 06:43, par HUG En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    jai suivi leur conference de presse sur la tele BF1 et il y avait a peine quelque personne. donc cela veut dire ce que ca veut dire. on est fatigue

  • Le 2 mai 2020 à 08:08, par ARMAND En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    Moi meme. Donc pour vous c’est le régime en place qui a fabriqué le terrorisme et créer le coronavirus. La pandemie est partie du Burkina. Souffrez déjà car ROCK sera réélu. C’est le moindre mal. Heureusement pour vous que les réseaux se sont developpés apres le on te fait et puis il n’y a rien. Actuellement tout le monde dit ce qu’il veut et personne n’est inquieté. Moi je ne suis d’aucun parti. Mais objectivement qui vous voyez remplacer Rock dans cette opposition ? L’UPC qui a comme programme le MPP ou le CDP qui n’a pas de candidat ? Le Burkina doit avoir un président quoi qu’on dise.

  • Le 2 mai 2020 à 09:05, par Un Burkinabê En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    Même pendant les 2 guerres mondiales aucune association de la société civile mondiale n’a proposé le report d’une élection quelconque. Le fait que vous même avez pu tenir votre conférence de presse est la presse que ce que vous donnez comme raison ne tient pas. Les élections c’est pour le 22 Novembre 2020

  • Le 2 mai 2020 à 09:34, par abdou En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    cerveau vide,on critique pour amélioré on donne des idées pour avancer toi tu souhaite malheur a notre cher patrie,il faut apaiser les cœurs le Burkina c’est pour nous tous sauf si tu est apatride

  • Le 2 mai 2020 à 10:16, par TOI AUSSI En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    Je trouve que le report seras plus responsable, regarder au mali a vouloir coute que coute organiser des élections dans un pays en lambeau quel a été le résultat ? Tout le monde pense qu’il faut soutenir fortement les fds et les volontaires, alors unissons nous et utilisons l’argent de l’élection qui ne pourra pas se tenir sur l’ensemble du territoire pour récupérer la totalité de notre pays d’abord.

  • Le 2 mai 2020 à 10:29, par Le villageois En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    100 Milliards à dépenser pour les élections dans le contexte actuel ne me semble pas raisonnable.
    Les FDS manquent de tout n’en parlons pas les 800 000 réfugiés.
    400 000 Enfants ne vont plus à l’école.
    De nombreuses entreprises sont sinistrés de par la conjoncture du COVID et on ne sait pas encore si la maladie est vraiment définitivement maitrisée.
    1/3 du territoire n’est pas sous contrôle de l’administration publique.
    Avec tout ce diagnostic que peut nous apporter de positif des élections bâclées et potentiellement non transparentes. Si par bonheur cela se passait bien quelque soit le nouvel elu que pourra t’il dérouler de plus dans ce contexte morose ?
    Soyons pragmatique et allons à un consensus politique pour un an afin de créer une dynamique forte pour sauver le pays. Apaisons le front social, boutons les terrorisme dehors à la Tchadienne (le Tchad l’a fait en 2 semaines) avec le support des FDS et des populations , sauvons l’économie avec des mesures incitatives et organisons des élections transparentes acceptée de tous.
    Le peuple Burkinabè sera félicité et fier de lui si nous arrivons à cette union sacrée.

  • Le 2 mai 2020 à 12:18, par Sidpassata Veritas En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    - 1- Il y a longtemps que des Burkinabè organisés dans des partis politiques et dans des OSC réclamaient le départ du régime actuel. Certains ont appelé les populations à une nouvelles insurrection, estimant que le régime actuel a trahi les aspirations légitimes des Burkinabè. Malgré tout cela, les Burkinabè ont été lucides en prenant patience pour attendre un changement démocratique conforme à la constitution pour ne pas créer un nouveau désordre dans le fonctionnement des institutions.
    - 2- Pour exactement les mêmes raisons, il faut que la la légalité constitutionnelle soit respectée et que les élections aient lieux à bonne date, sans aucune perturbation des échéances actuelles, afin de ne pas ajouter du une crise de légitimité du pouvoir, à celles du l’insécurité et de la mauvaise gestion du la Covid-19 dans lesquelles les responsabilités du pouvoir actuel sont engagés.
    - 3- Les élection sont prévues en novembre, et il faut plutôt s’y préparer sans perte de temps que d’engager des discussions oiseuses qui n’ont pas lieu d’être. D’ailleurs, le président de la CENI a déjà dit qu’il y a encore le temps pour l’organisation de ces élections à bonne date. Ceux qui évoquent covid19 et l’insécurité me rappellent ceux qui avaient dit sous Blaise Compaoré que l’article 37 est anti-démocratique, prétexte évoqué pour demander sa modification. Ne créons pas une nouvelle crise ici au Faso, car plus rien ne sera comme avant. Allons aux élections sans perte de temps. Le Mali a organisé ses élection en pleine crise aigüe de coronavirus et quant à l’insécurité, il l’a bravé déjà pour organiser plusieurs élections.
    - 4- Par ailleurs, ceux qui proposent le report des élections ont quelle légitimité pour faire de telle propositions ? Regroupement des mouvements spécifiques (RMS) par exemple a quelle légitimité, et se base sur quoi pour se donner le droit de proposer de ne pas respecter ce que prévoit la constitution ? Le ministère de l’administration territoriale devrait revoir les statuts des OSC qui s’emparent des question purement politicienne, afin de s’assurer que leur statuts leur attribuent un telle fonction, et si nécessaire leur retirer leur récépissé. Il est nécessaire que l’État mette de l’ordre dans le rôle de OSC, surtout quand elles se sont déclarées apolitique. Peut-être faudra-t-il créer une loi qui oblige les OSC à se déclarer politique ou apolitique et que celles de la première catégorie (politique) soient obligées comme les partis politique à se déclarer, soit au CFOP, soit à la mouvance présidentielle. Sinon, certaines OSC qu’on ne voit que quand il s’agit d’agiter des choix politiques en faveur du pouvoir ou de l’opposition, ne sont que des instruments-maquillés des partis politiques pour manipuler l’opinion nationale. Ces genres d’OSC ont toujours des propositions qui s’écartent de l’ordre constitutionnel, pour proposer des arrangement hors-la-loi dans des dialogues entre voyous et sur le dos du peuple souverain qui a adopté la constitution pour régler la vie de la Nation.

