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Burkina : La « Coalition des syndicats libres et indépendants » désavoue les prises de position du président de mois Bassolma Bazié

Publié le vendredi 27 décembre 2019 à 23h40min

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Burkina : La « Coalition des syndicats libres et indépendants » désavoue les prises de position du président de mois Bassolma Bazié

Quatre centrales syndicales et 17 syndicats autonomes se revendiquant de la « Coalition des syndicats libres et indépendants » n’approuvent pas la conduite des affaires par le président de mois, Bassolma Bazié (par ailleurs patron de la CGT-B). Ils se sont prononcé sur la question et sur d’autres sujets comme l’IUTS, au cours d’une conférence de presse le jeudi 26 décembre 2019. Le contenu de leur position dans la déclaration liminaire ci-après.

Les Centrales syndicales : CNTB – CSB – FO/UNS - ONSL – USTB
Les Syndicats autonomes : SAIB ; SYSFMAB ; UGMB ; SYNTRAPOST ; SNEAB ; SATEB ; SYNAPAS ; SYNATIP-B ; SYNATRAS ; SYNAPEP ; SYNADH ; SYNATRENF ; ONACOM.B ; SYNACOM.B ; FNTT ; SPESS ; OSCB ;

DÉCLARATION LIMINAIRE

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Chers amis de la presse,
La coalition des syndicats libres et indépendants par ma voix, voudrait une fois de plus vous traduire toute sa reconnaissance pour votre présence ce matin, à l’occasion de cette conférence de presse.

La coalition a jugé indispensable, face à une certaine intoxication de l’opinion nationale et même internationale, d’échanger avec vous, hommes et femmes de médias, afin de lever toute équivoque quant à sa position sur certaines questions de l’heure pour lesquelles, elle a donné à maintes reprises son point de vue. Ces échanges permettront d’éclairer la lanterne de notre peuple et plus particulièrement des travailleurs sur les objectifs inavouables et inavoués de prétendues prises de position de l’Unité d’Action Syndicale.

Notre conférence de presse s’articulera sur trois (03) points :

1. Un bref rappel du mouvement syndical burkinabè ;

2. Notre position sur l’IUTS et la rencontre gouvernement/ syndicat ;

3. Notre démarcation des analyses et prises de position d’un groupe de syndicats qui prétend parler au nom de l’UAS.

Mesdames et messieurs les journalistes

Né dans les années 1947-1948, le mouvement syndical voltaïque, aujourd’hui burkinabè a su tout au long de son existence allier l’intérêt supérieur de notre nation et la lutte pour l’amélioration des conditions de travail et de vie des travailleurs burkinabè. Ce sens de la responsabilité ne l’a été qu’à travers les valeurs que notre mouvement a toujours incarné à savoir, la défense de la démocratie, de la justice sociale, de l’économie nationale et des plus faibles. C’est fort de ces valeurs que le syndicalisme burkinabè a inscrit dans son livre d’or les actions suivantes : la lutte pour l’indépendance, l’africanisation des cadres, le développement socio-économique de la nation, le rejet du monopartisme, la bonne gouvernance.

L’Unité d’Action Syndicale (U.A.S) est un cadre fédérateur des six (06) centrales syndicales et de 17 syndicats autonomes afin de défendre les intérêts moraux et matériels des travailleurs tant au niveau du privé, du parapublic que du public.
Elle désigne chaque quatre (04) mois un porte-parole appelé « Président De mois » qui consulte ses paires (Secrétaires Généraux des Centrales Syndicales et syndicats autonomes) afin de recueillir les orientations unitaires pour toute action et ou décisions à prendre.

Si une décision ou une action à mener ne requiert pas le principe du consensus alors chaque Centrale Syndicale ou Syndicat Autonome est libre de sa décision et en ce moment précis la responsabilité de l’UAS n’est pas engagée et le Président de Mois s’interdit de parler au nom de l’U.A.S.

Nul ne peut imposer son diktat en tant que Président De Mois !

