Protection des veuves et des orphelins au Burkina Faso : "Il faut arrêter d’embêter la veuve" s’insurge le docteur Alice Zoungrana-Kaboré, coordinatrice de la fondation Lucie Kaboré-Traoré
Depuis environ 45 ans, la fondation Lucie Kaboré-Traoré œuvre au bien-être des veuves et des orphelins vulnérables suite au décès du chef de famille. Aussi bien dans le volet financier, juridique ou autres aspects qui contribuent au bien-être de cette frange de la population. Lefaso.TV s’est entretenu avec celle qui aujourd’hui est l’une des figures de proue de la fondation, le docteur Alice Zoungrana kaboré, coordinatrice de la fondation Lucie kaboré-Traoré. Sans détour, elle revient sur l’historique de la fondation,en passant par les difficultés rencontrées, mais aussi les acquis de cette initiative. Elle a profité de cette tribune pour formuler un plaidoyer en faveur de la cause qu’elle défend.
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Samirah Bationo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 3 mars 2020 à 12:45, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Protection des veuves et des orphelins au Burkina Faso : "Il faut arrêter d’embêter la veuve" s’insurge le docteur Alice Zoungrana-Kaboré, coordinatrice de la fondation Lucie Kaboré-Traoré
Ça dépend chère Madame Docteur Zoungrana/Kaboré. Si la veuve reste tranquille, personne ne va déranger sa tranquilité après le décès de son mari. Mais si au lieu de rester tranquille, elle passe le temps à se saper plus encore, de passer la nuit hors du domicile conjugal, de faire du wourou, insulter tout le monde pour un oui ou pour un non, être impolite envers tout le monde, etc., là, on ne sait pas dè !!
Par Kôrô Yamyélé
2. Le 3 mars 2020 à 14:18, par Adama En réponse à : Protection des veuves et des orphelins au Burkina Faso : "Il faut arrêter d’embêter la veuve" s’insurge le docteur Alice Zoungrana-Kaboré, coordinatrice de la fondation Lucie Kaboré-Traoré
C’est facile de défendre la veuve, mais éviter l’amalgame. Les veuves qui spolient les orphelins on en connaît également. Des veuves qui versent des larmes de crocodile après le décès de leurs maris on en connaît également. J’ai même entendu parler d’une veuve qui est allée dans un service du ministère des finances pour calculer le montant de la pension de son mari qui était toujours vivant. Heureusement que Dieu ne dort pas et elle est tombée sur quelqu’un qui connaissait son mari. Des 2e épouses, en général des jeunes épouses en secondes noces, qui veulent tout s’accaparer après quelques années seulement de mariage au détriment des orphelins du premier mariage et leur maman, on en connaît également. Des femmes qui se remarient pour avoir plusieurs pensions contre l’esprit de la loi, on en connaît également. Dieu seul connaît les veuves qui ont tué leurs maris et celles qui ne l’ont pas fait. Donc évitez de généraliser. Dieu connaît tout ce qui se passe. Quand une veuve spolie des orphelins et leur maman qu’est ce que vous en dites ? N’est ce pas une veuve qui spolie une autre veuve ? Donc c’est au cas par cas. C’est facile de généraliser. J’espère que dans la révision du code des personnes et de la famille on oubliera surtout pas de protéger les orphelins.
3. Le 3 mars 2020 à 15:13, par imeta En réponse à : Protection des veuves et des orphelins au Burkina Faso : "Il faut arrêter d’embêter la veuve" s’insurge le docteur Alice Zoungrana-Kaboré, coordinatrice de la fondation Lucie Kaboré-Traoré
félicitations surtout bon courage que Dieu vous bénisse
4. Le 4 mars 2020 à 17:07, par jeunedame seret En réponse à : Protection des veuves et des orphelins au Burkina Faso : "Il faut arrêter d’embêter la veuve" s’insurge le docteur Alice Zoungrana-Kaboré, coordinatrice de la fondation Lucie Kaboré-Traoré
ADAMA, les hommes sont les premiers et les fréquents tueurs d femmes et les accapareurs de biens. À chaque décès les frères disputent les biens avant les enterrements sans les épouses. Qu’en dis-tu ? Et les frères sont les premiers à chasser et accaparer terrains et argent au détriment des orphelins. Qu’en dis-tu ? Toi ADAMA et KÔRO, vous êtes phallocrates. La dame a publié une fondation noble et sociale et équitable. C’est raisonnable. Et il faudra que faso.net prenne toujours soin de publier les adresses références de ces genres de lutte pour plus de sympathisants. Sinon il y aurait aussi des phallocrates dans ce journal. Tous les féodaux et machos et escrocs, laissez les veuves en paix. Vive la fondation Lucie Kaboré. Je sympathise.