Régulation du secteur de l’énergie : Les acteurs valident les outils de contrôle du régulateur
L’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) a organisé le vendredi 20 décembre 2019 à Ouagadougou, un atelier de validation des outils de contrôle technique, économique et financier du régulateur. Ces rudiments amèneront l’institution à faire un bond qualitatif dans le cadre de son opérationnalisation. Le secteur de l’énergie en sera ainsi positivement impacté.
L’ARSE est chargée de réguler les activités de production, d’exploitation, de transport, de distribution, d’importation, d’exportation et de vente de l’électricité sur toute l’étendue du territoire national. Pour mettre en œuvre ses missions de contrôle à la fois technique, économique et financier, elle a adopté une démarche participative en faisant appel à l’expertise des structures partenaires.
Il s’agit de ministère de l’Energie, de la nationale d’électricité, de l’Agence burkinabè de l’électricité rurale et de la fédération des coopératives. Ils ont adopté ensemble les outils sur lesquels l’ARSE doit s’appuyer pour travailler. La clôture de ces travaux est intervenue le vendredi 20 décembre 2019.
Pour obtenir les résultats, les participants ont travaillé par groupe. Il y en avait cinq. C’est Alassane Tiemtoré, directeur technique à l’ARSE, qui a assuré la coordination des groupes de travaux. Il a expliqué que le premier a travaillé sur les exigences de la régulation technique. Ce sont les exigences qu’une personne doit remplir si elle veut se faire raccorder une photo solaire voltaïque.
Le deuxième groupe s’est penché sur la qualité des services. Cela permettra de résoudre les longs délais d’attente. Des normes vont obliger les concessionnaires à respecter les délais. Le troisième groupe a planché sur les questions de planification des tarifs.
Le quatrième groupe a réfléchi sur les informations à collecter. Le régulateur, selon lui, doit publier des informations sur le secteur de l’énergie. Cela, en vue d’aider les investisseurs à savoir ce que vaut le secteur. Enfin, le régulateur doit contrôler. Ainsi, les acteurs savent donc d’avance ce qu’ils doivent contrôler.
L’ensemble de ces outils permettront à l’ARSE de réussir sa mission, à en croire Mariam Nikiéma, présidente de l’ARSE. Dans son allocution à la cérémonie de clôture, elle a tenu à féliciter les participants pour les bons résultats auxquels ils sont parvenus. Le régulateur, selon elle, a un rôle de contrôle, un rôle de suivi des activités du secteur de l’énergie.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net