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Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

Publié le mardi 21 janvier 2020 à 22h15min

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Processus électoral : Faible taux d’enrôlement  chez les Burkinabè de l’étranger

Lancé le 4 janvier 2020 pour une durée de 23 jours (26 janvier 2020), le processus d’enrôlement des Burkinabè de l’étranger ne répond pas à ses promesses. Sur une projection d’environ deux millions de personnes attendues, et à moins d’une semaine de l’échéance, seulement 14 185 Burkinabè étaient enrôlés dans l’ensemble des 22 Ambassades et Consulats retenus à travers le monde. C’est ce qui ressort de la conférence de presse de l’institution en charge des élections, la Commission électorale nationale indépendance (CENI), animée ce mardi, 21 janvier 2020 à Ouagadougou sur le sujet.

« C’est une grande surprise. Vous avez tous été témoins du débat autour du vote des Burkinabè de l’étranger. Vous avez vu la passion qui était évidemment sous-jacente à ce processus. C’est pour cela d’ailleurs que nous avions eu peur, au point que, pour l’étranger, nous avons recruté 800 opérateurs de kits ; parce que nous nous disions que la CENI ne doit pas être débordée. Mais une semaine après, nous avons dû remercier quelques opérateurs de kits ; parce que nous les avions disponibilisés, ils ne travaillaient pas et il fallait les payer. Pour nous, honnêtement, c’est une grande et étonnante surprise. Maintenant, quelle est la raison, je pense qu’après, on peut ensemble regarder et faire, évidement, le diagnostic », a avoué le président de la CENI, Newton Ahmed Barry. Au 17e jour, c’est-à-dire à six jours de la clôture, ce sont 14 185 enrôlés qui ont été enregistrés par les équipes de la CENI (voir détails avec le fichier joint), pour un potentiel d’environ 2 000 000.

Aussi note-t-on que le processus n’a pas démarré au même moment dans les 22 Ambassades et Consulats. En effet, explique le président de la CENI, animateur de la conférence, l’opération d’enrôlement a accusé du retard dans quatre pays à savoir, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Canada et l’Arabie Saoudite.

« L’Allemagne a commencé quelques jours après, les Etats-Unis environ une semaine après, le Canada, il y a à peine une semaine et l’Arabie Saoudite est toujours en attente de démarrage. (…). Nos kits sont partis sous le sceau de la valise diplomatique. Mais il se trouve que les Etats-Unis, comme nombre de pays, sont rigoureux sur un certain nombre de choses ; ils ont donc pris le temps sur nos colis. Après une semaine, et avec l’intervention des diplomates, ils ont permis que les valises entrent. En Allemagne, c’est une question de logistique. Là où nous avons jusqu’à présent des difficultés, c’est au niveau de l’Arabie Saoudite », explique Newton Ahmed Barry.

Le premier responsable de l’institution a également, et en réaction à des questions de journalistes, profité pour donner des précisons sur des préoccupations soulevées par certains acteurs politiques. Ainsi, sur l’emplacement des équipes de la CENI dans certains pays, Newton Ahmed Barry a d’abord rappelé que pour ouvrir une juridiction électorale dans un pays, il faut que le nombre de Burkinabè immatriculés auprès de l’Ambassade ou du Consulat atteigne au moins 500.

Autrement, la forte présence de Burkinabè dans une contrée n’implique pas un potentiel d’enrôlés, si ceux-ci ne sont pas immatriculés auprès de l’Ambassade ou du Consulat. « Les Burkinabè peuvent être nombreux (dans une ville), mais non immatriculés. Ils peuvent être 3 000 à Montréal par exemple, mais s’ils ne sont que dix qui sont immatriculés, ce n’est pas parce qu’on va amener un dispositif là-bas pour enrôler qu’on aura plus ; on n’aura que dix, puisque ce sont ces dix-là qui remplissent les conditions », expose-t-il.

Quid des bisbilles autour de la juridiction électorale de New-York ?

