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Multinationales au Burkina : « Les fruits de la croissance doivent être réinvestis », exige le Syndicat national des télécommunications

Publié le mardi 10 décembre 2019 à 17h00min

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Multinationales au Burkina : « Les fruits de la croissance doivent être réinvestis »,  exige le Syndicat national des télécommunications

Le thème est d’actualité. Des multinationales du domaine de la télécommunication s’installent au Burkina Faso. Autour d’un panel organisé ce 7 décembre 2019 à la Bourse du travail de Ouagadougou, le Syndicat national des télécommunications (SYNATEL) a débattu des moyens pour profiter des fruits de la croissance de ces multinationales implantées au Burkina Faso.

« Contribution du mouvement syndical à l’éveil des consciences face aux enjeux actuels ». C’est au autour de ce thème que le Syndicat national des télécommunications (SYNATEL) a animé un panel à l’occasion de ses journées syndicales. Trois points animés par trois panelistes ont constitué le menu : « Quelles organisations des travailleurs face aux multinationales ? » ; « La problématique de la répartition des fruits de la croissance et l’importance du dialogue social » ; « Les possibilités du secteur numérique dans la lutte contre l’insécurité au Burkina Faso ».

Une convention collective des opérateurs de la télécommunication…

Tour à tour, les panélistes Zakaria Nadian, Dominique Yaméogo et Pierre Ouédraogo ont proposé des pistes de réflexion dans la lutte des travailleurs de la télécommunication. De plus en plus, les opérateurs de télécommunication connaissent des performances. Cela est la preuve que des gens triment au sein de ces entreprises, commente Dominique Yaméogo. Et conformément à la législation du pays dans lequel la multinationale s’installe, elle a le devoir de réinvestir les fruits de sa croissance, interpelle-t-il.

Il poursuit qu’il revient aux Etats de veiller à l’application des cahiers de charges signés par les multinationales. Aussi, il est primordial pour le travailleur de connaître parfaitement l’entreprise dans laquelle il travaille ainsi que ses textes. Pour l’instant, les agents du secteur ont un faible degré de mobilisation syndicale, regrette Dominique Yaméogo. Il invite donc les travailleurs à engager des négociations pour l’adoption d’une convention collective des opérateurs de télécommunication.

En rapport avec l’actualité nationale, Pierre Ouédraogo, ancien travailleur de l’ONATEL SA, s’est penché sur la contribution du secteur de la télécommunication à la réduction de l’insécurité. Pour lui, il est nécessaire pour les opérateurs de télécommunications de continuer à innover pour que le service public ne s’arrête pas. En effet, il fait remarquer que les actes de sabotage sur les infrastructures de télécommunications devraient pouvoir être résolus dans des délais brefs, même en cas d’inaccessibilité à la zone pour des risques sécuritaires. Ainsi donc, il a réitéré l’appel pour la vulgarisation et l’utilisation des logiciels libres qui garantiraient plus de sécurité, au regard des enjeux actuels.

Dans sa communication, Zakaria Nadian s’est voulu clair face à ses camarades : « Dans beaucoup de régions du monde, les droits des travailleurs et les relations entre les travailleurs et les entreprises et l’Etat sont transformés. Néanmoins, le syndicalisme ne doit pas se résumer à des revendications des intérêts moraux et matériels mais aussi à la proposition de pistes pour la survie des entreprises ».

Mariam Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 décembre 2019 à 08:46, par Walai En réponse à : Multinationales au Burkina : « Les fruits de la croissance doivent être réinvestis », exige le Syndicat national des télécommunications

    Quels fruits de la croissance doit être réinvestis ? Ces paroles montrent que vous n’êtes même pas un syndicat digne (défendre les intérêts raisonnables de travailleurs er les intérêts du peuples). Parland d’intérêts du peuple, vous savet bien les prestations des téléphoniea mobiles sont médiocres. Tu appelles on ne décroche pas, et ça vous coupe des unités, et bien d’autres problèmes. Et vous oez parler de croissance. Croissance à travers l’anarque ; ce qui appauvrit quelque part les populations. Il faut donc d’abord INVESTIR dans la résolutions des arnaques de ces sociétés. Au lieu d’encourager ces sociétés à bomber la poitrine qu’elles atteint une certaine croissance ; alors qu’on sait d’où ça vient. Syndicats, sachez combattre le bon combat.

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