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Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

Publié le mercredi 22 avril 2020 à 23h00min

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Burkina : La Coalition des syndicats  en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

En février 2020, le gouvernement Christophe Dabiré a rendu effectif, l’élargissement de l’application de l’IUTS (l’Impôt unique sur les traitements et salaires) aux primes et indemnités des travailleurs du public, obligeant une coalition d’une cinquantaine d’organisations syndicales à se mobiliser contre la décision. Ce mercredi, 22 avril 2020 à Ouagadougou, l’ensemble de ces organisations de travailleurs ont animé une conférence de presse pour analyser la situation et réitérer leur détermination à mettre fin aux injustices sociales.

Selon les responsables de la faîtière, malgré la mobilisation des travailleurs, le gouvernement est resté de marbre. « Le choix délibéré du Chef de l’Etat de passer sous silence cette crise sociale majeure dans ses dernières adresses à la nation participe de cette option  », étaye le porte-parole de la coalition des syndicats, Bassolma Bazié, ajoutant qu’en lieu et place de solutions, le pouvoir MPP (Mouvement du peuple pour le progrès) et ses alliés ont plutôt opté de réprimer le mouvement.

Le pouvoir « a choisi d’ignorer la coalition et de s’affranchir délibérément de la loi pour recourir à une répression sauvage des travailleurs ». Bien plus, il a opté de faire dans la répression : coupures et suspensions illégales de salaires d’au moins 739 agents publics relevant du seul MENAPLN (ministère de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des langues nationales), parmi les travailleurs dont les salaires ont été suspendus (on y trouve trois dames en congé de maternité) ; trois licenciements de travailleurs dans les boulangeries ; un agent relevé de ses fonctions à l’Ambassade du Burkina Faso au Sénégal ; des coupures de salaires atteignant la moitié du salaire et parfois plus de la moitié du salaire chez certains agents ; des procédures disciplinaires arbitraires engagées contre certains agents.

Bassolma Bazié, porte-parole de la coalition des syndicats en lutte

« Le mouvement que nous traversons est un mouvement historique »

« Face aux nombreuses dénonciations de son attitude, le pouvoir, à travers M. Fulgance Dandjinou, porte-parole du gouvernement, a cru bon de ruser par des amalgames pour tromper l’opinion. Ainsi, il ne s’est pas gêné d’évoquer une correspondance adressée par le Premier ministre à l’UAS qui aurait signifié de reporter la rencontre Gouvernement/Syndicats afin de se préparer et d’aviser. Pourtant, il sait bien que la correspondance à laquelle il fait référence, concerne la rencontre Gouvernement /Syndicats avec pour objet, les réponses du gouvernement au cahier de doléances 2017 ! Du reste, ce n’est pas l’UAS (Unité d’Action syndicale) qui porte actuellement le dossier de l’IUTS mais bien la coalition de syndicats constituée à l’initiative du Collectif syndical CGT-B qui est restée toujours en phase avec la revendication initiale qui est la suppression de l’IUTS sur les primes et indemnités de l’ensemble des travailleurs. Du dépôt du préavis le 27 février 2020 à la grève du 16 au 20 mars 2020, le gouvernement n’a entrepris aucun contact avec la coalition syndicale, porteuse de la lutte », dévoile M. Bazié.

Les conférenciers qui sont également revenus sur des cas de violation de textes par le gouvernement (affaire sit-in ; répression des marches de syndicats, refus de délivrer un récépissé à l’Alliance Police Nationale (APN), malgré les décisions de justice y relatives ….) ont conclu que le Burkina n’est pas loin d’un Etat d’exception, dans les façons de faire. « Le MPP est sur les traces d’un régime d’exception. (…). Tous ceux qui se sont sacrifiés à travers l’insurrection espérant un changement ont eu un réveil douloureux. (…). Nous avons un système politique qui nous dirige qui vit sous le sang des hommes », dresse Bassolma Bazié.

