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Burkina Faso : La Police nationale a 70 ans

Publié le dimanche 29 décembre 2019 à 20h00min

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Burkina Faso : La Police nationale a  70 ans

28 décembre 1949-28 décembre 2019. La Police nationale du Burkina Faso fête ses 70 ans. En cette journée commémorative, les commissaires de police PALM Syalé Moussa, PALENFO Rachid et le Lieutenant de police Ibrahim KIÉNOU se sont plongés dans la réflexion sur Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Qu’avons-nous connu ? Où allons-nous ? Cela les a conduits à la rédaction du présent mémoire d’histoire sur la Police nationale du Burkina Faso en six points.

I/ Aux origines de la Police Nationale

La naissance de la police en Métropole remonte au 12e siècle. A sa naissance, la police était municipale. Au demeurant, l’Edit royal du 15 mars 1667, texte fondamental et symbolique. C’est l’acte fondateur de la police moderne. Le Roi, maître absolu (après Dieu) se penche sur la question de l’insécurité dans la ville de Paris. Cet Edit devra servir de modèle dans le reste du royaume. Cet Edit énonce par exemple que « comme les fonctions de la justice et de la police sont souvent incompatibles, et d’une grande étendue, pour être bien exercées par un seul Officier dans Paris. Nous aurions résolu de les partager ». C’est en ce sens que cet Edit est fondateur de la police moderne (on sépare justice et police).

Cependant, c’est sous le régime de Vichy que l’étatisation des polices municipales interviendra. Ainsi, la naissance de la Police nationale sera actée par la loi du 23 avril 1941 portant organisation générale des services de police en France.

Déjà, dans les colonies de 1908 à 1956, existaient des unités d’infanteries, les Goums constitués de gardes locaux sous l’encadrement français. Les goumiers ont été renforcés par les gardes cercle. La colonie de la Haute Volta a abrité ce modèle de sécurité de 1919 à 1932. En effet, le décret du 05 septembre 1932 portant suppression de la colonie de Haute Volta a engendré sa répartition entre le Soudan français (le Mali), le Niger et la Côte d’Ivoire. Les premiers commissariats furent érigés à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou, et les tout premiers Assistants de Police originaires furent recrutés, au compte de la circonscription du Nord (Niger).

Le 04 septembre 1947, la Colonie de la Haute Volta est reconstituée. La Haute Volta organisa ses propres structures locales sur la base du dispositif de la Côte d’Ivoire. Mais déjà, trois éléments entièrement recrutés à Ouagadougou étaient déjà sur place, prédestinés à la colonie du Niger. Authentiques voltaïques, ils seront récupérés d’office comme premiers éléments du corps des Assistants qui venait d’être fondé en 1949. Ce fut : Michel COMPAORE, Casmir OUEDRAOGO et Alexis ROUAMBA. Huit autres éléments vont être recrutés par concours le 12 janvier 1950.

La Direction Territoriale de la Sûreté était installée à Bobo-Dioulasso, menée par le Commissaire Sauveur CANALE, porteur des fonts baptismaux de la Police en 1949.
Finalement, le 28 décembre 1949, un arrêté local n°498/SU a été pris et portant organisation des services de Police dont le siège a été installé à Bobo-Dioulasso. Cet acte marque la naissance de la Police de la Haute Volta.

Le 13 août 1959, un décret n°1959-132/PI/CAB a été signé et portant création d’une Direction des services de sécurité de la Haute Volta.

II/ La Police Nationale de 1960 à 1987

L’institution connaîtra par la suite des changements notables tant à son organisation qu’à ses missions. La Police a évolué au gré des changements successifs de régimes politiques qu’a connus notre pays à savoir :

- 1ère République de 1960 à 1966 sous Maurice YAMEOGO : les compagnies républicaines de sécurité (CRS), les “Bérets Noirs“, ont été créées par le décret n°1960- 407/PRES/DSS du 17 Octobre 1960. Les CRS avaient pour missions essentielles le maintien et le rétablissement d’Ordre Public, tandis que les Gardiens de la Paix animaient les Commissariats dit urbains.