Mesdames et messieurs les journalistes,

Après ce rappel qui montre combien nous tenons à inscrire nos prises de position dans les sillons de nos devanciers, venons-en aux questions liées à l’IUTS et à la rencontre gouvernement/syndicat.

1. DE l’IUTS

L’IUTS a été institué en 1970 par l’ordonnance n° 70 -043/PRES/MFC du 17 septembre 1970 en remplacement de la loi 06- AN du 26 mai 1965 portant création du code des impôts directs et indirects et du monopole du tabac, qui imposait les rémunérations des salariés. Suite aux différentes revendications et luttes, des modifications ont été apportées par plusieurs lois dont celle en vigueur est la loi n°32-2013/AN du 17/10/2013 qui exonère les revenus nets imposables inférieurs à 30.000f de l’IUTS et révise à la baisse les taux progressifs par tranche.

En 2015, suite à l’application partielle de cette loi aux agents publics de l’Etat dont les indemnités n’étaient pas imposées, des voies s’élevèrent au sein de l’UAS pour réclamer une uniformisation de traitement avec les travailleurs du privé au nom de la justice sociale. C’est en 2016 que le gouvernement a mis place une commission bipartite à ce sujet qui, après plusieurs simulations et concertations conclut à la nécessité de relever le montant du revenu net imposable au niveau des indemnités et l’application de l’IUTS à tous.

Cependant, faisant fi de cette proposition, le gouvernement a pris en compte dans la loi de finance 2018, l’application de l’IUTS aux agents publics de l’Etat sans le relèvement du revenu net imposable au niveau des indemnités. Cela fut une cause de blocage de la rencontre gouvernement/syndicats de 2017 qui ne fut levée que par l’engagement pris par le gouvernement de régler définitivement la question de l’IUTS à travers la mise en place d’une commission qui devrait faire des propositions concrètes au gouvernement.

En 2019, les mêmes causes produisant les mêmes effets, la rencontre gouvernement/syndicats fut définitivement bloquée car le gouvernement n’amena aucune proposition. Après l’échec constaté de la rencontre, le gouvernement pris l’engagement de donner sa position définitive sur l’IUTS afin de lever le blocage. Le Premier Ministre Christophe Marie DABIRE décida de ce fait, de la mise en place d’un comité technique bipartite afin de faire des propositions. Les travaux ont effectivement débuté jusqu’à ce que les représentants du collectif CGTB se retirèrent de la table au mois de novembre 2019.

La coalition (les 5 centrales syndicales) dans sa logique de trouver des solutions et se refusant de pratiquer la politique de la chaise vide, a continué le processus de réflexion sur la question de l’IUTS.

C’est ainsi qu’elle a fait des propositions allant dans le sens de l’équité sociale et la protection de notre économie qui sont les suivantes :

- le relèvement des revenus imposables des indemnités comme suit : 100.000F pour l’indemnité de logement, 50.000 F pour l’indemnité de transport, 60.000 F pour l’indemnité de fonction et l’imposition des primes à partir de 201.000F ;
- l’élargissement de l’application de l’IUTS à tous conformément aux dispositions de la constitution (membres du gouvernement ; députés ; magistrats etc.).

2. DE LA RENCONTRE GOUVERNEMENT/SYNDICATS

La rencontre gouvernement/syndicats est un cadre qui a permis la résolution de différents problèmes qui assaillent le monde du travail (secteur formel ; secteur informel et secteur rural). Pour ce faire, malgré nos prises de position afin d’amener le gouvernement au respect de ses engagements, nous tenons à ce que cette rencontre ait lieu car nous ne laisserons pas ce cadre être pris en otage par un groupe qui prétend parler au nom de l’UAS.

