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Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Massourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

Publié le vendredi 15 novembre 2019 à 20h18min

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Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Massourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

Suite aux attaques terroristes répétées, le président du Faso a ordonné le recrutement de volontaires pour la défense des zones concernées. Une semaine après cette annonce, le chargé de communication du Mouvement plus rien ne sera comme avant (M-PRESCA), Massourou Guiro, a annoncé sa volonté de s’enrôler. Il nous a donné les raisons de son engagement le mercredi 13 novembre 2019 au cours d’une visite à notre rédaction. Entretien !

Lefaso.net : Le président du Faso a annoncé le recrutement de volontaires pour la défense du territoire. Vous êtes partant pour cette initiative. Pourquoi avez-vous répondu positivement à cet appel ?

Massourou Guiro : Tout d’abord, permettez-moi de présenter mes condoléances à toutes les familles des disparus suite aux attaques. Vraiment, le Burkina est endeuillé depuis 2015. Aujourd’hui, nous répondons positivement à l’appel du président du Faso. Nous avons tous suivi. Le Burkina est attaqué de tous les côtés. C’est une contre-insurrection qu’on nous impose. C’est à nous les insurgés de nous mettre devant les choses. Ainsi, pour faire comprendre à l’ennemi. qu’il n’a pas sa place au Burkina Faso. L’appel du président est le bienvenu.

Ceux qui disent que le président ne devrait pas aller dans ce sens, ont-ils fait des propositions ? Je pense qu’on doit assimiler ces gens aux terroristes. Le président du Faso au nom de la constitution peut lancer un appel à la nation afin qu’on se mobilise pour défendre notre patrie. Il l’a fait et je salue ce courage. J’appelle tous les citoyens burkinabè à rester en veille, à l’écouter. Parmi les personnes qui nous attaquent, il y a certainement des Burkinabè et des non Burkinabè. Que recherchent-ils dans ce pays en tuant les Burkinabè ? Nous dénonçons cela.

Vous pensez que les attaques sont une contre-insurrection. Sur quoi vous vous basez pour avancer ces affirmations ?

C’est une contre-insurrection. Ça ne se faisait pas avant. En 2013, il n’y avait pas d’attaques terroristes. Il n’y en avait pas non plus en 2010. C’est quand nous avons fait notre insurrection, sous la transition, quil y a eu deux attaques. Certains se posent la question de savoir ce qui se passe. Pourquoi c’est maintenant qu’on est attaqué ? Nous avons été devant les choses. Nous ne pouvons plus dormir parce que le pays est menacé. Les Burkinabè sont victimes aujourd’hui. Ils (les terroristes) ne veulent pas voir des écoles, des CSPS, des commissariats, des gendarmeries, des soldats. C’est quelle loi qu’on nous impose ?

Ceux qui ne veulent pas des écoles, ils utilisent des armes qu’eux- mêmes n’ont pas fabriquées. Ils ne peuvent pas nous imposer des lois. Nous sommes d’accord avec l’appel du président du Faso. Nous avons travaillé depuis des mois pour cela. Notre dernière sortie, c’était à Kongoussi. Nous avons lancé la résistance. Le président du Faso a reçu le message. C’est salutaire. Il faut que les Burkinabè se mettent ensemble pour lutter contre ce phénomène. Le Burkina appartient à nous tous. Il n’appartient pas uniquement au président du Faso. Le président peut partir demain. Le Burkina Faso demeurera. Nous mettons en garde les politiciens car le Burkina c’est pour nous tous. Ce n’est pas le moment de faire la campagne, mais celui de libérer le Burkina Faso.

Tous les pays de la sous-région sont attaqués. Le Mali, le Niger, le Tchad, le Cameroun, le Nigeria… En quoi le cas du Burkina est-il une contre-insurrection ?

