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Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

Publié le vendredi 24 avril 2020 à 12h15min

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Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

Des pans entiers du Sahel s’enlisent peu à peu dans l’insécurité totale. Les quelques communes où l’on pouvait encore aller et venir, et qui accueillent des milliers de déplacés internes, sont de plus en plus coupées du reste du territoire national. A Djibo, Arbinda dans le Soum ; Tin Akof, Déou, Oursi, Markoye dans l’Oudalan ; Titabé dans le Yagha ; Gorgadji dans le Séno, c’est le blocus. Impossible d’entrer ni de sortir. Ces localités étouffent sous la pression des groupes armés terroristes. Au cours d’une conférence de presse ce 23 avril 2020, les responsables de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) de la région du Sahel, ont sonné l’alarme. Il faut agir urgemment, avant que ces communes, derniers remparts, ne sombrent définitivement et tombent dans les mains de l’ennemi.

Ces derniers jours, surtout sur les réseaux sociaux, des voix ont fait chorus pour Djibo. La ville était coupée du reste du territoire national. Pas de voie d’accès au chef-lieu de la province du Soum, qui accueille près de 150 000 déplacés internes selon les chiffres du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR). Même chose pour Arbinda qui abrite 60 000 déplacés internes. Pourtant, c’est dans ces deux communes, sur les neuf que compte la province, qu’il y a encore de la vie. Les autres s’étant vidées.

« La province du Soum vit des heures sombres. Les tueries sont quasi-quotidiennes (...) Depuis un mois, cette ville-martyre est coupée du reste du pays. Tout commence à manquer : denrées alimentaires, produits pharmaceutiques, eau, gaz, carburant… Les rares produits disponibles sont vendus à des prix exorbitants. Le litre d’essence est ainsi vendu à plus de 2 000 F CFA », explique Amadou Diemdioda Dicko, vice-président de l’UPC, par ailleurs ressortissant du Sahel.

Alors que le ministre de la Communication a annoncé la levée du blocus, les conférenciers relativisent : « Selon les informations de terrain que nous avons, la situation perdure. Seuls dix camions ont pu accéder à Djibo, au marché de bétail, sans avoir eu d’animaux à transporter ». En plus, selon eux, la levée du blocus voudrait dire qu’effectivement, l’administration est de retour et que la fluidité du trafic est redevenue une réalité. Ce n’est pas le cas.

Les symboles de la présence de l’Etat disparaissent, sans qu’une solution y soit apportée. « L’administration est absente de la province, et la population est prise en tenaille entre les Forces de défense et de sécurité et les mouvements terroristes (…) Les représentants de l’administration (les préfets, les maires, les hauts-commissaires et les fonctionnaires) ont déserté les lieux. Les écoles et les centres de santé sont fermés. Les groupes terroristes rackettent les populations, leur imposent des impôts, et pillent leur bétail », dépeignent les responsables de l’UPC de la région du Sahel.

Une situation préoccupante partout au Sahel

Le Soum n’est pas la seule province concernée par cette situation. « Dans l’Oudalan, des ultimatums sont même donnés à plusieurs villages de déménager (cas de la ville de Tin Akof et d’autres villages de Gorom-Gorom). Les populations s’agglutinent à Gorom-Gorom, sans rien, à la merci des maladies et de la famine », ont regretté les conférenciers.

Les groupes terroristes ont ainsi réussi à isoler les quatre communes sur les cinq que compte la province de l’Oudalan : Tin Akof, Déou, Oursi, et Markoye. L’accès à ces villages est devenu problématique. Dans le Yagha, révèlent les conférenciers, c’est pareil. La dernière actualité en date, c’est l’incendie de la mairie de Titabé et la mise sous blocus de la bourgade. Dans la province du Séno également, la commune de Gorgadji, à cheval entre Dori et Arbibda, est coupée.

Selon le maire d’Oursi, les villes d’accueil croulent sous le poids des déplacés internes, même en termes d’eau. « Gorom-Gorom a toujours eu des problèmes d’eau ; maintenant il doit partager ce potentiel avec un nombre trois fois plus grand. C’est une situation tragique actuellement. Comment faire pour que tout ce monde tienne, jusqu’à ce qu’un jour, la paix revienne pour que chacun retourne d’où il vient ? », se demande Mohamedi Ag Wananour, le bourgmestre de la commune d’Oursi, abandonnée.