« Le mouvement que nous traversons est un mouvement historique », a indiqué Bassolma Bazié, appelant l’ensemble des travailleurs à rester vigilants et surtout à ne pas céder aux manœuvres de division des dirigeants politiques. Le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B) rassure que la volonté du pouvoir de contrer la lutte pour la justice sociale n’entamera nullement le mouvement syndical au Burkina.

Une chaîne de solidarité bien alimentée !

Dans ce contexte de répression donc, la coalition a lancé une souscription en vue de venir en soutien aux responsables et militants frappés par les suspensions de salaires. Un montant de 53.369.825 francs CFA a ainsi permis d’apporter un appui financier à 756 travailleurs « victimes de la répression barbare » du pouvoir du MPP et de ses alliés. « La souscription qui se poursuit, donne un point global, à la date du 21 avril 2020, de la somme de 67 628 763 FCFA dont un solde provisoire de 14.144.913 FCFA  », ont expliqué les responsables de la coalition des syndicats en lutte (voir organisations au bas de page).

« Notre coalition syndicale œuvrera, en plus de la satisfaction de sa plateforme, å ce que ces coupures et suspensions illégales s’arrêtent et les sommes déjà coupées restituées aux travailleurs », a affiché le porte-parole de la coalition, principal intervenant à la conférence.

Au regard des "périls" qui menacent les droits des travailleurs et des citoyens, les syndicats membres de la coalition en lutte décident de tâches urgentes soumises à la diligente exécution de tous les militants desdites organisations et de tous les travailleurs adhérant au mouvement.

Il s’agit, et entre autres, de mener une campagne de dénonciation de l’attitude du pouvoir MPP et alliés, son mépris pour les organisations syndicales authentiques et le peu de cas que lui-même fait de la loi et des textes de la République et en s’appuyant sur le document de base qui leur parviendra à cet effet ; poursuivre avec constance et détermination le renforcement de la mobilisation autour de la plate-forme prenant en compte les préoccupations actuelles du peuple.

Du coronathon de l’Assemblée nationale ...

Dans l’analyse de la situation nationale, les responsables de la coalition ont aussi dénoncé la gouvernance basée sur le mensonge, l’hypocrisie et la division du peuple. « La pandémie de coronavirus est pour certains un champ de cacao et pour d’autres, une forêt de refuge où ils se cachent pour s’en prendre au mouvement syndical, espérant naïvement venir à bout de sa détermination », relève le porte-parole de la coalition, Bassolma Bazié. Sur ce sujet de la gestion du COVID-19, la Coalition des syndicats en lutte s’interroge sur plusieurs aspects, notamment le « coronathon » de l’Assemblée nationale.

« Comment vous pouvez lancer un coronathon, qui va du 9 avril au 14 mai, et le 21 avril, vous appelez le gouvernement pour vous donner des informations sur les contours et la gestion de cette crise sanitaire. Mais, c’est d’abord l’information qu’il faut chercher et voir ensuite s’il faut lancer un coronathon ! Ici, l’Assemblée nationale se comporte comme quelqu’un qui voit une mangue mure, il en veut, il monte sur le manguier, il touche la mangue, qu’effectivement la mangue est mure. Et au lieu de la cueillir, il redescend et il cherche des cailloux pour lapider la mangue. (…). », scrute Bassolma Bazié, qui rappelle ici les missions assignées à l’Assemblée nationale par la Constitution (voter la loi, consentir l’impôt et contrôler l’action du gouvernement).

La coalition estime que l’Assemblée nationale aurait pu, sur la base de ses compétences, jouer pleinement son rôle à travers plusieurs questions liées à la gouvernance sur lesquelles elle était plus attendue par le peuple.

