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Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

Publié le mardi 3 mars 2020 à 22h28min

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Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

Les responsables de l’Union d’action syndicale (UAS) étaient ce mardi 3 mars 2020 face à la presse. Objectif : Réaffirmer leur détermination à lutter contre l’application de l’IUTS aux primes et indemnités des agents du public. Pour cela, les manifestations du 7, du 17 et du 14-20 mars 2020 sont donc maintenues.

Face à la presse, les engagements des uns et des autres sont restés intacts. Amener le gouvernement à annuler l’application de l’IUTS aux primes et indemnités des agents du public et rembourser les coupures qui ont été effectuées en février 2020.

Selon les conférenciers, la non-application de cette décision avait pourtant été émise par les organisations syndicales dans leur plateforme minimale du 1er mai 2015.

« Au point 4 de notre plateforme minimale du 1er mai 2015, nous demandions la suppression de l’impôt unique sur les traitements et salaires sur les primes et les indemnités servies aux travailleurs du privé et des établissements publics et parapublics de l’Etat », a rappelé Bassolma Bazié, secrétaire général de la CGT-B (Confédération générale des travailleurs du Burkina).

Mais à la grande surprise des travailleurs, des coupures, consécutives à l’application de l’IUTS sur les indemnités et primes, ont été opérées sur leurs revenus. Et avec une possibilité de croître dans le futur. Remontés depuis la prise de cette décision et pour exiger du gouvernement l’arrêt des atteintes aux libertés démocratiques et syndicales, du pillage des ressources nationales, la garantie du droit à la sécurité des populations, le respect, etc., les syndicats ont décidé de passer à l’étape supérieure.

« Les organisations syndicales ont décidé de faire une marche-meeting le 7 mars 2020 sur toute l’étendue du territoire national ; une grève générale de 120 heures du 16 au 20 mars 2020 ; une marche-meeting du 17 mars 2020 sur toute l’étendue du territoire national et d’autres nombreuses autres actions sectorielles », a ajouté Bassolma Bazié.

Les raisons une tension de plus en plus croissante

La colère des travailleurs est exacerbée par le refus du gouvernement d’explorer d’autres sources, pourtant existantes, de renflouer les caisses de l’Etat. Il s’agit notamment du reste à recouvrer auprès de certaines entreprises estimé à 400 milliards de francs, des détournements (pertes) de plus de 600 milliards découverts par les enquêteurs parlementaires sur le foncier et le minier, la fraude douanière des motocycles qui s’élève à 20 milliards de francs l’année, et des prêts indument contractés par des anciens ministres, députés, présidents d’institutions, personnalités morale non encore remboursés qui s’élèvent à plus de 20 milliards de francs CFA. A cela, les conférenciers ont ajouté les caisses noires dont le nombre est passé de 5 à 11 et le montant à 31,5 milliards en 2019.

Bassolma Bazié et ses camarades ont alors appelé le gouvernement à déployer des efforts pour rentrer en possession de ces fonds non recouverts au lieu de pressurer les travailleurs dont les revenus sont déjà insuffisants. « S’ils veulent clochardiser les travailleurs burkinabè, nous n’allons pas accepter », a conclu Bassolma Bazié.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net


L’intégralité de la déclaration liminaire de Bassolma BAZIE à la conférence de presse

LE COLLECTIF SYNDICAL CGT-B :
 CGT-B (F-SYNTER – SYNATRAG - SYNTSHA – SYTTPBHA – SNAID – SYNTB – SYNTTEX – SYNTETH – SYNTRAGMIH – FNBPB – SYNAS - Coordination/CNSS – Coordination/SONABEL – Coordination/FSR-B – Comités CGT-B/ONEA
 SYNATEB – SYNTAS – SYNATEL – SYNAFI – SYNAMICA – SYNASEB – SYNACIT –SYNPTIC – SYNATIC – SATB – SYNAPAGER

L’INTERSYNDICAL DES MAGISTRATS : (SAMAB- SBM- SMB).

LA COORDINATION DES SYNDICATS DU MINEFID : (SATB- SNAID- SYNATRAD- SYNTPC- SYNAFI- SYNASDB- COMITE CGT-B/ENAREF).

AUTRES SYNDICATS AUTONOMES : SYNAGSP – MONEP–APN – SYNACSAB – SYNADES - SYNAFEB – SYNATRAME - SYNATRACT- SYNTEF – SYNAFER - SYNAJEFP – SGB – SYNAG - SAMAE- SYNAMUB – SYNAGRH - SYNAGID – SYNIACCB – SYNAPDH – SYNTRAPOST

CONFERENCE DE PRESSE 3 MARS 2020
DECLARATION LIMINAIRE

Bonjour cher(e)s ami(e)s de la presse !
Merci à toutes et à tous pour avoir répondu à notre invitation pour cette conférence de presse.

