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Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

Publié le vendredi 24 janvier 2020 à 11h45min

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Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

La libre circulation des personnes et des biens au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) est une équation à deux variables. Entre quatre murs, des sommets internationaux saluent les acquis ; et sur le terrain, les hommes de tenue imposent leur loi. Peu importe les pièces légales dont dispose un passager, 1000 ou 2000 F CFA sont soutirés aux postes de contrôle. Une expérience vécue le lundi 13 janvier 2020 sur l’axe Niamey-Ouagadougou via la ville de Dori (dans le Nord du Burkina).

Une occasion matinale manquée. Aux premières lueurs du jour, ce 13 janvier 2020, nous ratons le bus Niamey-Ouaga qui devrait passer par la région de l’Est du Burkina Faso. Il était 3h à Niamey (GMT+1) et la capitale du pays du Ténéré est encore enveloppée dans un profond sommeil. « A quelque chose, malheur est bon », dit-on. Un plan B s’impose. Nous sommes obligés de prendre le véhicule de Niamey-Bamako via Ouagadougou. Contrairement à la première occasion, celle-ci doit passer par le Nord burkinabè, précisément par la ville de Dori.

Après quatre heures de trajet, le bus arrive au poste de contrôle de Pételkolé, la frontière Niger-Burkina. Deux policiers sont postés à la descente du véhicule pour récupérer les pièces d’identité des passagers. Cet intermède est mis à profit par les voyageurs musulmans pour prier dans la mosquée située au bord de la voie. Pendant ce temps, le visa de sortie est en train d’être apposé sur certains documents de voyage.

Une dizaine de minutes plus tard, une policière, un lot de pièces d’identités en main, procède à l’appel. Elle somme toute personne qui retire son document de rentrer dans une maisonnette derrière elle. Là, un agent est assis dans son bureau, une arme à côté. L’homme jette un coup d’œil sur chaque pièce et fixe le prix à payer. Un scénario mécanique pour lui, preuve que la pratique est presque normale. 1000 FCFA pour les Nigériens et 2000 FCFA pour les autres nationalités (Afrique centrale et occidentale). Scandaleux, me direz-vous ? Mais jusqu’ici, tout est ‘’normal’’.

Dans ce poste de contrôle de Baanga, les gendarmes prennent 1000 francs avec chaque voyageur

Sur le territoire burkinabè, le premier arrêt s’effectue au poste de la gendarmerie nationale de Seytenga. C’est la même procédure qu’en territoire nigérien, sauf qu’ici, les Burkinabè paient 1000 et les autres 2000 FCFA. C’est à croire que les forces de l’ordre de part et d’autre ont signé une entente conjointe de racket. Les passagers embarquent pour la suite du trajet mais à 300 mètres à peine, ils redescendent.

Cette fois-ci, c’est un poste de contrôle de la police. A l’intérieur de leur maisonnette, deux policiers soutirent 2000 FCFA à chaque passager. Et lorsqu’on leur tend un billet de 5000 ou de 10.000 FCFA, un ‘’flic’’ à coté est chargé de faire rapidement la monnaie. L’organisation est bien cadencée. Dans ce poste, les deux agents n’ont pas le temps de vérifier les identités, le document présenté leur permet de faire la différence entre une Carte nationale identité burkinabè (CNIB) et une autre pièce d’identité.

Avant de remonter à bord, la tension monte d’un cran. Certains passagers semblent en avoir déjà marre. Nouridine Souleymane, un Nigérien qui n’est pas à son premier trajet sur cet axe Niamey-Ouaga, ne supporte plus cette pratique. « Ils nous emmerdent avec leur histoire de 1000 et 2000 F CFA là », vocifère-t-il.

Mais ce n’est pas la fin du calvaire. Un peu plus loin, les passagers devront encore ‘’faire un geste’’. Au poste de contrôle de Baanga dans la province du Seno, région du Sahel, des gendarmes, depuis leur hangar, prennent encore 1000 FCFA avec les passagers.

« Ce sont des gens qui sont censés nous protéger… »

Au cours des activités commémoratives de la Journée de l’Afrique et du 44e anniversaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tenues en mai 2019 à l’Ouagadougou, un panel a porté sur la libre circulation des personnes et des biens. Si la suppression du visa est brandie comme un acquis, les rackets sur les frontières demeurent la tache noire sur la carte blanche de la CEDEAO. Les réalités du terrain contrastent avec les discours politiquement corrects tenus dans les salons feutrés.

« On a trop de problèmes sur nos routes. On parle de la libre circulation entre les pays de la CEDEAO mais on ne la voit pas. Lorsqu’on voyage, à chaque poste, il faut payer 1000 ou 2000 FCFA », déplore Bibich, une Togolaise.

Pour nombre d’entre eux, les hommes de tenue hors des frontières doivent miser sur la sécurité des personnes et des biens. « Ce sont des gens qui sont censés nous protéger, ils ne doivent pas être là pour nous faire du mal. Si on a mal, c’est à eux de nous venir en aide et non à nous de leur remettre des 1000 et 2000 F CFA », s’insurge Nouridine Souleymane.

Contrairement au Burkina, le Niger délivre un reçu d’amende forfaitaire lorsqu’un passager n’a pas de document

« La présence de nos autorités n’a pas de sens »

Durant le trajet, les forces de l’ordre taxent tout citoyen qui n’a pas un document de voyage sur lui. Arrivé au poste de police de Dori, un passager qui n’avait pas de carnet de vaccination est contraint de payer 3 000 F CFA avant d’embarquer, sans un document justificatif de la pénalité. Pour les éventuels risques de maladies contagieuses, on reviendra !

Pour certains cas, malgré les pièces d’identité, il faut donner de l’argent afin de poursuivre le voyage. C’est la situation d’Ali, un Malien résidant au Burkina Faso, qui est étudiant et enseignant vacataire dans un camp de réfugiés de son pays hôte. Muni de sa carte d’identité malienne et consulaire, Ali a dû payer à chaque descente. Poussé à bout, il ne retient plus sa colère : « Si au Burkina Faso, on ne reconnaît pas les documents que notre ambassade nous délivre, ça veut dire que la présence de nos autorités chez eux n’a pas de sens ».

Son voisin, un habitué de cet axe lui conseille de ne pas livrer de résistance aux agents, de peur de voir grimper la somme qu’on lui impose. « Si tu es un étranger et que tu essaies de leur poser des questions ou résister, ils vont te faire savoir que tu n’es pas chez toi. Alors que moi, j’ai des parents qui sont d’ici, ma mère est Burkinabè ; c’est mon père qui est Nigérien. Je leur ai expliqué tout cela en précisant que j’étudie ici au Burkina Faso, mais ils ne m’ont pas écouté. Il faut que ça cesse ! Je n’ai aucune dent contre eux ; il faut que les passagers soient heureux sur la route », rempile Nouridine Souleymane.