Le 31 décembre 1960, adoption du décret n°549/PRES/T/FP portant statut particulier des corps du cadre des fonctionnaires des services de sécurité.

En 1961, on a assisté aux évènements suivants :

-  Départ du dernier directeur français, le Commissaire Joseph PHOCCE ;

-  La nomination de l’Officier de Police Adjoint Michel COMPAORE en remplacement du Commissaire PHOCCE ;

-  La mise en place des premiers Commissariats de District à Ouahigouya, Koudougou, Kaya, Dori, Tenkodogo, Fada, Pô, Banfora, Gaoua et Nouna ;

-  Adhésion de la Haute Volta à l’OIPC-Interpol.

A partir du 1er avril 1964, il a été créé le corps des officiers de Paix chargés du commandement, de la discipline et de l’instruction du personnel en tenue.

- 1er régime d’exception de 1966 à 1970 sous le Général SANGOULE Lamizana : Sous le commandement du Colonel de police Idrissa Malo Saboteur, les CRS assuraient la sécurité de la présidence et du Président de la République.

De 1966 à 1970 : 1er syndicat de la Police d’abord sous le nom de Syndicat National des Procès-Verbaux (SNPV) puis Syndicat National de la Police Voltaïque. Après sa dissolution, son secrétaire général, le Commissaire Kyelem, s’est retrouvé au ministère des finances avant d’être nommé Directeur Général de la Police en 1982.
En 1970, création de l’Ecole Nationale de Police.

- Régime constitutionnel de 1970 à 1980 « Le Renouveau National » sous le Général SANGOULE Lamizana : les commissariats de police sont répandus en province. Cette période est considérée comme les heures de gloire de la Police nationale.

1972 : Arrêté n°408/IS/DGSN du 05 décembre 1972 portant organisation de la Direction de la Sûreté Nationale.

23 août 1973 adoption du décret N°73/195/PM/FPT/IS portant création et organisation de la Direction Générale de la Sûreté Nationale.

En 1974 est intervenue la première guerre de la Bande d’Agacher entre le Burkina Faso et le Mali. Durant cette guerre, les policiers ont été armés et déployés en soutien aux militaires.

C’est en 1976 que la Police féminine a vu le jour sous feu Commissaire de Police OUEDRAOGO Philippe suivant le décret n°76183/PRES/FPT/IS/DGSN du 25 Mai 1976. La première promotion comptait quinze (15) filles.

1980 : adoption du décret portant création de la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN).

- 3e régime d’exception de 1980 à 1982 « CMRPN » sous le Colonel Saye ZERBO : commence la période sombre de l’histoire de la police. Le coup d’Etat militaire est arrivé à un moment où le Président Sangoulé Lamizana avait deux projets ambitieux pour la Police Nationale :

* le premier est celui d’un statut spécial (origine du statut particulier actuel) ;
* le deuxième est celui d’un partenariat de formation et d’équipement entre le MOSSAD d’Israël et la CRS.

En 1980 sous le CMRPN, la CRS a été placée sous un commandement militaire et feu Colonel Bila SINARE Sidiki est monté aux commandes.

Le décret n°81-0245/PRES/CMRPN du 22 mai 1981 portant organisation du Ministère de l’intérieur et de la Sécurité a créé une Direction Générale de la Police Nationale.

- 4e et 5e régime d’exception de 1982 à 1983 le CSP1 et CSP2 sous le Médecin Commandant Jean Baptiste OUEDRAOGO : la Police Nationale changera de dénomination pour devenir Sûreté Nationale avec l’Arrêté n°83-102/MIS/DGSN/ du 21 décembre 1983 portant organisation et fonctionnement de la Sûreté Nationale.

- 6e régime d’exception de 1983 à 1987 le « CNR » sous le Capitaine Thomas Isidore SANKARA. Cette période est l’année des grandes réformes à la Police nationale souvent dans la douleur. Elle a marqué la ruralisation de la Police nationale et l’urbanisation de la Gendarmerie. Elle est à l’origine des conflits de compétence territoriale. C’est à cette période que le terme « Paramilitaire » importé de l’Amérique latine sera abusivement timbré aux forces de police d’Etat.