En effet, des organisations et personnes-ressources récusent le président de la Commission électorale indépendante de Consulat de New-York ; les protestataires affirment que celui qui a été porté à la tête n’est vraiment pas de la société civile. Ce qui pourrait, selon eux, porter atteinte à un enrôlement conséquent des Burkinabè dans cette circonscription. Les requérants ont, à cet effet, signé une pétition, transmise (selon des sources) à la CENI, en appui à leur requête.

Sur la préoccupation, le président de la CENI explique : « La loi dit que, lorsqu’on met les démembrements en place, on a huit jours pour le contentieux. C’est-à-dire que si vous voulez récuser quelqu’un, vous ne devez pas le faire en dehors des huit jours permis par la loi. Nous avons mis en place le démembrement de New-York entre le 1er et le 15 novembre. Aujourd’hui, celui qui veut récuser, peut toujours aller devant les juridictions, s’il le veut, mais, il est forclos. Même si vous n’aimez pas quelqu’un, si vous êtes forclos par rapport à une action, on ne le fait pas parce qu’on déteste la personne ou qu’on l’aime. La question, c’est la loi. Deuxièmement, les démembrements, comme la CENI elle-même, sont présidés par un représentant de la société civile, et à l’étranger, la loi dit que ce représentant est désigné parmi les associations reconnues par l’Ambassade ou le Consulat. Donc, quand la CENI va, elle s’adresse à l’ambassadeur ou au consul pour lui demander quelles sont les associations de la société civile reconnues, qui sont susceptibles de compétir pour participer au démembrement. C’est ce que nous avons fait. La personne en question a été élue normalement. Pour nous, ce débat n’a pas lieu d’être  ».

Cap sur la révision du fichier électoral au plan national

A quelques jours de la fin de la constitution du fichier électoral des Burkinabè de l’étranger, la CENI a le regard tourné vers l’enrôlement au plan interne. L’opération se déroulera du 3 février au 31 mars 2020. Sur cette phase, la CENI a, « de façon opérationnelle », divisé le pays en trois zones, avec plus de 4 602 points d’enrôlement dans la première zone et environ 4 600 dans les autres zones. Les équipes d’enrôlement passeront deux semaines dans chaque zone, à l’exception de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, où elles mettront 21 jours (pour tenir compte du statut particulier de ces deux entités administratives).

En outre, la CENI, de concert avec ses partenaires, travaille également sur les personnes déplacées. Une étude est en cours pour voir comment intégrer cette catégorie de personnes, confie le président Newton Ahmed Barry. Ce point est aussi une des recommandations du dialogue politique national.

Instruite du faible engouement à la première étape du processus (enrôlement au niveau de la diaspora), la CENI invite l’ensemble des acteurs (partis politiques, société civile, etc.) à s’impliquer dans la mobilisation pour l’enrôlement au plan interne.

En regards des réalités du terrain, l’idée d’une prorogation de la durée de validité des Cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB) qui expirent en 2020 est nourrie, confie Newton Ahmed Barry. En clair, précise-t-il, il s’agit de voir avec le gouvernement, si une telle dérogation peut être faite. Ce qui va permettre à ceux qui ne pourront pas renouveler leur CNIB de pouvoir les utiliser pour le vote.


Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 janvier 2020 à 12:57, par Paligba En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Nous faisons trop de comedie dans ce pays. Depuis le debut de cette histoire, j’ai toujours pense que ce n’etait pas notre priorite du moment. Mais comme c’est l’effet de la mode (les Maliens de l’exterieur votent ainsi que les Ivoiriens et Senegalais, pourquoi pas nous), les resultats sont la. Etant au Burkina, je ne peux pas voter contre l’inetret de mon frere qui est a l’etranger.
    C’est pourqoui je pense que le quota genre n’a aucun sens, en tout cas au Burkina. Je ne peux pas etre a l’assemblee et voter contre l’interet de ma femme.
    Et ce n’est pas fini. Il ya les candidatures independantes aux elections. Quel resultat a t-on obtenu aux elections passees ? Sauf des bulletins bourres qui compliquent le choix des electeurs. Des gens qui ne pouvaient meme pas distinguer cinq partis sur un bulletin et maintenant on propose cinquante.
    Pourquoi nous ne pouvons pas inventer des systemes adapter a notre contexte au lieu de passer notre temps a copier, a nous endetter pour des choses qui ne servent a rien. Sommes nous meme oblige d’adopter le suffrage universel comme mode de vote ? Combien de personnes ont vote Michel KAFANDO ? A t-il ete le pire des presidents que nous avons eu dans ce Pays ?????????