O.H.L
Lefaso.net


Liste des organisations syndicales :

- LE COLLECTIF SYNDICAL CGT-B : CGT-B : F-SYNTER - SYNATRAG - SYNTSHA - SYTTPBHA - SNAID - SYNTB - SYNTTEX
SYNTETH - SYNTRAGMIH - FNBPB - SYNAS - Coordination/CNSS - Coordination/SONABEL - Coordination/FSR-8- Coordination ONEA Comités CGT-8 dans les secteurs de l’industrie, du commerce, des banques, du système financier décentralisé, du textile et du transport

► SYNATEB-SYNTAX-SYNATEL-SYNAFI-SYNAMICA -SYNASEB-SYNACIT-SYNAPTIC
- SYNAPTIC-SATB – SYNAPAGER

L’INTERSYNDICAL DES MAGISTRATS SAMBA- SMB- SMB

LA COORDINATION DES SYNDICATS DU MINEFID : SATB-SNAID-SYNATRAD-SYNTPC-SYNAF SYNASDB- COMITE CGT-BENAREF AUTRES SYNDICATS AUTONOMES : SYNACSAB-SYNADES - APN-SYNAFEB-SYNATRAME SYNATRACT -SYNTEF-SYNAFER-SYNAJEFP-SYNAGSP-SGB-SYNAG-MONEP-SAMAE - SYNAMUB - SYNAGRH - SYNAGID - SYNIACCB - SYNAPOH - SYNTRAPOST - SY.RE.C.FER.BF- SLCB

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Vos commentaires

  • Le 23 avril 2020 à 05:29, par Papa En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminés contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    Chers syndicalistes du courage, soyez determinés et allez jusqu’au bout . J’encourage le gouvernement surtout d’être déterminé et d’aller jusqu’au bout sur les coupures des salaires, on n’a pas droit aux salaires quand on refuse de travailler, on ne doit en aucun cas bouffer gratuitement l’argent du contribuable , c’est ça aussi l’intégrité tant prôné .

    • Le 23 avril 2020 à 10:22, par kwiliga En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminés contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

      "Au regard des "périls" qui menacent les droits des travailleurs et des citoyens"
      Il va quand même falloir commetre l’effort d’arrêter avec vos phrases préfabriquées, d’autant qu’à l’époque où elles ont été conçues, elles correspondaient à un autre contexte, dans lequel leur authenticité ne pouvait être remise en question.
      Aujourd’hui, et vous en êtes parfaitement conscients (du moins, je l’espère, car à l’inverse, vous seriez des illuminés), aujourd’hui, donc, vous ne pouvez prétendre défendre "les Travailleurs", encore moins "les Citoyens".
      Aujourd’hui, les seuls que vous défendez vraiment, constituent une petite élite de privilégiés, accrochés à leurs avantages.
      Loin de moi l’idée de vouloir incriminer ici l’ensemble des fonctionnaires du Faso, encore moins de vouloir remettre en cause l’indispensable utilité du secteur public, dont je suis un ardent défenseur.
      Mais toute chose se juge à l’aune d’un contexte.
      Or, si l’on prend en compte la réalité de notre pays, que l’on regarde avec objectivité le niveau de vie et les difficultés que rencontrent les différentes classes de la population, on ne peut qu’admettre que les fonctionnaires, de manière générale, sont bien loin d’être les plus mal lotis, sans parler de ceux dont l’enrichissement trop rapide, apparait plus que douteux.
      Vous ne cessez de vous plaindre des exactions et des détournements commis par nos dirigeants, en évitant habilement de les dénoncer clairement et nominativement.
      Si vous le faisiez, cela pourrait démontrer une forme d’intégrité, mais à l’inverse, vos fausses délations ne révèlent qu’envie et jalousie à l’égard des plus puissants, des plus pourris, des plus corrompus que vous.

