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Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

Publié le jeudi 16 avril 2020 à 12h05min

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Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

La crise sanitaire à coronavirus a cela de spécifique au Burkina, qu’elle a réussi à faire en sorte que le parti au pouvoir ne se sente pas dans sa propre gestion. Comme également dans une séance de natation où le maître-nageur lui-même se noie devant ses disciples !

« C’est du vrai caffoulmayé ! ». Entendez par-là, le vrai désordre. C’est une expression que nous avons connue avec Simon Compaoré, le président du Mouvement du peuple pour le Progrès (MPP), parti au pouvoir. Déjà dans une posture inconfortable avec l’hydre terroriste et son lot de conséquences (des milliers de morts et de déplacés internes), le MPP et ses alliés semblent assommés avec la crise à coronavirus qui a fait son apparition au Burkina depuis le 9 mars 2020. Que le parti au pouvoir et son gouvernement ne parlent pas le même langage sur certaines questions politiques est bien chose compréhensible.

Mais, quand sur une préoccupation cruciale (confère arrêt des activités socio-économiques), la pandémie à coronavirus, le parti au pouvoir et son gouvernement (à travers certains membres) se perdent à s’envoyer des coups, cela n’est pas de nature à rassurer le peuple qui ploie déjà sous une certaine angoisse des défis d’avant COVID-19.

Une chose semble, à ce jour, évidente : la collégialité dans l’équipe de gouvernance (au sens large du terme) est entamée. Le manque de cohésion au niveau du pouvoir ne s’est mieux illustré et exprimé que dans le cadre de la gestion du COVID-19 (même s’il faut dire à décharge que les contradictions internes ont toujours caractérisé la vie du MPP ; ce que qualifient de démocratie interne, les premiers responsables du parti).

En l’espace d’un mois, cette pandémie a mis à nu plusieurs réalités avec pour principal enseignement que, même ceux qui tiennent le gouvernail n’ont pas la maîtrise de la direction.
C’est bien cela que révèlent certaines sorties de cadres du parti au pouvoir et proches collaborateurs au plus haut sommet de l’Etat. Si bien que l’on est en droit de se demander ce qui se passe réellement au sein de la majorité dirigeante. Cela intéresse les Burkinabè à plus d’un titre car, c’est à elle qu’ils ont confié leur destin. Mais, peut-elle conduire les Burkinabè à bon port, si la cohésion n’a pas droit de cité dans l’équipage ?

Le ministre Claudine Lougué ... et...

Les dernières actualités du côté de la majorité gouvernante, notamment le parti au pouvoir, sont de nature à troubler la quiétude des citoyens. Les défis de l’heure auxquels fait face le pays, le terrorisme et le COVID-19, requièrent l’unité et la cohésion de l’ensemble des Burkinabè pour les relever, et surtout rapidement. Mais comment y parvenir, si ceux censés donner le holà peinent à s’accorder sur des questions qui ne méritent pas, de par leur enjeu, de tergiversations ?

Et la lettre ouverte de membres du Bureau politique national du MPP adressée au ministre de la santé, résume bien le malaise au sein de la grande famille dirigeante. Cette correspondance qui fait un procès sans appel de ce membre de gouvernement, et de certains de ses proches collaborateurs, présente des allures d’un combat d’intérêt de clans. Dans ce long écrit qui a largement été relayé dans les espaces de discussions, que la direction politique nationale du parti qualifie de tract, les auteurs n’ont pas choisi de mots voilés pour charger Pr Claudine Lougué, le ministre de la santé.

« Madame, vous avez tout faux depuis le départ et votre gestion rime avec incompétence et désinvolture ! Madame la ministre, depuis l’arrivée de la covid-19 au Burkina Faso, nous avons eu le loisir de constater l’impréparation, l’impéritie de votre gouvernance, l’improvisation permanente et la lenteur des réactions d’un appareil bureaucratique trop lourd et inefficace face à ce type de pandémie, votre manque d’humilité, votre excès de confiance, votre préférence pour le discours et la communication à l’action, les erreurs de stratégie et tutti quanti. Tout ceci explique le triste spectacle auquel nous assistons depuis plusieurs semaines et qui va se poursuivre quelques semaines encore. Au rythme où vont les choses, il n’est plus exclu que vous et les « experts » qui vous conseillent soyez coiffés du bonnet d’âne en raison de l’incompétence que vous avez démontré dans votre gestion de cette épidémie. Il n’est pas exclu non plus que le ministère de la santé soit rétrogradé en « 2ème division » pour sa piètre performance », lit-on dans ladite lettre, signée du 9 avril 2020. « Rendez-nous service en débarrassant le plancher avec vos amis mafieux », ont appelé les signataires, se signalant comme membres du Bureau politique national (organe dirigeant et de décision entre deux congrès).

