Madame la ministre donnant la décoration à titre posthume

Ils sont 37 agents du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes (MDENP), ainsi que des particuliers, collaborateurs du ministère, à recevoir les distinctions de la nation au MDENP. Ils sont faits chevaliers de l’ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication avec agrafe postes et télécommunications.

Pour le ministre du Développement de l’économie numérique et des postes, Hadja Fatoumata Ouattara, le développement économique du Burkina Faso ne peut être fait que par les fils et filles du pays. Chacun doit remplir sa tâche avec abnégation, souligne-t-elle. Et c’est aux plus méritants que reviennent à chaque 11 décembre, les distinctions honorifiques de la nation. Du reste, les distinctions nationales sont instituées dans l’esprit de congratuler ceux qui se distinguent des autres et interpeller les autres acteurs à plus d’ardeur au travail.

La télécommunication est un secteur libéralisé, selon le ministre, qui ajoute qu’il y a des opérateurs privés qui interviennent dans ce secteur et qui font du bon travail au service de la nation. La poste aussi est semi-libéralisée avec des compagnies de transport qui y opèrent. En plus donc des agents du ministère, ce sont aussi les agents de ces structures privées qui ont reçu les encouragements de la nation.

Kombassé Sawadogo, récipiendaire

C’est le cas de Kombassé Sawadogo, directeur de la société postale privée ‘’ Le messager’’. Il dit être satisfait de recevoir cette distinction qui, auparavant, était uniquement dédiée aux agents du public. Il en appelle aux autres agents du privé à redoubler d’efforts parce que, dit-il, l’État reconnait désormais le mérite des agents du secteur privé.

Werem Bouya, récipiendaire

Weren Bouya, lui, dédie sa distinction à l’ensemble de ses collaborateurs, sans lesquels il considère qu’il n’y aurait pas eu de résultat à saluer.
La cérémonie, emprunte de sobriété, a connu la présence du ministre de la Culture, des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango et du ministre des Infrastructures, Éric Bougouma.

Étienne Lankoandé
Lefaso.net