IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
Il y a quelques semaines déjà, l’Institut africain de management (IAM) de Bobo-Dioulasso avait décidé de renvoyer de l’établissement, une cinquantaine d’étudiants. Ces derniers n’avaient pas pris part à l’activité d’immersion au camp Ouezzin-Coulibaly, organisée en décembre 2019. L’Institut avait ainsi décidé de les exclure et de leur rembourser leurs frais d’inscription. Aussi, les boursiers perdaient leurs bourses. Mais suite aux différentes médiations qui ont été menées par les autorités communales, coutumières et religieuses, l’administration a accepté de revenir sur sa décision à condition que ces étudiants fassent l’immersion.
L’immersion, selon le directeur général de l’IAM, Alioune Benga, est une matière au sein de l’institut qui fait partie du portefeuille des cours de l’étudiant. Cette activité est obligatoire et donc prise en compte dans le calcul de la moyenne de passage de l’apprenant. « L’immersion est une activité importante pour l’IAM. C’est une activité qui vise la socialisation des étudiants. La formation de nos étudiants ne se limite pas entre quatre murs. Ce ne sont pas les cours seulement qui forment aujourd’hui l’étudiant. Il y a d’autres aspects qui sont importants et qui se font en dehors des salles de classes. Et l’immersion est l’une de ces activités pour inculquer un certain nombre de valeurs et de comportements à ces étudiants. Elle permet ainsi d’inculquer à nos étudiants la discipline, le civisme ; le respect des aînés, de la hiérarchie et des règles établies. Elle permet aussi aux étudiants de se socialiser et de se faire un bon carnet d’adresses », a-t-il expliqué.
- Alioune Benga, DG IAM
A l’en croire, l’immersion a lieu chaque année dans un camp militaire du pays. Elle concerne les étudiants de la première et deuxième année qui ont d’ailleurs l’obligation d’y aller. Cette activité, qui dure au plus une semaine, vise par ailleurs à mettre sur le marché, des étudiants capables de s’adapter à tous les milieux. « Il faut savoir que l’immersion permet de forger un mental solide au vu des situations et conditions dans lesquelles elle est menée. Elle donne des valeurs de loyauté et de discipline aux étudiants car sans discipline, on ne peut pas réussir. De plus, avec l’immersion, les étudiants vivent des situations qu’ils ne vivent pas au quotidien », a ajouté le DG de l’IAM.
- Des étudiants qui font le nettoyage
Ce refus des étudiants de participer à l’immersion, qu’il qualifie « d’acte d’indiscipline », démontre une volonté manifeste de ne pas vouloir du tout se conformer aux règles de l’institut. Car il estime que la discipline est la base du savoir que l’IAM inculque « aux leaders de demain ». « Ne pas participer à l’immersion est un acte d’indiscipline. C’est pour cette raison que la direction avait pris la décision de leur restituer la totalité de leurs frais de scolarité afin qu’ils puissent aller s’inscrire ailleurs. La discipline est la base du savoir que nous inculquons aux leaders de demain que nous formons au sein de notre établissement », a-t-il laissé entendre.
Grace à l’intervention des autorités de la ville de Sya, les responsables de l’institut ont accepté le pardon des étudiants mais conditionné par la reprise de l’immersion qu’ils ont « boycottée ».
- Des étudiants qui mangent en groupe
Ces derniers se sont engagés à faire l’immersion. C’est ainsi qu’ils ont effectué leur rentrée au Camp Ouezzin-Coulibaly, le dimanche 26 janvier dernier. Venus d’horizons divers, d’une culture différente, avec des éducations différentes, ces étudiants se sont côtoyés pendant sept jours. Ils ont partagé une semaine de labeur, d’épreuves, pour que chacun puisse découvrir l’autre et surtout développer la tolérance, l’acceptation de l’autre, l’esprit d’équipe et de surpassement. Donc tout un ensemble de comportements qui est aujourd’hui important dans l’exercice des fonctions qui leur seront assignées plus tard.
« A travers l’immersion, nous leur donnons l’opportunité de découvrir la vie, de se mesurer, de se confronter aux difficultés de la vie. Surtout d’apprendre que la vie ne se limite pas à Ouagadougou, parce qu’ils ont laissé leur confort et leurs habitudes qu’ils ont à travers l’alimentation, le vécu, pour vivre une épreuve difficile, mais qui va les forger tout au long de leur vie », a souligné Alioune Benga.