Ce qui a obligé la direction politique nationale du parti à, dès le lendemain, 10 avril, produire un « démenti ». Celui-ci est d’ailleurs révélateur de l’ambiance qui prévaut, en ce sens qu’au lieu de chercher à recoller des morceaux, il a plutôt semblé acquiescer le contenu de ce qui est taxé de tract. Aucun mot n’est pipé en soutien à ce membre du gouvernement en difficultés, Pr Lougué. « Notre parti ne saurait être nullement ébranlé par des déclarations de cette nature, réitère son soutien indéfectible au président du Faso et renouvelle son engagement à soutenir l’action gouvernementale  », a simplement formulé la direction du parti. Comprenne donc qui pourra !

Pr Martial Ouédraogo, coordonnateur du Comité national de réponse à la pandémie du coronavirus au Burkina

C’est dans cette tendance également qu’un conseiller spécial du président du Faso, Adama Kanazoé, a élégamment, le 13 avril à travers sa page Facebook, pointé la gestion de la crise du COVID-19, dénonçant une corruption en amont dans l’administration. Celui-là même qui chuchote aux oreilles du président Roch Kaboré, en principe, a préféré exprimer son ressenti sur cette gestion publique. « Par honnêteté intellectuelle, je dois reconnaître avec vous que le calibrage des plans de riposte, la situation trouble de CHU de Tengandogo n’augmentent pas le capital confiance. (…). Qu’est-ce qui peut justifier que de tels plans puissent même germer dans l’esprit de techniciens burkinabè, passer le filtre du comité de riposte pour arriver sur la table de madame la ministre, à fortiori sur la table du conseil des ministres ? N’eût été la vigilance du gouvernement et des lanceurs d’alerte, certains seraient déjà en train de comptabiliser leurs commissions sur le dos de nos morts », s’est lâché le conseiller spécial chargé du secteur privé et des Objectifs de développement durable (ODD), Adama Kanazoé. Le président de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR) demande, en fin de commentaire, que l’on ne jette pas l’opprobre sur le gouvernement et le Chef de l’Etat.

Avant lui, c’est un autre cacique du pouvoir, Dr Pargui Emile Paré, qui, le 12 avril, fustigeait sur les ondes de la radio Oméga, la gestion des affaires. Le secrétaire à la formation politique et civique, par ailleurs directeur général du Centre international de formation politique Kwamé Nkrumah (école du MPP) est resté sur sa tendance de « vérités », depuis le début du pouvoir Kaboré.

Le « chat noir du Nayala », comme on l’appelle communément, voit une « cacophonie au niveau de la coordination de la réponse avec la création de coordination au niveau même de la présidence du Faso, une commission de crise au sein du parti au pouvoir, des commissions par-ci et par-là ainsi qu’une cacophonie incroyable au niveau de la communication pour étouffer des mesures pourtant salutaires ».
Le directeur général de l’Ecole nationale de santé publique, Dr Pargui Emile Paré, interpelle donc le président sur la nécessité de mettre fin à « cette cacophonie » et de rassurer les Burkinabè quant à la maîtrise de la coordination de cette crise.

Des faits qui ne contribuent pas à la tranquillité d’esprit des Burkinabè, pour ne pas dire qu’ils nourrissent la psychose, face à cette pandémie à l’actualité aussi florissante qu’inquiétante. Ils renforcent également cette opinion qui croit que la crise à coronavirus est un véritable business aux mains de certains ténors et proches du pouvoir. Ce qui ne facilite pas un élan commun des Burkinabè, indispensable pour relever les grands défis du pays, notamment la crise sanitaire.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 avril 2020 à 01:09, par Yako En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    J’ai de la compassion pour le président humainement parlant car l’homme est porteur d’un boubou sur recommandation des autres d’où cette souffrance solitaire dans le silence.Est-il coupable ? Non, son seul tort c’est de s’être laissé convaincre par les putschistes des 30 et 31 octobre d’endosser une charge dont ils savaient pertinemment qu’il n,a ni la force ni le caractère. Et pourquoi l’avoir choisi malgré ses limites bien que la bergerie comptait suffisamment de loups ? Réponse probable dans la tête de ces gens là était la suivante : Mettons-le en attendant de voir clair.Et voilà c’est cette légèreté que le pays paie très cher dans l’indifférence totale depuis 4 et 1/2 voire 6 ans.Quelle tristesse !

    • Le 16 avril 2020 à 08:09, par Kamso En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

      Vous infantiliser le PF à la limite avec votre argumentation.