Sous le Commandant militaire COULIBALY Pinsi, le 12 Octobre 1983, la Garde Républicaine est dissoute verbalement et son personnel reversé en grande partie aux autres services la Police Nationale et le reste à la Garde Nationale. D’anciens Bérets Noirs qui n’ont pas apprécié cet affront, se sont suicidés. D’autres ont préféré démissionner.

Créée initialement à l’image de la Police nationale par décret n°77/001 du 11 janvier 1977, a été dissoute, à l’avènement du Conseil national de la révolution (CNR) en 1984 par le Kiti n°AN/014 du 1er janvier et son effectif reversé à la Police nationale. Il en sera de même avec la garde républicaine dont les effectifs en majorité seront reversés à la Police nationale. Cette période marque le point de départ d’un autre problème, celui du clanisme. Ainsi, en 1984, il y a eu un changement d’appellation dans le corps d’exécution avec la création du corps des Agents de Police et celui des sous-officiers de Police en vue de permettre l’incorporation des anciens gardes républicains.

4 août 1984, adoption du décret n°84-390/CNR/PRES/MATS portant organisation du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Sécurité. L’article 26 dudit décret portait sur la Direction Générale de la Sécurité Publique nouvelle appellation de la DGPN.

Entre-temps, a eu lieu la deuxième guerre de la Bande d’Agacher ou guerre de Noël du 14 au 30 décembre 1985. Les policiers seront là encore équipés et déployés aux fronts en soutien à l’Armée.

En 1987 les corps d’exécution sont dénommés :

- Corps des Agents ;

- Corps des Assistants, ceci jusqu’en 2008 avec le reversement de tous les Agents de Police dans le corps des Assistants de police (catégorie III) marquant ainsi l’extinction du corps des Agents de Police au sein de l’Institution.

Deux corps vont être renommés à savoir le corps des contrôleurs de Police et celui des Inspecteurs de Police, avant d’être dénommés en 1991 consacrant à nouveau le corps des officiers de police (catégorie II) celui des commissaires de police (catégorie I).

Par ailleurs, un changement s’est opéré au niveau des galons et des flèches : les cauris ont vu le jour.

Au soir de la révolution, l’autorité tentera de faire renaitre la CRS à travers la création de la Force d’Intervention du MATS (FIMATS) et placée sous le commandement de feu SIGUE Askia Mohamed .

III/ LA POLICE NATIONALE POST- RECTIFICATION

- 7e régime d’exception de 1987 à 1991 « le Front Populaire » sous le Capitaine Blaise COMPAORE .

Sous le Commissaire PITROIPA Ablassé en tant que Directeur de la Sûreté de l’Etat (DSE), la table d’écoute de la Police sera récupérée de force pour être déployée à la présidence.

- Régime constitutionnel normal de 1991 à 2014 sous Blaise COMPAORE.

A partir de 1992, l’on a assisté à un changement des grades et galons donnant naissance aux « V » renversés et aux barrettes.

En 1995, les polices municipales signaient leur retour avec le décret n°95-291 du 5 juillet 1995.

Les différentes appellations des CRS intervenues après 1987

- La Brigade d’Intervention Rapide (BIR).
- La Compagnie d’Intervention Rapide (CIR).
- La Direction des Compagnies d’Intervention Rapide (DCIR)
- Les Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) actuelle appellation.
En 1998, les CRS et l’ensemble des services de police (surtout les services de renseignement) permettront de sauver le régime Compaoré de la chute.

IV/ LA PERIODE DE 2006 A 2014

Le 14 mai 2003 marque l’adoption de la loi d’orientation relative à la sécurité intérieure (loi n°032-2003/AN). L’article 16 de cette loi invite le gouvernement à adopter un décret en conseil des ministres pour trancher le conflit de compétence territoriale entre la police et la gendarmerie.

En 2005, les premiers assistants de police sur concours direct sont recrutés.
En 2006, éclate un conflit ouvert entre policiers et militaires remettant le débat sur la nécessité des camps militaires dans les centres urbains. Cet incident marquera la fin de la formation des policiers au Groupement d’Instruction des Forces Armées (GIFA).
A côté, les grades et galons vont encore évoluer avant qu’on n’assiste à leur définition actuelle intervenue en 2010 avec l’adoption de la loi n°045 du 14 décembre 2010, régissant le statut des personnels de la Police.