  • Le 22 janvier 2020 à 13:24, par Mafoi En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    J’avais toujours été contre cette mascarade et les faits me donnent aujourd’hui raison mais la face criminelle de cette bêtise,ce sont ces dizaines de milliards de FCFA brûlés pour nourrir quelques ventocrates.A moins de rester dans son petit laboratoire pour faire inscrire 2 millions de morts,ce chiffre était inatteignable pour la simple raison qu’à l’intérieur du pays,on arrive difficilement à 3 millions d’inscrits.Quant aux votants,n’en parlons même pas puis qu’à une époque,on a vu un certain président se faire élire avec moins d’un million de votants

  • Le 22 janvier 2020 à 14:16, par SAA En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    internaute Paligba, merci pour votre analyse scientifique de la situation.
    Je me permet de mettre la pression sur nos compatriotes vivant à l’étranger en ces termes, tout pays qui n’aurait pas atteint un taux de participation d’au moins 15% sera purement et simplement retirer des élections à venir car nous (les Burkinabè vivant à l’étranger et au pays) ne pouvons plus et ne devons plus injecter des milliards pour des élections au détriment des investissements (universités, écoles, dispensaires, barrages et j’en passe) pour le développent de notre chère NATION à tous pour satisfaire des politiciens qui ne pensent qu’à leur panse.
    Aux frères vivants à l’étranger, la distance pourrait être le handicap de ce fiasco, mais rassurez-vous que même nous qui sommes resté au pays, on aurait fait certainement pire que vous car, ils ne sont pas nombreux des Burkinabè habitant Ouagadougou ou tout autres villes du Burkina et qui auront le plaisir d’aller s’enrôler dans une autre ville distante de 50 km. C’est ensemble que nous définirons notre développement parce que pour moi, le vote des frères et sœurs vivants à l’étranger pourrait se faire progressivement et par tirage au sort comme la coupe du monde ou la CAF. Soyons raisonnable, modeste et humble. Le Burkina n’a pas encore les moyens nécessaires pour organiser efficacement des élections dans toute nos représentations diplomatiques et consulaires.

  • Le 22 janvier 2020 à 14:17, par Sacksida En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Dans l’ensemble, reconnaissons que le President de la Transition et son gouvernement de combat ont reussit a securiser le pays et puis organise des elections democratiques et credibles parce qu’ils ont su instaurer la confiance entre le peuple et les gouvernants. Dans ce contexte politique, social et securitaire depuis 4 ans, la donne a change du fait des multiples crises internes economiques, sociales, securitaires et politiques ou les gens ont d’autres priorites que les operations des elections de nos compatriotes de l’exterieurs. De plus, il faut dire que tous ces problemes cites ci-dessus font que de cette maniere les gens sont mecontents. Sans oubliet que ce n’est pas la veille ou a un an des elections qu’il faut commencer a delivrer les pieces de votations aux gens et surtout dans un contexte egalement ou le consensus reellement n’y’a pas ete acte dans la procedure. Donc, autant de contretemps qui ne pouvaient que donner des resultats du rescencement mediocre..Beaucoup de citoyens ne font plus confiance aux politiciens et il est a prevoir meme que les votans des elections en 2020 seraient mettement en dessous de 2015. Salut.