      • Le 16 avril 2020 à 10:26, par To mi ta to zi, la to bangr daaré to na san En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

        Et pourtant ! Yako n’est pas loin de la vérité. C’est loin d’être une infantilisation. Le poste de President réclame une dureté que Rock n’a pas, et qu’on ne peut pas acquérir à l’âge qu’il a. Rock aurait fait un très bon président de l’assemblée nationale, un poste où la recherche du consensus est plus appropriée. Mais pour être President de la Republique, il y a des formes de sensibilités et d’état d’âme à ne pas avoir.

  • Le 16 avril 2020 à 02:57, par Manisougri En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Heiii !!! N’accablons pas la bonne dame. Elle est spécialiste pour lire les clichés radiographiques, scanographiques, échographiques etc.... En fait ce qui se passe au niveau de ce ministère n’est rien d’autre qu’une guerre d’égos qui s’y joue. Cette dame s’est retrouvée au milieu de gros caïmans qui cherchent à la manger. Ce ministère est très difficile à gérer du fait de gros intérêts en jeu en plus des anarchistes qui veulent aussi se faire entendre à chaque coup. Il aurait fallu que le président RMCK laissât Smaïla Ouédraogo faire le vrai ménage et nettoyer la racaille qui pullule toujours au sein de ce ministère en remettant chacun à sa vraie place.

    • Le 16 avril 2020 à 09:09, par Djognin En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

      Franchement je suis de votre avis Smaïla Ouédraogo était bon pour ce ministère. Il y a tellement de caïmans regardant dans différentes directions en fonction de leurs intérêts, que cette ne pourra s’en sortir. Vous vous êtes précipités pour sauter Smaïla pensant calmer certaines personnes, tout en oubliant que personne ne pourra faire l’unanimité à la tête de ce ministère. Ces loups-là ne sont pas objectifs, ils cherchent leurs filons.

    • Le 16 avril 2020 à 10:05, par lefaso va mieux En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

      Tout a fait d’accord avec toi. En fait Roch a toujours eu un mauvais casting pour rechercher un ministre de la santé. Smaila à été à mon avis le meilleur ministre de la santé postinsurrection. A l’arrivée de Dabiré je croyais que la solution était trouvée étant lui-même ancien ministre de la santé mais non technicien. En réalité le problème du département réside au fait que l’on veuille nommer des Pr hospitalo-universitaires. Ils ont toujours confondu la hiérarchie dans leur domaine d’activité et la gestion d’un ministère qui regroupe plusieurs corps. Ainsi, je regrette Seydou Bouda, Léné Sebgo, Alain Yoda, même Christophe Dabiré etc qui n’étaient des Pr mais ont mieux géré.

  • Le 16 avril 2020 à 04:06, par KingBaabu En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Hm ! La verite commence a venir. Depuis l’arrivee du MPP au pouvoir, le Ministere de la sante est le ventre mou du gouvernement. Une exception cependant-car il faut relativiser : Soumaila Ouedraogo, lui, etait un peu temeraire - peut-etre en raison du prapluie nucleaire que constituait feu Salifo Diallo-mais semblait vouloir faire bouger les lignes (reforme de la CAMEG). La descente aux enfers dans ce ministere a commence avec l’arrivee de Nicolas Meda : nominations de complaisance (parents, beaux-parents et amis), rupture avec les syndicats, reformes hasardeuses et non concertees, flirt outrageux avec certains soit-disant partenaires techniques et financiers. En plus, ce Monsieur qui avait la pretention de posseder la solution a tout-mais qui en realite ne faisait que dans l’hyperagitation sterile- s’est permis de prendre des initiatives malheureuses avec en apparence l’aval de son patron Paul Kaba Thieba. Par exemple, Nicolas Meda a mis fin a la pratique vertueuse qui consistait a recruter le Directeur General du CHU Yalgado par appel a candidature, pour y mettre un de ses proches. Le resultat de sa gestion cahoteuse a ete qu’il s’est mis a dos une grande partie de ses pairs medecins qui ont fini par avoir sa peau. Aujourd’hui, avec Claudine Lougue, ce n’est guere mieux, pour ne pas dire que la situation a empire : nominations de complaisance, nepotisme, avec un manque criard d’initiatives a la cle. La verite est que le Ministere de la sante est devenu un champ de bataille entre nos eminents professeurs et autres docteurs, un terrain d’affrontement entre differentes ecoles de pensee. Un bouillonnement qui aurait pu etre louable si a la fin, le but recherche etait de doter les Burkinabe d’un meilleur systeme de sante.Sauf que l’interet des uns et des autres est tout simplement de se tailler une part dans le gateau, en d’autres termes, mieux se positionner pour bouffer. Le resultat est la aujourd’hui, et il a fallu que la maladie a coronavirus arrive pour que les Burkinabe se rendent compte a quel point nous n’avons pas un systeme de sante digne de ce nom, en depit du nombre astronomique de grands savants que nous avons, qui se gargarisent de titres pompeux de professeur ceci, professeur cela. Le mensonge aura beau courir, la verite finit toujours par le rattraper. Et cette verite est que pour tout le Burkina Faso, il n’y a pas 10 respirateurs dans les hopitaux publics. Comme disent les ivoiriens, "c’est ca qui est la".