C’est une contre-insurrection. Je prends un exemple. Le Mali est attaqué depuis 2011. Ceux qui attaquaient le Mali dormaient ici (Ouagadougou) tranquillement. Ils se soignaient ici. Est-ce que vous êtes d’accord que nous hébergions des gens qui partaient endeuiller le peuple malien et revenir dormir sur le sol burkinabè ? Aujourd’hui, leur mentor n’est pas là. Qu’est-ce qu’il faut faire ? Il faut attaquer le Burkina Faso.

Vous parlez d’une personne qui serait leur mentor. Quel est l’identité de cette personne ?

Leur mentor, c’est l’ancien président Blaise Compaoré. C’est lui qui a signé un accord avec eux pour les héberger. Quand on parle, les gens disent que c’est la médiation. La médiation a toujours dit qu’ils peuvent venir faire la médiation et repartir chez eux. Nous savons que ceux qui venaient dormir ici, ce sont eux -mêmes qui sont à Kidal. Voilà pourquoi nous avons dit que ce n’est pas normal. En son temps, j’ai marché sur le terrain. En 2011 avec le Mouvement burkinabè des droits de l’homme, nous avons toujours dénoncé ces gens qui dormaient ici. Ce n’est pas maintenant qu’on a commencé à dénoncer cela.

A peine une semaine que le président ait annoncé la mesure, comment comprendre que vous soyez déjà prêt ?

C’est la patrie d’abord. Moi-même, on m’a donné une liste de plus de 100 personnes qui veulent s’engager. Je les encourage. Aujourd’hui, c’est la libération de notre pays ou rien, quel que soit le prix à payer. Il y a des gens qui ont lutté pour avoir l’indépendance du Burkina Faso. Elle a été acquise en 1960. Il y a des gens qui ont travaillé, certains ont perdu leur vie. Des gens sont tombés pour que le Burkina soit ce qu’il est aujourd’hui. Chacun doit revenir à la raison. Le Burkina, c’est notre devoir de le libérer.

Si demain on doit enrôler des gens pour aller au front, monsieur Guiro est -il prêt ?

Je suis prêt et J’ai toujours été prêt. Je vous rappelle qu’en 1985, j’ai été sur le terrain à Ouahigouya. Quand il y a eu les bombardements, les gens ont fui. Nous sommes restés. Mon rôle aujourd’hui, c’est de défendre la patrie jusqu’au dernier jour de ma vie.

Vous êtes un des héros de l’insurrection populaire. Vous êtes prêt à aller défendre la mère patrie. Qu’est-ce qu’on doit retenir de votre lutte ?

Ma lutte n’engage que moi d’abord. Je suis né au Burkina. C’est ma patrie. Je suis un burkinabè. Qu’est-ce que je dois faire pour mon pays. Je dois le soutenir dans les moments difficiles. Je ne peux pas dormir et voire mon pays basculer. C’est la seule conviction que j’ai pour aller au front.

Avez-vous un mot à lancer aux autres qui hésitent à encore ?

Un mot à lancer, c’est pour dire que les Maliens ont décidé de monter sur Kidal. Je dis et je répète que nous irons ensemble à Kidal. Ma deuxième patrie, c’est le Mali. Ma mère est du Mali. Si Kidal est libéré aujourd’hui, le terrorisme finira dans l’Afrique de l’Ouest. Il faut que la France accepte que le territoire malien appartient aux Maliens. Le territoire malien n’appartient pas aux rebelles. La France doit mettre ce message sur sa table pour discuter avec le président malien et trouver une solution afin de libérer le Mali.

Vous pointez du doigt la France dans cette affaire ?

C’est la France qui s’est imposée. C’est elle qui est au milieu. Elle ne joue pas un bon jeu. Le territoire malien existe depuis longtemps. Aujourd’hui, les rebelles ont occupé la moitié du territoire à partir de Kidal. Ce sont eux qui sont sur le terrain là-bas. Ils montrent leur force de frappe au peuple malien et la France regarde. La France devrait résoudre le problème de Kidal pour que l’autorité malienne puisse s’installer à Kidal et partout.