En 2008, furent organisées à Bobo-Dioulasso les premières journées de la Police nationale. Activité très saluée, elle sera la seule d’ailleurs.

L’année 2010 marque l’adoption de la stratégie nationale de sécurité intérieure. Le document rappelle la nécessité de corriger le maillage sécuritaire en mettant un terme aux doublons police-gendarmerie.

Le 14 décembre 2010, la loi n°045-2010/AN portant statut du personnel de la Police nationale apporte une amélioration significative dans les conditions de vie et de travail des policiers. Celui-là qui était vu comme le dernier de l’administration commence à être envié. Les anciens diront que l’injustice historique commence à être réparée. La loi marque la fin du corps des agents de police. Et crée un autre problème dans celui des officiers de police. Eu égard à cela, on lui reproche de créer les conditions de l’indiscipline.

En février 2010, les Brigades Anti-criminalité (BAC) ont vu le jour et sont implantées à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso. Elles luttent contre la criminalité organisée et les violences urbaines.

Depuis 2011, les institutions burkinabè ont été mises à rude épreuve par une série de crises. D’abord, l’affaire Justin ZONGO qui s’est soldée par la destruction de nombreux services de police. Ensuite, par les mutineries qui ont éclaté dans les casernes de l’armée et de la Police nationale. 136 policiers seront révoqués à la suite des mutineries qui viennent rappeler les nécessités d’une réforme au sein de la Police.

En 2012, l’Unité d’Intervention Polyvalente de la Police Nationale (UIPN) a vu le jour. Constituées d’éléments formés au centre d’instruction d’infanterie commando de Pô par le RSP, cette unité a en charge de la lutte contre le grand banditisme et le terrorisme notamment les prises d’otages, la protection des hautes personnalités.
Dans la même année un décret consacre la création de l’académie de Police et la première promotion voit le jour en 2015.

Les 30 et 31 octobre 2014, l’insurrection populaire aura raison du régime Compaoré contraint par la rue à la démission malgré les alertes en amont des services de renseignements généraux de la police sur les dangers de la modification de l’article 37.

V/ LA POLICE NATIONALE SOUS LA TRANSITION

- 8e et 9e régimes d’exception en 2014 et 2015 « la Transition politique ».
L’enlèvement du Franco-roumain Iulian Ghergut le samedi 04 avril 2015 au matin sur le site d’exploitation de manganèse de Tambao a marqué le début de l’action terroriste au Burkina Faso.

Le 16 septembre 2015, une tentative de coup d’Etat sera déjouée dans laquelle les services de police auront un rôle considérable.

VI/ LA POLICE NATIONALE SOUS L’ERE KABORE

- Retour au régime constitutionnel normal en 2016 sous Roch Marc Christian KABORE.

Le 28 juillet 2016, le syndicat de la Police Union Police Nationale (UNAPOL) fut créé.
En 2016, le commissaire Ivette Boni Zombré a été reconnue meilleure femme policière au monde à Barcelone. En cette même année, la Police du Burkina Faso est reconnue comme la 7e Police plus efficace en Afrique et 2e meilleure en Afrique de l’Ouest selon l’indice mondial de la sécurité intérieure et la police.

Un nouveau statut est adopté le 1er juin 2018 avec la loi n°027-2018/AN portant statut du cadre de la Police nationale.

Le 29 octobre 2019, la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) a reçu la visite du Chef d’Etat-major Général des Armées (CMGA) le Général de Brigade Moïse MINOUNGOU. Cette visite témoigne de l’amélioration des rapports entre les forces armées et la Police nationale. Un doyen révèlera à l’issue qu’en plus de 20 ans de carrière à la DGPN, c’est la première fois qu’il assiste à une telle visite. Les jours qui ont suivi, policiers et militaires se sont donné la main pour faciliter le ravitaillement de la ville de Djibo en carburant.

