Burkina : « Redonnons une place de choix à la probité, au respect de la parole donnée », prône Kadré Désiré Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2020
Le candidat des « bleu et blanc », Kadré Désiré Ouédraogo, multiplie les échanges avec les couches sociales du pays. Ce dimanche, 9 février 2020 à Ouagadougou, il était à la rencontre des acteurs du secteur informel de la capitale. Après avoir écouté ses interlocuteurs et décliné sa vision, Kadré Désiré Ouédraogo les a invités à œuvrer à un changement réel et positif en 2020.
Le Palais de la Jeunesse et de la Culture Jean-Pierre Guingané a, pour l’occasion, refusé du monde. Parmi ces mobilisés, des inconditionnels vêtus des couleurs du candidat (bleu et blanc), dans une salle où trônent de toutes parts, posters et autres effigies de l’ancien Premier ministre, Kadré Désiré Ouédraogo.
Pour ses partisans du secteur informel, Kadré Désiré Ouédraogo dégage des valeurs positives du vivre-ensemble, de tolérance, de paix, etc. « 2020, c’est l’année de Kadré Désiré Ouédraogo », convainc-t-on ici également.
Cette assemblée générale qui, selon les organisateurs, regroupe les acteurs des douze arrondissements de Ouagadougou, a été une occasion pour poser le regard sur le secteur. Convaincus que le secteur informel occupe une place importante dans la vision de Kadré Désiré Ouédraogo, les participants à la rencontre ont, par leurs porte-paroles, identifié des difficultés liées aux financements, à l’organisation-terrain des activités du secteur, sa restructuration (que grossistes et détaillants ne soient pas confondus), etc. Ils appellent à un retour à la transparence, à une gestion vertueuse du secteur pour le bien de toute la société.
« Je vois à travers vous, tous les acteurs du secteur informel de l’ensemble du pays », étend Kadré Désiré Ouédraogo, rendant hommage à tous ceux qui œuvrent dans l’anonymat du secteur informel pour que vive l’économie nationale et, partant, toute la société.
L’ancien Premier ministre est également revenu sur « l’importante contribution » de ce secteur au développement économique du pays. C’est pourquoi il a réitéré le sens de son combat de voir le Burkina redevenir un pays de paix, de cohésion et de bonne gouvernance et où règne la justice afin que prospère également cet ensemble de monde des affaires.
« Que le Burkina Faso soit un pays où la discipline règne et un pays où la solidarité n’est pas un vain mot », invoque l’ancien président de la Commission de la CEDEAO, qui entend apporter le changement positif au Burkina.
« Nous avons, ensemble, beaucoup de défis communs à relever et le premier défi, c’est de vous aider, vous les membres du secteur informel, à grandir. En effet, nul n’est né pour être petit, nous sommes nés tous pour grandir. Et c’est notre ambition de vous aider à grandir pour que vous deveniez de grands opérateurs économiques ; que vous quittiez le secteur informel pour intégrer le secteur formel », s’est adressé le candidat à ses partisans de ce secteur d’activités, proposant des pistes d’organisation qui devront, à son avis, permettre à l’Etat de mieux aider ce volet de la vie économique. D’où son appel à la mobilisation pour un changement véritable au Burkina Faso.
- Arnaud Nanaba
« Nous ne sommes pas un nouveau venu sur la scène politique burkinabè. Vous nous avez vus à l’œuvre ici au Burkina Faso et ailleurs en Afrique. Je voudrais vous assurer que c’est la même énergie, la même volonté, la même rigueur que nous observerons dans tout ce que nous ferons, si vous nous accordez votre confiance en 2020 », rassure le candidat, exhortant à une fédération des actions pour un changement de mentalité au Burkina Faso.
« Nous devons ensemble changer la façon dont nous faisons la politique au Burkina Faso. Redonnons une place de choix à l’intégrité, redonnons une place de choix à la probité, à la solidarité entre nous Burkinabè et surtout, redonnons une place de choix au respect de la parole donnée, à la fidélité envers nos engagements et envers les objectifs que nous poursuivons », prône Kadré Désiré Ouédraogo.
Il les invite à s’engager à faire du Burkina, une terre de dignité, de sécurité, de solidarité, de paix, de justice, une terre de confiance.
Arnaud Nanaba, membre du comité d’organisation, dit constater que le secteur informel est délaissé ; chacun se débrouille comme il peut. « Pourtant, le potentiel est-là, mais l’accompagnement n’y est pas. Si certaines structures avaient juste un minimum d’accompagnement, elles auraient pu quitter l’informel pour le formel, comme l’a dit le président Kadré Désiré Ouédraogo et nous nous inscrivons dans cette logique. (…). Il y a des Fonds d’appui au secteur qui existent certes, mais le suivi et l’accompagnement réel restent la question fondamentale. On met en place des structures qui ne fonctionnent pas du tout ; soit la volonté politique n’y est pas soit les acteurs ne travaillent pas sérieusement à sortir l’informel de sa situation pour tendre vers le formel », scrute Arnaud Nanaba. Il apprécie la « vision claire » de Kadré Désiré Ouédraogo pour le secteur. « Nous adhérons entièrement à sa vision et nous pensons qu’en 2020, quand il prendra le pouvoir, ça permettra de donner une autre direction au secteur informel », confie-t-il.