    • Le 23 avril 2020 à 11:27, par Indjaba En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminés contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

      Bien dit mon frère. Ils disent qu’ils ont grevé 5 jours et l’état a coupè plus de 5 jours. Je n’ai pas compris pourquoi les journalistes n’ont pas rebondi en demandant à Basolma à quoi a consisté la fameuse ’’frappe chirurgicale’’ ? Est que dans le cadre de ces ’’frappes’’, les travailleurs ont accompli entierement meurs missions ? Est ce qu’un autre communiqué est venu abrogé ceux des syndicats des magistrats et financiers qui ont appelé leurs membres au boycot et qui a circulè dans tous le Medias. Ceux qui ont des femmes et celles qui ont des maris qui travaillent dans les sociètés minières peuvent se renseigner voir si labas un travailleur peut ’’observer les ’’frappes chirurgicales et pretendre à un salaire complet à la fin du mois.

  • Le 23 avril 2020 à 08:37, par billy billy En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    Bonjour à tous ?
    Eclairez ma lanterne SVP les organisations syndicales sont apolitiques ou nous vivons une nouvelle forme de syndicats.
    Je demande à mes frères des différentes organisations syndicales de se méfier de toute dérive.
    Eviter de confondre les problèmes politiques et syndicales.

  • Le 23 avril 2020 à 09:36, par Le Vigilent En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminés contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    Continuez à récolter les souscriptions. Quand vous aurez réunis des milliards vous pourrez alors aller en grève pour plusieurs mois et paralyser complètement tout l’appareil administratif. Ainsi le pouvoir du MPP et alliés sera balayé avant la fin du mandat de Roch ou au plus après les élections de novembre 2020. A défaut d’une insurrection, Basolma Bazie sera le candidat du parti des travailleurs a l’élection de novembre 2020, afin d’éviter une éventuelle récupération du fruit des luttes des travailleurs par les neo-libéraux et autres volets locaux de l’impérialisme. Basolma Bazie pourrait ainsi être élu président avec un score de 99,99%. Badiel serait porté à la tête de l’Assemblee populaire largement dominée par la coalition des partis anti impérialistes des travailleurs. Alors les libertés syndicales seront amplement élargies ; le plein empli sera effectif ; chaque travailleur aura le libre choix de son poste d’affectation, de ses horaires et temps de travail et du montant de sa rémunération ; dans tous les cas les avantages actuels des travailleurs seront doublés ou triplés ; les travailleurs seront exemptés de toutes formes d’impôts ; les coupures de salaires pour faits de grèves, de sit-in et autres débrayages et mouvement d’humeur seront strictement interdites par la loi etc. Les prix de tous les produits de grande consommation, dont la liste sera établie par les travailleurs, seront réduits de moitiés et d’autres diminutions seront décidées chaque année selon la volonté des travailleurs. Ainsi le Burkina Faso sera à jamais un pays où il fera bon vivre pour tous les travailleurs.

  • Le 23 avril 2020 à 10:28, par @@GOG En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    Je suis inquiet pour la colère ,l,emportement ,les propos discourtois ,le manque de politesse ,les mines rébarbatives qui caractérisent certains syndicalistes ,notamment BASOLMA Bazié. SVP restez calmes et abordez nos préoccupations face aux tenants du pouvoir.Ce n,est pas en étant va -en-guerre ou belliqueux que forcement nos problèmes seront résolus.Nos revendications peuvent être résolues autrement,dans le calme et dans le respect mutuel.Depuis quand ces dirigeants vous ont
    conspuer ,insulter ,traiter comme de bambins ,vociférer sur vous.Un peu de calme s’il vous plait !