Merci de votre mobilisation constante aux côtés des organisations syndicales en lutte pour la défense du pouvoir d’achat, des libertés démocratiques et syndicales et de la bonne gouvernance au Burkina Faso.

Les travailleurs salariés ont constaté, à la fin du mois de février 2020, le prélèvement de l’IUTS sur leurs primes et indemnités. Cette hausse des impôts particulièrement chez les salariés du public est contraire à la revendication des syndicats formulée au point 4 de la Plateforme minimale du 1er mai 2015 de l’Unité d’Action Syndicale (UAS) à savoir « La suppression de l’Impôt Unique sur les Traitements et Salaires (IUTS) sur les primes et indemnités servies aux travailleurs du privé et des établissements publics et parapublics de l’Etat ».

Il s’agit là d’une décision politique impopulaire du pouvoir MPP qui – il vous souviendra – a été annoncée par le Premier Ministre Christophe DABIRE lors d’une session ordinaire du bureau politique national du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), tenue le 28 septembre 2019. A noter que l’application a été des plus disparates de sorte que des travailleurs d’une même catégorie et des mêmes classe et échelon ont été traités différemment. Les travailleurs qui naïvement se réjouissent de la diminution de leur IUTS ou de la faiblesse de l’augmentation de leur IUTS devraient bien intégrer les propos du ministre DANDJINOU, porte-parole du gouvernement selon lesquels l’application a été faite selon « le principe de l’acceptabilité et de la progressivité. »

Du reste, le ministre OUARO a clairement précisé que ces principes de l’acceptabilité et de la progressivité sont étroitement liés à la remise à plat des salaires dans le secteur public, ce qui permet de comprendre aisément qu’à terme, ces coupures seront aggravées. Egalement, le ministre des finances a avoué que si la loi devait être appliquée, certains travailleurs devraient avoir des coupures d’IUTS allant à plus de 200 000F !

Mesdames et Messieurs les journalistes !

Un passage en force a été ainsi opéré par le gouvernement, malgré les arguments pertinents développés par les travailleurs pour s’opposer à cette hausse cynique et inique de leurs impôts. De ce fait, il préfère se plier aux injonctions du FMI et de la Banque Mondiale plutôt que de soulager la misère des populations en général et des travailleurs en particulier (Cf. Communiqués de presse publiés en fin de mission par les services du FMI le 7 novembre 2019 et le 20 décembre 2019).

L’opérationnalisation de la décision a foulé au pied les principes élémentaires du dialogue social, pire, cela a été une injure à l’endroit du mouvement syndical. Lorsque le gouvernement a inscrit l’imposition des primes et indemnités des agents du public dans la loi de finances adoptée par l’Assemblée Nationale le 16 décembre 2016, l’UAS avait protesté à travers une lettre ouverte adressée au Premier ministre Paul Kaba THIEBA. Dans cette lettre ouverte, en date du 10 janvier 2017 et signée par les deux PDM Paul KABORE et Siriki DRAME, l’on pouvait lire ceci : « … le comité [bipartite Gouvernement/Syndicats] pour examiner cette question a effectué plusieurs séances de travail et a fait des propositions. Il a présenté 3 options dans son rapport. Et au cours de la même rencontre du 18 octobre 2016 [avec le Premier ministre], nous avons clairement signalé que l’option d’étendre le prélèvement au public n’était pas envisageable pour le mouvement syndical ! Malheureusement, l’UAS a été surprise de constater que le Gouvernement a fait inscrire le prélèvement de l’IUTS sur les primes et indemnités servies dans le public dans la loi de finances 2017 adoptée le 15 décembre 2016 par l’Assemblée nationale, sans aucune concertation préalable avec les organisations syndicales sur cette question.

Pour nous, l’esprit du dialogue social commandait que les résultats des travaux du comité bipartite soient soumis aux deux parties avant toute décision, surtout que le choix opéré par le gouvernement est contraire à l’esprit de la revendication formulée par l’UAS ». L’UAS avertissait aussi qu’une telle attitude « obligerait la partie syndicale à prendre ses responsabilités ».

Une telle position est juste car l’option du gouvernement sur la question lui permet d’opérer une diminution des salaires et partant une baisse du pouvoir d’achat sous prétexte que la masse salariale grève beaucoup le budget de l’Etat. Elle participe des mêmes mesures d’attaques contre les travailleurs salariés en particulier ceux de la Fonction publique ; présentés à la limite comme des apatrides empêchant les actions d’investissement et de ce fait le développement du pays.