C’est cette situation de dégradation accélérée de la situation sécuritaire et de menaces imminentes qui pèsent sur les populations du Sahel que les responsables de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) de la région du Sahel ont peinte lors de cette sortie devant de la presse. « La région du Sahel, épicentre de la crise, est en train de s’effondrer sans que le gouvernement n’y apporte une solution », ont-ils insisté.

C’est dans cette situation déjà pas reluisante dans le septentrion burkinabè que vient s’ajouter le coronavirus. Le Sahel compte officiellement quinze cas de Covid-19. La mine d’or d’Essakane SA dans l’Oudalan compte douze cas, et la commune rurale de Falangountou, dans le Séno, en compte trois. Tout en invitant les populations au strict respect des mesures barrières, les conférenciers ont demandé au gouvernement et aux autorités locales d’accompagner les populations à se prémunir de cette pandémie. « Si de nouveaux foyers éclatent au Sahel dans ces conditions sécuritaires, ce serait une catastrophe humanitaire sans précédent », préviennent-ils.

Les recommandations

Rappelant que depuis quatre ans les attaques terroristes ont causé près de 2 000 morts, civils et FDS, selon les chiffres des Nations unies, et près de 800 000 déplacés internes selon le CONASUR, les responsables du parti du lion au Sahel ont formulé des recommandations. Ils ont préconisé l’organisation de patrouilles permanentes et des convois périodiques pour faciliter le transport vers les zones attaquées, particulièrement de personnes en situation d’urgence, de marchandises, d’aliments et de médicaments.

La solution, selon eux, passe aussi par une réinstallation de l’administration dans les zones où elle n’est plus présente, avec des mesures sécuritaires d’accompagnement. Pour ne pas hypothéquer l’avenir des milliers d’enfants déplacés, les conférenciers ont suggéré des mesures palliatives pour leur permettre la poursuite des cours dans les villes qui les accueillent.

Des voix s’élèvent pour dénoncer des exécutions sommaires commises par les FDS. Pour les responsables UPC du Sahel, une enquête indépendante est nécessaire pour faire la lumière sur les accusations de Human Rights Watch portant sur des exécutions sommaires. Dans le même ordre d’idées, une des recommandations formulées est celle d’une saine opérationnalisation de la loi sur les volontaires de défense pour la patrie, avec une réelle implication des populations à la base, et un soutien matériel et logistique conséquent.

Enfin, Amadou Diemdioda Dicko, vice-président de l’UPC, et ses camarades ont encouragé les populations à développer des systèmes de renseignements endogènes, pour permettre aux FDS d’être en avance sur les actions des ennemis.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 avril 2020 à 06:52, par BEOGO En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Malheureusement, force est de constater que le gouvernement a abandonné des pans entiers du territoire. Ce n’est pas demain la reconquête promise. Triste !

  • Le 24 avril 2020 à 07:03, par cube En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Peu importe qui a sonné l’alarme, le problème n’est pas politique. Cette partie du pays est presque perdue. Croyez-moi chers compatriotes le pire est que les populations ont appris à vivre avec les terroristes, il y a des exactions certes mais une partie de la population est en train d’être endoctrinée par ces forces du mal. Où est l’armée ? Où est l’état ? Ce n’est vraiment pas sérieux ; je suis vraiment déçu de ce gouvernement. Ils sont tous au four et au moulin contre le Corona. Ils ont pu engager toutes les forces possibles dans la lutte ; les responsables d’institutions, les chefs religieux, les chefs coutumiers et j’en passe. La vérité est que tout cela n’est pas désintéresse, le Corona est devenu est vrai business lucratif pour toutes les parties prenantes. Pourquoi pas ce même engouement dans la lutte contre le terrorisme ? Non seulement le terrorisme tue plus que le Corona mais laisse aussi plus de séquelles que le Corona. En rangeant les armes à cause du Corona vous avez créé un boulevard pour l’ennemi qui ne fait qu’avancer à grand pas. Si les burkinabés savaient ce qui se passe réellement ce qui se passe au Nord, des voix plus indiquées que la mienne se feront entendre.