  • Le 23 avril 2020 à 10:41, par PAYSAN NOIR En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    Monsieur du syndicat faites attention le piège des gouvernants est entrain de se refermer sur vous. Evitez certains débats qui sont très nettement perçus par le peuple. A cette période du mal restez droit sinon vous allez le regretter.
    merci

  • Le 23 avril 2020 à 10:42, par David En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    Le gouvernement ne peut pas payer des travailleurs qui refusent de travailler. Ce n’est pas possible. Autrement il faut payer aussi les chômeurs.
    La Cour des Comptes et l’ASCE/LC doivent veiller au grain. L’argent public ne peut aucunement être utilisé pour payer des travailleurs qui refusent de travailler. Tous les ministres et responsables administratifs qui vont faire payer des grévistes ou des travailleurs qui ne sont pas à leur poste de travail doivent être poursuivis en justice pour complicité de détournement de fonds publics. Les Burkinabè ne vont plus rigoler avec de telles forfaitures.
    L’Etat de droit doit être appliqué dans toute sa rigueur. Il ne saurait avoir de distorsions pour favoriser une quelconque corporation. Non !!!
    Si les textes en la matière sont litigieux, il faut les revoir et les corriger. La fonction publique ne doit pas être un dépotoir.
    Le syndicaliste n’est pas un visa qui donne droit à une immunité pour faire ce qu’on veut sans subir les conséquences.
    SANKARA nous a tellement ouvert les yeux, si bien qu’il est impossible pour les politiciens, les syndicats et autres OSC de tromper ou d’enfumer les Burkinabè.
    Oui au droit de grève dans les règles de l’art qu’aucun régime ne peut remettre en cause !!!
    Non au terrorisme syndicale !!!
    Non à l’hooliganisme syndical !!!
    Non à la fraude syndical !!!

  • Le 23 avril 2020 à 10:57, par Moro En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    Bily Bily, je suis d’avis avec vous que le syndicalisme au Burkina n’est pas loin de la politique. Les responsables syndicaux parlent peu des intérêts des travailleurs, ils se focalisent beaucoup plus sur autre chose. en suite Ils prennent le peuple à temoin, ce même peuple qui est souvent victime des actions des syndicalistes. Ces 5 dernières années l’économie du Burkina faso a souffert de trois choses à savoir : Les grèves sauvages, l’insécurité et le COVID-19. La critique à l’endroit de Coronathon organisé par le president de l’assemblée national est plus que amusant. Que chacun organise son thon sans déranger l’autre. En fin je dirai comme l’autre que personne n’a le droit d’interompre le service public. La lutte syndicale peut être ménée tout en assurant le service public et c’est à l’Etat de veiller à la continuité du service public offert aux populations.

  • Le 23 avril 2020 à 11:36, par Burkindbila En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    Ces pseudo syndicalistes disent avoir cotisé plus d’une cinquantaine de millions pour aider leurs camarades qui ont perdu leur salaire pour faits de grève, je dis bien selon leur dire pour "faits de grève" donc ce n’est pas autre chose que faits de grève et tout être humain jouissant de ses facultés ne réfléchirait pas trop.
    On ne peut pas cotiser pour lutter contre le terrorisme ou contre le COVID-19 mais on trouve des millions pour environ 75 personnes qui ont refusé de travaillé, allez-y comprendre.
    Si le gouvernement avait coupé les salaires de ceux qui n’ont pas grevé cela se comprendrait un peu mais là, Bassolma sort de loin d’un comportement Burkindlim. Sûrement qu’on ne peut mobiliser quelqu’un qu’autour de ses intérêts mais ici tout Burkinabè Burkindbila devrait vraiment faire la part de choses et se démarquer de ces ....dont le masque est tombé
    Bon vent à Bassolma et clic mais qu’ils se réveillent et disent que contrairement à ce qu’ils pensent, la majorité des Burkinabè savent la bonne graine et l’ivraie et saurait faire le choix car nous sommes tous allés à la même école que Bassolma qui semble se dire plus intelligent que les autres mais qu’ils sachent que tout menteur vit au dépend de celui qui le croit, les Burkinabè écoutent le bruit qu’ils font et rient. Ont-ils bien compris cela ?