Lundi 2 décembre 2019, présentation de la fanfare de la Police nationale.
Le 11 décembre 2019, la section féminine d’escorte présidentielle qui avait été supprimée après la Révolution renait de ses cendres comme un phénix à l’occasion de la célébration de la fête nationale.

Ainsi, « l’histoire n’est jamais passée à côté de la Police sans la marquer de sa griffe puissante et sans lui imprimer son sceau indélébile ». Ses missions quant à elles semblaient beaucoup orientées vers la sécurité des différents régimes.
Avec la lutte contre le terrorisme, ses unités d’intervention occupent 218 positions stratégiques.

Une vingtaine de policiers sont morts pour la patrie.
C’est une police fortement jeune et très diplômée, 80% des policiers ont moins de 35 ans. C’est une police qui monte en puissance malgré les adversités. Elle a sa fanfare, ses médecins, ses informaticiens, ses juristes, économistes, historiens, laborantins, etc. Elle a aussi son autonomie administrative et revendique légitimement son indépendance financière.

Ce jour anniversaire marque les 70 ans de la Police nationale.

Une année de challenge à ses pieds. Parmi lesquels :

-  La lutte contre le terrorisme et les mouvements de déplacés ;
-  Le défi de l’incivisme et de la restauration de l’autorité de l’Etat ;
-  La gestion des conflits communautaires ;
-  La sécurisation des élections à venir ;
-  La cohésion au sein de la Police ;
-  Le leadership dans l’ordonnancement de la sécurité nationale ;
-  L’amélioration des rapports quotidiens avec le Peuple Burkinabè ;
-  La réforme de l’institution pour la mettre davantage au service de la Nation.

Joyeux anniversaire aux policières et aux policiers !

Vive la Police nationale !
Que la paix règne au Faso !

Commissaire de police Syalé Moussa PALM
Commissaire de police Rachid PALENFO
Lieutenant de police Ibrahim KIÉNOU

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Vos commentaires

  • Le 28 décembre 2019 à 22:39, par yannick En réponse à : Burkina Faso : La Police nationale a 70 ans

    Une très belle histoire méconnue de la Police Nationale.
    Toutes mes félicitations aux auteurs et Joyeux Anniversaire à notre Police Nationale.
    Courage et mention particulière au personnel féminin toutes belles,toutes professionnelles sur les motos d’escorte le 11 décembre à Tenkodogo.

  • Le 29 décembre 2019 à 12:12, par Siétè FARMA En réponse à : Burkina Faso : La Police nationale a 70 ans

    Merci aux auteurs pour la production de ce document très enrichissant qui résume les 70 ans de vie de l’institution. Joyeux anniversaire à la Police. et paix pour le Burkina Faso .

  • Le 30 décembre 2019 à 07:42, par de rien En réponse à : Burkina Faso : La Police nationale a 70 ans

    félicitations, joyeux anniversaire, vivement moins de corruption dans ce prestigieux corps qui est malheureusement de plus en plus gangrené.

  • Le 30 décembre 2019 à 10:50, par Wendmi En réponse à : Burkina Faso : La Police nationale a 70 ans

    Tres edifiant comme parcours durant 70 ans. Pleins succes a ce corps. En termes de challenge, je vous prie de tenir compte surtout de la DISCIPLINE qui est une valeur cardinale au sein d’un corps comme le votre.

  • Le 30 décembre 2019 à 16:33, par GENERATION POSITIVE En réponse à : Burkina Faso : La Police nationale a 70 ans

    Et, demandez aussi a nous autres qui avons eu la grace, bien que civils, de cotoyer les OUORO Gosso, HIEN Andre, NIGNAN Salif, ABOUGA Jean-Marie, YARO Tama...et meme contribue de facon multiforme a la formation de plusieurs generations de policiers

  • Le 27 mars 2020 à 14:33, par Adana En réponse à : Burkina Faso : La Police nationale a 70 ans

    Une histoire très riche.cette histoire va nous,les étudiants en master II de recherche, permettre d’enrichir pleinement nos champs d’études.je remercie vraiment beaucoup aux auteurs d’avoir mis cette histoire de notre police nationale à la disposition du public burkinabè en particulier et celui international et joyeux anniversaire à notre chère police nationale.merci bien

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