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Remèdes de Hermann Sawadogo contre le Covid-19 : « Nous avons expérimenté au moins avec une cinquantaine de malades, et 100% de ces malades sont guéris »

Publié le mercredi 22 avril 2020 à 22h35min

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Remèdes de Hermann Sawadogo contre le Covid-19 : « Nous avons expérimenté au moins avec une cinquantaine de malades, et 100% de ces malades sont guéris »

En début avril, Wendlarima Hermann Sawadogo avait organisé une conférence de presse pour présenter deux produits contre le Covid-19. Aujourd’hui, où en est-il avec le remède qu’il avait présenté ? A-t-il reçu un écho favorable ? Dans une interview qu’il a accordée aux éditions Lefaso, le chercheur phytothérapeute répond à ces questions. Si les autorités sanitaires n’ont pas voulu en savoir davantage sur ses produits, le sieur Sawadogo nous apprend que les populations du Burkina et de l’extérieur ont reçu le message, et la cinquantaine de personnes qui a suivi le traitement en est sortie guérie.

Lefaso.net : Que savez-vous de cette maladie appelée Covid-19 ?

Wendlarima Hermann Sawadogo : Le Covid-19 est une maladie très grave et très contagieuse qui a des conséquences économiques et sanitaires de grande portée pour le monde et le Burkina.

Justement, vous avez découvert deux produits ; un pour la prévention et l’autre pour guérir. Que pouvez-vous dire de ces deux produits ?

Effectivement, il y a au moins trois semaines de cela, nous avons trouvé un produit curatif très efficace pour traiter le Covid-19. Nous avons pu expérimenter au moins avec une cinquantaine de malades. Et 100% de ces malades sont guéris. Nous avons les contacts de tous ces malades que nous avons suivis. Parmi eux, il y a des gens qui viennent de l’Europe, de l’Amérique et d’autres sont au Burkina ici. Et toute cette cinquantaine de personnes a témoigné de l’efficacité du produit.

Au niveau international, la demande est beaucoup plus élevée qu’au niveau du Burkina. Le produit a été composé à base de quatre plantes naturelles du Burkina. Nous avons composé et mis la grâce de Dieu et les gens commencent à guérir. Ensuite, nous avons un deuxième produit qui est préventif. Ce produit prévient contre les infections, surtout le Covid-19. Grâce à Dieu, ces produits se révèlent efficaces contre cette maladie.

Vous les avez ensuite présentés en conférence de presse. Quel accueil le produit a eu auprès des autorités ?

On a fait une conférence de presse, il y a de cela trois semaines. On a présenté aux autorités ce produit. Elles ont pris les produits pour leur test clinique, mais les ont mis aux tiroirs. Mais nous le rappelons, nous sommes dans le domaine depuis plus de onze ans et ça marche bien. C’est une conviction pour nous et cela nous suffit. Donc nous n’avons pas demandé que quelqu’un l’accepte.

C’est une solution que nous, nous proposons. Mais nous pensons que ce qui fait que nos recherches sont mises dans les tiroirs, c’est d’abord parce que nous sommes en Afrique. Ensuite, parce que c’est une personne qui n’a pas les diplômes du système capitaliste, un homme qui n’est pas mêlé à la politique. Mais ce que je dis toujours, ce que Dieu a révélé, un homme ne peut pas mettre ça dans des tiroirs.

Normalement, ce qui devrait être une grâce pour le Burkina, que Dieu passe par ses citoyens pour proposer des remèdes, les gens l’ont refusée. Il y a des gens qui n’ont pas compris. Surtout ceux qui sont des grands professeurs, des grands docteurs du système classique, ceux qui sont des grands religieux, etc. Mais Dieu fait bien les choses, il y a des gens, même à l’international, qui demandent le produit.

Le produit n’a donc pas eu d’écho favorable auprès des autorités. Et les malades, est-ce qu’il y a des gens qui vous contactent ?

Il y a des parents des malades qui viennent nous dire qu’ils ont leur enfant, leur frère ou sœur ou leur ami qui est déclaré positif et est dans tel endroit ou dans tel pays. Et nous leur remettons le produit. Dieu fait bien les choses ; à partir de trois jours après, il y a des gens, parmi ceux qui n’ont pas des symptômes graves, qui ne ressentent plus rien. Mais même si les symptômes disparaissent, ces gens continuent les prises pendant quelques jours.

Donc ces gens restent isolés pendant quelques temps avant de faire leur test. Pour ceux qui ont l’hypertension artérielle en plus du Covid-19, ou le diabète et le Covid-19 ou encore des problèmes respiratoires tels que l’asthme, leur traitement est spécifique et peut aller jusqu’à un mois. L’autre miracle, nous avons un ami à Paris qui a pris le produit préventif appelé « tisane Wendlarima ». Quand la maladie est arrivée- vous savez en Europe, la plupart des Noirs n’ont pas accès aux hôpitaux - il s’est souvenu du produit et a commencé à l’utiliser, et le produit s’est avéré efficace. Donc pour nous, c’est une grâce que Dieu nous a faite.

Quand vous recevez une personne, comment vous savez que la personne a le Covid-19 ?

Ce ne sont pas les malades mêmes qui viennent ici. Ce sont leurs parents qui viennent nous voir pour nous dire qu’ils ont un parent ou un ami atteint de la maladie et qui est dans tel hôpital ou à tel endroit. Et dès qu’une personne prend le produit, nous relevons ses références pour la suivre. Deux semaines après, si la personne n’a pas rappelé, nous la contactons pour comprendre ce qui se passe.