  • Le 16 avril 2020 à 04:34, par Diff En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Il faut tout simplement dégager ce pouvoir à la tête e notre pays. Jusque là rien de positif à leur actif.

  • Le 16 avril 2020 à 05:52, par Omar Dao En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Sans dédouaner la gestion un peu chaotique de certains aspects de la crise sanitaire et sans nier des problèmes évidents de coordination de la gestion de la crise, je pense que les choses sont, comme toujours, présentées de façon un peu exagérée dans notre pays. Aucun pays au monde n’était préparé à cette crise sans précédent. Même dans les pays les plus riches, les débats sont intenses. Alors je trouve tout à fait normal que chez nous, des voies s’élèvent, même au sein de la majorité pour critiquer les choses.

    N’oublions pas aussi que nous sommes en fin de mandats (présidentiel, législatifs et aussi municipaux) et que les uns et les autres cherchent à se (re)positionner ou à se démarquer ou même à se refaire une virginité dans la perspective des échéances électorales à venir.

    • Le 16 avril 2020 à 09:08, par nanoukda En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

      Monsieur DAO, je serai d’accord avec vous s’il s’agissait d’une incompétence liée à la nature "nouveau, récent, etc) du phénomène.
      Mais là où il s’agit de mauvaise foi, il ne faut pas tolérer et j’irai même demandé la prison pour certains, pour le fait de se laisser même traverser certaines idées ! Tiens ! Comment un agent de l’état dont les frais de mission sont compris entre 27.000 et 35.000 FCFA qui couvrent aussi bien ses frais d’hébergement et sa nourriture veut confiner des gens à 50.000 FCFA et les nourrir à 15.000 FCFA, s’il n’y a pas de mauvaise fois ? On a même pas besoin d’attendre leur démission ! On les "démissionne" et directement la cour martiale au regard de la préoccupation du moment ? Et quid de tout ce qu’ils ont fait avant ?
      On est où là ?!

  • Le 16 avril 2020 à 07:46, par raogo En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Gérer c’est anticiper, tout responsable qui n’a pas compris ça, va tout droit dans le décor. Aussi, dans la chaine, il faut faire beaucoup attention de certains changements. Car certains pions sont difficilement remplaçable pour des objectifs à court terme, mais sont nécessaire pour ceux à long terme.

  • Le 16 avril 2020 à 08:08, par KARIM En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Le Burkina Faso ne cédera pas une partie de son territoire dixit Rock Marck KABORE et de nos jours Djibo et plusieurs localités sont coupées du reste du territoire. Et personne ne parle de démission !!!!!

  • Le 16 avril 2020 à 08:29, par tintin En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    ....Déjà dans une posture inconfortable avec l’hydre terroriste et son lot de conséquences (des milliers de morts et de déplacés internes)....,
    S’il vous plaît, revoir le terme "milliers de morts".
    je ne crois pas qu’on ait atteint ce chiffre.
    Cordialement !

    • Le 16 avril 2020 à 12:43, par yssif En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

      Pourtant dans les faits on est à des milliers de morts. les burkinabés sont vraiment extraordinaires. ça se voit que vous n’avez pas pris la pleine mesure du péril sécuritaire tout simplement parce que vous vous contentez des informations filtrées qui vous sont fournies. la réalité est que qu’il ne se passe plus un jour sans au moins 3-4 attaques avec à la clé des morts. Malheureusement l’Etat a réussi à effrayé la presse officielle qui n’en parle presque plus.
      De nos jours il faut être ressortissant des 6 régions les plus insécures pour se rendre compte de l’ampleur du drame.

  • Le 16 avril 2020 à 08:41, par Alima ouattara En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Pour moi il n’est pas mauvais qu’il y ait des divergences au sein du parti au pouvoir.Des débats contradictoires jaillit la lumière. La critique qu’elle soit interne ou externe permet de corriger les erreurs si les uns et les autres sont de bonne foie. Ce n’est pas parce que son parti est au pouvoir qu’il faut approuver même ce qui n’est pas bon. Ce serait une solidarité dans la bêtise. Le régime de Blaise a été victime de ce manque de critique à l’interne. Il faut que des gens à l’interne clairvoyants dénoncent la mauvaise gestion.
    lla gestion de l’épidémie n’est pas un problème de professeur.il existe au ministère une direction responsable de la lutte contre les épidémies .pourquoi mettre en place une autre structure , ? Le professeur est un clinicien son rôle est de soigner les malades ayant des difficultés pulmonaires pas d.organiser une lutte multidisciplinaire. Ce n’est pas son rôle donc forcément il ya des ratés. En France notre modèle c’est le directeur général de la sante qui organise la lutte avec ses collègues directeurs régionaux ce qui permet de prendre des malades dans les zones fortement affectées pour les envoyer dans les régions où il y a de la place dans les hôpitaux. Utilisons les structures techniques de l’état au lieu des individus.
    Merci