  • Le 22 janvier 2020 à 14:17, par Djamana Tigui En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Enfin nous voilà monsieur le président de la CENI !!!!!
    L’heure de la vérité a sonné, le maçon au pieds du mur !!!!!
    Le moment est arrivé ainsi d’évaluer votre compétence en ce qui concerne l’intélligencia onoris cosa !!!!!
    Je vous suivais très bien depuis le pouvoir de la transition jusqu’à votre désignation à la tête de la CENI. Période pendant laquelle à travers votre expression il n’y avait pas une autre intélligence au dessus de la votre qui puisse être capable de concevoir un sénario à même de produire de résultats optimaux afin de developper ce pays. Les hommes de lettre parlent parfois beaucoup trop, en oubliant que ce ne sont pas seulement ceux qui ont accès au médias pour exprimer leurs pensées qui sont les seuls à avoir faire l’école du blanc dans ce pays. Pour ma part je n’en dirai pas plus, aujourd’hui les résultats sont là et les "GROSSES" parôles d’autrefois ont disparus au profit des résultats sur le terrain qui sont concrets !!!!
    Sans rancune !!!!!!!

    • Le 22 janvier 2020 à 18:08, par Razambia En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

      Je suis un peu d accord avec toi meme si c est pas pour les meme raisons.Oui Newton nous a toujours rabaché les oreilles pour le vote des Burkinabé de l etranger aujourdhui le voila gros jean.Des gens ont ici crié sur tout les toit qu il faut que les Butkinabé de l etranger votent sur ce meme site ils sont oû aujoutdhui.J ai dit la derniere fois que le vote ne nous interaissait pas tant nous burkinabé en Cote d Ivoire et quelqu un de me dire de parler pour moi.On a la reponse aujourdhui.Rien que de l argent jetté par la fenetre.Ceux qui pensent que c est pcq les lieux d inscription sont eloignés sont tout faux.Ceux qui pensent egalement c est une question de papier d inscription egalement sont tout faux.Tout les partis doivent payer ce fiasco a travers les financements des partis.

  • Le 22 janvier 2020 à 15:21, par AZIZ En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    EN CI,LES BURKINABE VEULENT VOTER MAIS ON NOUS ENPÊCHER DE VOTER .ILS SONT LA CARTE CONSULAIRE,MAIS ON OBLIGE A VOTER AVEC CNIB,AU BF,IL EST PLUS FACILE A UN ETRANGER NEE AU BF D AVOIR LA CNIB QUE UN BURKINABE NEE A L ETRANGIES.FACILITER OBTENTION DE LA CNIB AU DIAPORAS NEE HORS DU BF POURQU ILS VOTENT ET RENPLACER LA CARTE CONSULAIRE PAR CNIB DANS NOS ANBASSADES POUR FACILITE L ENROLEMENT DE CE DERNIES

  • Le 22 janvier 2020 à 15:22, par KOLO Idrissa En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Je pense que se sont les partis politiques qui ont échoué dans cette affaire
    Ils avaient intérêt à se déplacer à l’extérieur pour faire une pré-campagne et encourager nos compatriotes à s’inscrire sur les listes électorales ;
    L’opposition devait être au devant de cette affaire pour améliorer ses chances de 2020.

  • Le 22 janvier 2020 à 17:45, par Bonjour En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Et si cet homme politique, dont j’oublie le nom, qui disait que nous avons une diaspora essentiellement alimentaire, et sans conscience politique avait raison ?
    N. A. BARRY et ses équipes ont dépensé une fortune, dans des tournées pour rien ?
    Les diasporas des autres pays africains se bousculent pour pouvoir exprimer leur vote...et chez nous....voici le résultat.

