La course à l’élection du président de l’Association des Burkinabé de New-York (ABNY) a livré ses résultats. Hermann Lekinonne Somé et son équipe remportent les joutes avec 592 voix contre 223 pour Askia Sigué. Plus de 800 Burkinabé de New York se sont mobilisés pour accomplir dans l’ordre et la discipline ce devoir citoyen communautaire. Il sied de féliciter le comité d’organisation des élections, conduit par Issoufou Ouédraogo.

Malgré les vagues déferlantes des deux camps, le comité, avec l’appui des sages et des personnes ressources de la communauté, a mené à bon port le bateau battant pavillon élection ABNY. Je félicite Askia Sigué et toute son équipe pour le dynamisme donné à la campagne. On parle de joutes électorales lorsqu’il y a en face un adversaire et non un ennemi. Elle n’a pas démérité dans la mesure où, à l’analyse des résultats, plus de 200 Burkinabé ont prouvé qu’ils font confiance en cette équipe. Chapeau bas à vous mesdames et messieurs de la Team Askia Sigué.

Les élections sont terminées. Vous êtes des leaders. Tournons la page et construisons sur ce qui nous unit : le bien-être de la communauté burkinabé. “Les leaders sont censés faire preuve de sang -froid au- delà des limites humaines”, disait un grand président. Nous sommes tous appelés, au- delà de nos divergences, à redonner de l’espoir à cette jeunesse en proie aux dures réalités de l’aventure, loin de la mère patrie. Ne nous dévorons pas.

Plus que jamais, chaque Burkinabé doit se sentir utile à sa communauté et à sa patrie. Nous avons une nation à guérir et vous jouez tous un rôle essentiel pour soigner ses blessures. Comme l’a dit le président sortant de l’ABNY, Tommy Régis Zongo, dans une note de félicitations adressée à l’équipe Hermann Somé : “ Nous vous rassurons de notre totale disponibilité à vous accorder tout soutien nécessaire pour le bonheur de notre grande et belle communauté qui nous est chère.”

Chaque Burkinabé doit en faire autant. En ce jour mémorable de la célébration du Martin Luther King Jr Day, méditons ses paroles : ”Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.”

En conclusion, taisons nos querelles, nos rancœurs, essuyons nos larmes, pansons nos plaies car au finish « le plus important, je crois, c’est d’avoir amené le peuple à avoir confiance en lui-même, à comprendre que, finalement, il peut s’asseoir et écrire son développement ; il peut s’asseoir et écrire son bonheur ; il peut dire ce qu’il désire. Et en même temps, sentir quel est le prix à payer pour ce bonheur”, disait le Président Isidore Noël Thomas Sankara.

Que Dieu bénisse notre très chère Communauté
Que Dieu bénisse le Faso
Daouda Emile OUEDRAOGO