Malheureusement, nous constatons que Kidal appartient à d’autres groupes. On ne connaît pas leurs noms et ils veulent occuper le territoire du Mali. La France qui connaît bien l’histoire de l’Afrique ne dit pas un mot. Elle est au milieu et jusqu’aujourd’hui, il n’y a pas de solution. La France est complice. Si elle ne l’est pas, qu’elle remette le territoire malien intégralement au peuple malien. Si elle joue un franc jeu avec l’Afrique, qu’elle libère Kidal.

La ministre française des Armées, au cours de sa visite au Burkina Faso, a annoncé l’opération Bourgou 4 pour contrer les terroristes dans les trois frontières Burkina, Niger et le Mali. Croyez-vous à cela ?

De toute façon, elle est la bienvenue si c’est la vérité. Nous disons à la France que nous voulons la libération de Kidal, point barre. Que ça soit Bourgou 5,8 ou 1, c’est la libération de Kidal ou rien.

Selon vous, en quoi Bourgou 4 pourrait -il être important pour le Burkina ?

C’est la France qui a choisi de la mener. Nous observons. Nous disons que le rôle aujourd’hui de la France, c’est de libérer Kidal. Elle connaît son rôle. Elle sait ce qu’elle doit faire pour que la sous-région trouve sa paix d’antan. Si le Burkina et le Niger nettoient leurs frontières et le Mali n’arrive pas à nettoyer Kidal, on va retomber dans les mêmes erreurs. Tant que Kidal sera occupé, les terroristes vont revenir. La lutte sera longue. Nous demandons à la France de libérer Kidal.

Entretien vidéo : Cryspin Laoundiki
Transcription : Dimitri OUERAOGO et Esther Kabore (Stagiaire)
Réalisation vidéo : Mariam Sagnon
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 15 novembre 2019 à 14:40, par TANGA En réponse à : Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Noussourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

    Là, on reconnait le vrai insurrectionniste.
    Il démontre qu’il a participé à l’insurrection pas pour pousser un président dehors, pas pour récolter des broutilles de mandataires sans noms mais par ce qu’il croyait dur comme fer que par là le pays pouvait espéré changer.
    Monsieur GUIRO vous, vous n’avez pas été brouette comme tant de personnes et cela soulage. Vous êtes un vrai Révolutionnaire.
    Comme on use le dire : YAA TAMPON !!!
    Depuis les années 1983, on a toujours chanté que le Burkina ne pouvait pas être sauvé de dehors (par seulement des gens qui ne sont des Burkinabè), c’est maintenant que tous ont les yeux ouverts pour le comprendre.
    Merci Alain ILBOUDO !
    A chacun selon ses capacités d’action ; je veux dire qu’il n’y a pas d’âge pour s’enrôler car on fera ce que l’on peut.Quand arrive le moment de s’exprimer et qu’on le fait pas, c’est que l’on se condamne volontairement.

    • Le 15 novembre 2019 à 18:00, par Yako En réponse à : Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Noussourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

      " Ceux qui disent que le président ne devrait pas aller dans ce sens, ont-ils fait des propositions ? Je pense qu’on doit assimiler ces gens aux terroristes "

      "Le Burkina Faso appartient à nous tous"
      Mon frère ceux qui ont une autre approche de la question sont aussi dans leur droit. Pour nous honnêtes citoyens nous assimilons les insurgés des 30 et 31 oct.2014 aux khmers noirs "qui ont terrorisé nos villes pour obtenir ce qu’ils veulent. En un mot, une minorité violente s’est emparée du pays jadis havre de paix dont on vit dramatiquement les conséquences aujourd’hui.Personne n’a le monopole de la violence aussi verbale soit-elle.
      En fin, pour nous autres la situation dramatique de notre pays elle se résume en une seule phrase:L’incapacité des autorités à protéger les citoyens ;et comme elles ont échoué elles doivent partir sans oui ni mais.Le reste n’est que gesticulation. Yako. Burkinabé de père et de mère, eux même Burkinabé depuis mille ans. Bien à toi

