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Tournoi international de lutte du chef de Canton des Bobo-Mandaré : Des éliminatoires dans les Hauts-Bassins pour commencer

Publié le lundi 16 décembre 2019 à 16h00min

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Tournoi international de lutte du chef de Canton des Bobo-Mandaré : Des éliminatoires dans les Hauts-Bassins pour commencer

La Ligue de lutte traditionnelle des Hauts-Bassins a organisé, le dimanche 15 décembre 2019 à la Place « Wara-Wara » de Bobo-Dioulasso, le lancement du Tournoi international de lutte du chef de canton des Bobo-Mandaré, dénommé « Tolucca Lumabo ». Neuf lutteurs ont à l’occasion reçu des prix d’encouragement en attendant la tenue de la grande compétition internationale prévue pour 2020.

Il s’est tenu, le dimanche 15 décembre 2019 à la Place « Wara-Wara » de Bobo-Dioulasso, le lancement du tournoi international de lutte du chef de canton Bobo-mandaré. Ce lancement marque la 1re phase éliminatoire régionale des Hauts-Bassins. En effet, la compétition se déroulera en trois étapes, à savoir la présente phase, une 2e phase nationale et une 3e phase internationale avec la participation du Burkina, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de la Guinée et du Bénin.

Pour les éliminatoires de la région des Hauts-Bassins, ce sont 20 lutteurs qui ont été retenus sur 62 pour la 2e phase nationale où ils compétiront contre ceux des autres régions. Parmi les sélectionnés, ce sont les trois premiers de chaque catégorie (65 kg, 76 kg 86 et plus de 86 kg), soit neuf au total, qui ont reçu des prix d’encouragement.

Les 2 chapions internationaux Eloi Zerbo et Idrissa Zon

Avant l’entame de la compétition, un combat de gala a opposé les deux champions internationaux Eloi Zerbo et Idrissa Zon, qui s’est soldé par la victoire de Eloi Zerbo. Des parades ont également été effectuées par les communautés bobo, dafing, dioula, peul ; les masques, la confrérie dozo…

Selon le Dr Tiemoko Oumar Sanou, président de la Ligue de lutte traditionnelle des Hauts-Bassins, promoteur de la compétition, cette 3e édition connaît des innovations majeures qui sont l’addition de la culture à la lutte traditionnelle avec la participation des masques, et aussi une augmentation des prix pour que chaque lutteur puisse vivre de son sport. Pour la phase finale qui est l’étape internationale avec la participation de pays de la sous-région, Dr Sanou a émis des inquiétudes car, dit-il, « cela dépendra des sponsors ».

Dr Tiemoko Oumar Sanou Président de la Ligue de Lutte Traditionnelle des Hauts-Bassins

Il a ensuite fait remarquer que « quand on organise ce sport, tout le monde est content mais il n’y a pas de retombées financières. Je lance donc un plaidoyer aux structures et personnes ressources pour sponsoriser ce sport traditionnel. Nous avons pour l’instant comme partenaire officiel le ministère des Sports et des Loisirs et le Fonds national pour la promotion de sports et des loisirs ».

Cependant, le parrain Dr Lassina Sanou s’est montré très satisfait de l’organisation, au vu des combats qui étaient intéressants avec un niveau assez élevé. Il estime que s’il y a souvent des tournois de ce genre, les lutteurs burkinabè seront les meilleurs. Il a de ce fait demandé à tous ceux qui s’intéressent au sport de ne pas oublier la lutte qui a un double sens sportif et culturel.

Dr Lassina Sanou parrain

Le président de la Fédération burkinabè de lutte, Pierre Badiel, a également félicité ligue des Hauts-Bassins pour la réussite de l’organisation.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

Portfolio

  • Pierre Badiel président de la Fédération Burkinabé de Lutte
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