  • Le 24 avril 2020 à 07:50, par Ema En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Bonjour, que corona ne nous fait pas oublier le terrorisme qui sévi, il est pire que corona. Organisons aussi terroristhon pour avoir des fonds et des hommes pour libérer Djibo et des communes de l’est.

  • Le 24 avril 2020 à 08:30, par Kouassi En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Bonjour, juste un petit commentaire de profane : Une mission militaire de grande envergure à l’issue d’un renseignement tamisé, d’une durée éclaire devrait urgemment être opérée dans cette zone pour vraiment mettre ce peuple vaillant du sahel et du Nord à l’abri de ces grands Bandits s’appelant terroristes. Quelque soit là où ils se cachent.

    • Le 24 avril 2020 à 18:08, par Cousin du SAHEL En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

      Malheureusement , mon frère KOUASSI, nous n’avons pas un IDRISS DEBY au BURKINA FASO . Sinon, effectivement ,qu’est ce qui empêche d’engager une gigantesque opération militaire à la DEBY pour aller nettoyer sec des terroristes ,toute cette région sahélienne tout le long de la frontière avec le Mali depuis le YAGA jusqu’à la BOUCLE du MOUHOUN ? Je ne suis pas militaire mais une telle opération est parfaitement réalisable pour peu que nos gouvernants aient le courage de l’engager . Bien sûr ? il y aura un prix à payer .
      Frères du TCHAD venez au secours d’un peuple en danger d’autant que selon l’histoire les mossis viendraient du TCHAD ? Prêtez - nous votre président DEBY pour trois mois
      seulement . Nous vous en serions éternellement reconnaissants . Merci

  • Le 24 avril 2020 à 08:43, par Boule de feu En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Le terrorisme est un business lucratif aussi pour certaines âmes sombres tapis dans l’ombre. En Iraq pour déloger l’Etat Islamique il a fallu l’intervention d’armées mieux équipées que celles des pays qui soutenaient cette organisation terroriste. C’est pour dire qu’il faut des partenariats francs avec des alliés transparents. La France n’a pas intérêt à ce que le terrorisme prenne fin au Sahel, on le sait tous. La Russie a mis combien de temps pour nettoyer les terroristes de Syrie et ainsi mettre fin au chaos qui y régnait et profitait aux occidentaux qui voulaient répéter le scénario de la Libye au nom d’une fameuse démocratie, la théorie qui enveloppe toujours leur soif de tuer et d’exploiter les plus faibles . Retenez qu’il n’y a rien de plus rentable que la guerre. Il faut juste chercher un allié de poids qui ruinera les intérêts des autres puissances

  • Le 24 avril 2020 à 08:49, par Stalinsky En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Dans cette affaire j’aimerais savoir ce que fait l’armée Française. J’ai toujours soupçonné la France de faire double jeu avec pour seul objectif d’empêcher que l’on exploite les richesses du Nord. C’est la troisième guerre que nous menons dans cette zone. la 1ière en 1974 avec le Mali sous Sangoulé Lamizana et on a arrêté la construction du chemin de fer financée par la Chine populaire, la 2ième en 1985 avec le Mali sous Thomas Sankara qui a réussi à construire 100 km de rail et il a été assassiné et on a arrêté la construction du chemin de fer. Sous Blaise Compaoré agent de la France, on n’en parlait plus. Roch vient et tente de relancé le projet et encore la guerre sous couvert Djihadiste. Bizarrement les soldats Français qui étaient stationnés à Kamboinsé sont remontés à Djibo et depuis qu’ils y sont, nous voyons les conséquences. Les solutions sont les suivantes :
    1) Demander à l’armée Française de quitter la zone.
    2) Demander aux populations de quitter les zones occupées.
    3) Faire le point de tous les types d’armement que nous avons acquis depuis les guerres avec le Mali comme les automitrailleuses, les chars Cascabelles brésiliens, les Orgues de Staline en ces différents formats etc...
    4) Réparer tout ce qui est en panne
    5) Rappeler tous les anciens militaires.
    6) Procéder à une attaque massive et un bombardement massif des zones occupées comme le fait l’armée Tchadienne et par une puissance de feu supérieure ces djihadistes musulmans vont se rendre.