  • Le 15 novembre 2019 à 15:50, par Damis En réponse à : Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Noussourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

    M. Guiro, waouhh !
    Là on reconnait un vrai insurgé !
    Tu as vu juste. Ce qui se passe avec ces bandits armés n’est rien d’autre qu’un plan pour que le Burkina regrette son insurrection. C’est en cela que ceux qui défendent toujours Blaise et son système devaient souvent avoir honte avec certaines déclarations comme : avec Blaise, il y avait pas d’insécurité. Car rien ne prouve que ce n’est pas lui (avec l’appui de ses amis occidentaux, forces du mal) qui a implanté le plan diabolique afin de rendre le pays ingouvernable.
    En vérité, tout ceux qui essayent de dénoncer l’incapacité du gouvernement de Rock à sécuriser le pays sont des hypocrites, car tout honnête citoyen sait que l’affaire de ces bandits armés ne relève pas de la capacité de gouverner mais d’une question de "soit tu acceptes ce que nous voulons et on te laisse tranquille, soit tu refuses ce que nous voulons et tu subis les conséquences ! "
    Au lieu que tous ceux qui ont accompagné l’insurrection se mettent la main dans la main pour arrêter le mouvement anti-insurrection, chacun se croit super man avec des déclarations bidon. Je veux parler des gens comme Pr Loasa que je respectais beaucoup mais depuis la création de son parti, est devenu autre chose ; de même que Moyenga et autres.
    En tout cas l’appel du chef l’état est à saluer à juste valeur.
    Il faut toute fois être aux aguets car les alliés des forces sont en train de mener des actions pour que cela soit un échec.
    Honte à ces négationnistes, leurs commanditaires et leurs complices, qui veulent que le Burkina reste leur propriété.

  • Le 15 novembre 2019 à 16:25, par ollo En réponse à : Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Noussourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

    Si on avait le même engagement et la même détermination que ces terroristes, il y a longtemps que la guerre était finie. Regardez comment ils se sont mobilisés de tous les continents pour aller soutenir l’Etat Islamiste en Irak. Si on se mobilisait partout en Afrique pour soutenir le Burkina, le Mali, le Niger, le terrorisme ne ferait pas une bouchée. Que la jeunesse burkinabè, ivoirienne, togolaise, béninoise, nigérienne et sénégalaise se mobilise pour la libération de Kidal.

  • Le 15 novembre 2019 à 16:43, par Bigbalè En réponse à : Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Noussourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

    Qu’on le veuille ou non, l’Histoire retiendra que des Burkinabè ont décidé de brûler le Burkina pour des desseins inavoués. On sait que ce n’est pas des étrangers qui sont à la manœuvre et ils reçoivent les moyens de l’intérieur ou de l’extérieur pour faire ce sale boulot. Nous dans le Bam, on a décidé d’user de nos "Droits de l’Homme" et particulièrement de notre droit de nous défendre avec dignité. Quand nous voyons comment nos personnes âgées de 70, 80 ans voir plus, ont été contraintes de fuir leurs cases pour venir dormir sur des terrains nus à Kongoussi, tendre le bol pour avoir à manger, négocier des toilettes pour se soulager, eh bien c’est cela que nous appelons voler la dignité des personnes qui n’ont rien à voir avec la politique, qui n’ont rien à voir le drame de Yirgou tant commenté par les Mouvements des droits de l’Homme. Eux, ils n’ont pas porté atteinte aux droits des autres mais aujourd’hui des hordes de barbares semblent ignorer qu’ils ont droit à la vie et à la dignité. Avec ou sans l’appel de Monsieur le Président du Faso, nous allons nous défendre avec les armes à notre disposition. Trop, c’est trop ! On agira advienne que pourra ! Mr Guiro, on est ensemble !