  • Le 22 janvier 2020 à 18:04, par Substance Grise En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Eh oui
    J’ai toujours dit que tant que les choses vont être prises du haut vers le bas les resultats seront toujours mauvais
    Le vôte des burkinabè de l’étranger peut coûter 5 fois plus chèr que celui de l’interieur. Alors une étude de faisabilité devait être faite dans les pays de résidence des burkinabè avec leur collaboration pour connaitre la réalité du terrain en tenant compte de leurs suggestions.
    Malheureusement le Burkina est un pays où les criminels et les hypocrites entourent les présidents empechant ceux qui veulent vraiment le bien du pays de les accompagner pour l’interet général du pays .
    Ce qu’ils ont fait à tous les présidents avant Rock Marc C Kaboré est aussi ce qu’ils vont lui faire pour ensuite le vilippender aussi.
    Monsieur le Président reveillez vous ! Mais j’ai bien peur que la dose d’anestie qu’on vous a déjas injectée ne soit en surdose

  • Le 22 janvier 2020 à 18:05, par Tengandé En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Le président mégalo de la CENI dans ses petits souliers. C’est un échec inqualifiable. Les problèmes soulevés prouvent que l’affaire n’a pas été bien préparée. La CENI ne s’est pas bien inspirée de l’expérience des pays qui ont l’habitude de faire voter leurs ressortissants vivant à l’extérieur.
    Le bricolage, ça peut marcher quand il s’agit d’insulter les gens dans des journaux avec des arguments parfois médiocres. Mais ça ne marche pas pour des dossiers sérieux. Chacun à sa place !

  • Le 22 janvier 2020 à 19:31, par jeunedame seret En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Reconnaissons aussi un manquement dans l’organisation. Il paraît que le message ne passe pas. Les ambassades ne font rien pour informer et inciter. Beaucoup de Burkinabè disent ne même pas savoir que enrôlement il ya. Et comment, et où ? Pourquoi pas en ligne, mais comment ? Sont des questions qui alimentent les débats. Il faut que nos ambassades à l’étranger prennent souvent plaisir à recenser les compatriotes et garder au moins leur contact email pour passer officiellement certains messages. Sinon, dans le stress, le message de bouche à oreille ne passe pas.

    • Le 25 janvier 2020 à 08:02, par Ibn En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

      Vous avez tout à fait. Je réside a Bamako c’est a travers ce post j’apprends que l’enrôlement a commencé.
      J’ai ma carte consulaire, l’ambassade ne nous informé sur rien tant que tu ne t’y rend pas là bas aux heures de service. Pourtant en établissant la carte consulaire il prennent ton numéro de phone. Combien ça coûte d’envoyer un SMS pour informer des ressortissant ?

  • Le 23 janvier 2020 à 04:45, par Paix En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Voila que nous sommes entrain foutre des centaines de millions dans le derrière d’un âne. J’étais farouchement opposé cette idée de vote de burkinabè de l’extérieur et je le suis toujours. Ce n’est pas que j’ai quelque chose contre ces derniers. Mais plutôt du cout que cela implique alors nous sommes dans un contexte où avons besoins de ressources pour la sécurité.
    Je propose que si la tendance reste tel, tau d’enroulement inférieur à 25%, qu’on laisse cette histoire tombé à temps.
    Al’heure, c’est le MPP qui se frotte les mains.

  • Le 23 janvier 2020 à 07:40, par LEDUR En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    LES BURKINABÉ OUBLIENT ILS VITE OU REFUSENT ILS DE VOIR. ceux de l’extérieur sont une copie des burkinabè de l’intérieur qui refusent de s’enroler et de voter. ils se complaisent d’etre a coté et critiquer. en 2015, combien se sont ils inscriits. combien ont elu le PF. les chiffres sont catastrophiques. alors je pense que ce qui se passe est dans l’ordre normal des choses.

  • Le 23 janvier 2020 à 09:55, par Temoignage En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    En tant Burkinabe de l’étranger je trouve certaines réactions dans ce forum pleines d’ignorance et de mépris vis à vis des Burkinabé de l’étranger. Le faible taux d’enrolement, qui était prévisible eu égard aux conditions, est une preuve des limites intellectuelles des preneurs de décisions dans notre pays, pouvoir comme opposition. Y a t’il eu la moindre la moindre réflexion ou la moindre étude pour estimer le nombre de personnes qui allaient s’inscrire selon les conditions fixées ? A-t-on associé quelques Burkinabé connaissant bien les conditions dans ces pays pour informer sur l’effet que les conditionnalités d’enrolement auraient sur celui-ci ?