Au pire des cas, les agents de sécurité chassent les voyageurs de leurs boxes avec un ton agressif. « Si tu oses demander des motifs de ces sommes qu’ils nous réclament, ils te disent « Dégage, fous le camp ! », nous a confié Fatima Mbaye, une Sénégalaise en provenance du Nigeria pour Dakar.

Que faire ?

Cette pratique qui a la peau dure doit être éradiquée. Mais pour y arriver, que faut-il faire ? Bibich du Togo propose un boycott des voyageurs : « Je pense qu’on doit faire quelque chose. Si nous les passagers sommes unanimes en décidant de ne pas payer tous ensemble, je pense qu’ils vont nous laisser partir. On ne va pas attendre les autorités pour faire ça, car je pense que quelque part, elles [les autorités] sont complices aussi ».

« Nos dirigeants sont-ils de mèche avec eux ? Ou, ne sont-ils pas du tout informés de ces agissements pan démoniaque ? Telles sont les questions que nous nous posons toujours à l’occasion d’un voyage par voie terrestre, sans parler du contrôle douanier intempestif et parfois excessivement abusif et irrespectueux que nous imposent ces autorités de contrôle ! », lâche la citoyenne de la CEDEAO.

Si Bibich fait une telle proposition, c’est parce qu’elle n’est pas à sa première mésaventure. Le hic, c’est que le racket de ce présent voyage lui a coûté plus que les autres. « J’ai quitté Gao pour Ouagadougou via Niamey. J’ai payé plus de 14.000 F CFA. Je trouve que ce n’est pas normal. C’est parce qu’on n’a pas les moyens de prendre l’avion qu’on passe par la route. Et si on doit nous arnaquer de cette façon, je trouve que c’est vraiment grave. Il faut qu’on trouve une solution ! », a-t-elle poursuivi, l’air excédé.

A cause de son timbre fiscal collé à sa photo, il est dû payer 1000 francs au poste de contrôle à la sortie de Dori

« Ils ne font pas du tout attention à nos cartes… »

La recrudescence des attaques terroristes dans le Sahel a permis le renforcement de certains postes de contrôle, ce qui devrait être synonyme d’accentuation de la vigilance sur les routes, surtout aux différentes frontières. Or, force est de constater que le racket a pris le dessus sur le contrôle renforcé. « Ils ne font pas du tout attention à nos cartes et à ce qui se trouve dans nos sacs. Ce qui les intéresse, c’est l’argent qu’on doit payer », regrette Bibich.

Pour nous qui avons effectué ce voyage, ce sont nos 5.000 FCFA qui sont restés entre les mains de ces racketteurs. Pourtant, le trajet Niamey-Ouaga nous a coûté 13.000 F CFA. Quant à Fatima Mbaye, elle dit avoir déboursé 9.000 F sur cet axe, alors qu’elle doit continuer le trajet. « Même l’argent qu’on a prévu pour manger durant le trajet finit, à force de dépenser aux postes de contrôle », se résigne-t-elle tout en priant que les prochains racketteurs soient plus cléments.

A 14h, notre bus est enfin arrivé à la gare de l’agence de Ouagadougou. Une pause d’une vingtaine de minutes a permis à ceux de Ouaga de descendre. Chaudes poignées de mains, échanges de contacts, nous étions obligés de nous séparer de nos ‘’amis de galère d’un voyage’’. Tout en insistant pour que leurs images ne paraissent pas dans notre article, ceux qui se sont confiés à nous ont souhaité que l’écrit ait un écho favorable pour les voyageurs, car le mal ne fait que perdurer.

Le contrôle aux frontières prôné par l’autorité depuis la crise sécuritaire ne semble pas concerner certaines forces de sécurité. Les malfaiteurs les plus patentés peuvent allègrement passer, pour peu qu’ils remplissent les poches des agents postés.

Au Burkina Faso, l’année 2019 a été un véritable annus horribilis en termes de bilan sécuritaire. Ces attaques doivent obliger les forces de l’ordre à disposer d’une base de données permettant d’identifier les entrées et sorties des citoyens (qu’ils soient Burkinabè ou pas). Si le racket doit primer sur un contrôle minutieux, une personne recherchée peut trouver un stratagème afin de traverser une frontière. Qui peut mettre sa main au feu que cela n’est jamais arrivé ? Sûrement pas les agents racketteurs de voyageurs !

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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Vos commentaires

  • Le 23 janvier 2020 à 19:19, par Un Burkinabê En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Je pense que les chefs de poste et les éléments en poste de cette journée du 13 janvier 2020 doivent être licenciés. Quand les blancs disent que les africains sont corrompus nous nous plaignons et pensons qu’ils sont racistes. Je demande au Ministre de la Sécurité de licencier les agents en poste dans ces postes de contrôle en date du 13 janvier 2020. Trop c’est trop.

    • Le 24 janvier 2020 à 09:25, par kwiliga En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

      Soyons lucides. Dans ce cas là, il faudrait licencier tout le monde, à commencer par les ministres (sécurité, douane,...).
      Toutes mes félicitations aux journalistes auteurs de cet article qui est, une fois n’est pas coutume, une véritable enquête d’investigation, sans concessions ni faux semblants.

    • Le 24 janvier 2020 à 13:40, par Razack Bantoanba En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

      Vous avez raison mais sachez que ce n’est pas la première fois, c’est tous les jours que cela se passe. Ça sera peut-être injuste de licencer seulement ceux qui étaient là ce jours la.

      • Le 26 janvier 2020 à 06:46, par Edwardson En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

        Mon cher Razack, sachez bien que c’est parce qu’il y a injustice que l’on parle de justice. Il ne serait peut-être pas “juste”, comme vous le dites, de licencier les agents en poste aux dates indiquées, mais je crois que cela aura un écho favorable pour nous voyageurs, car ceux qui sont toujours là, auront compris la leçon et ce qui les attend s’ils s’aventurent ou persistent dans de telles actions. Dire que ce serait "injuste" et rester les bras croisés ne fera que contribuer à mettre de l’huile sur la mèche pour la permettre de faire souffrir plus que jamais ces honorables et humbles citoyens (je parle des voyageurs) de notre chère CEDEAO qui cherchent leur pain. Il faudrait que cela cesse car ces agents perçoivent un salaire pour ce qu’il rende comme service à leurs nations.

  • Le 23 janvier 2020 à 19:36, par figo En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Vous comprenez maintenant pourquoi les postes frontalières, même éloignés des familles, sont prisés. L’Autorité ne peut pas ignorer ces pratiques. Le véritable problème c’est qu’un malfrat peut effectivement payer en entrer tranquillement dans le pays. Attendons de voir ce que l’article produira comme impact. Félicitations au journaliste.

