Il est indispensable que l’on prenne soin les uns des autres, au-delà des frontières, car c’est l’humanité qui est en danger. Il est temps d’abolir les frontières mentales ; cette maladie, c’est l’ennemie principale de la vie.

La peur générale qui s’est installée dans le monde entier, aujourd’hui, fait qu’il y a des marchés parallèles qui vont inonder l’Afrique (ceux qui font croire qu’ils ont trouvé le remède, les solutions miracles...). Il faut que chacun se protège de ces fausses bonnes nouvelles. Il faut dire qu’il n’est pas facile d’être bien informé, beaucoup d’information conduit parfois à la confusion.

Le confinement, en Afrique, ça va être difficile, là où travailler simplement pour nourrir sa famille est une question de survie... La question de l’eau va aussi se poser.

Il faut se protéger les uns des autres, mais l’homme a des trésors en lui ; le cri du cœur est plus fort que l’argent, écouter le cri du cœur plutôt que les marchands d’espoir.

Il vaut mieux privilégier la solidarité inconditionnelle : en sauvant quelqu’un, tu te sauves toi-même.

J’espère que les acteurs et décideurs des grandes organisations mondiales pensent à la solidarité, au développement de l’homme pour l’après pandémie...

Qu’ils puissent s’entendre pour que la liberté, l’éducation, le travail, la recherche restent ou deviennent des priorités.

Qu’ils permettent que les pays sans infrastructures sanitaires suffisantes, parfois déjà soumis à l’insécurité alimentaire, soient aidés à sortir de cette pandémie.
Comme de nombreux pays sur d’autres continents, l’Afrique va souffrir. Il ne faut pas qu’elle devienne, une fois de plus, un terrain de conquête de ses richesses.

La priorité, c’est de combattre la maladie mais j’ai bien peur que les multinationales profitent de cette situation de crise. Je fais appel à toutes les nations qui sont conscientes qu’il ne faut pas laisser le profit dominer l’économie, pour qu’elles veillent à combattre la pandémie mais aussi le lobbying pharmaceutique.

Soyons convaincus de la nécessité de modifier nos modes de vie et espérons que cette prise de conscience perdure au-delà de la crise sanitaire et économique que nous traversons.

Réveillons les trésors qui sont en nous : la générosité, le partage, la solidarité, l’amitié, l’amour...

Restons vigilants à ne pas éteindre l’amour entre les êtres vivants de toute la planète parce que l’on a besoin les uns des autres pour combattre le virus : il n’y a qu’une seule race celle de l’homme !

Ecoutons la sagesse de la chouette !

Yé Lassina COULIBALY
06 76 03 71 66
Site officiel : www.yelassina.com
Artiste auteur-compositeur interprète
Musicothérapie sociétaire de la SACEM, ADAMI, SPEDIDAM, Union des Artistes Burkinabés
Chevalier de l’ordre du mérite, des lettres et de la communication (agrafe musique et danse) du Burkina-Faso.