    • Le 24 avril 2020 à 12:20, par Osiris En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

      Internaute Stalinsky, excusez moi, mais vous faites des accusations irresponsables contre la France. Dites-moi, la France a quel intérêt à imposer la langue arabe et la charia dans les Etats du Sahel ? La France exploite quelle société minière au Burkina ? Aucune ! Je ne comprends pas pourquoi cette haine envers un pays qui vient en aide aux Etats du Sahel. Vos vrais ennemis sont les pays du Golf Arabie Saoudite et Qatar qui financent ces groupes djihadistes dans l’optique de créer des Emirats islamiques au Sahel. A-t-on besoin de vous faire un dessin pour que vous comprenez ceci ? Dech, Al Qaida, Groupe de Soutien à l’islam et aux musulmans, Boko Haram... Réfléchissez voyons !

      • Le 24 avril 2020 à 15:55, par caca En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

        }Bien répondu Osiris, il y a de ces internautes qui non plus de conscience. Il oublie que les auteurs djihadisme au Burkina est né par un certain Malam Dicko originaire de la région. Ce sont les enfants de la régions qui ont autant adhéré à l’islamisme extrémiste pour prendre les armes contre certains de leur cousins en voulant imposé la langue arabe et les mosquées en tribunaux.

    • Le 24 avril 2020 à 13:32, par le faucon En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

      Cette thèse du complot est la pire des façons de ne rien faire. Foutez la paix à la France ! que font les gouvernements des pays concernés ? Les vrais coupables sont les pays hypocrites du Golf. Ces arabes qui pensent qu’ils peuvent imposer leur religion à tout le monde. Ils ont des complices dans nos pays ; certains dignitaires religieux sont complices des terroristes. Il y a des Malam DICKO déguisés à Ouaga et à Bamako.

  • Le 24 avril 2020 à 09:33, par Isi En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Bonjour ! Je pense pour ma part qu’à la fin du covid19 nous saurons ouvrir les yeux de la même façon que nous l’avons fait contre le covid19 pour dire non au terrorisme !
    Vous savez ? Pour un économiste l’avoir est bien plus important que l’être ! Donc, comprenez pourquoi le covid19 a eu plus d’engagement que le t..., il affecte partout et puis, ce sont les nantis qui en souffrent. Contrairement aux t... où ce sont les bas, au sens propre du terme qui en souffrent plus ! Bonne journée à tous et à toutes ! Dieu bénisse le Faso, Dieu bénisse l’Afrique ! Je remercie !!!

  • Le 24 avril 2020 à 09:41, par YAAM SOBA En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Merci à l’UPC pour avoir levé la voix face au drame humanitaire qui sévit dans la province du Soum. Je puis dire que c’est le seul parti politique au Burkina Faso qui ait entrepris cette démarche. On espère que le Gouvernement entendra ce cri de cœur. Je profite de cette tribune pour témoigner ma compassion à l’endroit des proches du maire de Markoye enlevé par les djihadistes depuis déjà une année.

    • Le 24 avril 2020 à 15:39, par Sidnoma En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

      Ce lion édenté de bonèdioda (contraire de Diamdioda) n’avait pas besoin de faire couler sa bave pour rien : on lui demande juste de bonnes propositions pour remédier à la situation, en tant que personne ressource (étant lui-même de la région)...
      Mais, la critique étant l’art le plus facile en politique... !
      Dieu bénisse le Burkina !

  • Le 24 avril 2020 à 09:46, par Nyifou En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Bien parlé Ema, je ne voyais vraiment pas le sens de ce Coronathon. Si on peut faire un truc de ce genre pour sauver des vies parce que le corona tue, pourquoi ne pas penser aussi faire une recherche de fonds allant dans ce sens pour aider les FDS, les populations à lutter contre ces bandits de grands chemin. Ce qui me fait dire qu’il y’à en guise sous roche. Beaucoup de responsables peuvent donc être au courant de ses attaques !!! Vraiment, je crois qu’il est temps que le pays se réveil hein !! Si l’idée est venu de l’Assemblée Nationale, comme l’a dit le président ABS à la question du journaliste. "Nous représentons le peuple" pour dire qu’ils ont été élus par les peuples. Si cela est vrai, c’est le peuple qui est attaqué par les terroristes. Je crois bien que les villes du Burkina qui sont attaquées ont leurs représentants à l’Assemblée !!! Ou-bien ces représentants nos pas de voix la-bas ??? Juste ma façon de voir.
    Bonne journée.