  • Le 15 novembre 2019 à 17:19, par Jet Lee En réponse à : Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Noussourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

    Les premiers responsables des OSC, les chefs syndicalistes doivent aussi donner l’exemple. C’est par là qu’on saura s’ils aiment vraiment la Patrie.

  • Le 15 novembre 2019 à 17:47, par le petit tranquilos En réponse à : Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Massourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

    Je suis entièrement d’accord avec GUIRO. Ceux qui n’aiment pas Rock seront surpris. L’appel de son excellence sera une réussite. Les mêmes terroristes étaient mon voisin et on voyait ce qu’ils faisaient et personne ne dit mot. Quand Blaise à quitter le pays, immédiatement même pas 30mn ils ont disparus des lieux. C’est parce que les accords étaient flous qu’ils sont partis précipitamment. Personnellement je trouve qu’on doit plus de terrorisme dans la presse. Arrêtons et agissons discrètement.

  • Le 15 novembre 2019 à 19:03, par Johnwoo En réponse à : Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Massourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

    Je tire mon chapeau à cet grand Monsieur digne fils du Burkina.
    Je suis fier de savoir qu’il reste des hommes de ta trempe dans notre pays.
    Il faut que le peuple soutienne le président car l ancien régime cherche à effacer l insurrection populaire et opposer Rock avec Blaise uniquement pour exiger une réconciliation sans passer par la case justice.
    La patrie ou la mort, nous vaincrons

  • Le 15 novembre 2019 à 19:11, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Massourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

    BILAN A METTRE A JOUR :
    -  près de 500 000 deplacés
    -  800 000 personnes en insecurité alimentaire
    - 330 000 ecoliers descolarisés
    - plus de 2000 ecoles fermées
    Et il s’en trouve pour eriger la pusillanimité en grandeur intellectuelle et oser dire que l’initiative des volontaires provoquerait pire que cela ; comme si cela n’etait jamais pas du PIRE !
    Toute opinion, à moins qu’elle se reclame de la croyance et des esperances, doit se soumettre à des exigences de conformité éprouvables : toutes les opinions ne s’equivalent point !
    Que Dieu vous benisse, GUIRO, BIGBALE.

  • Le 15 novembre 2019 à 21:12, par Ka En réponse à : Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Massourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

    Yako avec tout dont tu avances dans ton auto critique, le service secret Burkinabé doit s’intéresser à toi avec tout dont vie le Burkina Faso de nos jours.

    Le soulèvement populaire du peuple Burkinabé pour dire non au tripatouillage de l’article 37 par ton mentor qui a pris la fuite un midi avant le repas, était légitime. D’ailleurs quelques pays du continent veulent copier le soulèvement populaire Burkinabé qui a conduit à la chute de Blaise Compaoré : Mais je dis à ces pays de ne pas copier au hasard celui du Burkina qui était un soulèvement populaire soutenu a 100% par la société civile, et une partie de l’armée, sans oublié la vraie référence de démocraties ancestrale qui sont celles des continuités des coutume de la sagesse Africaine, conservée par le MOOGHO NAABA et tous les autres chefs coutumier de tous les ethnies du pays des hommes intègres : Blaise Compaoré et son RSP de criminel qui n’est qu’une simple eau, ne pouvait rien contre cette montagne, que de changer de chemin. Mais se lever un beau matin, brûler les pneus au milieu des rues pour une revendication sans un soutien total de la société civile et de l’armée, ne fera jamais reculer un dictateur né comme Denis Sassou Nguesso et autres.

    Yako de nos jours les boliviens viennent de donner un signal et un avertissement à nos dictateurs. L’Armée bolivienne à copier celle du Burkina en se rangeant au côté de son peuple et non pas d’un homme comme ce qui s’est passé le 31 Octobre 2014 avec notre armée nationale sans les fillettes du RSP de Blaise Compaoré.