Quid de leur contribution à la création de la richesse du pays par leur travail ! quid de la vie chère qui a fini par paupériser, voire clochardiser nombre de travailleurs aussi bien du privé que du public !

Mesdames et Messieurs les journalistes !

Le débat sur la question s’est intensifié et constamment, nous avons développé des arguments pertinents qui militent en faveur de la suppression de l’IUTS sur les primes et indemnités. A contrario, le gouvernement et ses zélateurs ont souvent recours aux mensonges et à la falsification des faits pour soutenir leur position. Ainsi, ils tentent de faire croire à l’opinion que les travailleurs ne veulent pas payer l’IUTS, que le mouvement syndical a toujours cautionné la coupure chez les travailleurs du privé ou que c’est le secrétaire général de la CGT-B qui est à l’origine de la rupture des négociations avec le gouvernement sur la question !

C’est tout naturel que l’effectivité de l’imposition des primes et indemnités des agents publics a suscité la colère et l’indignation des travailleurs du privé, du public et du parapublic en fin février 2020. En témoigne la forte mobilisation des travailleurs à l’Assemblée générale du 26 février 2020 convoquée par une cinquantaine d’organisations syndicales du privé, du parapublic et du public résolues à organiser la lutte pour la défense du pouvoir d’achat, des libertés et de la bonne gouvernance.

Ces organisations ont décidé à cet effet :
• Une marche-meeting le samedi 7 mars 2020 sur toute l’étendue du territoire national ;
• Une grève générale de 120 heures du 16 au 20 mars 2020 ;
• Une marche-meeting le mardi 17 mars 2020 sur toute l’étendue du territoire national ;
• Et de nombreuses autres actions sectorielles.
Ces actions visent à exiger du gouvernement :
1. L’arrêt des mesures de baisse du pouvoir d’achat et amélioration de celui-ci en rapport avec le coût de la vie :
2. L’arrêt des atteintes aux libertés démocratiques et syndicales ;
3. L’arrêt du pillage des ressources nationales ;
4. La garantie du droit à la sécurité des populations ;
5. Le respect et la mise en œuvre des différents engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des syndicats des travailleurs.
Cette plate-forme est juste et appropriée parce qu’au-delà de l’IUTS, le pouvoir du MPP cherche à reléguer au second plan les questions essentielles en lien étroit avec la faillite de sa gestion.

Mesdames et Messieurs les journalistes !

Si on en est arrivé là, c’est parce que le gouvernement, criant au manque de ressources, a choisi de s’attaquer aux travailleurs dont les revenus sont à nu. Pendant qu’il pressure les pauvres travailleurs, il se montre au contraire complaisant envers les acteurs des secteurs à fort potentiel fiscal tels que le foncier, l’or, les télécommunications, les banques, et ferme les yeux sur de multiples malversations dans la gestion des ressources publiques…

A titre illustratif :
• les restes à recouvrer (RAR) que les entreprises doivent à la DGI s’élèvent à plus de 400 milliards ;
• Plus de 600 milliards de détournements (pertes) mises à nu par les enquêtes parlementaires sur le foncier et dans le secteur minier en 2016 ;
• Les chèques impayés émis par les contribuables à la Douane, aux impôts comme dans d’autres administrations publiques au 31 décembre 2016 s’élevaient à une centaine de milliards ;
• Les restes à recouvrer révélés par le rapport d’enquête parlementaire du Conseil National de la Transition (CNT) gardés dans les tiroirs ;
• Selon le Président de la commission d’enquête parlementaire sur le foncier, le député Boureima Barry, « pratiquement tous les promoteurs immobiliers ne sont pas à jour. La dette fiscale est estimée à plus de 16 milliards ».
• Les évasions fiscales et les exonérations fiscales injustes opérées au niveau des sociétés minières qui ne paient pas d’impôts à la hauteur de leurs productions ;
• la fraude douanière des motocyclettes fait perdre à l’Etat plus de 60 millions de francs par jour (soit plus de vingt 20 milliards dans l’année) ;
• Les prêts indument contractés par des anciens ministres, députés, présidents d’institutions, personnalités morales non encore remboursés s’évaluent à plus de vingt milliards de francs CFA.
• La fraude sur la TVA fait perdre à l’Etat des centaines de milliards par an ;
• Les redressements fiscaux à la douane comme aux impôts anormalement transigés par l’administration financière ont fait perdre à l’Etat des centaines de milliards FCFA ;
• Les caisses noires dont les montants croissent de façon exponentielle : leur nombre est passé de 5 à 11 et le montant est passé de 31,5 à 205 milliards de francs courant 2019 !
• Les traitements spéciaux que les membres du gouvernement se sont accordés en violation du décret fixant leurs émoluments ;
• Etc.