    On s’assoit à Ouaga, puis on prend des décisions sans consulter personne, sans étude technique, parce qu’au Burkina les gens sont champion dans la dictature de leurs opinions basées sur leur propre conditions de vie. Tout ceci est le résultat de 30 ans passés à former des littéraires à grosses gueules qui confondent opinions et études techniques.

    Pour en venir aux causes, figurez-vous que jusqu’à présent je n’ai reçu aucun message sur l’enrolement de la part du CSBE, de mon association de Burkinabe de ma zone, ou de l’ambassade, qui savent pourtant nous envoyer des messages quand il s’agit de mobiliser le public pour recevoir des politiciens du pays. Interprétation, il n’y a aucun désir de faire enrôler les Burkinabe. La preuve : certains ne sont même pas au courant. Pensez-vous qu’à l’étranger on a accès à la presse Burkinabe en dehors de quelques sites qu’on consulte occasionnellement ?

    Raison numéro 2 : c’est aujourd’hui que j’apprend qu’il faut être immatriculé à l’ambassade pour avoir droit à s’inscrire. Pourquoi imposer cette condition arbitraire et inutile ? Pourquoi n’avoir pas informé les gens depuis des mois voire des années sur les conditions nécessaires pour s’enroler ? Il y a plus de dix ans, j’étais aller me faire immatriculé à l’ambassade du Burkina à Paris et je me suis fait accueilli comme un mendiant : traité rudement et renvoyé comme quoi l’immatriculation était sans importance. En plus, la carte consulaire est totalement inutile car reconnue par personne ni ici, ni même au pays. Pour renouveler nos passeports on nous conseille à l’ambassade de commissionner ça au pays par nous-mêmes. C’est la réalité que nous vivons. Les ambassades ne sont pas ici pour servir les Burkinabe mais pour la politique de mendicité de nos politiciens du pays. Donc tout Burkinabé qui n’a pas une raison absolue préfère éviter de se rendre à l’ambassade pour être mal reçu et perdre son temps.

    Raison numéro 3 : il faut voyager parfois aussi loin qu’entre Ouaga et Paris pour s’enroler. Par exemple, le Canada ou les USA sont aussi vastes qu’un continent, alors qu’il n’y a que 2 ou 3 centres d’enrolement. Si on demandait aux Burkinabe de l’intérieur de voyager même 40 km pour s’inscrire et ensuite pour voter, combien d ’inscrits aurait-on ? Pourtant c’est ce qu’on nous demande.

    Le jour où vous voulez réellement développer le pays, vous aller mener des études et impliquer les gens dans la réflexion avant de prendre les décisions.

  • Le 23 janvier 2020 à 10:44, par ô pays mon beau peuple En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Les gens sont allés à l’aventure pour chercher l’argent et s’occuper de leurs familles au pays. Il y a quoi dans les élections ? Partout dans le monde actuellement il y a une véritable crise de confiance entre gouvernant et gouverné : Monté en flèche des mouvements nationalistes, gilet Jaune en France, Irak, Liban, Algérie, Tunisie( incapacité de former un gouvernement) le Chili brûle et que sais-je encore. La démocratie c’est un leurre. En occident pour être élu il faut être soutenu par des lobby , on s’en fou des peuples. Mes chers compatriotes de l’étranger, "mouiller le maillot" et venez vous occupez de vos familles. Nos dirigeants et tous ceux qui prétendent en devenir sont tous des mendiants. Dans la vie de la nation les chefs locaux sont plus importants que toute la classe politique réunie. Dites moi si on est sincère et qu’on doit choisir quelqu’un qui aiment son pays et capable de le transformer, qui choisirez-vous entre le vieux Yacouba Sawadogo, prix Nobel Alternative 2018 qu’on surnomme "l’homme qui a arrêté la forêt" et tous nos politiques réunis ? Paix à l’âme de TOM SANK

