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Chef de file de l’opposition politique : Une délégation de l’ONU s’assure de la tenue d’un « scrutin libre, transparent et sécurisé » au Burkina

Publié le vendredi 17 janvier 2020 à 23h45min

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Chef de file de l’opposition politique : Une délégation de l’ONU s’assure de la tenue d’un « scrutin libre, transparent et sécurisé » au Burkina

Le chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, a reçu en audience, ce vendredi 17 janvier 2020 à Ouagadougou, la sous-secrétaire générale du département des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA) des Nations Unies, Rosemary Anne Di Carlo. Avec elle, il a été question de sécurité et des élections de 2020.

En visite de travail au Burkina Faso, la sous-secrétaire générale du département des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA) des Nations Unies, Rosemary Anne Di Carlo, a été reçue en audience ce vendredi 17 janvier 2020 au siège du chef de file de l’opposition politique (CFOP) à Ouagadougou.

A leur sortie d’audience, c’est le chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, qui a pris la parole pour donner l’objet de ce tête -à -tête. Une séance qui, selon lui, a concerné la situation nationale et sous-régionale, notamment les questions de sécurité et de développement mais aussi des questions liées aux élections de 2020.

Et le souhait de la délégation onusienne a été de voir dans quelles mesures et conditions, on peut s’assurer qu’il y aura un « scrutin libre, transparent et sécurisé » sur l’ensemble du territoire national. Un souhait qui a permis à l’opposition politique de réaffirmer sa position qui est que les élections de 2020 se tiennent à la date arrêtée par les dispositions de la Constitution. « Et il faut que cela soit clair pour tous que les élections doivent se tenir et se tenir sur l’ensemble du territoire national », a-t-il martelé, soulignant qu’il appartient donc à ceux qui gouvernent le pays et qui ont la force d’autorité avec eux de faire en sorte que cela soit assuré.

Au-delà de ces points, dit-il, il y a un certain nombre de paramètres importants qu’il faut prendre en compte pour que le Burkina continue d’évoluer dans la paix et la stabilité, à savoir la réconciliation nationale. Un sujet évoqué dans les vœux de janvier à travers lesquels, un appel a été lancé au Président du Faso, en écho aux conclusions du dialogue politique, à savoir la question des exilés, a expliqué M. Diabré.

« Mais nous sommes choqués que malgré ces appels pressants, rien ne pointe à l’horizon et nous voulons encore lancer cet appel au Président du Faso pour qu’il prenne cette question à cœur très rapidement en réunissant l’ensemble des parties prenantes autour d’un forum afin d’examiner les différentes questions qui se posent sur la réconciliation nationale », souhaite le chef de file de l’opposition politique.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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