  • Le 23 janvier 2020 à 19:55, par KingBaabu En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    J’ai les larmes aux yeux en lisant votre témoignage, Crespin. Malheureusement ce n’est pas nouveau. Dans une république vertueuse, la bonne règle aurait dicté que les différents ministres interpellés par ce papier prennent immédiatement des mesures pour suspendre toutes les personnes en poste sur le trajet ce jour-la et à les traduire en conseil de discipline avec des sanctions exemplaires qui suivront. Ailleurs elles seraient même carrément mises aux arrêts pour vol à main armée aggravé et haute trahison. Mais nous sommes au BurkinaFaso, un pays où on a inventé la “procédure d’entente directe” pour accélérer les passations de marchés publics, mais où on n’a pensé à rien pour prendre en compte les préoccupations réelles des citoyens et des citoyennes. Il faut nettoyer cette chienlit.

    • Le 24 janvier 2020 à 09:57, par un gondwanais En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

      KingBaabu, ce nettoyage ne peut pas avoir lieu parce que le nettoyeur, à y voir de près, doit être nettoyé. Ils sont mouillés sur toute la ligne ; toute la chaine est concernée par ces rackets ; alors qui va sanctionner qui ? quand tu es assis et qu’une "vlop’ échoit sur ton bureau où c’est écrit "sou pour nenfan" (argent pour les biscuits des enfants), ça te la ferme, puisque tu es sans ignorer la provenance.

    • Le 24 janvier 2020 à 16:05, par un gondwanais En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

      KingBaabu, ce nettoyage ne peut pas avoir lieu parce que le nettoyeur, à y voir de près, doit être nettoyé. Ils sont mouillés sur toute la ligne ; toute la chaine est concernée par ces rackets ; alors qui va sanctionner qui ? quand tu es assis et qu’une "vlop’ échoit sur ton bureau où c’est écrit "sou pour nenfan" (argent pour les biscuits des enfants), ça te la ferme, puisque tu es sans ignorer la provenance.

  • Le 23 janvier 2020 à 20:17, par yannick En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    J’ai à de nombreuses reprises effectué des déplacements personnellement,sans subir ce qui est dit dans ce reportage.

    Peut-etre aussi que la chance était de mon coté.

    Mais si ce qui est dit dans le reportage se vérifiait,il faut tout simplement dénoncé en saisissant les autorités compétentes concernées ?

    Ne pas dénoncer,c’est encourager tous ces abus et tracasseries !!!

    Tout citoyen a des devoirs mais aussi et surtout DES DROITS.

    Si y’a donc des devoirs passagers à payer,il existe aussi le droit citoyen à réclamer.

    PS:Sur un des documents,le signataire est indiqué par, "chef de poste" sans aucune précision de l’identité exacte permettant les recherches et les recours(Grade-Fonction-Nom et prénom) !!!!

    C’est déloyale !!! Et qu’est ce qui prouve que ce ne sont pas des carnets de facturations parallèles aux carnets du Trésor public comme dans le passé pour les taxes routières ?

    Un petit calcul s’impose sur la base de 200 passagers pris en exemple :
    - 2000fcfa pour 200 passagers = 400.000 fcfa par poste de controles ? TRES GRAVE !!!!

  • Le 23 janvier 2020 à 20:48, par ollo En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    La France n’a-t-elle pas raison de dire que si elle se retire de l’Afrique de l’Ouest, tous nos Etats vont s’écrouler ? En voilà la preuve ! Si nos frontières sont sécurisées au prix de 1000 ou 2000 Fcfa sans aucun autre contrôle, quel message envoi-t-on à ceux qui sont au front ? Quel message envoi-t-on à tous ces appels à l’union sacrée et au patriotisme ? Comment pouvons-nous gagner une guerre dans un tel contexte ? A qui la faute ? Ceux qui s’adonnent à de telles pratiques ne sont-ils pas encouragés par ce qu’ils voient ou entendent ? Qu’on ne se trompe pas, la lutte contre le terrorisme dans ces pays sera soit de la responsabilité collective des populations soit d’aucune responsabilité !

  • Le 23 janvier 2020 à 21:27, par Bsoul En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    On demande la collaboration des populations pour lutter contre le terrorisme et on terrorisme nous même cette population. La frustration de se faire racketter va amener la population a etre passif pour ce qui concerne le renseignement et cela nous mettra tous en danger.Le meilleur moyen d éviter le racket est de ne pas avoir de policiers sur la route mais cela est impossible avec la situation sécuritaire actuelle.

  • Le 23 janvier 2020 à 21:28, par Konombo En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Cette pratique d’extorsion monétaire des passagers aux frontières est courante dans tous les pays de la sous-région. Le Mali comme la Guinée et bien d’autres battent tous des records à leurs frontières. Un officier Malien me disait que les voyageurs doivent participer d’une manière ou d’une autre à l’effort de guerre au Mali. La police Malienne selon l’officier contribue à la sécurité des voyageurs aux frontières. Par conséquent, les voyageurs doivent payer aux frontières. Il affirme que le Ministre de l’intérieur et de la sécurité Malien est bien informé des pratiques en vigueur. Dans le cas des agissements de la police Burkinabé aux frontières, il faut souligner que le phénomène avait plus ou moins disparu à nos frontières sous le régime de Blaise Compaoré. C’est l’arrivée de Rock Marc Kaboré qui a rallumé les écarts de comportements de la police Burkinabé aux frontières.

    • Le 24 janvier 2020 à 09:29, par Un Burkinabê En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

      Konombo, la pratique a bien commencé sous Blaise Compaoré (sous la Révolution aucun agent de l’Etat ne rackettait meme en rêve). La pratique avait diminuée à cause de la suppression des postes. Tant qu’il y aura des rackets en plein centre ville de Ouaga, Bobo etc...(circulation routière) il y en aura dans les postes frontaliers. La solution c’est de commencer à licencier. Point barre !

  • Le 23 janvier 2020 à 21:46, par Banga En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Nos policies et gendarmes ont la benediction de leur chefs Simon en 72heures ils peuvent ressoudre le probleme et mettre fin au rachettage

  • Le 23 janvier 2020 à 22:42, par El Raz En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Je confirme entièrement cet écrit car je l’ai vécu en 2017 sur le même axe. Je devais avoir une tête bizarre car seuls les nigériens m’ont demandé les 1000 Frs à la frontière (même si je me doutais de quelque chose à chaque arrêt : on me remettait ma pièce presque en cachette et en dernier).
    La différence c’est que moi j’ai refusé de payer en invoquant les accords de libre circulation. Le ton est monté pendant plus de 5 mn.Il m’ont finalement appelé à l’écart et j’ai maintenu que s’ils me refusaient le passage, je prendrai le prochain car qui passerait pour Ouagadougou mais je refusais de payer une somme qu’ils ne pouvaient justifier. Finalement, un soit disant chef m’a laisser passer " pour cette fois " et au retour, dès qu’ils ont vu ma pièce, ils me l’ont remise immédiatement tout en conservant celles des autres passagers.
    Conclusion, ces faits sont réels et même que les conducteurs des bus sont au courant car ils incitaient les passagers à payer pour ne pas les mettre en retard. Les autorités ne peuvent pas non plus ignorés ces braquages qui sont coutumiers. Je vais fouiller mes archives car à l’époque j’avais fait discrètement des photos et vidéos. J’incite les citoyens à faire pareil et se munir de caméras espions et publier ces scandales et cela amènera à faire appliquer la loi.
    Le silence est coupable de l’injustice !