- Les étudiants effectuent leur rentrée au camp Ouézzin Coulibaly
Il a par ailleurs indiqué que l’une des particularités de l’IAM, c’est l’organisation de l’immersion. « C’est l’une de nos particularités parce que nous sommes l’établissement pionnier à avoir initier cette activité, et nous l’avons rendue pérenne et obligatoire. C’est pour cela nous accordons un intérêt particulier à cette activité », a-t-il insisté.
Les étudiants qui ont pris part à l’immersion ont apprécié cette activité qui, selon eux, va faire d’eux des managers modèles, des managers de référence. « Au cours de cette immersion, nous avons eu beaucoup de formations qui nous ont interpellés à la discipline, à la ponctualité, à la tolérance et surtout au savoir-vivre en société et aussi à l’unité au sein du groupe, de la famille IAM. Nous avons également eu la formation sur le civisme, c’est-à-dire le savoir-vivre en société, les codes de conduite, le respect des valeurs morales, des valeurs patriotes », s’est réjoui Serge Daniel Bazié, étudiant en transport-logistique, délégué général adjoint des étudiants de l’IAM-Bobo.
- Serge Daniel Bazié, délégué général adjoint IAM
Au nom de ses camarades, il a remercié les premiers responsables de l’administration de l’IAM et les chefs de corps qui les ont encadrés durant leur séjour au camp. « Ils ont été de bons leaders pour nous. Ils nous ont appris beaucoup de choses, sur le plan intellectuel et physique également », a-t-il dit. Selon lui, tout ce qu’ils ont appris au cours de l’immersion va leur servir plus tard dans leur vie quotidienne. « Nous sommes fiers d’avoir participé à l’immersion et dans les jours à venir, nous allons mettre en valeur tout ce que nous avons appris sur le terrain. Et si nous avons d’autres opportunités de ce genre, les étudiants ne vont pas poser de refus face à de telles expériences parce que cette activité est salutaire et louable », a insisté Serge Daniel Bazié.
- Alima Guiro, étudiante à l’IAM
Alima Guiro est étudiante en deuxième année de finance-comptabilité à l’IAM-Bobo. Embouchant la même trompette que son délégué général adjoint, elle a également salué cette initiative. « L’immersion est une activité vraiment intéressante. Nous avons appris beaucoup de choses et surtout ce que nous ne faisions pas à la maison habituellement. J’ai appris à me réveiller à 4h du matin, à faire du sport, à travailler en équipe et à faire plusieurs autres activités. Nous remercions nos responsables puisqu’ils sont restés avec nous tout au long de l’immersion. Ils nous ont beaucoup soutenus et nous tenons à leur exprimer notre gratitude. Si l’immersion était à reprendre, je n’hésiterais pas à revenir », a-t-elle ajouté.
- Rassemblement des étudiants à 2heures du matin
« Pour les questions de discipline au sein de l’IAM, nous sommes exigeants »
Le président du conseil d’administration, Amed Moussa Diallo, qui a pris part à cette activité avec les étudiants, n’a pas manqué de revenir sur le bien-fondé de l’immersion. Selon lui, « l’immersion est une activité qui est pratiquée au sein de l’IAM depuis treize ans maintenant. Son objectif est d’amener nos étudiants dans un milieu difficile, différent de leur confort habituel, pour forger en eux un mental solide, un mental de gagnant. Tout ce que nous faisons, c’est pour leur bien. L’immersion leur apporte de l’humilité, le respect des aînés, de la hiérarchie, des règles. Elle permet surtout de se créer un réseau d’amis qui servira plus tard à ouvrir de nombreuses portes », a-t-il rappelé.
Par ailleurs, il est revenu sur les raisons pour lesquelles l’administration de l’IAM avait décidé de renvoyer des étudiants de la deuxième promotion. « Pour la 13e fois, l’Institut africain de management a décidé d’organiser l’immersion cette année. Nous avons ainsi envoyé plus de 700 étudiants de Ouagadougou au camp militaire de Bobo-Dioulasso pour faire une immersion. Mais, il s’est trouvé que certains étudiants de IAM Bobo-Dioulasso ont refusé d’y participer sans raison valable, alors que l’immersion est une matière à part entière à l’IAM.
