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Burkina : Le pape François demande la protection des populations vulnérables

Publié le mercredi 13 novembre 2019 à 23h45min

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Burkina : Le pape François demande la  protection des populations  vulnérables

Au cours de son audience générale du mercredi 13 novembre 2019, le pape François, se référant à la persécution des chrétiens à l’époque de l’empereur Claude, a eu une pensée pieuse pour le Burkina Faso. Il a demandé aux autorités civiles et religieuses de multiplier les efforts “pour promouvoir le dialogue interreligieux et la concorde”.

A l’issue de sa catéchèse, le Souverain pontife a lancé un appel spécial pour le Burkina Faso, un pays en proie à des “violences récurrentes”. Le 6 novembre 2019, un attentat a coûté la vie à “près de cent personnes”, a-t-il affirmé, dans l’Est du pays.

Le pontife argentin a confié au Seigneur les victimes, les blessés, les nombreux réfugiés et tous ceux qui souffrent de ce drame. Le chef de l’Eglise catholique a également demandé que soient protégées les populations les plus vulnérables.

Les autorités civiles et religieuses en particulier doivent conjuguer leurs efforts dans ce sens, dans l’esprit du document sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et la coexistence commune “pour promouvoir le dialogue interreligieux et la concorde”.

Lefaso.net
Source : I.MEDIA

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Vos commentaires

  • Le 13 novembre 2019 à 16:14, par Bigbalè En réponse à : Burkina : Le pape François demande la protection des populations vulnérables

    Merci Souverain Pontife, pour avoir prié et continuer de porter le Burkina dans votre cœur ! Tous les hommes épris de paix s’y reconnaîtront. Par contre, ceux qui cultivent la haine, qui continuent de faire de nombreux orphelins et veuves, de détruire les infrastructures de développement humain et physique du Burkina, finiront par disparaître, toute honte bue ! Dieu vous garde afin que vous puissiez continuer d’éclairer les jeunes générations du monde sur leur responsabilité sur le devenir de cette Planète Terre !

  • Le 13 novembre 2019 à 17:07, par Marie En réponse à : Burkina : Le pape François demande la protection des populations vulnérables

    Merci beaucoup Papa François pour cette grande attention et cette pieuse pensée.Que le Tout puissant dans son infinie bonté vous entende et nous exauce.A tous les fils et filles du Burkina de se serrer les coudes pour faire front à l’ennemi commun.tout le monde est sollicité et utile.Unis, nous vaincrons.Jamais nous ne tomberons.Du courage à tous et aux FDS.A nos responsables politiques et administratifs de savoir prendre les bonnes décisions aux moments opportuns.Victoire au peuple Burkinabè.PAIX AUX ÂMES DE NOS VAILLANTS DISPARUS.VIVE LE BURKINA BÉNI

  • Le 13 novembre 2019 à 18:12, par TANGA En réponse à : Burkina : Le pape François demande la protection des populations vulnérables

    Monsieur le pape, tout le monde est vulnérable .
    je dis ça par ce que ces bandits sont armés et les populations non. Ils viennent quand vous vous cherchez par ce que fatigués.
    Pire ils sont armés et guidés par surement des puissances étrangères. Si non comment comprendre que quelqu’un qui n’a rien, qui ne peut même pas s’offrir un vélo puisse s’acheter des armes de guerre et des munitions.
    Nous vous demandons d’envoyer un message à chaque pays occidental pour leur demander d’arrêter d’utiliser les pauvres Africains pour s’installer en Afrique. Dites leur ça et que ceux qui sont concernés arrêtent.

  • Le 13 novembre 2019 à 23:34, par Mechtilde Guirma En réponse à : Burkina : Le pape François demande la protection des populations vulnérables

    Votre échappatoire ne tient pas Tanga : Écoutez plutôt ce que vous dit le Saint Père :

    « Les autorités civiles et religieuses en particulier doivent conjuguer leurs efforts dans ce sens, dans l’esprit du document sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et la coexistence commune “pour promouvoir le dialogue interreligieux et la concorde”.