  • Le 23 janvier 2020 à 22:44, par Ibn En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    A Konombo
    Cette pratique a existé même sous Blaise.
    En effet, si vous prenez la route régulièrement vous êtes dégoûtés de nos forces de l’ordre. La gendarmerie en première notamment le poste koloko à la frontière malienne.
    Une fois j’ai pris la tête avec un pandor qui me réclamait 1000f parce que mon carnet de vaccination n’est pas a jour pour la méningite car obligatoire tout en oubliant que je quittait le territoire burkinabè. C’est vraiment dommage que les autorités ferment les yeux sur cela

    • Le 24 janvier 2020 à 06:50, par Timbila En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

      Je crois avoir lu un article similaire datant de 2016 sur ces pratiques en 2016 mais rien n’a changé En 2013 j’ai emprunté à un certain moment pratiquement chaque mois. J’ai tenté de filmer au poste de Heremakono à la frontière malienne mais je n’ai pas réussi. Mais il faut signaler qu’ au début, il n’y avait pas de racket du côté burkinabé. Avec le temps il n" y a eu la contagion. La pratique consistait à faire séparer les pièces des nationalités étrangères et remettre aux maliens en premier sans racket. Les autres passent derrière une maisonnette de fortune dont certaines ouvertures donnent du côté opposé à la voie en traversant un hangar construit pour la but de ne pas trop s’exposer. Tenez vous bien la manière dont les passagers sont escortés comme du bétail dès leur descente du car me fend le cœur. Tout cela pour eviter qu’ un billet de 1000 FCFA ne leur echappe. Les policiers et gendarmes burkinabés etaient respectés par les autres nationalités compte tenu du fait qu’il ne pratiquaient celà. Mais hélas lors de ma dernière mission sur Bamako par la route en 2014 je crois bien, la contagion s’est faite du côté burkinabé (Koloko) qui prenait 1000 FCFA aux autres nationalités et rien chez les burkinabés. Ce n’est pas pour rien lorsque les jeunes luttent pour être affectés au niveau des frontières. La preuve est que en un rien de temps tu peux rivaliser avec les détenteurs du maillot jaune de la corruption en construisant une villa ou un R+1, une belle voiture, te permettre des maîtresses. La dernière fois sur un article sur L’UEMOA, j’écrivais que cette institution ne sert qu’ au amis à qui on n’a pas pu trouver des pistes ministériels. On parle de la libre circulation des personnes mais sur le terrain, le résultat est nul. Souffrez que la Macron nous traite comme ses sujets et que Trump nous qualifie de pays de merde. On prend des décisions mais rien n’est fait pour changer. Les responsables de la CEDEAO et de L’UEMOA devraient initier une caravane loin des bureaux feutrés par la route en louant les cars de compagnies privées pour s’imprégner de la réalité sur le terrain. Changeons sinon même sinon le terrorisme profite aussi de ce terreau fertile.
      Si nous prenons pas garde, on fêtera 100 ans de la CEDEAO sans vraiment sentir l’intérêt de ces institutions budgétaires et inutiles.

  • Le 23 janvier 2020 à 23:29, par Papa En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Je considere que ce reportage est un non événement car seul celui qui ne voyage pas ne sait pas ce qui se passe a nos frontières avec ces agents ripoux Toutes les hiérarchies de ces différents agents sont complices puisqu’après ces rackets , cet argent sale est reparti entre la hiérarchie et ces petits agents voleurs. Dieux vous voit tous.

    • Le 24 janvier 2020 à 16:57, par VIMO En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

      Tout à fait internaute "Papa". C’est un non évenement. Et meme les autorités doivent etre au courant puisqu’il ya leurs proches qui voyagent par la route et en parlent meme.
      Voyez vous meme n’allons plus loin, cette pratique est au meme titre que du terrorisme. Il faut que l’Etat la combatte en ces moments où on sollicite beaucoup la collaboration des populations pour la lutte contre l’insecurite.

  • Le 23 janvier 2020 à 23:35, par Jack En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Merci pour cet article. La dernière fois que je suis allé à Niamey par la route, aux postes en territoire nigérien, ils (les forces de l’ordre) faisaient payer 2000f à toute personne qui n’est pas nigérien. Etant burkinabè, j’ai du faire de nombreuses bagarres à ses postes mais n’ayant pas vraiment le choix, j’ai fini par payer à tous les postes ou cela était exigé. Le comble, en territoire burkinabè, ils faisaient payer tout le monde sauf les burkinabè. Les forces de l’ordre me font honte. Comment peut-on porter allègrement la tenue et extorquer des sous aux citoyens ? Puis après, on demande du respect. Il se mérite. Les responsables de la sécurité ne peuvent pas continuer à ignorer ses agissements aux antipodes des missions dévolues au forces de l’ordre. La liberté de circuler est juste un discours tenu dans les salons feutrés. Le terrain est tout autre chose.

  • Le 24 janvier 2020 à 01:03, par Une nigérienne En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Vraiment trop c’est trop mais apparemment nos autorités ne voient pas cela. J’ai été victime de ça à plusieurs reprises mais celui qui m’a le plus touché c’est celui du 3 janvier passé avec tous mes papiers en règle je devais payer 1000f et le pire lorsque je voulais m’exprimer il m’a parlé d’une manière très désagréable et m’a demandé de sortir de son bureau comme si la liberté d’expression n’était pas permise.

