« Aujourd’hui, aucun établissement ne peut se suffire à lui seul. On apprend toujours des autres ». C’est fort de ce constat que la directrice générale de l’Institut supérieur privé polytechnique (ISPP), Sabine Marie Yaméogo, justifie le choix du nouveau partenariat avec l’Université Saint-Dominique de l’Afrique de l’ouest (USDAO).

Ce premier partenariat entre les deux écoles est axé, entre autres, sur les échanges d’enseignants et d’étudiants, la mise en place conjointe de nouvelles filières, la co-diplomation ou double diplôme, et l’organisation conjointe des grands rendez-vous scientifiques d’intérêt commun.

Selon Sabine Marie Yaméogo, l’objectif de cette convention est de permettre à l’USDAO et à l’ISPP de fédérer leur énergie, leurs compétences, d’échanger les savoir-faire et savoir-être puisque ces deux institutions ont en charge la formation des futurs responsables du Burkina Faso. « Nous avons jugé opportun de se mettre ensemble, partager nos expériences et de pouvoir ensemble mener à bien nos missions qui sont les nôtres, c’est-à-dire la formation intégrale des jeunes », a-t-elle ajouté.

En ce qui concerne les avantages de cette convention, la directrice générale de l’ISPP estime que ses étudiants n’auront rien à perdre. « Je pense que nos étudiants pourront apprendre auprès de leurs confrères de l’USDAO des valeurs qu’ils auront certainement à partager avec les étudiants de l’ISPP », a-t-elle enrichi.

Du côté de l’USDAO, on soutient que ce partenariat est un acte de « savoir-vivre ». « Nous considérons l’ISPP comme une sœur aînée, puisque nous venons d’arriver. Lorsque vous êtes nouveau quelque part, il est sage de s’appuyer sur des aînés qui connaissent le chemin et qui peuvent vous aider à marcher. C’est une démarche d’humilité, d’apprentissage », a indiqué le recteur de l’USDAO, le Père Benjamin Sombel Sarr.

A la question de savoir pourquoi précisément l’ISPP mais pas d’autres instituts pour un début de partenariat, le premier responsable de l’USDAO confie avoir « suivi ce que l’esprit leur a dit », avec un sourire aux lèvres. « Nous sommes une université privée catholique. Il y a la dimension administrative et la dimension charismatique. C’est la dernière qui nous a conduits à ce choix », s’est-il justifié.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net