  • Le 23 avril 2020 à 11:37, par Lom-Lom En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    Je me suis toujours demandé si le sieur Basolma n’a pas été payé pour discréditer complètement le mouvement syndical et le liquider définitivement. À moins de prendre les Burkinabe pour des "moins que rien", ce Monsieur peut-il avoir le culot dinsulter à tout moment l’intelligence des gens à ce point ? Si vous avez perdu lamentablement votre sale.guerre contre ce gouvernement fût-il le.plus corrompus, cela ne vous.donne.pas le
    droit d’insulter la.masse des travailleurs du privé et du secteur informel que les mêmes impôts sucent pour vous payer et vous donner le temps de gueuler à.tout moment. Si le.ridicule.tuait !!

  • Le 23 avril 2020 à 12:00, par Omar Dao En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    De la posture de BASSOLMA BAZIE

    Ce monsieur est très intelligent et très cultivé. La radicalité de son discours actuel est à dessein à mon avis. Je crois qu’il a compris que la position du pouvoir est (désormais) ferme vis-à-vis des syndicats qui ont pas mal pourri le 1er mandat de Rock. Ayant compris que cette (nouvelle) position du pouvoir est annonciatrice de ce qui se passera dans un probable 2e mandat de Rock, Bassolma joue son va-tout pour dénigrer le pouvoir et éviter sa réélection en fin d’année. Pour moi il est désormais dans cette perspective là car, même dans la vie de tous les jours, on ne peut pas vouloir des compromis avec quelqu’un et le traiter de tous les noms d’oiseaux. A chacune de ses récentes sorties, Bassolma invente une nouvelle parabole qui infantilise ou ridiculise le pouvoir en place et les hommes qui l’incarnent. Il sait ce qu’il fait et j’espère qu’il l’a dit à la base !!!

  • Le 23 avril 2020 à 13:00, par kayalais En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    On ne peut pas cotiser pour lutter contre le terrorisme ou contre le COVID-19 mais on trouve des millions pour environ 75 personnes qui ont refusé de travaillé, allez-y comprendre.
    C’est ca le nouveau FASO

  • Le 23 avril 2020 à 13:22, par DARAMOUNI En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    bonjour à tous. Chers camarades, ne vous méprenez sur le comportement des gens au pouvoir. Ce qui est sur, il ne vous dirons plus comme après la chute du CNR " on n ’avait pas le choix". Chacun va assumer son incurie. N’oublier pas non plus que l’acteur principal de la descente aux enfers de l’enseignement supérieur au FASO est le premier ministre aujourd’hui assisté du président et le président du mpp. Des anciens révolutionnaires convertis à la "démocratie". Ne vous méprenez pas sur leur dessin. Et bien avant il leur avait signifier qu’ ils ne pourront faire autre chose que de défendre les intérêts du capital contre leur peuple. Et il le font plus que les Maurice YAMEGO, Sangoulé LAMISANA et autre. Voila ceux qui prétendent être la solution à nos problèmes.

  • Le 23 avril 2020 à 13:24, par PILO En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    Bassolma ne sais rien de ce qu’il fait. Il se contente de mimer la CGT de la France qui lui fait croire qu’ils (CGT France, CGT Burkina) menent le même combat pour les travailleurs (français et burkinabè) et contre l’oppresseur (français et burkinabè).
    Il oublie que dans le cadre de la politique exterieure française consistant à exploiter et à maintenir les ex-colonies dans le sous developpement, les syndicalistes français sont solidaires des politiques françaises.
    Conséquence, dans la situation acteuelle du Burkina, la politique exterieure française instrumentalise les terroristes, et les syndicalistes français n’hésiteront pas à encourager Bassolma pour qu’il accentue la fronde sociale pour mettre les battons dans les roues du gouvernenment.
    Pauvre de nous africains !!!