  • Le 24 janvier 2020 à 05:09, par Tanin leati En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Merci pour cet article
    J’ai voyage courant ce mois ci en passant par kantchari en partance a niamey.le premier poste nigérien je pense que ces makaloni il ya deux poste jumelé douane et police. La police recupere tous les Cnib des voyageurs et procede ensuite a l’appel .tous les non nigérien rentre dans leur bureau et procede au règlement qui va de 3000 5000 10000. Au second poste sur le territoire nigérien il contrôle pièce d’identité et carnet de santé des non nigérien .a ce niveau tous ceux qui ne sont pas en règle descent et va sous leur Hangar réglé. Je continue il ya un troisième poste ces le service des eaux et forêts.jetais dépassé par l’acte de ces hommes de tenus. Car ici au Burkina les eaux et forêts non rien a voir avec identité des passagers.ce qui les intéresse ces fouiller les coffres voir s’il ni ya pas charbon bois viande sauvage. Ils font leur boulot.je suis surpris de voir que les eau et forêt sur le territoire nigérien vérifie pièce d’identité et carnet de santé et fait payer les non nigérien.ces triste mais ces le cas que j’ai vécu personnellement lors de mon passage.il ya un quatrième poste toujours même senario. De retour au Burkina dès que je suis arrivé au premier poste de police frontière on était nombreux a signalé ce qu’on a vécu sur le territoire nigérien et on a demandé a nos autorités d ouvrir l’oeil aussi sur les passagers nigériens. Merci

  • Le 24 janvier 2020 à 06:29, par Zama En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Pour avoir emprunter l’axe ouaga niamey à plusieurs reprises,je témoigne effectivement que le reportage a été même clément envers ces agents postés ca et là sur cet axe.Je me rappelle qu’en 2014 un agent s’est même permis de bloquer mon pasport a kanichari pour me réclamer 2000f.Mais quand je l"ai fait savoir que j"allais appelé un ami a la direction de la police des frontières pour savoir si c’était la règle,il n’a plus insisté. Vous comprenez maintenant comment toujours ces individus non identifiés viennent librement commettre leur forfait et repartent comme si de rien n’était. On a beau recruté les volontaires,Le terrorisme ne saurait être combatu avec un tel dispositif sécuritaire passoire et corrompu..A la limite on peut dire que les vrais jihadistes sont parmis nous.

  • Le 24 janvier 2020 à 07:00, par lesage En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Bonjour
    Moi je viens d’aarriver de Bamako et c’est la meme procedure de racket surtout en territoire malien. Mais moi j’ai refuse catégoriquement de payer. C’est parceque les acceptent payer qu’ils continuent.

  • Le 24 janvier 2020 à 08:09, par ben En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Comment peut on lutter contre le terrorisme avec des genre d’agent (policier, gendarme ) à la frontière
    Il faudra avoir l’audace de revoir notre plan de lutte contre le terrorisme, le comportement des gens à la frontière avec la bénédiction de leur supérieur ne facilite pas le travail des autres force de l ordre qui combat sur le terrain, ce qui provoquera une manque confiance entre population et force l’ordre
    Ces agents racketteurs devraient tous etre affectés au front
    Nous sommes à l’origine de notre problème, car aucun pays au monde ne peut se développer avec ces genre d’agent, nous ne devrons plus accuser la France si après cinquante ans d’indépendance nous n’arrivons à prendre notre destin en main, en votant toujours des dirigeants incapable
    c’est honteux ce qui passe présentement dans nos frontière, pendant que d’autre meurent sous des balles assassines des terrorismes d’autre remplissent leurs pochent
    se comportement de ces racketteur équivaut à une atteinte à la sûreté nationale
    Tant que nous changerons pas notre comportement en Afrique, nous serions toujours à la queux du pelotons
    Aucun pays au monde ne parviendra à nous sauver dans cette merde.Nous sommes les seuls maître de notre destin

    • Le 25 janvier 2020 à 14:37, par KLEIN Marie En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

      Merci pour ces paroles intelligentes, pleines de bon sens et sans parti prix contre la France que beaucoup accusent en ce moment de tous les maux ....après plus de 50 ans d’indépendance !!!!
      Seules la lucidité, la droiture et l’honnêteté exigées par toute la population, permettront au pays de se sortir de cette spirale de la loi du plus fort, et donc du malheur des faibles sur lesquels retombent toutes les misères et injustices.

  • Le 24 janvier 2020 à 08:09, par Le Maître En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Pour ma part, j’estime qu’au départ nos les voyageurs on doit tous se mettre d’accord pour ne pas payer si on est en règle. Moi j’ai fait le trajet Ouaga-Dakar. A Bamako à chaque poste de contrôle les policiers exigent de l’argent. A Dakar on ne paie qu’une seule fois avec la délivrance d’un reçu qui est retiré au post suivant. A notre retour, nous étions trois et on a tous été carégoriques. On ne paie pas. Ils nous ont finalement laissé passer. Au Mali, un policier en voulant nous intimider nous a dit "si vous ne payez pas, on va vous enfermer". Autre chose : à un poste à Bamako, à mon tour d’aller au guichet, je tenais mon téléphone en main que j’ai déposé sur le comptoir. Le policier a vite de me dire que les téléphones ne sont pas acceptés ici. Pour dire qu’ils savent que c’est illégal et ont pour qu’on les filme ou les enregistre. Mais qu’ils lisent nos commentaires. On vous filmera et avec les réseaux sociaux vous serez vus par des millions de gens et ce jour là.....Bonne chance nous tous

  • Le 24 janvier 2020 à 08:12, par RAK En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Mes chers journalistes ce que vous oubliez c’est que dans le pactole récupéré la hiérarchie a sa part. Donc ?votre reportage ne va rien changer. Nous sommes en Afrique et c’est presque normal. Même les policiers qui rackettent ont fini par croire que leur pratique est normale. La solution du boycotte collectif des passagers est envisageable car si 50 personnes refusent de payer en même temps ça peut les faire peur. Une fois de plus c’est ça aussi l’Afrique.

  • Le 24 janvier 2020 à 08:15, par Switch En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    C’est exactement ce qui se passe tous les jours et cela dans toutes nos frontières.
    Je me souviens qu’en allant à Lomé en 2018 j’ai dû payer des sommes sans savoir pourquoi je le faisais.
    Si tu as un passeport tu paie 500F, la carte d’identité fais 1.000F. Si tu veux parler ont te dis "fous le camp". A même peine ils vérifie l’identité. pfffff

  • Le 24 janvier 2020 à 08:18, par Loblo En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Faut revoir votre écrit il n’ya pas de de commune de Banga de la province du yagha sur l’axe Niamey Dori Ouaga. D’habitude les forces de l’ordre racktaient les autres nationalités. Je confirme avoir été obligé de payer de temps en temps au poste de macalondi et je voyais d’autres payer au poste de kantchari. Mais pas sur tout le trajet quand même.
    Donc maintenant c’est exagéré. Il faut simplement denoncer.

  • Le 24 janvier 2020 à 08:26, par de rien En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    pauvre Afrique, pauvre Burkina. Après Burkina Info, BF1, c’est au tour d lefaso.net de tirer la sonnette d’alarme sur le racket sur nos routes et nos frontières. les nigauds de mauvaise foi pourront toujours crier à la démoralisation des forces de l’ordre. les terroristes et autres gredins ont toujours de beaux jours devant eux.

  • Le 24 janvier 2020 à 08:27, par lapatriote En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Helas, c’est une triste realite. ce vol se fait au niveau de toutes nos frontieres, ils ont legalises leur vol. l’Afrique restera toujours derriere, les Africains sont le mal de l’Afrique. Heureusement que tout se paie ici bas. Des gens qui finissent toujours MALHEUREUX ET MISEREUX

  • Le 24 janvier 2020 à 08:41, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    - On en parle tout le temps et le racket ne s’arrête jamais ! Pour moi c’est simple comme bonjour : Que les États autorisent aux passagers d’agresser tout agent des forces de l’ordre qui se livre au racket, et vous verrez que tout prendra fin et définitivement !