  • Le 16 avril 2020 à 08:43, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    - Moi je ne comprend pas les burkinabè ! Pourquoi vous êtes aujourd’hui étonnés ? C’est parce que vous avez refusé de me croire à moi Kôrô Yamyélé dès le départ.

    Je vous ai dit depuis le départ de ce gouvernement que sa Gouvernance est basée sur le Mensonge, la Délation, la Ruse, la Tromperie et la fuite en avant !! Je vous l’ai toujours dit et j’ai même insisté pour vous dire que je connais tous ces gens qui sont au pouvoir. Je vous ai dit que nous nous connaissions pour certains depuis la création de l’ODP/MT jusqu’au MPP en passant par le CDP. Nous avions tous des cheveux noirs et bien noirs en son temps jusqu’à ce qu’ils soient aujourd’hui grisonnants et tout blancs pour certains. Et ils sont toujours là, encombrant les affaires et allés du pouvoir ! Certains se rasent devant le miroir chaque matin pour faire croire que leurs cheveux ne poussent plus encore, mais ce sont de gros menteurs comme ils l’ont toujours été d’ailleurs !!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 16 avril 2020 à 09:08, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    - Je vous informe que la Rougeole existe dans la Boucle du Mouhoun et c’est l’ombre de COVID-19 qui fait qu’on en parle très peu.

    - Et puis il est difficille actuellement de boire comme on veut et bavarder comme on veut au Cabaret chez nous ici à cause du COVID-19 !!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 16 avril 2020 à 09:10, par nanoukda En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    "Le directeur général de l’Ecole nationale de santé publique, Dr Pargui Emile Paré, interpelle donc le président sur la nécessité de mettre fin à « cette cacophonie » et de rassurer les Burkinabè quant à la maîtrise de la coordination de cette crise." Monsieur PARE, pourquoi tu es pressé ? Tonton RMCK dort d’abord ! Quand il se réveillera, tu verras ! Et rassure toi, on le réveillera !

  • Le 16 avril 2020 à 09:24, par s En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    On soutient l’état burkinabè dans ces dures épreuves, découragement n’est pas burkinabè, on continue le combat jusqu’aux victoires finales.

  • Le 16 avril 2020 à 09:49, par BARK WENDE En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Je ne suis pas politique et je n’aime pas la politique. Je soutenais le MPP, mais je me rends compte qu’il manque d’un leader pour rassembler ses membres. S’ils ont pu mobiliser des gens pour bruler une Assemblée Nationale, c’est normal que ça soit des éléments incontrôlables. Ils ne sont pas là pour construire le pays. La ministre de la santé n’est qu’un bouc émissaire pour justifier leur incompétence.

  • Le 16 avril 2020 à 10:09, par Vérité indiscutable En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Il ne suffira plus d’être ... du Plateau Central et de telle religion pour être Président du Burkina Faso. Nous méritons nos responsables !
    Le "Plus rien ne sera comme avant " est devenu "Avant c’était mieux que maintenant à tous les niveaux". Et quand on fustige, il y en a qui sont là pour l’empêcher et brandir le respect des autorités. Maintenant que le brûlé du fond de la marmite embaume la gallérie, on se pose des questions. Il n’y a pas de questions à se poser. On savait dès le départ qu’un appareillage copié sur le modèle de Blaise Compaoré depuis 25 à 26 ans ne pouvait nous servir que du "dégueu". Mais comme le peuple a choisi par affinités ; qu’il se laisse aussi gérer par affinités.
    Qui vivra verra !!!

  • Le 16 avril 2020 à 10:46, par desperado En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Bonjour
    Rien de grave
    — le NIGER a construit le plus grand Hopital d’Afrique de l’Ouest (équipé) à 45 milliards de F CFA

    — Tingandogo a ét construit à 45 milliards (mais pourtant loin derrière celui du Niger)

    — Grâce au COVID-19 au Burkina on veut se partager 48 milliards
    *************RAS RIEN A SIGNALER / CIRCULER***********
    Le seul regret de beaucoup de gens c’est d’avoir risqué sa vie pour installer un changement dans ce pays / TOUS NOS ESPOIRS ONT ETE DOUCHES----
    VIVE LE BURKINA FASO

  • Le 16 avril 2020 à 11:14, par F7 En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    En fait, le pire de l’OMS qu’il faut craindre ici nous viendra de la mauvaise foi du burkinabè dans la gestion de cette crise. J’ai peur du burkinabè quand il s’agit de la gestion des choses au profit de ces concitoyens. Je reconnais les efforts que font les agents de santé. C’est de leur ressort tout comme ceux de la sécurité au front. Je m’excuse mais c’est écoeurant quant on y pense. Et tout ça, c’est parce que le poisson pourrit toujours par la tête. La gestion d’un pays n’est pas à comparer à la gestion d’un parti politique.