Pour l’équipe du candidat, le travail de mobilisation est un élan continu à travers l’ensemble des couches sociales du pays. Ainsi, après avoir donné à ses partisans, des instructions pour une issue victorieuse au soir du 22 novembre 2020 (date officielle du scrutin couplé présidentiel/législatifs), Kadré Désiré Ouédraogo poursuit les échanges avec d’autres citoyens à travers le pays.
O.L
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 11 février 2020 à 17:30, par Yako En réponse à : Burkina : « Redonnons une place de choix à la probité, au respect de la parole donnée », prône Kadré Désiré Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2020
Enfin la candidature de Mr KADO est un signe d’espérance pour notre pays tant meurtri.Bientôt un nouveau soleil se lèvera sur le Faso.Personnellement j’ai tjrs cru que la candidature de Mr KADO est une grâce divine par les temps qui courent. Partant de sa simplicité,son humilité sa proximité avec les populations,sa longue expérience d’homme d’état sont une source de sérénité pour nous citoyens.Ensemble avec Mr KADO. Yako
2. Le 11 février 2020 à 19:27, par Bationo En réponse à : Burkina : « Redonnons une place de choix à la probité, au respect de la parole donnée », prône Kadré Désiré Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2020
J’aime bien ce monsieur, mais il peine à me convaincre. Il ne donne jamais son point de vue sur la gestion catastrophique du régime en place. Il ne situé jamais les causes du gouffres dans lequel notre pays se trouve présentement. Bref, il joue un jeu flou.
C’est juste un avis personnel.
3. Le 11 février 2020 à 20:01, par Nabiiga En réponse à : Burkina : « Redonnons une place de choix à la probité, au respect de la parole donnée », prône Kadré Désiré Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2020
...pas si vite pourtant mon frère Yako. Pour lambda burkina, c’est véritable la corde ombicale qui dérange. Qui est son supporteur clé présentement, lui Kadre ? Il peut bien être l’homme le plus humble qu’il soit, l’homme avec beaucoup d’expérience et j’en passe, ce qui dérange lui et tant d’autres de son CDP est bien la corde ombicale que personne ne veut couper or, couper il le faut bien pour un départ nouveau, Que ce soit Kadré, Eddie ou je n’en sais qui, il faut s’éloigner des crocodiles d’antan qui nous ont causé tant de mal dans notre pays. Attendons de voir en effet
Le 12 février 2020 à 08:26, par Élève de maternelle En réponse à : Burkina : « Redonnons une place de choix à la probité, au respect de la parole donnée », prône Kadré Désiré Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2020
Nabiiga dans un marigot où il n’y a que des crocodiles vous dites de se démarquer des crocodiles d’antan c’est pour donc se rapprocher des alligators d’aujourd’hui ( suivez mon regard) qui ne sont que des cousins mutant des crocodiles . Entre crocodile et alligator je ne sais pas si vous pourrez éviter d’être une proie de ces prédateurs .
Le 12 février 2020 à 19:25, par Nabiiga En réponse à : Burkina : « Redonnons une place de choix à la probité, au respect de la parole donnée », prône Kadré Désiré Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2020
@ Élève de maternelle
Il y a de la logique dans ton argumentaire. En fait, les saints, ou du moins, les soi-disant saints d’aujourd’hui sont en effet des crocodiles d’hier devenus des alligators si je te comprends bien. Sauf que, ceux que nous adulons, les saints d’aujourd’hui, sont des repentis. Eux tous (crocodiles et alligators) nous causaient du mal par le passé, mais à un moment donné, ils ont vu la lumière et se sont tassés du côté du peuple, se sont tassés du côté de la vérité ; pire, ils savent ce qui les attend s’ils deviennent des vrais crocodiles. Sinon, je comprends bien ta logique
4. Le 12 février 2020 à 07:29, par kap En réponse à : Burkina : « Redonnons une place de choix à la probité, au respect de la parole donnée », prône Kadré Désiré Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2020
KDO c’est le poulain de la famille compaoré résidant à Abidjan et à Paris . Eddie n’est que leur outil de travail .
5. Le 12 février 2020 à 11:20, par Yako En réponse à : Burkina : « Redonnons une place de choix à la probité, au respect de la parole donnée », prône Kadré Désiré Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2020
@Nabiiga,visiblement toi et moi pensons la même chose(intérêts du Burkina Faso)Mr KADO est le candidat qui incarne le mieux les aspirations profondes du peuple en ce moment précis.A ma connaissance Mr KADO ne sera probablement pas le candidat du CDP puisque sa candidature n’obéit à aucune écurie c’est un engagement personnel et patriotique vu la situation dans laquelle notre pays est plongé depuis 5 ans il entend prendre ses responsabilités.Aidons-le dans l’intérêt du pays.