    Chers passagers, il faut chaque fois, regardez sur la tenue de ces flics pourris et vous y verrez leurs noms. Une fois à destination, déposez plainte en justice contre la personne racketteuse, mais arrangez-vous pour qu’il y ait un témoin que vous pouvez appeler en cas de besoin devant le juge.

    Voilà pourquoi la plupart d’entre eux finissent mal ou bien ils ont de grosses villas mais n’y sont pas heureux avec chaque fois des bagarres de foyer. C’est parce qu’ils sont impies et rackettent les gens. Le fruit de ces rackets ne les procure jamais du bonheur.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 24 janvier 2020 à 08:45, par Kelquekakounkan En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Sur le territoire burkinabè, le premier arrêt s’effectue au poste de la gendarmerie nationale de Seytenga. C’est la même procédure qu’en territoire nigérien, sauf qu’ici, les Burkinabè paient 1000 et les autres 2000 FCFA. C’est à croire que les forces de l’ordre de part et d’autre ont signé une entente conjointe de racket. Les passagers embarquent pour la suite du trajet mais à 300 mètres à peine, ils redescendent.
    Cette fois-ci, c’est un poste de contrôle de la police. A l’intérieur de leur maisonnette, deux policiers soutirent 2000 FCFA à chaque passager. Et lorsqu’on leur tend un billet de 5000 ou de 10.000 FCFA, un ‘’flic’’ à coté est chargé de faire rapidement la monnaie. L’organisation est bien cadencée. Dans ce poste, les deux agents n’ont pas le temps de vérifier les identités, le document présenté leur permet de faire la différence entre une Carte nationale identité burkinabè (CNIB) et une autre pièce d’identité.
    Pendant que d’autres défendent l’intégrité du territoire au péril de leur vie, d’autres préparent leur retraite à travers les rackets.Mais on est où là ?

  • Le 24 janvier 2020 à 08:53, par Le petit tranquilos En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    C’est dommage. Ce sont des gros deals qui se font a nos frontières. Même pour être mis dans ces postes, il y a deal entre les chefs et les agents. Mon seul problème je ne peux pas comprendre que des FDS vérifient le carnet de santé d’un passager or ils ne sont pas de la santé. Pourquoi les frontières appartenant a ces postes, les directions régionales de santé ne responsabilisent pas des agents pour ça. Qu’est qui prouve que les signatures sur les carnets de santé sont authentiques ?
    Il faudrait que le gouvernement sonne la fin de la récréation. On a l’impression que cela est encouragé par nos autorités. Certains agent sont recommandés par les autorités même jusqu’à l’ONASER, les agents sont recommandés. Donc c’est comme on te dit va et fait les raquettes. L’agent a la porte ouverte. Comme le disait quelqu’un, l’insécurité actuelle nos FDS ont contribué à 30 pour cent.
    Je demande a nos FDS a changer de comportement et n’attendez pas que le politique vienne vous montrer la voie à suivre. Regardez vos aînés qui ont passé toute leur carrière dans les raquettes, ils sont où, ou devenus comment. Même leurs familles se cherchent actuellement.
    Que dieu guide vos pas.

  • Le 24 janvier 2020 à 09:24, par ollo En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    J’ai déjà réagit sur l’article, mais à y réfléchir plus profondément, j’avoue que je suis perplexe quant au solutions proposées par les uns et les autres. Pourquoi ? Y-a-t-il oui ou non une pratique de remontée périodique de fonds à la hiérarchie dans certains corps de métier ??? Si oui, quelle est la provenance de ces fonds ? Peut-on imaginer un instant que ces fonds viennent du salaire des agents ? Il nous faut un langage de vérité sinon nos pays continueront de tourner en rond et nos passerons le temps à pousser des cris hypocrites.

  • Le 24 janvier 2020 à 09:28, par Badisak En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Cette pratique honteuse est bien connue des plus hautes autorités de nos pays ; si nous comptons sur eux pour faire changer les choses, nous perdons notre temps dans la mesure où tout porte à croire qu’ils sont complices de la situation. Honnêtement, cela fait honte de voir comment les voyageurs se font racketter sur nos routes par ceux là qui sont sensés être là pour leur sécurité. C’est la preuve que les pires ennemis des Africains, ce sont les Africains eux mêmes. Il faut avoir traversé nos frontières par les véhicules de transport en commun pour comprendre que la "libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO" est vide de sens. Cet écrit traduit fidèlement la réalité du terrain et avant çà, la télé BF1 a fait un reportage avec des images poignantes sur la question mais visiblement cela n’a suscité aucune indignation au niveau des plus hautes autorités du pays. La pratique est tellement dégoutante qu’elle vous enlève tout envie de voyager par la route. L’histoire a toujours montré que ce sont les peuples déterminés et résolument engagés qui arrivent à faire changer le cours des choses ; si malgré tous les reportages sur la question rien n’a bougé, c’est qu’il ne faut plus compter sur nos autorités pour ça.

  • Le 24 janvier 2020 à 10:01, par OUATTARA En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    j’ai vécu la même situation à la frontière Burkina-Côte d’Ivoire poste de Galgouli dans le sud ouest en janvier 2019 au dernier poste frontalier avant d’entrer sur le territoire ivoirien. Pièce ou pas vous payez 1000 ou 2000 francs à la sortie comme à l’entrée. A la fin de la journée faites un peu le calcul

  • Le 24 janvier 2020 à 11:00, par Oeil En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Je confirme cette triste réalité dans notre sous région que je connais mieux. Une chose qui me déçoit est que les chauffeurs des cars encouragent cela. Pour moi la solution est un peu simple : Les États imposent aux transporteurs ou compagnies de transport de ne pas embarquer une ou des personnes sans avoir verifier leur carte d’identité. Les transporteurs ou compagnies qui refusent d’appliquer la mesure devrait payer au minimum 10fois la pénalité par passager à l’issue de chaque poste de contrôle. Qu’il ait des contrôleurs de polices dynamiques pour veuillez à ce que les frais de pénalités soient effectifs avec des traçabilités. Que les frais servent à l’amélioration et aux renforcement des postes de contrôles sur le plan matériel et primer les bons agents exemplairs.
    Nous verrons les bandits et terroristes seront bien traqués et affaiblies voir éradiquer.

    En attendant de grâce que les policiers ou gendarmes au niveau des postes de contrôles revoient le côté hygiène de leur place. Ils sont les maîtres des lieux. Si leur lieu est plus souvent sale, pleine de sachet, papier, des pots fruit ou résidu d’aliment par ci par là. C’est parce que eux ils laissent faire. Ça goutte quoi deux ou trois poubelles même si c’est dans l’argent des raquettes !!!?

