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Burkina Faso : Le président Roch Kaboré reconnaissant aux partenaires internationaux pour leur accompagnement

Publié le mardi 31 décembre 2019 à 11h05min

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Burkina Faso : Le président Roch Kaboré reconnaissant aux partenaires internationaux pour leur accompagnement

C’est par une cérémonie sobre, que le président du Faso, Roch Kaboré, a reçu dans la soirée de ce lundi, 30 décembre au palais présidentiel, Kosyam, les vœux des corps constitués. Occasion pour lui de saluer les sacrifices des différentes composantes de la nation, inviter à resserrer les rangs pour faire face aux défis et témoigner sa reconnaissance aux partenaires et à la communauté internationale pour leur accompagnement.

Pour le président du Faso, cette cérémonie se veut une opportunité pour réaffirmer la détermination à relever, ensemble, les défis de la paix, de la cohésion sociale et du développement durable.

« L’année 2019 a été fortement chargée de symboles, de faits et d’évènements cruciaux. Les attaques terroristes ont eu une ampleur jamais égalée, occasionnant des pertes en vies humaines civiles et militaires, des dégâts matériels importants, des fermetures d’écoles, de centres de santé et d’administrations, des déplacés internes et une crise humanitaire préoccupante », a présenté le président Roch Kaboré, s’inclinant devant la mémoire des victimes des évènements tragiques.

Occasion pour lui de saluer l’action des Forces de défense et de sécurité et les encourager à persévérer dans le travail « qu’elles mènent avec discernement et efficacité  ».

« Comme vous le savez, la crise sécuritaire au Sahel et au Burkina Faso intervient à un moment où les attentes sociales, la quête de justice et de développement durable se font de plus en plus pressantes et généralisées, de la part des partenaires sociaux et des laborieuses populations », a-t-il fait observer.

Roch Kaboré, qui dit considérer légitimes, les aspirations du peuple au progrès, à la justice et au bien-être, exhorte à l’engagement au travail qui, selon lui, permettra de faire face aux attentes et revendications des populations et des travailleurs.
« Je me réjouis de l’effort national consenti en ces moments difficiles par les uns et les autres pour maintenir une certaine résilience en dépit des chocs internes et externes que nous subissons. Je salue et félicite l’esprit de sacrifice et de solidarité dont chaque composante de la nation fait preuve pour accompagner le gouvernement dans la lutte contre l’insécurité grandissante et le terrorisme et pour l’assistance aux déplacés internes », soutient-il, en réaction au message des corps constitués.

Cadre également propice pour le président du Faso pour exprimer sa gratitude à tous les partenaires et à la communauté internationale pour l’accompagnement dont continue à bénéficier le Burkina dans sa lutte contre le terrorisme et pour le développement.

« L’année 2020 est une année électorale majeure pour laquelle, nous serons sensibles à tout l’appui attendu pour offrir à notre peuple et à l’Afrique des élections présidentielle et législatives démocratiques et transparentes  », a relevé le président Kaboré, convaincu que 2020 sera l’année de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.

Ce discours du président du Faso faisait ainsi suite au message des corps constitués, livré par leur porte-parole, Wenceslas Stéphane Sanou, par ailleurs secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres. Pour lui, cette cérémonie est une occasion d’exprimer les doléances des différentes couches sociales du pays.

Ainsi, pour les anciens Chefs d’Etat, les préoccupations sont relatives à la sécurité et à l’intégrité du territoire national confronté à des agressions terroristes, la fracture sociale qui ne favorise pas la cohésion, l’incivisme rampant qui gangrène la société. Face à la situation, ils exhortent les Burkinabè à se départir des discours de haine et de stigmatisation, à rester soudés, quoi qu’il arrive.

« Aussi, le dialogue social que votre excellence a initié gagnerait à être élargi et approfondi, afin que face au péril qui menace les fondements de notre patrie, les filles et fils de notre pays parlent d’une même voix et dressent un rempart pour l’édification d’une forteresse imprenable à travers l’éducation, la conscientisation de notre peuple et la galvanisation de nos soldats…  », transmet le mandataire des corps constitués. La réconciliation nationale est également prônée par le Conseil national des organisations de la société civile. Pour cette faîtière, la réconciliation nationale permettra de réunir davantage les Burkinabè autour des questions de sécurité et de développement.


OL
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Vos commentaires

  • Le 31 décembre 2019 à 11:48, par Hussein En réponse à : Burkina Faso : Le président Roch Kaboré reconnaissant aux partenaires internationaux pour leur accompagnement

    Il faut reduire au stricte minimum vos réceptions. Vous passez sinon trop de temps à fêter et à vous féliciter, vraiment pour obsolument rien. Travailler plus que prier et fêter moins, c’est ce que je souhaite de tout coeur aux africains, surtout à ceux de bonne volonté pour l’Année 2020.

  • Le 1er janvier 2020 à 11:25, par Bahdon Abdillahi Mohamed En réponse à : Burkina Faso : Le président Roch Kaboré reconnaissant aux partenaires internationaux pour leur accompagnement

    Je trouve que le président a été bref sur la question de ce qu’on appelle la communauté (l’Occident violent). Car celle-ci ne résoud pas nos problèmes ; elle a son agenda, mieux ses agendas contradictoires. Pour les pays du Nord, le terrorisme n’est pas une question à résoudre, sinon à gérer. Dans une gestion on reconnait un espace à celui qu’on suppose combattre. En fait, il y a des enjeux importants que cette supposée lutte contre le terrorisme cachent aux populations, qui souffrent le plus.
    Oui, il a raison d’évoquer "les attentes sociales", "la quête de justice" et "le développement durable". Ces attentes ne peuvent être satisfaites que dans un cadre de sécurité pour tout le monde, mais aussi dans un cadre de clarification de ce qu’il appelle les partenaires et la communauté internationale. Je rappelle que Macron a demandé en décembre de l’année dernière aux présidents du G5 de clarifier ce qu’ils attendent de la France, qui s’autoproclame représentante de la maldite communauté internationale.
    C’était aussi l’occasion au président du Faso de demander une clarification à son tour à ceux qui viennent offrir théoriquement leurs services dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. La convocation de Macron est prévue le 13 janvier, n’est-il opportun de la bouder ou de demander à lui de venir dans une des capitales du G5. Aller, c’est accepter un ordre, perdre sa légitimité, acquise auprès des peuples...
    Que l’année qui commence soit différente de celle qui vient de se terminer dans les relations entre la France et les pays du G5, surtout sur le plan économique, financier, militaire et de la sécurité.

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