Et les retours sont très satisfaisants. Mais les gens ont peur de faire le témoignage à visage découvert parce que le système n’est pas fait en sorte qu’ils puissent le faire. Dans cette affaire, même les personnes qui attendent des financements de l’extérieur pour la prise en charge du Covid-19 ont peur de perdre ces financements ou des postes. Voilà pourquoi notre produit n’est pas reconnu par elles.

Quels sont les pays qui demandent le plus les produits ?

C’est surtout nos parents de l’Amérique et, à travers eux, des Blancs. Il y a aussi l’Europe et des Africains d’autres pays. La dernière fois, c’est une dame du Zimbabwe qui a demandé le produit pour son fils.

A combien vous vendez ces deux produits ?

Le prix pour le produit curatif est à 15 000 F CFA. Et un seul produit peut être utilisé pour deux malades. Pour le préventif, le sachet coûte 5 000 F CFA, et ça c’est pour toute une famille et on l’utilise avec de l’eau tiède uniquement. Et pour certains malades, vous allez voir que le préventif arrive à soigner la maladie.

Mais nous ne vendons pas expressément le produit. C’est pour dire que même si tu n’as pas de l’argent, nous te donnons le produit. Si nous pouvons faire des dons de plus de 30 millions, du fait qu’il y a le social, l’amour de Dieu et du prochain, donner ce produit devait être un acte de solidarité. Il y a des gens qui ne savent que vendre, mais leur produit ne guérit pas. C’est parce qu’ils sont liés à l’argent. Chacun cherche à exploiter l’autre.

On exploite le travailleur du public comme du privé, même les entreprises religieuses font de l’exploitation. Et Dieu veut mettre fin à ce système-là pour que nous puissions lui demander pardon et repartir sur de bonnes bases à partir de 2021. Après le Covid-19, il faut que le monde change de manière de vivre. Qu’on tienne plus compte de l’homme que de l’argent dans nos politiques, dans nos entreprises religieuses, dans nos affaires et même dans nos familles.

Quel accompagnement auriez-vous souhaité de l’Etat ?

Nous, nous n’avons pas besoin d’accompagnement, nous avons l’accompagnement de Dieu et cela nous suffit. Depuis onze ans, nous ne travaillons pas avec les méthodes classiques que vous connaissez. Nous ne sommes pas pressés. Nous savons que l’homme n’est pas éternel sur la terre.

Donc si les gens viennent prendre le produit et que Dieu les guérit, nous lui rendons grâce. Même notre produit contre l’hépatite B, c’est grâce à Dieu que nous arrivons à soigner des gens et ils guérissent. Donc nous n’avons pas besoin d’un quelconque accompagnement. Nous soignons d’autres maladies depuis longtemps et nous n’avons jamais eu d’accompagnement.

L’insuffisance rénale, les gens guérissent en deux semaines ; l’hypertension artérielle, les gens guérissent définitivement en douze mois ; les maladies d’AVC, nous soignons tout ça. Et tout ça c’est à partir des plantes. Dieu utilise nous les hommes pour guérir d’autres personnes.

Sinon, quand cette maladie est apparue premièrement, l’Etat burkinabè et même les institutions sanitaires devaient venir nous consulter tous. Pour dire qu’ils ne veulent pas d’une crise financière mondiale. Nous gérons des cas plus graves depuis longtemps.

Donc ce n’est pas le Covid-19 qui devait faire la différence. Maintenant, si vous mettez de la politique dans cette affaire, pour rechercher du financement, l’économie mondiale va s’effondrer. Dieu nous a donné des solutions mais vous ne voulez pas que cette solution passe par nous. Il n’y a pas de problème ; nous observons donc.

Avez-vous un appel donc à lancer ?

Moi je n’ai rien comme appel à lancer. J’avais pensé que les gens voulaient des solutions à ce problème. Or, c’est de l’argent qu’ils recherchent derrière ça. Donc moi, je ne me fatigue pas.

Votre mot de fin.

Si l’Etat burkinabè comprenait et voulait une solution facile, c’était simple. On allait soigner d’abord les gens au niveau du Burkina et voir si on peut vulgariser les méthodes d’ici et les produits concoctés. Enfin, j’apprends que l’Etat veut rouvrir les écoles. Ça serait envoyer les élèves et leurs enseignants à l’abattoir et tout le pays avec.

Si vous ouvrez l’école, vous allez faire le chaos. Il y aura des infections qu’on ne pourra pas gérer. Donc pour l’instant, moi je conseille à l’Etat de ne pas rouvrir les écoles. Ce moment doit être aussi un temps pour réfléchir sur le modèle d’éducation qu’on veut. Mais hélas !

Sinon, moi je ne suis pas contre quelqu’un ; c’est ce que je pense que je dis. Si les gens ont amené la maladie au Burkina, c’est parce que nous sommes pauvres qu’ils sont allés en Chine pour chercher des produits. C’est pourquoi je dis qu’il faut des grands hommes en Afrique. Quand vous regardez la grandeur de la Chine, mais c’est Mao. Il a dit, la Chine va dominer le monde. Même s’il est mort, la Chine a dominé le monde.

Et nous aussi, nous avons tout pour devenir grand. Sinon si c’est le Covid-19, c’est parce qu’il y a beaucoup d’injustes dans le monde et cela a énervé Dieu. Mais même avec la maladie, les gens n’ont pas changé de mentalité. J’ai discuté avec des médecins mais il n’y a pas de changement de mentalité. Ils ne savent pas qu’il faut mieux s’organiser parce que les crises ne finissent jamais. Après ça, une autre crise peut revenir.

Contacts : 75626836 / 73301173

Interview réalisée par Etienne Lankoandé
Lefaso.net


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