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Gestion des districts sanitaires : 35 médecins formés à Manga

Publié le dimanche 1er mars 2020 à 21h30min

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Gestion des districts sanitaires : 35 médecins formés à Manga

Trente-cinq médecins généralistes des districts sanitaires publics burkinabè ont achevé, ce 29 février 2020, une formation en gestion des districts sanitaires. Retranchés à Manga, ils ont reçu des rudiments sur les règles de management du personnel, la gestion des stocks et produits de santé et les finances dans les districts de santé.

« Il y avait un réel besoin parce que, parmi nous, il y a des médecins qui gèrent déjà des districts, et c’était normal pour ces médecins de mieux apprendre pour pouvoir faire face à un certain nombre de défis ». C’est par ces mots que le médecin du district sanitaire de Sindou, Boureima Ouattara, a traduit l’intérêt de ces 42 jours de formation. Et dans un contexte où la science évolue, « il faut se mettre à jour en termes de connaissances », poursuit-il.

Boureima Ouattara, délégué des médecins formés en Gestion des districts sanitaires

Cela fait 27 années, sans discontinue, que la session de formation des médecins généralistes en gestion des districts sanitaires se tient. La formation comprend des cours intensifs, des travaux de groupes et des sorties sur le terrain, avec au total seize modules dispensés. Autre objectif, répondre aux préoccupations non totalement résolues par la formation initiale. En effet, « bien vrai qu’au sortir des écoles, il y a un volet formation du personnel et suivi sur le terrain, il était nécessaire qu’on reçoive les compétences nécessaires pour mieux gérer les districts sanitaires », a fait remarquer Boureima Ouattara.

La remise des attestations sanctionnant la fin de la formation

Mettre en application les connaissances acquises

Pour cette année, 35 médecins généralistes dont 12 femmes ont pris part à la formation. Ce que le ministère de la Santé qualifie de record, considérant la participation de la gent féminine.

Une vue des participants

Dans le système de santé burkinabè, le district est l’entité la plus importante. Dès lors, il s’agira de permettre à ces agents de « travailler en synergie avec les acteurs […] dans leurs aires de santé et faire en sorte que la politique sanitaire soit appliquée dans toutes ses dimensions dans les différentes localités au Burkina Faso », recommande Wilfried Ouédraogo, secrétaire général du ministère de la Santé. Il a donc invité les médecins à une mise en application des connaissances acquises.

Pour les prochaines sessions, les médecins souhaitent que la durée de la formation soit de 60 jours, au lieu de 42 jours.

Mariam Ouédraogo
Lefaso.net

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