- Rassemblement des étudiants à 2heures du matin
Mieux, c’est une matière obligatoire qui doit être faite en première et en deuxième année, sans compensation possible. Mais elle n’est pas obligatoire pour ceux qui ont un problème de santé. Pour justifier leur refus, ces étudiants ont juste dit qu’ils pensaient que l’immersion n’était pas obligatoire. Pourtant, ils avaient déjà confirmé leur participation avec le directeur général.
Nous avons confectionné et envoyé à Bobo des tee-shirts pour tous les étudiants qui devaient y prendre part en vue de leur permettre de nous attendre au camp de Bobo-Dioulasso en uniforme. Le jour de l’arrivée des étudiants de Ouagadougou, nous pensions qu’ils allaient être avec nous au camp. Nous avons préparé à manger et mis toute la logistique en place, mais ils ne se sont pas présentés », a déploré M. Diallo.
- Amed Moussa Diallo, PCA IAM
Avant d’ajouter : « Il ne s’agit pas d’une non-participation mais d’un boycott, d’autant plus que le directeur de IAM-Bobo nous avait fait part de la réticence de certains étudiants de deuxième année, à deux jours de l’immersion. Le directeur général, M. Benga, les a appelés individuellement au téléphone. Malgré cela, ils ne sont pas venus à l’immersion. Quand nous sommes arrivés à Bobo et que nous avons constaté leur absence, le DG a encore pris son téléphone pour les appeler individuellement. Mais, ils ont refusé de venir. Ils pensaient qu’on allait tolérer de tels écarts de comportement déjà qu’ils n’avaient pas participé à l’immersion l’année dernière sans aucune raison valable. Il faut savoir que l’étudiant a l’obligation de faire deux fois l’immersion dans son cursus. Maintenant, si vous ne faites pas l’immersion en première année et en deuxième année, il ne reste plus que la troisième année. Mieux, ces étudiants ont refusé d’aller à l’immersion l’année dernière et en pleine année scolaire, ils sont allés en Côte d’Ivoire au nom de l’IAM, malgré le refus de l’administration. Imaginez qu’un souci leur arrive en Côte d’Ivoire. Vers qui les parents vont-ils se retourner ? ».[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
Romuald Dofini
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 2 février 2020 à 20:40, par Bonjour En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
Toujours des méditations, c’est comme cela qu’on plein de délinquants dans les administrations
2. Le 2 février 2020 à 23:07, par Hamon En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
Courage à la direction de l’IAM. Il faut une discipline pour les enfants pourris des fils à papa qui ne veulent fournir aucun effort. Ce sont ces mêmes enfants indisciplinés qui prennent les stupéfiants et qui perturbent les cours dans les lycées chaque année. Il va falloir que l’État suive l’exemple de l’IAM et de l’ENAM en les envoyant faire l’immersion pour tout enfant pris en flagrant délit de perturbation des cours chaque année. Celui qui refuse de faire l’immersion sera interdit de s’inscrire dans toute école ou université du pays. De cette façon leurs parents seront obligés de payer cher à l’étranger pour inscrire ces enfants voyous.
3. Le 3 février 2020 à 04:43, par Manuel En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
Bonjour
De nombreuses contradictions dans les propos des responsables de l’Institut : l’immersion est obligatoire mais l’année passée, certains l’ont boycotté et ils n’ont pas été sanctionnés, et pire ils sont allés en cote d’Ivoire sans autorisation
Franchement, vous pensez que c’est en passant une semaine dans un camp militaire que l’on devient un bon citoyen ? Et l’éducation reçue dans la famille ? Vraiment soyons un peu sérieux !
Merci de reprendre ces étudiants qui étaient désemparés, mais vos explications ne valent pas cinq balles !