  • Le 24 janvier 2020 à 11:33, par Bakaridjan En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    malheureusement c’est la réalité de tous nos pays sans exception !
    La pratique a de beaux jours devant elle puisque c’est la hiérarchie au plus haut niveau qui l’encourage. N’est pas affecté à la frontière qui veut ! Autrement "tu manges , je mange" Une partie de ces recettes remontent à Ouagadougou "aux affectateurs" véritables parrains de cette mafia !

  • Le 24 janvier 2020 à 11:44, par Oumarou En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Il y a un an, presque jour pour jour, j’ai eu à emprunter le même axe. Les faits rapportés me rappelent le calvaire vécu par les passagers du jour. Je confirme entièrement ce genre d’agissements en ajoutant que seule la qualité du passager ou la profession indiquée sur son document pouvait le dispenser du racket . Les forces de l’ordre font attention lorsqu’il s’ agit d’un fonctionnaire détenteur de passeport de service par exemple ou un des leur.

  • Le 24 janvier 2020 à 11:56, par Made En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Conclusion : Les malheurs qui frappent nos pays de nos jours sont une punition Divine. On a ce quon merite. Cest tout.

  • Le 24 janvier 2020 à 12:30, par Roul En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Indescriptible, révoltant. Quid des frontières Togo/Burkina ? Togo/Bénin ou Burkina/Bénin ? Chapeau Bas au Bénin depuis l’arrivée de Talon. Le Burkina semble décrocher la palme comme si il y avait un retard à combler. Les Voltaiques s’éteignent laissant place aux marchands. Et on veut combattre le terrorisme avec de telle pratique. Honte à nous.

  • Le 24 janvier 2020 à 12:55, par LA VOIE LACTEE En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    C’est un peu ce que j’appelle du journalisme. Sinon les reportages la tout le monde peut le faire. HONTE AUX FDS ET AUTORITÉS RIPOUX !!

  • Le 24 janvier 2020 à 13:20, par Wendmi En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Pour moi, la solution c’est de faire bloc contre ces forces de l’ordre. La consigne doit etre claire dans les gares, tous les passagers disposant de leurs papiers sont inviter a ne donner aucun franc au poste de controle. Si tous refusent de payer, ils seront contraints de laisser les gens.

  • Le 24 janvier 2020 à 13:43, par Ingay En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Triste réalité, les porteurs de tenue sont pressés de s’enrichir oubliant leur mission principale. Coup de chapeau à ce journal dit porter à nu cette arnaque.

  • Le 24 janvier 2020 à 14:42, par TOUS DES VOLEURS En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    LES COLS BLANCS PILLENT DES MILLIARDS ET CEUX D EN BAS AGRESSENT LE PEUPLE. TOUT LE MONDE A SON NIVEAU SE REMPLIT LES POCHES. EST CE POUR CA QU ON CHASSE BLAISE ET CO ? NON BIEN SUR !
    REGARDEZ LE PRIX DU GAZ BUTANE CES DERNIERS TEMPS LA SONABHY, LE MINISTÈRE DU COMMERCE ET AUTRES SERVENT A QUOI ? RIEN BIEN SUR !

  • Le 24 janvier 2020 à 15:27, par jaf En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    temoignage pour temoignage.moi je suis Nigerien.j’ai maintes fois effectué le trajet Kantchari frontiere du Ghana après Bittou.j’avoue avoir du respect pour les agents Burkinabè car eux ont de la considération pour les enseignts.je n’ ai jamais rien payé.mais au Ghana c’est peine perdue que d’exhiber une pièce d’identité.la règle c’est paye et passe !

    • Le 25 janvier 2020 à 09:58, par Timbila En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

      Je suis burkinabé’ ayant étudié au Niger de 2005 en 2007 mais cette pratique n’existait à aucun poste contrôle. La contagion est venue des autres postes de frontières étant donné la mutation des agents et des chefs de postes sans scrupule qui se sont construits des villas et immeubles dans les capitales. Que dire de la hiérarchie grâce à qui vous devez votre mutation. Nous sommes en pays de savane et on ignore pas le salaire d’un commissaire à plus forte raison un petit agent de police. Tous vivent du racket et veulent le respect en retour. C’e sont les mêmes personnes que racketter sur les axes qui sont vos voisins et les boutiquiers que vous fréquentez dans les quartiers. Ils vous ont vomis depuis très longtemps. Ce n’est pas possible. Je me rappelle la dernière fois, le policier commis à cette sale et honteuse besogne au poste de frontière Malienne à manqué d’audace de me réclamer cette maudite somme de 1000 FCFA.
      On a juste échanger amicalement étant donné que j’étais le dernier à l’appel. A la fin, je lui tendu le billet et je lisais la honte sur son vilain visage.
      Il y a longtemps je n’ai plus de respect pour ces gens qui se sont égarés loin de leur mission régalienne. Le respect se mérite et quand on veut le respect , on cherche à vivre dignement. CE QUE JE PROPOSE COMME SOLUTION, IL FAUT QUE LES PASSAGERS SOIENT SOLIDAIRES ET UNIS POUR AFFRONTER CES TERRORISTES. EN TOUTE CHOSE IL FAUT UN LEADER QUI VA DECLENCHER LA LUTTE ET DE MANIÈRE UNANIME, VOUS REFUSEZ CATÉGORIQUEMENT DE PAYER. J’ai refuser de payer 10000FCFA au poste de Porga au BENIN. Mon péché était que le véhicule était loué par l’entreprise. Je me suis renseigné au retou à Ouaga et effectivement j’aurais dû disposer d’une autorisation.
      Je rentrais à Ouaga par la route de Léo, je disposais d’une carte grise provisoire. Le policier met dit que généralement les provisoires ne sont pas authentiques. Je lui ai répliqué directement je le ferai convoquer par le signataire qui est le DG de la DGTTM. Il m’a Rémi tranquillement le document et j’ai continué ma route tranquillement.
      La solution, je le répète il faut être catégorique. Je crois que l’initiative peut venir du convoyeurs mais aussi ils diront que ce n’est pas leurs oignons parce qu’ ils ont déjà encaissé leur dû.
      En plus de la solution proposée ci-dessus, il faut les filmer ou à défaut enregistrer et par les billets des réseaux sociaux et des reportages TV on pourra nous libérer de ces terroristes.