  • Le 23 avril 2020 à 13:44, par PILO En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    Bassolma ne sait rien de ce qu’il fait. Il se contente de mimer la CGT de la France qui lui fait croire qu’ils (CGT France, CGT Burkina) menent le même combat pour les travailleurs (français et burkinabè) et contre l’oppresseur (français et burkinabè).
    Il oublie que dans le cadre de la politique exterieure française consistant à exploiter et à maintenir les ex-colonies dans le sous developpement, les syndicalistes français sont solidaires (officieusement) des politiques françaises.
    Conséquence, dans la situation actuelle du Burkina, la politique exterieure française instrumentalise les terroristes, et les syndicalistes français n’hésiteront pas à encourager Bassolma pour qu’il accentue la fronde sociale pour mettre les battons dans les roues du gouvernenment.
    Pauvre de nous africains !!!

  • Le 23 avril 2020 à 13:55, par lefaso va mieux En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    Moi j’aimerais savoir qui a cotisé pour qui ? En 2019, des agents de santé, des GRH ont été coupés pour mouvement d’humeur personne n’avait initié une souscription. Des milieux d’écoles sont de nos jours fermées, des fonctionnaires sont tués mais curieusement aucune souscription n’a jamais été initiée par les syndicats pour aider le gouvernement à lutter contre l’insécurité. Et pourtant la securité prime sur tout.
    Certes des erreurs ont été commises par l’administration dans ces coupures si on prend exemple les dames en congé de maternité. Le syndicat devrait exiger que la lumière soit sur ces erreurs et les fautifs sanctionnés à la hauteur de leur forfait.

  • Le 23 avril 2020 à 13:59, par TERMINATOR En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    On en a marre de vous entendre gueuler.
    Pourquoi je dois payer 100.000 FCFA d’IUTS quand je travaille dans le privé pendant qu’un fonctionnaire va payer 50.000 FCFA tout en ayant le double de mon salaire net ? Il faut une justice sociale dans ce pays, tous les citoyens doivent être traités sur le même pied d’égalité. Alors chercher d’autres arguments de lutte plutôt que la suppression des coupures de l’IUTS. C’est quel texte de loi qui dit que le statut de fonctionnaire de l’Etat confère une immunité fiscale ?

  • Le 23 avril 2020 à 14:22, par SIDZABDA En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    je ne connais rien en droit, je crois que Monsieur basolma sort du cadre d’une lutte syndicale. il y’a dérive et il faut qu’on le dise. dans ces conditions, je préfère qu’il crée son propre partie ou se porter en candidat indépendant aux prochaines élections. ce n’est plus loin. comme il a la masse dernière (selon ses dire) Il va gagner les élections et rendre tout gratuit au pays. les travailleur pourront aller au service comme il veulent sans être inquiété, puisque c’est la liberté. on ne peux pas passer tout ton temps insulter et dénigrer des gens et vouloir qu’on règle ton affaire. y’a lieu de changer d’approches et de discours. je suis contre la mauvaise gouvernance et les détournements de derniers publiques ; identifier et dénoncer les concernés au lieu de parler en parabole, oubien ce son des accusations fortuites. les institutions compétentes feront suivre. nous sommes en province, nous voyons et savons tous que la plupart de vos membres militent pour des partis politiques de l’oppositions et ce sont ces meme qui sont vos représentants au niveau déconcentré. comment est ce que de telles personnes peuvent mener une lutte juste dans un Etat de droit. que chacun mette de l’eau dans son vin et qu’ensemble nous puissions retrouver le sourire partout où on est au Burkina Faso.
    les régimes passent mais le Burkina reste

  • Le 23 avril 2020 à 15:59, par songdo En réponse à : Burkina : La Coalition des syndicats en lutte, toujours déterminée contre l’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités

    Basolma Bazie a induit nous travailleurs en erreur, voilà des familles sans salaire . Pendant combien de temps nous allons cotiser,pendant combien de temps les partis POLITIQUES vont contninuer à nous donner de l’argent pour des gens qui ne veulent pas travailler pour des visés politiques.Nous n’ accepterons plus.Les 3 LICIENCIES de la boulangerie pleurent à cause de toi bassolma.

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