    Pour te dire Yako, quand un peuple comme celui du Burkina ou celui de la Bolivie arrive à ce niveau de compréhension, c’est le signe que la démocratie est en bonne voie dans ces pays. Si tu as remarqué, ce qui est arrivé le 31 Octobre 2014, Roch Kaboré en arrivant au pouvoir, sa préoccupation était de renforcer la constitution en cadenassant définitivement l’article 37, dont aucun Président ne sera tenté de changer la Constitution pour se maintenir au pouvoir. Ton fonds de commerce qui est ta haine contre l’alternance politique voulue par le peuple, ne t’emmènera nulle part : Car, Roch Kaboré fera ses deux mandats, et le peuple démocratiquement dans les urnes en 2025, choisira son successeur si son programme fera avancer le pays.

  • Le 17 novembre 2019 à 11:42, par Ka En réponse à : Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Massourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

    HORUDIAOM, Si je prends un temps pour cet activiste qui devait être a l’ombre selon nos lois, ou si c’était au moment des fillettes de Blaise Compaoré il avait son compte, c’est qu’il va très loin. Heureusement qu’il est quelque part dans les champs des tomates en défiant l’état Burkinabé avec sa démission du président. Aujourd’hui le peuple Burkinabé est conscient des méthodes de nos propres frères déguisés en terroristes, et ce même peuple, eux sur le terrain ils voient bien ce qui se passe et ils sont plus dans la réalité, et un activiste comme Yako qui a fait son fonds de commerce la démission du président donne encore a Roch Kaboré auprès de son peuple des points. Car, C’est trop facile de dire au président de démissionner une fois que l’événement s’est produit. 99% du peuple a compris que ça soit Blaise Compaoré, Zépherin Diabré, Ablassé Ouedraogo au pouvoir de nos jours, aucun ne peut pas jeter la suspicion sur tout le monde et quadriller le moindre mètre carré de terrain avec des forces de l’ordre en armes : Car, le propre du terrorisme c’est de frapper n’importe où n’importe quoi n’importe comment, en particulier là où personne ne s’y attend.

    En ce temps très critique, tout dont je conseille au président, c’est de rester à l’écoute de son peuple avant d’agir. Car, un régime qui refuse d’entendre les critiques, et, pire, qui les fait taire par tous les moyens possibles et imaginables, n’a aucun avenir dans un Burkina ou le peuple est mûri par les crimes gratuits et la corruption a ciel ouvert.

    Conclusion mon jeune HORUDIAOM : Le président du Faso doit faire ce qui est bien pour le pays sans tenir compte des états d’âme des uns et des autres. Seules comptent la paix et la stabilité pour aller vers le progrès et le développement.

  • Le 17 novembre 2019 à 13:39, par Balla B En réponse à : Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Massourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

    NB : je pars au Burkina depuis 2004 et je me suis toujours dis que le Burkina était impénétrable pars les forces du mal jusqu’à ce que la france nous montre sa force.
    Si on était vraiment indépendants pourquoi la france installe-elle de ses meilleures bases militaires chez nous, en Côte d’Ivoire, au Niger, dans des lieux stratégiques, pourquoi ?
    Est ce qu’on est une préfecture parisienne ?
    La question vaut le coup d’être posée.

  • Le 18 novembre 2019 à 10:49, par Damis En réponse à : Attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est une contre-insurrection qu’on nous impose », dixit Massourou Guiro du Mouvement plus rien ne sera comme avant

    M. Ka, je vous avais une fois signifié dans ce forum que c’est avec beaucoup de plaisir que je lis vos commentaires dans les fora. Et bien je continue toujours de vous lire avec beaucoup de plaisir.
    En réalité vous incarnez la lucidité, la sagesse....
    En tout cas, vos commentaires donnent toujours envie de participer sans partie-pris à ce forum.
    Merci pour votre réponse à Yako.
    La patrie ou la Victoire, nous Vaincrons certainement !

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