    Dans Zoodomail j’ai répondu à l’Abbé Valentin Dabiré en interpellant une fois de plus l’Église de prendre des initiatives pour entamer des consultations tous azimuts afin de rencontrer le pouvoir et trouver la solution. Quelqu’un m’a répondu que nous étions en République et qu’à ce titre la solution appartient aux gouvernants. Certes le Pape non plus pourrait ne pas avoir approuver ma proposition. Mais j’ai répondu à mon quidam qui m’a relevé les bretelles, que j’avais fait une proposition de façon diachronique et synchronique de tous les représentants des catégories et couches sociales en donnant l’exemple de l’Église qui devrait partir de la plus petite cellule qu’est le prêtre de campagne pour remonter jusqu’à la Conférence Épiscopale qui rencontrerait à son tour les autres religieux et coutumier, partis politiques sans exclusion, l’armées, les professeurs etc., qui eux aussi de leur côté auraient auparavant évolué par diachronie et synchronie Puis à l’issue de toutes ces concertations ils iront trouver les gouvernants. Bien entendu, mon quidam a dû trouver ma proposition de sortie de cris on ne plus drastique. Mais alors peut-on faire autrement ? En effet cette rencontre des dignes représentants du Peuple même, n’est-elle pas la république en marche, cette République qu’on m’oppose afin de donner toute légalité et légitimité aux seuls gouvernants ? Et qui plus est cette légitimité et cette légalité si tacite qu’elle soit par les accords signés entre l’Etat du Vatican et le Burkina-Faso n’est-elle pas applicable déjà ? Bien sûr que oui, mais autant profiter aussi pour l’institutionnaliser immédiatement après, cela fera une épine de moins au pied et je suis sûre que la confiance renaîtra et que,d’un élan, le peuple sera prêt debout pour défendre la patrie. Attention je vous vois venir Tanga me dire que c’est une affaire catholique qui n’a rien à voir avec les autres. Erreur, car en diplomatie on reconnaîtra que tout droit accordé à l’Église est automatiquement accordé aux autres et vice versa. C’est ce qu’on appellerait les « Clauses de la partie la plus favorisée » en référence à « La Clause de la Nation la plus favorisée ». Le Concile du Vatican II, a bien vu juste en instaurant le dialogue inter religieux et culturel. Pour une fois Sankara aurait vu juste également si, en instituant son fameux centralisme démocratique devançant ainsi l’Église, il ne l’avait pas réalisé sur une base exclusive, ne retenant que les partis politiques communistes et autres marxismes léninismes. En tout cas l’Église catholique et les sociétés traditionnelles et coutumières étaient notoirement exclues sinon bannies. N’oubliez pas que le Vatican est un État bien qu’il soit le plus petite du monde, et que les religions sont elles aussi issues des Nations. S’il y a quelques unes qui ont pu s’acquérir des territoires spécifiques afin de jouir de la personnalité juridique qui leur permet des droits civiques (donc sujets de droits) à part entière, par contre dans d’autres pays, elles sont obligées de partager le territoire avec d’autres entités politiques, religieuses et coutumières, ethniques, professionnelles etc. Ce qui n’accorde aux fidèles aucun droit sinon qu’ils ne sont que de simples bétails électoraux (objets de droits).

    Autre chose, le Pape ne s’ingère pas dans les affaires intérieures des pays dussent-ils être catholiques. Mais il a le pouvoir, en tant que religieux, de dénoncer Urbi et Orbi quand il le faut les déviances. C’est ce qui justifie son « Siège d’Observateur à l’ONU ». Mais quand il voit qu’un État peut obtenir de lui-même justice par ses vertus ancestrales et culturelles envers des tiers États, dussent-ils être puissants, comme ceux que vous lui suggérez, a-t-il encore besoin de tirer à boulets rouges sur eux comme vous le demandez ? C’est dire que la sagesse d’observateur lui commande sinon recommande, comme le justifie son Siège aux Nations-Unies. Car le Pape n’est pas un pyromane au contraire il pacifie. C’est sa Mission.En plus il sait exhorter :

    Les autorités civiles et religieuses en particulier doivent conjuguer leurs efforts dans ce sens, dans l’esprit du document sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et la coexistence commune “pour promouvoir le dialogue interreligieux et la concorde”.

  • Le 14 novembre 2019 à 08:40, par TANGA En réponse à : Burkina : Le pape François demande la protection des populations vulnérables

    Mechtilde Guirma, je sais que les GUIRMA sont très catholiques, mais ne défendez pas l’indéfendable. Vous avez répété : ’’Les autorités civiles et religieuses en particulier doivent conjuguer leurs efforts dans ce sens, dans l’esprit du document sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et la coexistence commune “pour promouvoir le dialogue interreligieux et la concorde”. mais est un problème de religion ?
    Ce sont des bandits qui disent combattre au nom de la religion ISLAMIQUE mais c’est des menteurs. Ils travaillent pour ceux qui leur fournissent les armes, la logistique, l’argent et les informations sur les déplacement de nos hommes. cela par ce qu’il veulent nous mettre dans la ’’MERDE’’ à des fins que eux seuls savent. Donc ne parlons pas de dialogue de religion ici.
    Mechtilde, tu sais comment les GUIRMA ont vécu et vivent ensemble avec les gens de Bilbalogo, Kamsaoghin et Samandin, la zone du bois, jusqu’à Manga en passant par la pâte d’oie malgré les différences de religion ? Où ont ils eu des problèmes par ce que chrétiens ?
    Il y a des raisons fabriqués et basta !