  • Le 16 avril 2020 à 11:16, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Ce qui se passe au MPP c’est ce qui se passait sous le CDP : Dès qu’il y a "à manger" (entendez de grosses sommes en jeu) chacun veut être celui qui gère ou y placer son élément.

    Dès que le budget de riposte a été évalué à 11 milliards, la bagarre a commencé et on a sorti les couteaux. Quand on l’a réévalué à 178 milliards, là les chars et les missiles sont sortis.

    On essaie d’abord de déloger la ministre et la coordination du CORUS. A défaut, il faut créer des structures parallèles qui vont gérer une partie du "gombo".

    Enfin, il faut faire suffisamment de bruit pour que même si les intéressés tiennent jusqu’à la fin de la crise, ils démissionnent d’eux même, dégoutés par les saletés qu’on a déversé sur eux. Et bien sûr, leurs bons "môgô" sont à l’affut pour prendre la place en vue de futurs "gombo". Rien de nouveau sous le soleil...

    Ce qui ne veut pas dire que la gestion actuelle est bonne ! Mais quand on sait que ceux qui veulent prendre la main ne s’intéressent qu’à l’argent, on ne sait plus à quel saint se vouer... Dieu nous sauve du coronavirus et des politiciens corrompus !

  • Le 16 avril 2020 à 11:30, par KingBaabu En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    On attribue à Clemenceau la paternité de la citation suivante : « La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires. » Alain Yoda, Christophe Dabiré, Seydou Bouda ou Léné Sebgo n’étaient pas médecins que je sache, mais ont-ils été pour autant de mauvais ministres de la santé ? Si nous avons la réponse à cette question, alors nous savons comment réorienter le tir.

    • Le 16 avril 2020 à 12:59, par Mitibkieta En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

      KingBaabu, ces ex-ministres que vous citez ont-ils géré le ministère avec ce nouveau peuple insoumis et goguenard ?
      Aucun burkinabè ne peut satisfaire même la moitié ce nouveau peuple pendant 2 ans d’affilé... Respectons seulement la durée de chaque mandat avant de renouveler s’il le faut !
      Dieu bénisse le Burkina !

  • Le 16 avril 2020 à 12:04, par Abdou En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Manisougri, la racaille dont vous parlez, et pourtant votre Smaila n’est pas loin de ce groupe. Toujours sensible à l’intérêt partisan. Ce Monsieur aurait fait pire. Lorsqu’il s’agit de financer les cartes d’identité à coup de millions en vue des élections, on est premier. Quand vient le temps d’aider vraiment les populations, on est abonné absent. Le covid19 est là pour nous éclairer davantage. Merci

  • Le 16 avril 2020 à 12:25, par Bao-yam En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Le MPP n’a pas démenti l’écrit parce qu’il apparaît comme une tentative de « dédouanner » le président de la gestion chaotique de la pandémie. On veut distancier le président du dysfonctionnement de son propre gouvernement. Mais la première responsabilité d’un chef de gouvernement est de mettre en place un système efficace. Le système actuel n’est pas inefficace par hasard. C’est dû aux critères de choix des hommes et femmes, aux idées et aux comportements de ceux qui sont en haut.

    Chaque défi du Burkina a été mal abordé et mal géré y compris la situation sécuritaire. Le Burkina a un problème de compétences mais aussi de système.

    Quand le chef d’orchestre ne fait pas le bon geste, il ne doit pas s’étonner que le concert soit une cacophonie.