  • Le 24 janvier 2020 à 15:35, par TTIENFO En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Tout à fait d’accord avec El Raz. C’est la triste réalité. Cette pratique mouta mouta est une pratique courante depuis la nuit des temps.C’est comme si l’on disait à un professeur d’histoire-géographie que le soleil se lève à l’Est. Cette pratique se fait avec la bénédiction de leurs supérieurs hiérarchiques. D’ailleurs ces derniers (gendarmes comme policiers) les envoient « en mission » pour en retour recevoir en main propre les retombées financières en monnaie sonnante et trébuchantes pour ne pas laisser de trace.Quand on voit que tu es yèrè, on te laisse passer de côté et on continue l’arnaque des non-yèrè. Il arrive que des admis au concours professionnel renoncent à leur formation s’il s’avère qu’ils sont affectés à un poste frontalier après le test. Celui qui n’a pas de mentors et qui est prêt à cette pratique est quasiment sûr et certain de faire toute sa carrière sans être affecté à un poste frontalier. Comme d’autres l’ont dit on espère que ce reportage fera écho. Pas évident. On peut prendre comme exemple, le licenciement des policiers en 2011 pour avoir soulevé la problématique des services payés par des institutions de la place pour des raisons non fondées. Un policier ou un gendarme à un poste frontalier n’a rien à envier à un douanier qui a des retombées financières officielles et justifiées.

  • Le 24 janvier 2020 à 15:39, par TRAORE En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    C’est vraiment dommage mais hélas c’est ainsi. J’en n’ai été victime sur les axes Accra Lomé et Abidjan Ouagadougou. Ceux qui n’avaient pas de passeport payaient plus d’argent que ce qui n’en avaient pas. Meme si tu à une carte national tu dois payer pour passer. Après vous parler de lutte contre le terrorisme. Pourtant il suffit de 1000f pour passer sans problème.

  • Le 24 janvier 2020 à 16:57, par Bedjou En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Vraiment triste. Comment peut on vaincre l’insécurité avec de tels comportements. J’avais espéré que la structure de contrôle de la police créée il y’a déjà quelques années allait aider. Hélas.

  • Le 24 janvier 2020 à 17:02, par vik En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Tout le monde est complice puisque toute personne qui voyage hors du Burkina fait face à ce comportement malsain de la part des forces de l’ordre.
    Mais je me demande pourquoi lors des sommets et accords les journalistes ne posent pas des questions sur cette matière au dirigeants. Cela pourrait changer la donne je me dit.
    C’est vraiment agacent !!!

  • Le 24 janvier 2020 à 17:30, par Bao-yam En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Il paraît qu’il y a liberté de circulation mais aucun pays n’est obligé de reconnaître la carte d’identité nationale de l’autre, d’où la pénalité. Seul le passeport est considéré comme document de voyage international. Quelqu’un peut-il éclairer la-dessus ? Avec le passeport, pas de racket.

  • Le 24 janvier 2020 à 22:07, par Dalla En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Après c’est pour dire partout qu’on m’a affecté au frontière. Vous piller l’argent des honnête citoyens sans leur livrer de quittance et venir construire des villa et payer des jolies voiture.Que l’État ait un œil observateur sur cette pratique qui vise à salir l’intégration des pays membres de la CEDEAO

  • Le 24 janvier 2020 à 22:14, par Ana En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Qu’est-ce qui se passe encore ?
    C’est pas vrai.... !!!! Encore et encore hélas !
    Il faut un débat national sur la gestion de la chose publique.
    Il faut que nos dirigeants s’asseyent et fassent une auto critique de leur gestion.
    Et que l’on lance un débat national et inclusif.
    Trop c’est trop.

  • Le 25 janvier 2020 à 11:19, par Ka En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Si les douaniers et la police agissent de cette façon, le mal vient du plus haut : C’est-à-dire au sommet de l’état. Si le président et son gouvernement pratique ouvertement la corruption, comme un ministre au Burkina a construit dans son village une villas a des centaines de millions sachant que 99% de la population n’ont pas un bon repas par jour, cela montre qu’au sommet de l’états chacun fuit sa responsivité en laissant le champ libre a ces douaniers et policiers d’arnaquent les passager.

    Je félicite l’auteur de cet article, et je demande a le tout monde dans ce forum de ne pas porter un masque pour dire ce qu’il pense, car, si ces douaniers et policiers agissent à leur guise, nous savons très bien qui tire les ficelles et se cache derrière, c’est le sommet de l’état.

    De nos jours, et en voyant ces passagers arnaquer par des agents sans sanction, nous pouvons dire que ce ne sont pas des plaintes ou les lois qui mettront fin à la corruption. Tant que la leçon ne vienne pas du sommet de l’état, la corruption n’aura pas de fin.

    La corruption est un état d’esprit, dont la matérialisation physique se fait dans les administrations comme dans les commerces. C’est un état de conscience vis à vis de soi et des autres. S’il est vrai que la loi vise à réduire en silence les pilleurs d’économie et décourager les éventuels aventuriers, le vrai travail d’une nation, c’est de lutter contre la corruption dans l’esprit des uns et des autres : Et il faut une vraie stratégie de communication entre administrés et gouvernants, par des exemples de punitions mais surtout de félicitations.

  • Le 26 janvier 2020 à 11:45, par ngoonga En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Merci pour cet article qui est patent. Nous devons organiser la résistance, car c’est pire que le terrorisme. Comment peut on demander la collaboration avec les populations dans une telle situation ???

  • Le 27 janvier 2020 à 19:25, par Bibiche la Togolaise En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Laissons les autorités qui sont complices tranquilles. Cet article nous interpelle, nous, les premières victimes. Que pouvons nous faire pour faire cesser ces pratiques une fois pour toute et dans tous nos pays. Car il y a pas que le Burkina en cause. Le Mali, le Burkina, le Bénin, le Togo, Le Ghana....
    Il ne s’agit pas de parler pour parler, associons nous pour trouver la solution et la propager autour de nous.
    Le changement peut venir de nous. Et on n’a pas besoin aujourd’hui de grand chose pour atteindre un grand nombre et que la prise de conscience soit effective et que le changement survienne... Vivement des propositions concrètes !

  • Le 27 janvier 2020 à 19:48, par Bibiche la Togolaise En réponse à : Racket sur l’axe Niamey-Ouagadougou : L’argent d’abord, la sécurité on verra !

    Laissons les autorités qui sont complices tranquilles. Cet article nous interpelle, nous, les premiers victimes. Que pouvons nous faire pour faire cesser ces pratiques une fois pour toute et dans tous nos pays. Car le Burkina n’est pas le seul concerné, le Bénin, le Burkina, le Togo, le Mali, le Ghana....
    Il ne s’agit ici de parler pour parler ou de trouver quel coupable attaqué. Il est temps de s’associer ( l’union fait la force) et qu’ensemble on trouve une solution qu’on propagera autour de nous pour son application.
    J’ai la ferme conviction que le changement peut venir de nous, citoyens Landa, puisque personne ne viendra lutter à notre place.
    Unissons nous pour permettre une prise de conscience total et une révolution totale.
    Vivement vos propositions !
    La mienne : Que le journaliste qui a écrit cet article crée un plate forme sur Facebook ou WhatsApp pour qu’on se retrouve pour peaufiner les idées.

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