C’est devenu une habitude. A l’approche du nouvel an, le Cardinal Philippe Ouédraogo présente ses vœux au peuple burkinabè et son souhait de bonne fête de la Nativité aux chrétiens.

Cette année, la tradition a encore été respectée. Et comme il fallait s’y attendre, la situation sécuritaire a été au cœur des vœux du Cardinal Ouédraogo. « L’année nouvelle 2020 fait suite à une année 2019 riche d’évènements heureux et douloureux. Le défi tragique de l’insécurité et des attaques terroristes ont traumatisé nos populations, endeuillé nos familles, disloqué la cohésion sociale et compromis le développement socio-économique. De nombreux migrants et refugiés, hommes et femmes sont en quête de paix et sont sans abri », a relevé le prélat avant de prier pour une année de paix au Burkina Faso.

« La paix constitue le vœu le plus cher et le plus essentiel que nous formulons pour tous, pour vos personnes, vos familles, pour notre vivre-ensemble en tant que fils et filles du Burkina Faso. Nous souhaitons la paix, la paix avec les autres, la paix que nous devons construire », a-t-il ajouté.

Quatre conditions pour le retour de la paix…

Pour une paix effective au Burkina en 2020, le Cardinal Ouédraogo a émis quatre doléances majeures. Il a appelé ceux qui attaquent à « déposer les armes et les explosifs et à arrêter de tuer leurs frères et sœurs innocents ». Il a aussi appelé l’Etat et es Forces de défense et de sécurité à poursuivre leurs efforts de sécurisation du territoire. A tous, le Cardinal a demandé « une synergie d’actions sans calculs d’intérêts et un sursaut national de tous les Burkinabè ».

A quelques heures de la Fête de Noël, le Cardinal Philippe Ouédraogo a souhaité aux Burkinabè de pouvoir fêter dans la joie. Il a aussi remercié les autres confessions religieuses qui ont été aux côtés de l’Eglise catholique du Burkina lors d’évènements importants comme la rencontre des Evêques de l’Afrique de l’Ouest et le Congrès panafricain de la Miséricorde divine.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net