Le 3 février 2020 à 12:35, par Civic En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
Il n’y a aucune contraction. Au contraire le PCA explique jusqu’a quel point IAM a été tolérant en laissant ces ignorants continuer l’année scolaire en cours pour aller en CI. Ces eleves epnsaient gagner du temps et obtenir leur diplomes sans passer la la cass immersion. Quand ils on été remboursés ils ont vite fait de comprendre. Je suis certains aucun eleve ne prendra le risque de boycotterr discipline soit disantqu’il est au dessus des corvée. Vous venez trouver quelque chose et vous voulez changer ça en cours. Franchement qui vous a eduqué ?
D’ailleur tous les jeunes devraient faire leur service militaire ou civic au burkina comme cela il y’aura moins d’incivisme.
4. Le 3 février 2020 à 07:06, par Saw En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
Félicitations à la direction de l’IAM. Il y’a beaucoup d’indisciplinés dans la population estudiantine. Ils s’ inscrient en connaissance de cette règle. Et les règles sont faites pour être respectés. Tout écart de comportement est maté. Comportement de mouton réaction du berger. La direction de l’IAM a fait une grande oeuvre de salubrité publique. Car elle a contribuée à améliorer l’éducation de 50 étudiants. Encore félicitations pour votre fermeté. Ha les étudiants indisciplinés sachez qu’à IAM tout le monde fini par d’entrer dans les rangs. HaHa.
5. Le 3 février 2020 à 10:46, par BF En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
"Si tu as accepté que l’on t’attache, il faut accepter que l’on te tire" dit un proverbe !
6. Le 3 février 2020 à 11:36, par passakziri En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
C’est simplement un cirque ridicule ce mâchin que vous apellez Immersion. Du n’importe quoi qui n’honore Point une école supérieure. Le caractère, la personalité d’un citoyen se se formalise pas en une semaine À changer de comportements Sous la contrainte. Une fois hors du camp, les habitudes s’installent inévitablement, juste parce que la bas n’est pas sur du beton mais sur du sable , rien que du sable.
C’est étudiants qui ont réfusé de suivre ce brouhaha ne sont nullement des indisciplinés , mais des Citoyens conscients de leurs droits et qui savent dire non quand ils ne sont pas d’accord. Pour moi , ils ont une longueur d’avance sur ces Citoyens "moutons" qui suivent gueule ouverte sans broncher.
Passakziri
7. Le 3 février 2020 à 11:51, par Nani En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
Félicitations et bravo à la Direction de l’IAM. Il ne faut pas que les jeunes se croient tout permis ! Un jeune indiscipliné devient forcément un adulte indiscipliné et un parent qui ne sait pas inculquer la discipline à sa progéniture. Résultat final : la dérive de la société !
8. Le 3 février 2020 à 13:27, par TTIENFO En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
Félicitation à l’IAM – Bobo pour l’insertion de cette discipline dans leur programme officiel. Encore félicitations pour avoir tenu tête aux étudiants récalcitrants en allant jusqu’au remboursement de leurs frais d’inscriptions et d’études. Même si une semaine est insuffisante pour changer et reforger les mentalités, c’est déjà bien que nos futurs dirigeants s’inculquent une certaine discipline et s’approprient certaines valeurs morales pour rentrer dans la vie active. De nos jours, on n’a pas que besoin d’une tête bien pleine et surtout de celle bien pleine et bien faite. Pour reprendre Rabelais, « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Chers étudiants, courage et dites merci à IAM pour ces belles photos de souvenirs que vous brandirez sans doute un jour avec fierté et sourire aux lèvres. Il faut d’ailleurs que les autres établissements supérieurs intègrent de telles disciplines dans leur programme officiel. Au Faso, les lois sont votées pour être appliquées aux autres. Au Royaume Uni les princes héritiers sont soumis à de tels exercices pour une longue période. La durée du service militaire obligatoire est d’un an aux Etats Unis pour les jeunes dix-sept à vingt ans. Honte à celui ou celle qui ose s’en soustraire et ses futures carrières en prendront un coup car le CV s’en trouvera imputer. Dans ses pays, on y trouve des dirigeants intègres et loyaux qui servent leurs pays et respectent les couleurs de leurs drapeaux où qu’ils trouvent. C’est dû simplement à leur éducation de base.
9. Le 3 février 2020 à 14:44, par Nikiem biiga En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
Mes félicitations à toute l’administration de l’IAM...Vous avez fait preuve de fermeté et ça a payé....Vous ferez que jusqu’à la fin des temps , aucun étudiant de votre institut n’osera boycotter une activité si importante.
