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Education non formelle : Une plateforme pour la gestion et le suivi des centres et des apprenants

Publié le mardi 24 décembre 2019 à 11h30min

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Education non formelle : Une plateforme pour la gestion et le suivi des centres et des apprenants

Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro, a procédé, ce lundi 23 décembre 2019 à Ouagadougou, au lancement d’une plateforme qui permettra d’améliorer la qualité de l’éducation non formelle. Cette plateforme a été mise en place par l’ONG Tin Tua, grâce au soutien financier de Diakonia.

Accessible à l’adresse www.fonaenf-suivi.net/GesCentre , la plateforme est destinée au Fonds pour l’alphabétisation et l’éducation non-formelle (FONAENF). Mise en place par l’ONG Tin Tua, grâce au financement de Diakonia, la plateforme, si elle est bien animée, permettra, selon le ministre en charge de l’Alphabétisation, « d’avoir les données sur les apprenants et leur devenir, sur la fonctionnalité et la géolocalisation des centres. En un mot, il s’agit des données sur la gestion administrative, financière des fonds alloués au FONAENF pour le développement de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle et facilitera ».

Pour le ministre Ouaro, cette plateforme est l’outil qui manquait au secteur car « le reproche qui est fait aux acteurs, est la question du suivi. Nous avons des partenaires qui n’ont pas l’impression que tout ce qui est dit est effectivement réalisé et cela impacte aussi la mobilisation des ressources ». Et la directrice générale adjointe du FONAENF, Emilienne Rouamba, reste convaincue que la plateforme permettra « de produire les rapports dans les délais et de mener un plaidoyer au profit de l’éducation non-formelle ».

L’ONG Tin Tua a reçu les félicitations du ministre pour cette plateforme innovante car « c’est inédit venant d’une ONG qui fait partie des ONG qui postulent et mettent en œuvre les campagnes d’alphabétisation ». De son côté le président du Conseil d’administration de Tin Tua, Benoît Ouoba, a confié que l’ONG pensait dans un premier temps se doter de cette plateforme mais vu que le FONAENF a pris le relai sur le plan national, il a été décidé de la lui affecter afin d’avoir des statistiques de qualité à présenter aux partenaires techniques et financiers.

Après le lancement de la plateforme, le défi à relever est celui de sa maintenance et de son animation. A ce niveau, ľ’ONG Tin Tua s’est voulue rassurante. Elle a décidé d’accompagner le FONAENF pendant deux ans, le temps de permettre au ministère de préparer les équipes qui vont prendre le relai.

Le FONAENF couvre les 45 provinces du Burkina. 353 opérateurs ont été sélectionnés pour le financement de la campagne 2019-2020. Le nombre des centres est passé de 3 291 en 2018, à environ 2 700 en 2019. « Bientôt il y aura la signature des contrats avec les opérateurs avant 2020. Nous allons évaluer les besoins avec eux et voir comment nous y prendre », a annoncé la directrice générale adjointe du FONAENF. Et face aux difficultés, la méthode est toute trouvée : « aller progressivement ».

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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