  • Le 16 avril 2020 à 12:42, par citoyen LAMBDA En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Ceux d’une certaine génération qui aimaient aller au cinéma se remémorent sans doute des bagarres entre bandits autour du partage du trésor volé ,une fois que le hold up qu’ils ont préparé et exécuté ensemble a réussi .
    C’est le même cinéma que nous offre aujourd’hui, la gestion de l’Etat burkinabè par les tenants du pouvoir actuel .
    Aussitôt après la victoire à la présidentielle et aux législatives ,c’est fût le partage du pouvoir comme un gâteau entre amis ,cousins ,cousines, nièces ,maitresses ,parents ,ressortissants de la même région, et frères de même ethnie .
    Nombreux sont les militant(e)s qui se sont battus ,ont sué sang et eau pour la victoire du parti . Mais après la victoire ,ils furent royalement ignorés ou ils furent jetés comme du papier clinex.
    Les trois patrons se sont partagés effectivement les postes de ministres ,de DG ,de conseillers spéciaux comme des gâteaux ,à charge pour chacun de mettre qui il veut à la tête des ministères qui lui sont revenus . Et bonjour les frustrations au sein du parti MPP ,nombre de militant(e)s s’étant sentis trahis et juste utilisés pour atteindre la victoire . Du coup des gens sans aucune expérience de la gestion de l’administration ,de simple cadres moyens dont des stagiaires ,des hommes d’affaires issus du secteur privé furent propulsés à la tête de grandes institutions ,ministères et sociétés d’Etat sur des bases purement népotistes ,sans un minimum de respect des grands principes et règles de la gouvernance d’un Etat .
    Aujourd’hui ,on a des ministres ,des présidents d’institution, des DG, des Conseillers spéciaux qui ne connaissent même pas les règles primaires du fonctionnement d’un service public .
    Et quand on n’a aucun sens de l’Etat ,cela veut dire aussi qu’on ne connait pas non plus les valeurs morales et patriotiques qui incarnent le service de l’Etat .
    Alors c’est la course à l’intérêt individuel ,à l’enrichissement illicite rapide ,à l’affairisme répugnant, à la corruption outrancière, aux détournements de fonds publics par diverses méthodes dolosives et bien d’autres comportement immoraux . Alors bonjour les coups bas entre camarades pour monter à la soupe, chacun voulant profiter de la situation .
    Et malgré les critiques ,les scandales révélés et parfois avérés, pas de sanctions. Combien d’affaires auraient valu à des ministres leur démission pure et simple par décret présidentiel pour faute lourde ou incompétence ,négligence ?
    Hélas notre président semble insensible à toute cette atmosphère puante qui caractérise la marche de l’Etat burkinabè à l’heure actuelle. POUAH

  • Le 16 avril 2020 à 13:24, par Toto En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Bonjour
    Je voudrais féliciter l’auteur du texte. En effet si vous aviez écouté Maiga MESRSI il a dit je cite " en pareil situation chaque membre du gouvernement cherche à apporter ...." ce qui signifie qu’il n’y a pas d’unité d’action sous le leadership du PM Christophe Dabiré qui en fait est un vaste couloir, pour ces différents ministres qui cherchent à se positionner.
    Aussi ce même Maiga du MESRSI ne fait que des fanforanedes de nominations. Dans cet écrit je vous donne quatre (4) exemples précis :
    1) le directeur général de la recherche scientifique et des inovations (DGRSI) est un maître de conférences (MC)sans experience dont les promotionaires et même cadets sont des professeurs titulaires (PT) des universités. Ce DGRSI qui devrait mobiliser les chercheurs pour la lutte contre le covid-19 brille par son absent c’est à croire s’il ne se cache même pas !!!Je le comprends car que peut-il bien proposer aux chercheurs du CNRST... si lui même ne comprend rien à la recherche. Ce dernier sous l’angle politique a accepté ce poste pour diriger ses supérieurs PT et MR. Vraiment c’est le monde à l’envers.
    2) c’est exactement le même cas pour la direction générale de l’enseignement supérieur (DGESup).
    3) le comble c’est la direction générale des services informatiques du MESRSI là le sieur Maiga touche le fond en nommant un maître assistant (MA) à la d’un PT.
    4) quand au centre universitaire c’est le " cafoulmaye = cafouillage " on nomme des MA pour créer des universités (cas de Dori) comble des combles, on nomme certains qui sont à moins d’une année de la retraite (cas de Banfora ) ...
    A quoi rythme toute cette comédie ? Est ce pour saper notre enseignement supérieur ou quoi ? Est-ce de l’incompétence du MESRSI ? Ou est ce notre système manque de compétence à ce point ? Pire il y a plein universitaires dans cette équipe gouvernementale et les uns et les autres cautionnent Maiga dans cette destruction de notre enseignement supérieur et de la recherche.

    • Le 16 avril 2020 à 15:11, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

      Mon cher ami, je ne sais pas quelles sont les capacités managériales du ministre Maïga mais votre écrit est pour le moins étrange...

      1°) Vous vous plaignez qu’on nomme des gens sans expérience, et vous vous plaignez qu’on nomme des gens à la veille de la retraite, donc plein d’expérience. Il faudrait savoir ?

      2°) Vous vous plaignez qu’on nomme quelqu’un qui n’est pas au sommet de l’échelle à l’informatique. Il ne vous vient pas à l’esprit que le plus gradé (en histoire par exemple) n’est pas forcément le plus calé en informatique ?