Voilà autant de pistes pour renflouer les caisses de l’Etat.

Mesdames, messieurs les journalistes, ce sont là les informations que nous tenions à porter à votre connaissance.
Nous restons à présent à votre disposition pour vos questions.

Ouagadougou, le 03 mars 2020

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Vos commentaires

  • Le 3 mars 2020 à 21:35, par TIENFO En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

    La trêve demandée par la ministre en charge de la Femme a donc été refusée. On avait prévenu que les oreilles de l’âne pour une cette fois était bien visible et ses intentions affichées. Le pouvoir MPP s’obstine à refuser de voir les oreilles de l’Etalon très nerveux. Après c’est pour venir dire que "si l’âne veut te terrasser tu ne vois pas ses oreilles. En cas de chute , ça pourrait être douloureux au regard des enjeux. Il n’est toujours pas trop tard de redresser la barre. Comme le dit l’adage "l’humilité précède la gloire par contre l’orgueil précède la chute."

    • Le 4 mars 2020 à 00:35, par Indjaba En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

      En tout cas appuyer sur l’accelerateur puisque vous etes les privilegiés de la republique. La fonction publique burkinabè c’est le seul endroit où tu peux t’absenter irregulièrement pendant 5 mois et ton salaire continue de tomber regulierement et au bout des 5 mois l’administration paie pour faire un communiqué à la RNB pour te dire ’’ Mr ou Madame Ouedraogo tant ayant abandonné son poste depuis 5 mois est prié(e) de rejoindre son poste dans un delai de 10jours à compter du jour de publication du present communiqué sinon la procedure administrative sera engagée pour son licenciement’’. Ceux qui veulent verifier, capter la radio nationale demain entre 13h30 et 14h, vous en aurez plein les oreilles. Rigolot : tu abandonnes ton poste depuis 5 mois, ton salaire tombe et malgré tout on fait un communiqué pour te donner encore 10 jours de bonus d’absence avant de parler de debut de procedure pour te sanctionner. Euh Alla, il faut etre au Faso pour voir ça et cela doit faire rigoler les employés et les employeurs du privé oû quelques minutes d’absence peut conduire à un licenciement . Chers fonctionnaires le pays vous appartient prioritairement . Faites donc en ce que vous voulez mais ne nous parlez plus de developpement car votre mentalité n’y est pas preparé.

    • Le 4 mars 2020 à 07:12, par kwiliga En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

      Assez de ressasser ces vieilles maximes, que chacun reprend à son compte et qui finissent par être dépourvues de sens.
      Un peu de créativité, que diable.
      On pourrait par exemple proposer : "Les grèves favorisent l’installation de l’état islamique et après il n’y aura plus de grève.
      Alors, qui est un âne ?"

  • Le 4 mars 2020 à 06:34, par FITHO En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

    C’est au gouvernement de ne pas faire la sourde oreille. Il est encore temps pour lui de se ressaisir et annuler l’iuts sur les primes et indemnités comme le demandent les syndicats. Nous craignons que le gouvernement perde ce bras de fer avec les syndicats. L’histoire risque fort bien de se répéter.

  • Le 4 mars 2020 à 08:45, par 5km de goudron pour ragnongo En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

    Bonjour, Vivement qu’une solution soit vite trouvé entre syndicats et gouvernement, car c’est le Pays qui perd. le travailleur burkinabé souffre. Surtout ceux de Ragnongo qui en plus des salaires pas suffisants doivent affronter les nids de poules chaque matin pour rejoindre leurs postes de travail.

    De grâce pensez aux habitants de RAGNONGO. La voie qui suit les pylone de la SONABEL. Par pitié, quartier loti depuis 2007 et toujours rien comme voies d’accès. Nous voulons aussi etre comme ceux du centre ville et quartier comme dassagho, wemtenga, patte d’oie et autres. On continue de bitumer dans des zones qui ont deja beaucoup de goudron, nous on ne demande qu’un seul goudron sur la voie d’accès principal qui ne dépasse même pas 5km. C’est un cri de cœur de quelqu’un qui y réside.

  • Le 4 mars 2020 à 08:59, par SANOU En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

    Face à un tel gouvernement, le Syndicats doit aller vite s’il veulent que la lutte soit efficace. Quand ça traine, la peur s’installe et les résultats ne seront pas à la faveur des travailleurs.

