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Hôtel Indépendance : un nouveau look dans 15 mois

Publié le lundi 5 septembre 2005 à 07h43min

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Le repreneur de l’hôtel Indépendance, le Groupe Azalaï hôtels a organisé, jeudi 31 août à Ouagadougou, une rencontre avec les hommes de médias.

Objectif : présenter son groupe et fournir des informations sur la rénovation de l’hôtel Indépendance. Le groupe Azalaï hôtels veut faire de l’hôtel Indépendance une référence hôtelière au Burkina Faso. Ainsi, l’hôtel privatisé en août 2004 connaîtra un nouveau standing dont la réouverture pourrait intervenir en 2006.

Le démarrage des travaux est prévu pour le 10 septembre 2005. Pendant la rénovation, l’hôtel restera ouvert, car les travaux s’effectueront par phase afin de garder la clientèle mais aussi le personnel.

Selon Bertrand Boyer, consultant BBC, l’animateur principal de la conférence de presse, plus de 5 milliards de F CFA vont être investis, pour faire de l’Azalaï Hôtel Indépendance, l’un des plus beaux établissements de Ouagadougou. Au total, 55% du personnel ont été gardés après une évaluation (soit 71 sur 130 personnes). Cela, après une année de contrat passé avec la nouvelle société.

Selon les responsables du Groupe Azalaï sur 59 agents partis, 15 étaient en départ à la retraite ou souhaiteraient quitter leur emploi. Toutefois, le Groupe Azalaï se dit qu’à la reprise ou un peu avant, il pourrait faire appel à eux. Le test a été, selon le consultant Bertrand Boyer, une mission dure mais obligatoire car il faut des compétences pour redonner à l’hôtel toutes les qualités nécessaires. Nous voulons éviter "l’hôtel est privatisé et rien n’a changé. La privatisation a été dure mais indispensable pour l’avenir de l’hôtel" , a lancé Baba Seïd Bally, administrateur de la société Azalaï. Interpellé sur le non réengagement des 45% du personnel, le président du comité technique de suivi de patrimoine des hôtels privatisés Amadou Dicko, précise qu’avant la privatisation, les travailleurs ont été licenciés et tous les droits légaux ont été payés à l’ordre de plus de deux cent millions de F CFA.

Selon M. Dicko, dans le contrat de location-gérance entre l’Etat et le Groupe Azalaï, il n’est mentionné nulle part que la société garde tout le personnel. Pour lui, l’hôtel Indépendance reste le patrimoine de l’Etat, le repreneur n’étant qu’un locataire. " La privatisation est le moindre mal, parce que, soit l’Etat privatise soit ferme purement et simplement l’hôtel " , a-t-il ajouté.

Le Groupe Azalaï reconnaît que la concurrence dans le paysage hôtelier burkinabè est rude, mais compte sur la compétence, la qualité de leur prestation et l’emplacement de l’hôtel Indépendance pour se faire une place au soleil.

Boureima SANGA
Aoua COULIBALY(stagiaire)


Qu’est -ce que le Groupe Azalaï

Azalaï est une nouvelle chaîne hôtelière sahélienne africaine. Il est présent au Mali, Azalaï hôtel Salam, Azalaï Grand Hôtel, Azalaï Hôtel Nord-Sud et bientôt au Burkina avec Azalaï Hôtel Indépendance (168 chambres).
Azalaï signifie "caravanes de chameaux" transportant des barres de sel gemme de Taoudénit jusqu’aux ports fluviaux sahéliens. Les caravaniers nomades sont connus pour leur sens de l’accueil et leur grande générosité. Azalaï Hôtel veut partager ces valeurs des caravaniers.


L’hôtel Indépendance "new look" ouvrira ses portes en 2006. Il comptera :

- 168 chambres

- 30 suites

- 1 bar et 1 snak

- 3 salles de conférences modulables

- Centre d’affaires

- Internet haut débit

- Boutique

- Tennis

- Piscine

- Pétanque

- Gym

B. S

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 16 novembre 2005 à 21:22, par Un français qui aime tellement la Patrie des Hommes Intègres En réponse à : > Hôtel Indépendance : un nouveau look dans 15 mois

    Pauvre Burkina Faso. Quand tes propres fils t’assassinent. Quelle bande de médiocres... Quelle honte...

    D’autres pays dans le Monde entier ont bradé leur patrimoine national avant le Burkina. Tous se mordent les doigts aujourd’hui.

    L’enfer s’ouvrira sans aucun doute sous les pieds des burkinabé.

    Que Dieu aie pitié des fossoyeurs du Pays des hommes anciennement intègres.

    Pauvre Thomas SANKARA. Il a donné sa vie pour des gueux qui renient l’Histoire même de leur pays pour quelques francs CFA.

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