  • Le 24 avril 2020 à 10:47, par Yovis En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Monsieur Dicko oublie son rôle à lui dans les recommandations. En tant que leader fils de la région, il ferait oeuvre utile en mobilisant sur le pied de guerre les autres leaders politiques, politiciens, grands commerçants, érudits religieux, leader d’opinion ressortissants de toutes ses communes qui sont citées. C’est leur terroir. Qui d’autre que les locaux est à même de débrouiller la complexité du jeu terroriste auquel nous assistons et dans lequel les populations occupent une large partie des règles du jeu macabre ? Cadres et autres mogo-puissants du Soum et du Sahel, faites vos jeux. Rien ne va plus.

  • Le 24 avril 2020 à 11:35, par Fêrkêbougou En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Même si le tapage médiatique fait autour du covid19 se justifie, il n’est pas tolérable que le gouvernement reste muet face aux multiples appels de détresses d’une province qui est dans une asphyxie progressive. Il est temps de dégoupiller cette situation dramatique pour permettre la population meurtrie de vivre. Sachons que nous n’avons besoin de dents que quand vient le moment de croquer les os.

  • Le 24 avril 2020 à 11:40, par TOERE En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    C’est à croire, que les burkinabè ont toujours la mémoire courte ou oublient facilement certains faits révélateurs du drame que vivent de nos jours ,les pauvres populations de la Région du Sahel en général ,même si ce sont les provinces de l’Oudalan et du SOUM qui en souffrent atrocement, plus que les autres (SENO ,YAGA) .Mais ça arrivera partout, même au de-là de la région du SAHEL,si on continue avec cette politique de l’autruche pour ne pas voir le danger qui avance .
    Qui ne se rappelle pas des propos du Chef d’Etat Major des Armées françaises le GENERAL LE COINTRE ,a quelques jours du sommet de PAU qui a suivi la violente sortie du président français MACRON contre l’indolence et le manque de volonté de se battre de nos chefs d’Etat contre le Terrorisme ? En parlant de l’engagement des Chefs d’Etat du G5 SAHEL ,et ciblant particulièrement les présidents du BURKINA FASO et du Mali ,le GENERAL LE COINTRE avait clairement déclaré ,que pour le président KABORE ,la région du SAHEL ne constituait pas une priorité pour lui ,car cette partie du territoire ne faisait pas partie du BURKINA FASO utile .
    A l’époque aucun démenti gouvernemental n’est venu contredire le Général Français auteur d’une allégation, sinon d’une accusation aussi grave contre notre président garant de l’intangibilité de notre territoire .
    En son temps, même l’opposition n’avait élevé la moindre voix pour exiger de l’exécutif la moindre clarification devant une accusation aussi grave à l’endroit de notre président . Plus grave ,les élus ( nationaux de tout bord ,et municipaux ),les forces vives de la région du SAHEL qui auraient dû réagir énergiquement et exiger la lumière sur cette affaire n’ont rien dit .
    C’est quand même un général français au cœur du dispositif de lutte contre le terrorisme qui avait prononcé cette allégation . Pourquoi quand WRW accuse des FDS de massacres ,nos autorités réagissent pour démentir ,mais quand notre président est accusé d’une aussi grave forfaiture ,il n’y a pas eu de démenti ?
    Du coup, comment ne pas croire aux propos du général français au regard du délaissement dont sont l’objet les provinces de la région du Sahel et leurs populations qui sont ,elles totalement abandonnées à leur triste sort .
    Le pouvoir semble se préoccuper peu du sort de ces populations, d’autant que des politiciens très mal inspirés qui entourent le président en sont arrivés à le convaincre ,que OF ,même si les populations de la région du SAHEL ne prennent pas part aux futures élections ( présidentielles et législatives ,ce n’est pas grave ,et il n’ y a pas de quoi fouetter un chat, puisque des pays autour de nous ont tenu des élections sans la participation d’une partie de leur territoire pour cause de terrorisme . Et de citer le MALI et même l’AFGHANISTAN . Quelle honte . Comment des hommes politiques dignes se disant patriotes peuvent se glorifier des mauvais exemples ?
    Donc à partir de tout ça ,peut-on s’étonner que la Région du SAHEL soit abandonnée aujourd’hui aux terroristes qui sont entrain de s’y implanter profondément ?
    Et ils se trouvent en plus des filles et des fils opportunistes du SAHEL pour se taire devant cette non assistance à populations en danger pour des raisons purement alimentaires ou de postes . Dégoutant tout ça à faire vomir .
    POUAH ,POUAH