Le 12 février 2020 à 14:11, par AB En réponse à : Burkina : « Redonnons une place de choix à la probité, au respect de la parole donnée », prône Kadré Désiré Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2020
Yako, je trouve que Nabiiga n’a pas tort. Tu t’avances avec trop de certitude concernant KADO qui ne peut pas faire l’économie du système compaoré. KADO comme tous ceux qui s’agitent actuellement en prélude des élections présidentielles est issu du système compaoré déchu. Ils sont des pions de ce système qui cherche à se maintenir à tous prix via le CDP, le MPP ou autres micros parties de circonstance sous la houlette des compaoré. Je n’ai rien contre KADO qui sait se montrer "humble". Mais est-il si providentiel qu’on veut nous le faire croire ? Je ne le pense pas.
Je me désole des burkinabè d’aujourd’hui que nous sommes. Nous allons encore nous laisser avoir en disant bêtement : on a voté le moins pire comme ce fut le cas lors de l’élection de Roch. Sauf que dans un système qui est synonyme du pire, le moins pire est malgré tout pire même s’il semble l’être moins que d’autres dans le système... Nous sommes là à pleurnicher aujourd’hui comme si ce n’était pas nous qui avions voté Roch et son MPP.
Les burkinabè se sont-ils condamnés à se laisser dominer et miner par le système compaoré, son CDP et ses tentacules tant de la majorité présidentielle que de l’opposition ?
Puisque le champ semble être encore laissé libre aux "pires" et aux "moins pires" du système déchu, KADO peut avoir des chances.
N’est-ce pas tout ce système qu’il faut écarter et faire peau neuve ? Sauf qu’a l’heure actuelle, il me semble qu’il n’y a aucune candidature crédible hors système compaoré avec un vrai programme pour le pays ?! Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
6. Le 12 février 2020 à 12:18, par RAK En réponse à : Burkina : « Redonnons une place de choix à la probité, au respect de la parole donnée », prône Kadré Désiré Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2020
J’aime bien ce monsieur mais il me donne l’impression d’un homme qui est fatigué. Certainement à cause des nombreuses responsabilités (nationale et internationales). Je peux bien me tromper.
7. Le 12 février 2020 à 16:23, par Nonga Sida En réponse à : Burkina : « Redonnons une place de choix à la probité, au respect de la parole donnée », prône Kadré Désiré Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2020
Pourquoi je ne vais jamais voter KDO ?
Parce qu’en cas de second tour, il risque de donner ses voix au MPP.
8. Le 12 février 2020 à 19:18, par Sapience En réponse à : Burkina : « Redonnons une place de choix à la probité, au respect de la parole donnée », prône Kadré Désiré Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2020
Nabiiga, les crocodiles d’antan sont au sein du parti au pouvoir. Vrai ou faux.
9. Le 13 février 2020 à 03:43, par Mornab En réponse à : Burkina : « Redonnons une place de choix à la probité, au respect de la parole donnée », prône Kadré Désiré Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2020
Kap et AB, vous avez dit la vérité que tout le monde sait très bien mais qu’on fait semblant d’ignorer. C’est le Burkina !
L’analyse de AB est pertinente. En effet, au lieu d’ouvrir le bon oeil au moment de voter, on va encore courir voter pour notre gosier. On va reconduire toujours les mêmes pour ensuite verser des larmes de crocodile et d’alligator durant les cinq prochaines années. Cette fois-ci, nous serons impardonnables. Il nous faudra donc élire le meilleur plutôt que le moins pire. Que les meilleurs se présentent. Les vrais. Vraiment, j’attends de voir tous les candidats, leur programme et leurs propositions pour sécuriser le pays.
Excusez-moi mais je vais ajouter un autre pire que j’appelle le "plus pire" : c’est le fait qu’avec ces gens-là, eux tous depuis les 27 ans de dictature de Blaise jusqu’à maintenant, on confond la République et l’ordre coutumier. Le pays est apparemment géré par les tractations au palais du Mogho-Naba via les ballets incessants sous-couvert de recherche de conseils et de bénédictions. A quand la fin de ce dysfonctionnement flagrant dont il ne faut surtout pas parler par peur de se voir taxer de ci ou ça alors que c’est la vérité.
Mes hommages au Mogho mais, la République du Burkina-Faso ne se résume pas au royaume mossi de Ouagadougou. Je ne doute pas que les autres chefs coutumiers et religieux aussi bénissent tous les jours ce pays cher à nous tous, en restant à leur place et dans leur rôle.
Sankara avait eu le courage de marquer la nécessaire distance respectable entre la République et les ordres religieux et coutumiers. On lui en a voulu et pourtant il avait raison. La séparation des pouvoirs ne doit pas être un vain mot dans une République. A bon entendeur, salut !