      3°) Vous vous plaignez qu’on nomme des grades intermédiaires pour occuper des postes administratifs. Vous semblez ignorer que partout dans le système enseignement-recherche, les plus gradés ne gagnent rien à prendre ces postes et refusent aussi catégoriquement de quitter les deux grandes villes ? Peut-on forcer quelqu’un qui est déjà un grand à prendre un poste qu’il ne veut pas, où il gagne moins et qui en plus l’éloigne de sa famille ?

      Bref, votre post ressemble à un missile "sidewinder" dans la gué-guerre pour les places et les postes dans les ministères et les administrations. C’est pas mieux de faire cette bagarre là entre vous là bas ?

    • Le 16 avril 2020 à 15:25, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

      Ah oui... Pour la prochaine fois, rappelez-vous que les titres MA, PT, MR et autres ne signifient RIEN pour 99% des Burkinabè, encore moins qui est plus "gradé" que qui dans cette jungle !!!

  • Le 16 avril 2020 à 13:46, par Le Vigilent En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Je pense sincèrement que le « tract » a été rédigé et diffusé par un groupe ne relevant d’aucune structure du MPP. Autrement, ce serait un groupe de militants alimentaires du MPP qui ont attendu en vain leur tour à la table et qui se sont alors résolus à renverser, voire briser, la « calebasse de lait ».
    C’est certainement la même plume qui a écrit un commentaire reprochant aux auteurs du tramp d’avoir longtemps gardé le silence se faisant ainsi complices des nombreuses dérives du pouvoir, pourtant constamment dénoncées par l’opposition et par de nombreuses organisations certaines presses.

  • Le 16 avril 2020 à 14:35, par TIENFO En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Suite au reportage du Courrier Confidentiel sur la mort du gamin de 14 ans Seni OUÉDRAOGO sans assistance devant la clinique Edgar OUÉDRAOGO, le professeur Martial OUÉDRAOGO est disqualifié pour coordonner le Comité de riposte contre le Covid-19. Il n’est plus digne pour occuper le poste. Le maintenir signifie qu’il y a anguise sous roche. Un cri de coeur au président RMCK de tout mettre en oeuvre pour avoir la confiance du peuple assoiffé de transparence dans la gestion de la crise sanitaire. Pour ce faire il faut des hommes intègres aux postes de responsabilité

    • Le 18 avril 2020 à 14:14, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

      Webmaster : Voila un internaute "TIENFO" qui est passé sur plusieurs fora de ce site lefaso.net avec chaque fois le même post, quelque soit le sujet de l’article : "Pr Martial Ouédraogo/ responsable/ indigne /disqualifié/ Ouédraogo Séni 14 ans / décédé.

      Ceci n’est ni plus ni moins qu’un tract, insinuant, dénigrant, accusant sans fondement. Les gens qui font ce genre de choses utilisent maintenant les réseaux sociaux au lieu des tracts ventilés en ville à notre époque. Eux seuls savent quels sont leurs objectifs.

      Mais ce que nous "vieux" du site et de son forum, on ne comprend pas, c’est pourquoi lefaso.net aide ce genre de déchets à être véhiculés à travers le pays et à l’international alors qu’il y a une modération à priori ?

      A moins que vous soyez sûrs que s’il y a plainte pour diffamation vous pouvez prouver que le monsieur est bien responsable d’un décès ?
      Je suis personnellement d’autant plus surpris que 2 de mes post sur 5 environs sont censurés alors qu’on essaie de respecter la charte du journal ! Merci de corriger cela.

  • Le 16 avril 2020 à 18:26, par Un Burkinabê En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    En Novembre 2020 chacun de nous doit faire un vote utile au Burkina Faso et non un vote utile à tel parti politique ou à telle région ni à telle ethnie. Au sein des partis politiques il faut positionner les plus intègres et patriotes au lieu des plus militants ni des plus gradés au sein des partis.

  • Le 16 avril 2020 à 19:34, par True En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    Parfaitement d’accord avec Toto,
    il ne faut pas favoriser la médiocrité et les malfrats.
    Des présidents d’université sont même décriés pour leur gestion et les malversations. Des syndicats ont dénoncé, aller voir le ministre himself, rien n’y fait. Ces malfrats bien connus occupent jusque là leur poste de président.

    Le cas de Fada est connu de beaucoup d’universitaires.

    Peut être que le ministre a sa part dans ces malversations.

  • Le 18 avril 2020 à 08:43, par Made En réponse à : Gestion du COVID-19 : Que se passe-t-il au sein du parti au pouvoir ?

    A Yako, c’est quoi vous appeler putschistes des 30 et 31 octobre ? Si vous êtes des aigris du pouvoir déchu, vous ne pouvez que parler de putsch pour les 30 et 31 octobre.

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