LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Santé sexuelle et reproductive : Le Japon octroie 1 826 984 dollars pour financer un projet en faveur des adolescents

Publié le jeudi 12 mars 2020 à 22h03min

PARTAGER :                          
Santé sexuelle et reproductive : Le Japon octroie 1 826 984 dollars pour financer un projet en faveur des adolescents

L’ambassadeur du Japon au Burkina, Tamotsu Ikezaki, et le représentant résident de l’UNFPA, August Kpognon, ont signé, le mercredi 12 mars 2020 à Ouagadougou, une convention de partenariat pour le financement du projet de « renforcement des capacités des adolescents à l’exercice de leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso ». Prévu pour une durée de trois ans, ce projet a été développé conjointement par la Fondation Kimi, l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) et la Japanese organization for international coopération in family planning.

L’enveloppe de 1 826 984 USD (soit plus d’1 milliard de F CFA) consentie par le gouvernement du Japon permettra à la Fondation Kimi et à l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) de mettre en œuvre le programme de « renforcement des capacités des adolescents à l’exercice de leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso », avec l’appui technique de la Japanese organization for international cooperation in family planning (JOICFP).

Couvrant les régions du Centre et du Centre-Ouest, et particulièrement les districts sanitaires de Bogodogo, Sig-Nonghin, Réo et Sabou, le présent projet ambitionne de toucher 293 067 adolescents et jeunes. A terme, il contribuera à réduire de 10% les grossesses chez les adolescentes et les mariages d’enfants, et de 5% la prévalence des mutilations génitales féminines. Le projet permettra aussi d’accroître de 5% le taux d’achèvement des filles au niveau de l’enseignement secondaire.

En plus de la gestion financière, l’UNFPA assurera l’assurance qualité dans la mise en œuvre dudit projet, et rendra compte de la mise en œuvre globale. Pour le représentant résident de l’institution au Burkina Faso, la cérémonie de ce jour, 12 mars 2020, illustre la belle coopération entre le gouvernement du Japon et celui du Burkina Faso, ainsi que le fort partenariat avec le système des Nations unies.

L’Ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Tamotsu Ikezaki

Le projet de « renforcement des capacités des adolescents à l’exercice de leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso », à l’en croire, entre en droite ligne des objectifs de la politique nationale de la jeunesse, du plan stratégique sur la santé des jeunes et du PNDES. Au titre des activités inscrites au menu de ce projet, August Kpognon a énuméré le renforcement des compétences des jeunes activistes, des enseignants, du personnel de santé et des adultes supporteurs sur des thématiques variées que sont la santé sexuelle et reproductive, l’éducation complète à la sexualité, la paire-éducation, les techniques de plaidoyer, etc.

Le représentant résident de l’UNFPA, August Kpognon

C’est aussi un projet ambitieux et innovant, qui est en droite ligne des Objectifs de développement durable (ODD). Le représentant résident de l’UNFPA au Burkina Faso ajoute que « ce projet accélérera l’atteinte des ODD d’ici 2030 », puisqu’il se fixe comme objectifs : « aucun décès maternel évitable, aucun besoin non-satisfait en matière de planification familiale et zéro pratique néfaste liée aux femmes ».

Au regard de ce qui précède, il a remercié l’ambassadeur du Japon pour l’acte solennel qu’il vient de poser. Il a associé ses remerciements à la première dame du Faso, par ailleurs ambassadrice des jeunes, et au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, qui a bien voulu soutenir et abriter cette importante activité.

La satisfaction est le maître-mot employé par l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Tamotsu Ikezaki, pour apprécier la convention consensuelle qui a été signée. La rencontre du jour résulte des échanges entre la Première dame du Burkina, Sika Kaboré, et les responsables de la JOICFP. « Nous avons été très impressionnés par la passion de la Première dame du Faso de sauver la jeune génération du Burkina faso (…) », a-t-il conclu.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Plongez dans l’univers infini de Space Fortuna Casino