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Vœux de Me Jean Conseibo, président de la Fédération burkinabè de Kung Fu Wushu : « Que Dieu nous éloigne des terroristes, ces faiseurs de malheur et de tristesse ! »

Publié le jeudi 2 janvier 2020 à 17h00min

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Vœux de Me Jean Conseibo, président de la Fédération burkinabè de Kung Fu Wushu : « Que Dieu nous éloigne des terroristes, ces faiseurs de malheur et de tristesse ! »

On ne le présente plus dans le milieu des arts martiaux et plus singulièrement celui du Kung Fu Wushu au Burkina Faso. Me Jean Conseibo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est connu pour être un homme pondéré. A la tête de la Fédération burkinabè de Kung Fu Wushu, il travaille à faire connaitre l’art et surtout à encourager sa pratique par les enfants mais aussi les adultes. Dans cette interview accordée au faso.net, il fait le bilan des activités de 2019, parle des perspectives. En guise de vœux, il implore Dieu d’éloigner le Burkina Faso des terroristes. Lisez !

Quel bilan faites-vous de l’année 2019 qui vient de s’achever ?

Me Jean Conseibo, président de la Fédération burkinabè de Kung Fu Wushu : Le Kung Fu Wushu est un art martial chinois qu’on pratique au Burkina Faso depuis plusieurs années. Pour l’année 2019, nous avons pu réaliser plusieurs activités qui étaient inscrites dans notre programme. Nous avons pu tenir notre championnat national, organiser des stages dont un de haut niveau et un autre pour tous les pratiquants.

Nous avons organisé, en partenariat avec l’ambassade de Chine au Burkina, un séjour des moines de Shaolin au Burkina. Je peux donc dire que l’année 2019 a été un succès pour le Kung Fu au Burkina Faso parce que nous avons atteint nos objectifs même si nous n’avons pas pu participer à une compétition au plan international à cause d’un problème de budget. Mais ce n’est que partie remise, nous pensons effectuer cela cette année. Nous avons aussi tenu notre Conseil de gestion et notre assemblée générale.

On peut donc affirmer que le Kung Fu se porte très bien au Burkina Faso ?

Le Kung Fu se porte bien et non très bien parce que nous avons encore beaucoup de choses à faire. L’activité des arts martiaux de façon générale au Burkina et le Kung Fu en particulier se fait connaitre davantage. Il existe dans certaines provinces et régions des clubs de Kung Fu. Nous avons deux ligues : celle du Centre et celle des Hauts-bassins (Bobo-Dioulasso). Nous avons aussi un district à Banfora et à Ouahigouya. Nous pensons dans un futur très proche étendre la discipline à toutes les régions et les provinces du Burkina Faso.

On sait que l’année 2019 ne s’est pas passée sans couacs ; quelles sont les difficultés auxquelles vous avez dû faire ?

Nous avons les mêmes difficultés que les autres fédérations ; à savoir le manque de moyens financiers. Je disais tantôt que nous n’avons pas pu faire une sortie sur le plan africain à cause de cela. Les autres difficultés sont inhérentes à l’art. C’est-à-dire qu’il faut le faire connaitre au public notamment ses bienfaits pour la santé des enfants et des adultes. Je crois qu’il s’agit là d’un problème de communication que nous allons surmonter en 2020.

Quelles sont les perspectives pour le Kung Fu Wushu pour cette année ?

Nos défis sont presque les mêmes. Nous devons pouvoir exécuter notre programme d’activités qui prévoit des stages aux plans national et international. Nous pensons à faire venir des experts pour nous aider à relever notre niveau. Nous allons organiser le championnat national et la Coupe de l’Ambassade de Chine. Cette année, nous pensons participer à des compétitions dans la sous-région, sur le plan continental et même sur le plan international si les moyens nous le permettent. Nous pensons pouvoir mener d’autres activités grâce à la coopération avec la Chine.

Nous sommes au début de l’année 2020, quels sont vos vœux pour les Burkinabè ?

Je souhaite que la paix revienne au Burkina Faso, que Dieu nous éloigne de ces faiseurs de malheur et de tristesse que sont les terroristes. Je souhaite également que 2020 soit une année de paix, de prospérité et de positivité pour le Burkina Faso et les Burkinabè.

Propos recueillis par Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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