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Le Burkina Faso participe à la 40e Session de la Conférence générale de l’UNESCO

Publié le mercredi 20 novembre 2019 à 12h00min

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Le Burkina Faso participe à la 40e Session de la Conférence générale de l’UNESCO

La Session de la Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) qui réunit ses pays membres tous les deux ans, a débuté sa 40e session à Paris le 12 novembre 2019.

La délégation du Burkina Faso à cette Session est conduite par le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Monsieur Abdoul Karim Sango qui a fait sa déclaration le lundi 18 novembre 2019. Il avait à ses côtés, outre des collaborateurs, l’Ambassadeur du Burkina Faso en France et Délégué permanent à l’UNESCO, S.E.M. Alain Francis Gustave Ilboudo et la Déléguée permanente adjointe, l’Ambassadrice Sabine Bakyono.

Dès l’entame de sa prise de parole à la tribune officielle, le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme a évoqué l’excellence des relations entre cette institution onusienne et le Burkina Faso dont « la contribution dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) est indéniable ». Mais, relativise Monsieur Sango, les progrès accomplis dans la mise en œuvre des ODD par le Burkina Faso sont ralentis par la question sécuritaire : « Notre gouvernement se voit ainsi contraint de mobiliser plus de ressources pour lutter contre une guerre bête et injuste qui nous est imposée, le terrorisme », a-t-il déclaré dans ce sens.

Dans cette guerre contre le terrorisme, le Burkina Faso se doit d’être accompagné par la communauté internationale car il s’agit d’un combat pour l’avènement d’une société de démocratie, de liberté et du savoir partagé pour tous ; des valeurs prônées par l’UNESCO. D’où le sens de l’aide sollicitée par notre pays selon le ministre : « aider le Burkina, c’est aider le pays à éradiquer le terrorisme, c’est contribuer à consolider les bases d’une société plus démocratique, plus libre et éloignée de l’obscurantisme ».

Abordant les différents chapitres du programme de l’UNESCO, Monsieur Abdoul Karim Sango a donné la position de son pays :

Concernant la « priorité Afrique » et « l’égalité des genres », le Burkina Faso apprécie l’engagement de l’Organisation sur ces deux priorités et encourage leur mise en œuvre efficace à travers des initiatives concrètes, particulièrement en ce qui concerne « la priorité Afrique ».

Dans le domaine de l’Éducation, le Burkina Faso apprécie positivement, la part du budget allouée au programme Éducation ainsi que l’attention particulière accordée à l’enseignement supérieur. La délégation du Burkina Faso, a-t-il dit, « se félicite de l’adoption déjà au sein de la Commission Éducation, de la Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications sous l’égide de l’UNESCO, qui vient renforcer la Convention régionale africaine que le Burkina Faso a ratifiée en 2018 et dont les instruments de ratification ont été déposés auprès de la Directrice générale, le vendredi 15 novembre 2019 ».

Au titre des sciences, le Burkina Faso salue la création et l’appui aux programmes fondés sur les sciences, facteurs de développement intrinsèque de l’homme et de son environnement.

Dans le domaine de la communication et de l’information, Monsieur Sango a indiqué que le Burkina Faso salue l’implication de l’UNESCO dans la lutte contre les violences à l’égard des journalistes dans l’exercice de leur métier.

Concernant le volet culture, le ministre a saisi l’opportunité de cette Session pour réaffirmer ses remerciements à tous les États membres qui ont soutenu l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO pour la troisième fois, d’un ensemble de sites du Burkina Faso, les sites de la métallurgie ancienne de fer. Par la même occasion, il a exprimé sa reconnaissance à l’UNESCO pour ses appuis multiformes qui ont permis entre autres, le succès du cinquantenaire du FESPACO ainsi que l’opérationnalisation du Centre régional pour les Arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique) à travers le secrétariat de la Convention de 2005 relative à la protection et à la promotion de la diversité des expressions culturelles.

Foi du ministre burkinabè de la Culture, des Arts et du Tourisme, « vu le rôle transversal de la culture, son importance sociale et économique indéniable, sa place centrale dans la définition des stratégies de développement, de survie de l’humanité, pour venir à bout des phénomènes comme le terrorisme ou toutes les autres formes d’extrémisme violent, la culture nous semble être l’arme la plus redoutable et la plus efficace. Du reste, le gouvernement a entrepris une série d’actions dans ce sens. Il s’agit de réconcilier notre peuple avec ses valeurs culturelles positives de respect, de tolérance, d’hospitalité et de solidarité à travers des séries de grandes conférences régionales sur la contribution de la culture à la lutte contre l’extrémisme violent ».

Dans le cadre de sa nouvelle approche du budget fondé sur un cadre budgétaire intégré, le Burkina Faso par la voix de son ministre de la Culture, encourage l’UNESCO à mobiliser de nouveaux partenariats, et les États membres, à honorer leurs engagements financiers, condition sine qua non à l’atteinte des ODD.

Services Presse et Relations publiques de l’ambassade du Burkina Faso à Paris

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