3. Notre démarcation des analyses et prises de position d’un groupe de syndicats prétendants parler au nom de l’UAS.

Sur la question de l’IUTS et de la rencontre Gouvernement/Syndicats, une opinion au sein de l’UAS consistait à convoquer une assemblée générale avec les bases pour en parler tandis que d’autres n’approuvaient pas cette position. Le consensus n’a donc pas prévalu sur ces questions. C’est dans ce contexte que les centrales syndicales et syndicats autonomes ont été invités à prendre part à une assemblée prévue le 18 décembre 2019. La coalition a naturellement décliné l’invitation à travers une correspondance adressée au PDM car pour nous, cette AG n’avait autres buts que de faire des contre-vérités et de manipuler les militants.

La coalition des syndicats libres et indépendants prône les valeurs de solidarité, de justice sociale, de paix et de démocratie selon la vision de la convention 98 l’Organisation Internationale de Travail (O.I.T) qui attache un intérêt particulier à l’esprit du dialogue et de la négociation.

En conclusion,

Le principe du respect mutuel est un élément fondamental d’une bonne cohabitation. Nul n’a le monopole du verbe, ni du mépris mais notre coalition est assez mature et assez responsable dans ses actions. Notre leitmotiv n’est point de dénigrer un individu ni un groupe de collectif mais plutôt faire une invite à la retenue et également au respect.

Nous avons constaté ces derniers temps, que le Camarade BASSOLMA BAZIE Président De Mois actuel, intervient au nom de l’Unité d’Action Syndicale (U.A.S) sans concertation ni l’accord de ses pairs sur certaines questions. Il est de bon ton que nous portions à la connaissance du peuple burkinabè et en particulier les militants que les cinq (05) centrales et les syndicats autonomes qui composent la coalition ne sont concernés par les prises de décisions unilatérales du Président De Mois actuel et par conséquent elle ne saurait être responsable des engagements pris par celui-ci. Du reste son mandat arrive à terme le 31 décembre 2019 et il ne saurait engager à titre personnel toute l’UAS pour le futur (manifestations du 03 janvier 2020).

Avant de clore mon propos, la Coalition voudrait une fois de plus remercier la famille des médias qui ne ménage aucun effort nous accompagner au quotidien. Vos canaux d’information et de communication permettent aux citoyens lambda d’être régulièrement informés de nos actions.

Ouagadougou le, 26 décembre 2019.

Le Porte-parole de la coalition

Olivier Guy OUEDRAOGO

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Vos commentaires

  • Le 27 décembre 2019 à 12:44, par Sidnoma En réponse à : Burkina : La « Coalition des syndicats libres et indépendants » désavoue les prises de position du président de mois Bassolma Bazié

    Merci bien pour la mise au point.
    Il est temps que le syndicalisme retrouve son lustre d’antan
    qui est aux antipodes de l’insouciance et du populisme que nous remarquons aujourd’hui.
    Dieu bénisse le Burkina. Amen !

  • Le 27 décembre 2019 à 13:07, par Le Patriote "Le vrai" En réponse à : Burkina : La « Coalition des syndicats libres et indépendants » désavoue les prises de position du président de mois Bassolma Bazié

    Vous avez tout à fait raison de vous démarquer de cette clique d’anarchosyndicalistes qui tient à leur RNDP coûte que coûte même en abusant des honnêtes travailleurs. Il faut surtout mettre l’accent sur l’éducation de notre peuple et notamment des travailleurs de toutes catégories sur la nature putschiste de ces syndicats. Ces gens, quand ça les arrange n’hésitent pas à pactiser avec le diable à leur fin. Ainsi ils se sont ligués avec le pouvoir criminel des Compaoré au nom de la lutte contre le pouvoir populaire du Conseil National de la Révolution (CNR), un pouvoir que toute l’Afrique et le monde entier a encensé et continue d’encenser de nos jours.

  • Le 27 décembre 2019 à 13:26, par Ek En réponse à : Burkina : La « Coalition des syndicats libres et indépendants » désavoue les prises de position du président de mois Bassolma Bazié

    Aucun respect pour nos vaillants soldats tombés pour la patrie. Présentez d’abord vos condoléances aux familles et à la nation avant de faire votre déclaration. Cela est d’autant nécessaire que nous étions en deuil.

