Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) : Des agents du ministère de l’Agriculture formés sur la problématique à Koudougou
La ville de Koudougou a abrité le mercredi 18 décembre 2019 un atelier de partage d’informations et d’échanges avec les responsables des services centraux et rattachés du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles. L’objectif de cette rencontre est de renforcer leurs capacités en matière de gestion intégrée des ressources en eau.
« Contribuer durablement à la satisfaction des besoins en eau douce des usagers et des écosystèmes aquatiques ». Tel est l’objectif stratégique du Secrétariat Permanent pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (SP\GIRE). Pour permettre aux différents acteurs d’avoir le même niveau d’information, il a initié le mercredi 18 décembre 2019 à Koudougou, région du Centre-Ouest, une rencontre de partages et d’échanges. Cette formation a eu pour public -cible, des agents du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles. Ils sont donc outillés sur la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE).
Pour Congo Moustapha, secrétaire permanent de la gestion intégrée de l’eau, cette activité est plus qu’une nécessité. C’est même une obligation. Cela va permettre selon lui d’avoir une synergie d’actions entre ce qui se passe au niveau des agents du ministère de l’Eau et ceux du ministère de l’Agriculture. Pour lui, les mêmes acteurs sont amenés à travailler sur les mêmes terrains. Il faut donc qu’ils puissent parler le même langage face aux cibles. Les agents doivent donc être mieux outillés pour qu’en cas d’activités qui concernent la gestion intégrée de l’eau, ils puissent mieux les réussir.
C’est le secrétaire général du ministère de l’Eau, Alassoun Sore, qui a présidé la cérémonie d’ouverture. Il a salué la tenue de l’activité. Il a relevé qu’après trois ans de mise en œuvre du plan national de gestion intégrée de l’eau, il y a peu de synergie d’actions dans l’exécution des activités d’une part. D’autre part, on note un faible niveau d’implication et d’engagement de tous les acteurs concernés. Il croit savoir que c’est la résultante d’une insuffisance de compréhension de l’approche GIRE.
Il espère donc qu’à la sortie de ces assises, il y aura une harmonisation des compréhensions de la gestion intégrée des ressources en eau. Il attend également une meilleure compréhension des attributions et responsabilités de chacun dans la mise en œuvre du GIRE. Ce qui va sans doute permettre d’atteindre l’objectif poursuivi.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net