Aux étudiants concernés, vous avez fait aussi preuve d’humilité et ceci est à saluer.....Mais prochainement, sachez que vous n’êtes pas au dessus des autres étudiants.
10. Le 3 février 2020 à 14:57, par OUBZANGA En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
Merci à la direction de l’IAM ; il faut redresser les jeunes étudiants de nos jours qui croient que tout est facile. ils doivent respecter les consignes et non faire ce qu’ils veulent
11. Le 3 février 2020 à 17:19, par Burkinameilleur En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
SI TOUTES LES ECOLES SUP POUVAIENT FAIRE COMME IAM. SEULE LA DISCIPLINE PEUT SAUVER LE BF EN CE MOMENT.
12. Le 3 février 2020 à 17:35, par Saw En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
Passakziri j’espère que vous avez adoré le cirque ? Je vous rappelle qu’ il y’a beaucoup d’écoles supérieures au Faso. Chacune d’elle a ses règles. A IAM l’une des règles est la fameuse immersion. Tout étudiant doit se soumettre à cette règle. Si tu ne veux pas voilà tu passes à la caisse récupérer tes frais de scolarité. Point barre.
Le 4 février 2020 à 11:33, par Passakziri En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
Saw, je n’ai nullement adoré le cirque ; J’ai juste souri face au ridicule dans lequel le Faso se plonge d’année en année ; Sinon nous savons tous que si le Burkinabè de la Revolution méritait son nom de Burkinabé, ce n’était nullement du au SERNAPO, mais c’était guidé de l’exemple vécu du haut, sinon ces mêmes SERNAPistes devenus grands cadres après la Revolution sont retombés dans les detournements de Deniers publiques, Racket etc. jusqu’à nos jours. Et ces étudiants soit disant immergés, ne vont pas refuser les pots de vins un jour cadre, juste parce qu’ils ont passé quelques nuits de cirque dans un camp militaire. Ils le feront juste si leur éducation recu depuis la famille, le primaire et dans la société leur a permis de se faconner une identité d’hommes integres. Pourtant nous savons quelle est la Situation dans notre société aujourd’hui . Ca c’est mon poibnt de vue Point barre. Quant aux règles que chaque école supérieure a au FASO, cela est aussi une Raison pourquoi les diplômes qu#on y acquiert n’ont pas plus de valeur que du papier Toilette et ne sont reconnues nulle part dans le monde à l’exeption de quelques une . En tous cas c’est pas Avec du cirque qu’on devient Harvard ou Cambridge. De toutes les facons je ne gaspillerai pas mon argent pour envoyer mon enfant dans une de ces écoles du Faso qui n’ont rien de supérieur que le nom Point barre. Donc fin de débats ici.
Passakziri
13. Le 4 février 2020 à 07:56, par Oui pour l’immersion mais.... En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
C’est une belle et louable initiative mais le fait que cette immersion se passe dans un camp militaire, c’est là le gros problème. Tout le monde sait que le Faso est en guerre actuellement, donc tout établissement militaire, policier, gendarme, eaux et forêt, etc. est une cible potentielle. Cette immersion, si elle avait lieu au SND ou autre établissement civil sécurisé, ce sera une bonne chose. Il faut y penser à l’avenir.
Signé : L’Etalon Enragé
14. Le 4 février 2020 à 13:46, par Alexio En réponse à : IAM-Bobo : Expulsés, des étudiants réintègrent l’institut
Une bonne initiative pour redonner le merite selon la sueur de son front que l adresse de son pere issu de la politique politicienne. Batir son propre nom, et non profiter de celui de l autrui.
Chaque Burkinabe devrait passer ce cycle de formasjon militaire. Comme citoyen Lamda. Avant de rentrer dans vie active.
Car sans disipline , on ne peut pas constuire une nation pour le bien tous.
Regardez les chinois. Ou bien les asiatiques en general. Par la disipline, la perseverance et l abnegation ils ont construit une societe ou tout le monde se reconnait d etre un maillon de la chaine du developpement national.
Aujourdhui, ils sont entrain de recolter les fruits par une determination planifier apartir d un plattform solide.