    Ceci étant, je vous invite à faire front commun pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs du Burkina Faso, l’unique raison d’être de tout syndicat.

    Sur la déclaration, je trouve non fondé votre reproche faite à M. BASSOLMA, PDM, de préparer des luttes futures. Le PDM suivant peut-il en une journée organiser toutes les activités entrant dans le cadre de la commémoration du 3 janvier si le PDM passé n’a posé aucune base ?

    Force et courage à nos FDS

  • Le 27 décembre 2019 à 13:50, par Lom-Lom En réponse à : Burkina : La « Coalition des syndicats libres et indépendants » désavoue les prises de position du président de mois Bassolma Bazié

    C’est justement l’attitude méprisante et orgueilleuse de Mr Basolma Bazié qui heurte la sensibilité de plusieurs burkinabè. Il est libre de continuer de faire croire qu’il est un illuminé et un donneur de leçons sur tous les sujets. Il avait promis des actions fortes après la dispersion de la marche de septembre dernier mais jusque-là, rien. Son attitude ressemble plus à du populisme mais qu’il se trompe pas longtemps car les vrais défenseurs des droits des travailleurs vont le combattre jusqu’à ce qu’il disparaisse du monde syndical. Un vrai syndicaliste est solidaire des autres citoyens qui composent une nation ! Les soit-disants illuminés finissent toujours par se casser les dents et Mr Basolma n’en est pas loin à ce rythme ! Le temps confirmera ou infirmera !

  • Le 27 décembre 2019 à 14:24, par WT En réponse à : Burkina : La « Coalition des syndicats libres et indépendants » désavoue les prises de position du président de mois Bassolma Bazié

    Peut-être que Pierre et Paul ont, pour une fois, raison en même temps. Seulement, à notre sens, l’UAS est à préserver à tout prix. Nous nous sommes trop tiraillé sous le long règne de l’autre pour des résultats qui me semblent en deçà de ce que nous avons commencé à engranger depuis le déclin de celui-ci jusqu’à nos jours. Aucun syndicat n’est suffisamment fort pour se passer des autres dans ce pays. Notre Union sera notre force sûre ou ne sera pas.

  • Le 27 décembre 2019 à 15:14, par Oly En réponse à : Burkina : La « Coalition des syndicats libres et indépendants » désavoue les prises de position du président de mois Bassolma Bazié

    C’est vous qui dites des contre-vérités, éternels abonnés aux volt-face. Continuez, chacun récoltera ce qu’il a semé. Bassolma PDM ou pas ne changera rien car son chemin est droit. Et Dieu est au contrôl de tout.

  • Le 27 décembre 2019 à 15:38, par Nikiem biiga En réponse à : Burkina : La « Coalition des syndicats libres et indépendants » désavoue les prises de position du président de mois Bassolma Bazié

    J’ai lu et relu mais j’avoue que je ne comprend pas grand chose.
    Mr Guy Ouedraogo, je suppose que vous me lirai, pouvez vous repondre à mes trois questions suivantes :
    1-L’extension de l’IUTS aux indemnités entrainera t elle une forte baisse des salaires ou pas ??? ( j’ai cru voir à quelque part 25℅ pour cas, ce qui entraine une diminution de 75000f sur mon salaire ?)
    2-Est ce normal selon le droit internationnal du travail de reduire de 75000f le salaire d’un travailleur tout sachant que la majorité a des engagements ?
    3-y a til vraiment une équité dans le traitement salarial dans la fonction publique ? ( sinon, le probléme d’équité dont evoque le gouvernement est un faux argument).
    Merci et cordialement...