  • Le 4 mars 2020 à 09:35, par Le citoyen averti En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

    Les fonds spéciaux communément appelés caisses noires sont passés de 5 à 11 et les montants de 31,5 milliards à 205 milliards en 2019.
    C’est plus qu’un crime contre l’humanité.
    Malgré cela le MPP et ses alliés s’obstinent à couper les maigres des agents qui peinent déjà à vivre sans prendre des crédits.
    Comment un gouvernement sérieux qui chante l’équité et la justice peut il permettre à des ministres de détourner l’argent du contribuable sans être inquiété et cela aux yeux complices de l’Assemblée nationale ?
    La loi dans ce pays ne s’applique qu’aux faibles. Les gouvernants ne sont jamais consernés.
    Sont ils plus patriotes que nous ?

  • Le 4 mars 2020 à 09:59, par y En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

    Si les fonctionnaires refusent de payer certains impôts, les commerçants aussi doivent refuser de payer certains impôts. Ceux qui sont au courant des détournements ou corruptions feraient du bien au pays en les portant devant la justice au lieu de faire des déclarations.

  • Le 4 mars 2020 à 10:24, par Aemed En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

    Mais, quel droit des travailleurs defendent ces Syndicats ?
    Ne pas payer d’impots sur les moluments qu’ils perçoivent, chose qui est pratiquée dans tous les pays qui ne vivent que de cela pour satisfaire les besoins de ses citoyens ?
    Une obligation en Occident de qui nous tirons notre système administratif et économique. Au temps de Lamizana, avec Kalmogo comme ministre cela s’appliquait et personne n’a bronché pour le bien collectif et non individuel comme le plantent aujourd’hui les syndicalistes..

  • Le 4 mars 2020 à 12:44, par hummm En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

    Le syndicat veut imposer aux citoyens l" incivisme. Le peuple s est débarrassé de la dictature de Blaise Compaoré, puis celle du RSP. Il est impératif que le peuple vrai et non compté se lève pour se débarrasser de la dictature des syndicats anarchistes, qui sont prêts à tout détruire, distraire le pays au moment où il a besoin de toute sa concentration pour lutter contre le terrorisme et empêcher ceux qui sont sans salaire de chercher leur pain du jour. Qui va investir dans un pays où pour un oui ou non on bloque tout par des grèves

  • Le 4 mars 2020 à 13:38, par Bao-yam En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

    Un gouvernement incompétent et des fonctionnaires inconscients s’ entendent tous pour brûler le pays pendant que les terroristes terrorisent. Quelle est la solution ?

  • Le 4 mars 2020 à 14:27, par IBRA En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

    S’agit-il vraiment de l’UAS ?
    J’ai cru comprendre que l’UAS est composée de toutes les centrales syndicales et de certains syndicats autonomes.
    En lisant l’article, il s’agit plutôt de la centrale CGTB, de l’intersyndical des magistrats, de la coordination des syndicats du minefid et de certains syndicats autonomes.
    Quelle UNION d’action voulez vous nous servir alors ?

  • Le 4 mars 2020 à 14:46, par mtn En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

    A 5km de goudron. le goudron est contruit si tout le monde acccepte payer les impots y compris l’IUTS.

  • Le 4 mars 2020 à 15:39, par BILI BILI En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

    J’ai voté ROCK en 2015 et je compte le voter pour un deuxième mandat.
    Mais actuellement il yà quelque chose qui ne va pas.. Oui.!!
    A voire le comportement et les propos de certains membres du gouvernement, on sent que yà certains ministres qui travaillent pour nuire au président ROCK.
    Sinon, comment comprendre que toi ministre..citoyen lamda comme tout le monde..parachuté à la tête d’un ministère..tu n’as jamais fait un concours ni un texte pour y être.Et c’est toi qui parle au wazarrr au dirait le ministère c’est ta boite privée ?
    Regardez ce que le ministre de la Fonction Publique est entrain de faire labas ? Créer une agence pour gérer la carrière des fonctionnaires, sans le moindre respect de l’organigramme du ministère ?.

  • Le 4 mars 2020 à 16:43, par Balbi En réponse à : Manifestations contre l’IUTS sur les indemnités et les primes au Public : Les syndicats maintiennent leur calendrier

    UN peu de sérieux svp. Au temps de Lamizana y’avait-il des caisses noires énormes ? NON et NON et NON.
    si c’était au Rwanda, ces 205 milliards étaient investis pour le peuple et non donner à des individus qui sont déjà pris entièrement en charge par le peule.

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