  • Le 14 novembre 2019 à 18:16, par Mechtilde Guirma En réponse à : Burkina : Le pape François demande la protection des populations vulnérables

    Tanga, gardez votre colère de « basta » pour vous et votre famille si vous, voulez, mais ne distrayez pas la galerie. Pouvez-vous m’enseigner l’histoire de Ouaga ? Vos remarques sont poignantes. Un jour, notre ami Kôro Yamyellé alors que je prédisais déjà ce qui pouvait nous arriver si nous choisissions l’équipe dont nous nous playons aujourd’hui, comme vous il m’a contestée en ces termes : « D’ailleurs en fait de famille où est la vôtre ? Elle est détruite ». En effet depuis l’aube du christianisme à laquelle mon père, prince de Guirgo, descendant de la cour impériale de Ouagadougou, a adhéré, nous n’avons connu que la mort, le dénigrement, la jalousie, la division, la délation, les empoisonnements, les traques de toutes sortes, puis l’infiltration (de mille manières pour ne pas les citer) où que ce soit les lieux que vous avez cité. Dites-moi où nous sommes à travers le monde ? Grâce à l’Église quelques uns d’entre nous vivent encore. Et beaucoup de gens le savent du fin fond de leur cœur. Les grands témoins et amis de ma famille ne sont plus de ce monde, entre autres : Léopold Kasiendé et son épouse Hélène (homonyme de ma mère) depuis Kaya. Je suppose que vous connaissez qui c’était ! Puis Bouba Hama, Aloys Pitroipa et le dauphin Kamambory depuis Fada N’Gourma.
    Un jour à Abidjan alors que je rendais visite au président Yaméogo à l’hôtel Ivoire, pour mieux me pénétrer de l’histoire de mon père, il m’a cité Houphouet dont le tout premier ami voltaïque était mon père : « Victor il est vraiment fou. Il a donné toute sa progéniture mâle à l’Église ». En effet de mes cinq (5) frères, 4 ont été des séminaristes. Et des deux filles, c’est moi la laïque, l’autre ayant été religieuse. Soit dit en passant, que pendant son séjour à Kaya où notre aîné est né, il se privait du repos du dimanche pour faire le bénévolat de catéchiste. Ils a enseigné la parole de Dieu à de hautes personnalités, des princes : Bernard Wohog-Yandé, Élie Ouédraogo, Christophe Rawendé Guira pour ne citer que ceux-là. Et toutes ces personnes sont restées dans la bonne droiture de nos traditions, quand bien même plus tard certains sont devenus musulmans tout en gardant leur nom chrétien. On peut donc dire qu’ils furent les pionniers du dialogue inter-religieux. Pour tout vous dire que les vrais djihadistes ne sont pas ceux que vous désignez, c’est l’évêque dont le père coutumier fut un féroce pourfendeur de l’Église jadis et qui qualifiait les chrétiens comme mon père de Bu-saamdba (selon l’expression de l’Abbé Bernard Yanoogo, dans son livre l’Église-Famille de Dieu). Oui je dis bien cet évêque, ce prêtre, ce pasteur, qui ont encore de façon congénital ces relents du passé et qui sont de nos jours en accointance avec ce système mafieux (du pouvoir ?), dont vous parlez et dénoncez, par l’intermédiaire des puissances occultes de l’Occident qui nous dirigent dans notre système de gouvernance et que vous semblez pourtant condamner mais !… Simple diversion. En effet c’est vous aussi Tanga (votre nom l’indique bien : esprit tellurien et mafieux) las de guerre froide contre l’Église ou l’Islam (mais peut-être prétend être chrétien ou musulman) qui profitez de la sortie du Saint Père pour lancer votre dernier cri du cygne (un cri morbide et haineux) et vomir toute la noirceur de votre cœur sur notre pays, sur le monde. Oui le pape François nous exhorte à nous débarrasser d’abord de nos Djihadistes intérieurs, car ceux de l’Occident, vous le savez très bien il s’en occupe déjà et ce n’est pas à vous d’apprécier. Il demande aux pays, seulement de l’aider en maîtrisant d’abord ceux qui sont ancrés dans nos familles, dans nos coutumes, nos traditions, nos us, nos cultures, et qui compromettent lourdement notre bel avenir de fraternité, dans la communion, la solidarité familiale. C’est pourquoi il s’est impliqué personnellement en signant des accords avec le Burkina. Un appui de taille et inconditionnel que votre myopie ou cataracte spirituelle et intellectuelle empêchent de voir. Soit dit en passant que son aîné Benoît XVI avait déjà tiré sur la sonnette l’alarme sur : Cet amalgame coutumier-syncrético-occulte et mafieux dont vous vous nourrissez par votre haine. Le proverbe moagha le dit bien : « quand on vous frotte le dos, vous aussi lavez vos membres et votre figure ». Tanga est-ce donc si difficile à le faire ?
    Je vous pardonne, d’avoir parlé si malencontreusement de ma famille et d’une façon qui éveille en moi bien de souvenirs douloureux. Mais je vous suis en même temps reconnaissante, parce que vous m’aurez permis de détecter en vous,un de ces ennemis longtemps ignorés que peut être par amour fraternel, j’ai durant mon séjour à Ouaga respectés, aimés et qui sûrement n’était qu’une de ces proximités sinon ces infiltrés dans la famille Guirma pour la saborder et, à travers elle, détruire l’Église... du Burkina !. Je souhaite qu’un jour je vous rencontre, qui que vous soyez, empereur, roi, prince, président, ministre ou député, et de vous regarder droit les yeux dans les yeux et vous dire tout simplement : « Au nom du Christ je vous pardonne » parce que vous ne saviez pas ce que vous avez fait ni ne savez ce que vous dites.

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