  • Le 27 décembre 2019 à 16:39, par citoyen En réponse à : Burkina : La « Coalition des syndicats libres et indépendants » désavoue les prises de position du président de mois Bassolma Bazié

    Il n’ya rien de tel que d’être unis pour agir ; cependant, à mon humble avis cela n’est possible que si les uns et les autres se respectent mutuellement ; or, je constate que Bassolma BAZiE plutôt que d’être un garant comme l’a été son prédécesseur Tolé SAGNON dit le général il se comporte en illuminé dans le milieu : c’est lui qui prétend connaitre tout.
    Ainsi, au lieu d’être la solution pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs tout en consolidant l’outil de travail ( la pérennisation des emplois) je constate qu’il est lui même le problème.
    Alors je dit et répète que c’est l’union qui fait la force et donc il faut que les égots soient relégués au second plan pour permettre au syndicalisme régulier de demeurer l’outil de négociation avec les différents gouvernements pour améliorer ses conditions dans un climat apaisé dans notre cher pays le BF, qui en a plus que besoin par ces temps qui courent..

  • Le 28 décembre 2019 à 04:58, par Ayatollah En réponse à : Burkina : La « Coalition des syndicats libres et indépendants » désavoue les prises de position du président de mois Bassolma Bazié

    Si j’ai bien compris, la coalition c’est l’UAS moins la CGTB. Du tous contre un avec en ligne de mire la personne de Bassolma. Je crois sincèrement qu’il serait plutôt judicieux de révoquer le mis en cause au lieu d’amputer la centrale qui le porte. Le monopole du verbe qui est disputé ici cache mal des intentions ou des velléités de leadership ou un sentiment de complexe mal inspiré. Le seul leitmotiv qui vaille aux yeux du travailleur est :"touche pas à mes indemnités". Comment peut-on prétendre défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs et en même temps cautionner une remise en cause des acquis de ces derniers ? En perdant une part de son salaire, le travailleur subira un choc moral dans un contexte de cherté généralisée. Où se trouve donc le sens de cette rhétorique qu’on nous rabâche à tout bout de champ (défense des intérêts matériels et moraux) ? Pour une fois, bonnes gens, essayez d’oublier vos petites personnes (mammifères bipèdes mortels), vos querelles bizantines, vos egots surdimentionnés et mettez le cap sur l’intérêt supérieur. Nous avons tous à y gagner.

  • Le 28 décembre 2019 à 07:15, par Lapaz En réponse à : Burkina : La « Coalition des syndicats libres et indépendants » désavoue les prises de position du président de mois Bassolma Bazié

    En rang dispersé ca donne toujours ca. Maintenant qu’on veut imposé l’UITS sur les primes des travailleurs du public ca devient une affaire d’état alors que vous oublier que ceux du privé sont soumis à cela depuis la nuit des temps. C’est eux qui ne peuvent avoir de prêt à longue durée en banque à cause de la précarité des emplois du secteur privé et c’est eux encore qui paient le lourd tribu en ce qui concerne les impôts car il n’ont aucune possibilité d’avoir 1 franc sans que l’état ne prenne sa part. Nos très chers généraux des centrale syndicales doivent selon moi se penché sur le relèvement du taux de cotisation des travailleurs et sont déplafonnement. Nous travaillons pour jouir d’une retraite bien mérité. il ya pas de raisons que ce qu’un travailleur cotise pour sa retraite soit insignifiant alors que l’impôt qu’il paie est terrifiant (Exemple 350.000 comme UITS par mois contre 33.000 pour cotisation à la CNSS). Il faudra peut être donné la possibilité aux travailleurs de décidé du taux de cotisation pour leur retraite pour vivre les quelques années qui vous reste dans la dignité et le respect. Les luttes ne doivent être que pour le present, le future est aussi important

  • Le 29 décembre 2019 à 23:21, par Maryse En réponse à : Burkina : La « Coalition des syndicats libres et indépendants » désavoue les prises de position du président de mois Bassolma Bazié

    Argumentaire de ces syndicats, très pauvre et ridicule. C’est pas en taillant dans les revenus des travailleurs (que vous pretendez pourtant défendre) que l’on soulagera les... autres. Nous avons de l’or qu’on nous vole, des institutions et dépenses inutiles, etc. C’est de ce côté qu’il faudrait voir. Vraiment, je ne vous comprent pas !!!

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