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Prévention et gestion des conflits au Burkina Faso : L’ONAFAR dresse un bilan positif de ses activités 2018-2019

Publié le mardi 17 décembre 2019 à 18h30min

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Prévention et gestion des conflits au Burkina Faso :  L’ONAFAR dresse un bilan positif de ses activités 2018-2019

Dans le cadre de l’exécution de son programme d’activités, l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) tient du 17 au 20 décembre 2019 dans la région du Plateau central, sa session annuelle de renouvellement couplée à une formation. Une session qui permettra aux membres de faire le bilan des activités de l’année écoulée, de renouveler le bureau et de renforcer les capacités des points focaux en matière de prévention et de gestion des conflits au Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le chargé de mission du ministère en charge de la cohésion sociale, Issaka Sourwema.

C’est la ville de Ziniaré, dans la région du Plateau central, qui a accueilli cette année la traditionnelle session annuelle de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR). Une session couplée à une formation sur la prévention et la gestion des conflits des nouveaux membres du bureau qui seront élus à cet effet. Ainsi à l’ouverture de ladite session, le représentant du ministre en charge de la cohésion sociale, Issaka Sourwema, a traduit l’expression de sa conviction, en l’occurrence celle de son ministère, selon laquelle le dialogue interreligieux et la coexistence pacifique entre les différentes communautés religieuses sont des facteurs déterminants pour la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.

Le chargé de mission du ministère en charge de la cohésion sociale, Issaka Sourwema (au milieu), préside la cérémonie d’ouverture de la session annuelle de l’observation national des faits religieux

Et depuis sa création en 2016, dit-il, l’ONAFAR s’est résolument engagé à atteindre son principal objectif qui est de promouvoir la coexistence pacifique entre les communautés religieuses, la dignité et la liberté de chacun dans le respect des différences de croyances, de cultures et d’opinions. Une dynamique qui s’est, selon Issaka Sourwema, caractérisée par les sorties de médiations entre les communautés religieuses, la tenue régulière des sessions statutaires, l’organisation d’ateliers de renforcement des capacités des membres, l’extension de l’ONAFAR au niveau des régions par la mise en place progressive des points focaux régionaux, etc.

Des efforts qu’il a jugés satisfaisants pour mener à bien leurs activités, tout en les encourageant davantage à œuvrer pour la promotion de la culture de la paix et de la tolérance qui permettront à notre pays de faire face aux défis sécuritaires, à l’intolérance religieuse mais aussi surtout de contribuer à apaiser les fortes demandes sociales et autres crispations.

Dr Oualilai Kindo, président de l’observatoire national des faits religieux

Bilan satisfaisant des activités 2018-2019

La session annuelle de l’ONAFAR vise tout d’abord à faire le bilan des activités menées au cours de l’année 2018-2019. Un bilan que le président de l’ONAFAR, Oualilai Kindo, a jugé satisfaisant au regard de ce qui a été accompli cette année notamment l’installation de quatre points focaux dans le Centre-nord, le Centre-est, les Cascades et le Sud-ouest avec l’élaboration des rapports d’activités. « Et même si, le travail effectué ne représente que 50 à 60 % du programme établi par l’exercice, vu les moyens qui ont été mis à notre disposition, nous en sommes très satisfaits », souligne-t-il.

Outre le bilan, précise le président de l’ONAFAR, il sera également question, entre autres, d’élire un nouveau bureau et de renforcer les capacités des points focaux en matière de prévention et de gestion des conflits afin de permettre à chacun d’être plus opérationnel et plus sensible aux questions de message à caractère religieux et être plus apte à intervenir.

Car les défis véritables de la prévention et la gestion des conflits, explique-t-il, se trouvent au niveau des réseaux sociaux, ce qui contribue à remettre en cause les acquis de la coexistence pacifique entre les communautés religieuses et entre les citoyens. Et la solution peut-être, selon lui, c’est de trouver un système plus approprié pour pouvoir mieux contrôler ses réseaux afin que chacun intervienne dans son domaine sans semer la discorde dans la communauté.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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