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Gestion de l’éducation en Afrique : L’IIPE forme les cadres des ministères

Publié le mercredi 14 septembre 2005 à 07h55min

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Ouagadougou abrite du 12 au 16 septembre 2005, les travaux du séminaire sous-régional sous le thème : "Système d’information et de gestion de l’éducation". Environ 45 participants issus de cinq pays prennent part à ces assises organisées par l’Institut international de planification de l’éducation (IIPE).

Une quarantaine de techniciens et décideurs des structures et institutions de l’éducation en Afrique sont en formation à Ouagadougou du 12 au 16 septembre 2005. Les participants viennent de cinq pays de la sous-région : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée et Sénégal. Pendant cinq jours, ils vont réfléchir sur le système d’information et de gestion de l’éducation. Le séminaire de Ouagadougou planche sur des modules relatifs à la gestion des ressources humaines au MEBA, sur les indicateurs de gestion et de pilotage de l’éducation.

De plus, les participants vont échanger sur la gestion de la qualité de l’éducation, le système d’information statistique du Burkina Faso et du Sénégal, le réseau des institutions en planification. Pour l’animateur de la formation et spécialiste de programme à l’UNESCO/IIPE, Khadim Sylla, ce séminaire vise à poser les bases d’une coopération durable et soutenue entre les institutions de formation en planification de l’éducation et les cadres et techniciens des ministères.

Dans cette perspective, a-t-il expliqué, une première rencontre a été organisée à Dakar en 2004 regroupant six institutions de la sous-région ainsi que des responsables et cadres des directions de la planification M. Sylla a ensuite relevé que l’accroissement de l’offre d’éducation, son adéquation avec la demande, la scolarisation des filles imposent une vaste entreprise de collecte et de décryptage de l’information.

Voilà pourquoi, il a insisté sur le rôle et les enjeux du système d’information dans le développement de l’éducation. En effet, les systèmes éducatifs des Etats africains connaissent une faiblesse de l’offre d’éducation, une qualité insuffisante et des dysfonctionnements.

C’est pourquoi, le secrétaire général du MEBA, Kako Loya a, dans son mot d’ouverture des travaux, invité les participants à se familiariser avec les finalités d’un système d’information, ses composantes afin de mieux maîtriser les problèmes et contraintes rencontrés. Car, a-t-il dit, "il nous faut relever ces défis afin de participer au mieux à la mondialisation...".

Il s’est enfin déclaré convaincu que les échanges renforceront les systèmes d’information et permettront de disposer d’informations de qualité pour une prise de décision éclairée.

S. Nadoun COULIBALY (coulibalynadoun2002@yahoo.fr)
Sidwaya

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