  • Le 23 janvier 2020 à 12:12, par Ka En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Avec le respect que j’ai pour Hamed Barry un homme de culture accompli et doter d’une maîtrise fascinante de tout ce qu’il fait, je dis que si la participation est faible au niveau de la diaspora, c’est aussi la faute de la CENI et les décideurs du jour. Et ce que je propose est de ne pas limité le quota de la diaspora dans les petits pays. 500 c’est trop élevés. Un pays comme la Suisse dont le doyen des Burkinabé a tant peiné durant plus de 30 ans pour avoir une ambassade dans ce pays, aider pour des associations et ONG, et surtout pour voter dans son ambassade avant de quitter ce monde, durant ses vacances de fin d’année au Burkina, il nous apprends nous les amis de la Suisse que les Burkinabé en Suisse ne pourront pas allé aux urnes, car le nombre de 500 inscrits est très élevé pour ce pays. Si c’est le seul motif, alors que ce nombre de 500 soit réduit pour que les motivés qui se sont enrôlés puissent voté. Et comme j’ai l’habitude de le dire dans ce forum, ‘’’’parmi les valeurs qui fondent tout État démocratique", la première est des élections ouvertes, transparentes, sincères et honnêtes. Et honnêtement, on peut permettre tout le monde de voter.

  • Le 23 janvier 2020 à 12:57, par Ka En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Avec le respect que j’ai pour Hamed Barry un homme de culture accompli et doter d’une maîtrise fascinante de tout ce qu’il fait, je dis que si la participation est faible au niveau de la diaspora, c’est aussi la faute de la CENI et les décideurs du jour. Et ce que je propose est de ne pas limité le quota de la diaspora dans les petits pays. 500 c’est trop élevés. Un pays comme la Suisse dont le doyen des Burkinabé a tant peiné durant plus de 30 ans pour avoir une ambassade dans ce pays, aider pour des associations et ONG, et surtout pour voter dans son ambassade , durant ses vacances de fin d’année au Burkina, il nous apprends nous les amis de la Suisse que les Burkinabé en Suisse ne pourront pas allé aux urnes, car le nombre de 500 inscrits est très élevé pour ce pays. Si c’est le seul motif, alors que ce nombre de 500 soit réduit pour que les motivés qui se sont enrôlés puissent voter. Et comme j’ai l’habitude de le dire dans ce forum, ‘’’’parmi les valeurs qui fondent tout État démocratique", la première est des élections ouvertes, transparentes, sincères et honnêtes. Et honnêtement, on peut permettre tout le monde de voter.

  • Le 23 janvier 2020 à 13:02, par WAWANI En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Nous serons encore plus surpris avec les inscrits au niveau national.
    Pour les élections passées, le CNIB n’étais pas est exigé. beaucoup ont voté avec l’extrait de naissance. On verra le fiasco d’exiger la CNIB avant de voter. On ne pourra pas avoir les 2 millions d’inscrits.
    On a refusé les cartes consulaires et voila les résultats.

  • Le 23 janvier 2020 à 13:30, par WAWANI En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Nous serons encore plus surpris avec les inscrits au niveau national.
    Pour les élections passées, le CNIB n’étais pas est exigé. beaucoup ont voté avec l’extrait de naissance. On verra le fiasco d’exiger la CNIB avant de voter. On ne pourra pas avoir les 2 millions d’inscrits.
    On a refusé les cartes consulaires et voila les résultats.

  • Le 24 janvier 2020 à 17:44, par Bonjour En réponse à : Processus électoral : Faible taux d’enrôlement chez les Burkinabè de l’étranger

    Je suis abasourdi par les réactions de certains compatriotes de la diaspora qui attendent qu’on vienne les chercher pour développer le pays.
    Quand on est patriote, on attend pas l’appel du pays.

    Notre diaspora est essentiellement analphabète, et se cherche dans leurs pays de résidence.
    Quand on est pas à jour dans le pays d’accueil, on ne se déplace pas, voici le problème....
    Moi je suis allé refaire ma CNIB il y a 2 semaines, et il y a du monde.

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