  • Le 24 avril 2020 à 12:00, par Fango En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Pourquoi dans les banks au Burkina nous les clients on doit passer toute la journée pour un simple versement ou retrait. Ca fait mal

  • Le 24 avril 2020 à 12:29, par Sak Sida En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Je vois un commentaire du nommé "Boule de feu". Si le terrorisme profite à des puissances étrangères, elle profite aussi à des hauts placés du régime en place. On a vu des ministres de la défense devenir des multi milliardaires en un clin d’œil, qui ont construit des bunkers dans leurs villages. On a vu des dénonciations de l’ASCE-LC concernant la qualité défectueuse des armes commandées par le ministère de la défense. Le Président lui-même fait ses deals en commandant des armes avec ses propres amis libanais. Vous voyez que dans la guerre il y’a toujours des individus qui profitent.

  • Le 24 avril 2020 à 15:06, par sanou paul En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Bonsoir,merci pour cette sortie.
    J’ai un élément à dire : Que ces fils du Sahel repartent chez eux pour sensibiliser leurs fils. Eux ils étaient ou quand leur frère et oncles prenaient les armes.
    Je vous demande de repartir à Gorom et à Oursi sensibiliser vos parents. Sinon vous etes les premiers perdants.
    Djibo et Gorom sont les premiers perdants, surtout djibo

  • Le 24 avril 2020 à 15:08, par Lamoussa En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Internaute OSIRIS, la France n’est pas le messie et par conséquent ne vient en aide à personne dans ce monde. J’espère que vos propos ne sont pas emprunts d’hypocrisie mais de naïveté, ce qui conduit aux mêmes analyses ! Dites à l’armée française de partir de notre territoire et nous réglerons nos problèmes. On l’a vue au Rouanda, en Syrie... en train d’instrumentaliser des communautés contre le pouvoir, appuyée par les organes de propagande (R FI, France 24) !

  • Le 24 avril 2020 à 19:08, par Enzo En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Je voyage depuis 30 ans en Afrique Ouest en moto qui est toujours bien garde’ a Ouaga chez mon ami mecanicien.
    je pense de bien connaitre la situation general de cette partie d’Afrique et Je pense que la plupart des problemes sont a cause des interets de la France qui a toujours pris et rien donne en arriere a chaque pays dans lequel a eu et a maintenant influence.
    j’ai passe quelque ans de ma vie dans les parachutistes militares et Je ne peux croire par exemple que la Legion etrangere n’as pas la puissance pour detruire dans une semaine les terroristes qui sont entre le Mali e le Nord du Burkina a moin qu’il n’y ayt un dessin bien cache’....

  • Le 25 avril 2020 à 08:51, par ARMAND En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Pour tout dire l’UPC sera au au pouvoir en 2020. Leur programme politique basé sur la gestion du pouvoir MPP est bien clair.

  • Le 27 avril 2020 à 13:22, par Aminata Diallo En réponse à : Situation à Djibo et au Sahel : Le rugissement du « Lion » sera-t-il entendu ?

    Êtes-vous au courant qu’un camion a été attaqué aujourd’hui 27avril sur la voie de Djibo ??. La route était sensé avoir été sécurisé pour que nos pauvres membres de famille qui y sont puissent avoir les denrées alimentaires transporté pas les marchands. Il faut vraiment un travail sérieux. Avec ce camion attaqué c’est sure que les autre n’iront plus. Le gouvernement doit vraiment tourner le regard vers cette ville.

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