  • Le 2 mai 2020 à 13:56, par Mitibkieta En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    A la conférence de presse, ils ne valaient même pas 15 personnes. Cela pour éviter de partager les miettes qu’ils ont eues pour organiser la conférence.
    Aucun d’’eux ne peut mobiliser 5 personnes dans son secteur.

  • Le 2 mai 2020 à 14:18, par Chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    Sacrés mange-mil ! Même si on vous envoyé, il faut savoir s’envoyer comme le dirait quelqu’un. Prenez l’argent du MPP, mangez et taisez-vous, car si vous ne le saviez pas encore, c’est aussi votre argent. Vous n’avez donc pas besoin de vous humiliez autant pour récupérer votre argent. Il faut laisser tenir les élections, choisir les bonnes personnes et nous récupérerons notre patrimoine des mains des prédateurs et ce, dans la digité. A l’avenir, chers amis, évitez de vous exposer ainsi à la risée de tout le monde et mettre à mal la dignité de vos familles respectives.
    Conseils gratuits !!! A bas les insurrescrocs !

  • Le 2 mai 2020 à 14:44, par Nongruierma En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    Il faut arrêter avec ces histoires, les élections doivent se tenir, simplement parce qu’elles doivent se tenir. C’est très clair.

  • Le 2 mai 2020 à 17:23, par zapi En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    Bonsoir aux Internautes,

    Ce qui se passe au niveau de nos hommes politiques est à l’image de la majorité des Burkinabé. Vous n’avez pas remarqué que ce gouvernement est gouvernement réactionnaire et non est gouvernement d’actions. A chaque fois que l’opposition parle de quelque chose, si ne n’est pas le MPP qui réagit pour qualifier l’opposition de anti peuple c’est une organisation de la société civile qui parle à sa place. Et c’est comme ça que cela fonctionne depuis les 37 ans de Blaise. Pour vous en convaincre allez sur les réseaux sociaux et manifestez votre désapprobation de la politique du Gouvernement et vous allez voir les réactions des personnes que le MPP a payé pour surveiller les réseaux sociaux.

    Bref, sur le report des élections, ceux qui disent que ce n’est pas la préoccupation des Burkinabé actuellement, je pense qu’ils n’aiment pas le peuple Burkina et ils ont leurs objectifs personnels et en agenda caché. Voilà 5 ans que nos FDS meurent chaque jour sur le théâtre des opérations et à peu près 1 000 000 personnes sont déplacées et n’ont plus accès à leurs terres, leurs habitats et leurs ressources. Le Gouvernement ne fait que montrer son incapacité à apporter des solutions à ces préoccupations et ils n’y aucun avenir proche pour ces personnes avec ce gouvernement. La seule chose que vous vous trouvez à dire c’est qu’il faut reporter cette souffrance au quotidien de ces populations et de nos FDS car même si on reporte les élections, ce gouvernement ne va rien résoudre d’ici là quelque que soit le temps à leur accorder (ça fait déjà 5 ans qu’ils n’ont pas de solutions).
    Sur la gestion du CORONAVIRUS, une Ministre rwandaise vient de démissionner pour avoir bousculer une personne dans la rue, un Ministre français a démissionné parce qu’on l’a soupçonné d’avoir trop dépensé de l’argent publique lors d’une réception organisée dans le cadre de son service. Il a déposé plainte contre les médias qui ont révélé l’affaire et la justice française l’a blanchi et son honneur a été rétabli. Ici une Ministre ment à l’AN et elle le reconnait, le porte parole du Gouvernement annonce des contrevérités en pleine conférence de presse, des Ministres sont soupçonnés de détournement de denier publique, mais personne ne démissionne et personne n’est priée de rendre le tablier. Des OSC comme RMS osent même organiser des conférences de presse pour les défendre et y’a rien. Que Dieu nous vienne en aide

  • Le 3 mai 2020 à 00:44, par Mkouka En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    Tout a fait d’accord avec Le Villageois. Il y a des moments ou il faut prendre du recul par rapport aux textes - constitution, lois et toute la literature - et privilegier le contexte, les faits et realites sur le terrain. Il sagit de l’avenir du pays, pas celui d’un individu ou groupe d’individus. Et par consequence, rien ne sert de se precipiter pour se casser la geule alors qu’on peut eviter cela en prenant son temps pour mieux faire. Le pays a des urgences enormes en ce moment qui transcendent les partis politiques.

  • Le 4 mai 2020 à 09:13, par Bazèga Fils En réponse à : Burkina : Des organisations de la société civile appellent au report des élections

    L’article 165 de la constitution ne permet pas la prolongation de la durée du mandat présidentiel. Personne ne pourra reporter ces élections.

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