Situation nationale : "Soyons dans l’action et non l’incantation", invite Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale
Le ministre de l’éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro, dans le message ci-après publié sur sa page Facebook, invite ses compatriotes à ne pas baisser les bras face à l’adversité car, dit-il, chaque époque à ses difficultés et chaque génération doit accomplir sa mission.
Après ce moment de deuil, il est sûr que la douleur est toujours vive et que beaucoup d’entre nous se posent diverses questions. Toutefois la meilleure manière d’honorer tous nos compatriotes victimes de cette barbarie, c’est de ne pas baisser les bras, ni de céder au découragement, mais de nous engager en répondant à l’appel de mobilisation générale du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE.
Pour que tant de souffrances et de sacrifices n’aient pas été consentis en vain, nous avons un devoir moral : Soyons dans l’action et non l’incantation. Chaque époque à ses difficultés et chaque génération doit accomplir sa mission.
Soyons fiers de nos Forces de Défenses et de Sécurités. Soyons fiers de tous ces enseignants, ces élus locaux, ces leaders religieux et coutumiers, ces fonctionnaires, bref de tous ces burkinabè qui malgré l’adversité, loin des débats et polémiques des réseaux sociaux font face au péril de leur vie chaque jour à ces barbares d’un autre temps. Oui, soyons conscients des difficultés, sans pour autant verser dans le catastrophisme ni le pessimisme systématique qui paralyse et qui n’avance à rien.
Oui ; ce combat ne peut se gagner que si tous les patriotes s’unissent et mettent leur ego, leur croyance… de côté pour ne plus mettre en avant qu’une seule valeur, LE COURAGE.
Bien sûr qu’il peut arriver que nous ayons peur, mais la lâcheté n’est pas d’avoir peur mais de ne pas agir, de ne pas combattre.
Occulter donc la dimension tragique de l’Histoire ce serait nous condamner à sortir de l’Histoire. On ne construit pas la Paix en renonçant à se défendre.
Le Burkina Faso n’a existé que parce que des hommes ont accepté de se sacrifier à sa cause et parce que cette cause les a unis jusqu’à l’ultime sacrifice. Travaillons donc à mériter d’en être les dignes héritiers.
Pr Stanislas Ouaro
Vos commentaires
1. Le 13 novembre 2019 à 09:27, par Boubié En réponse à : Situation nationale : "Soyons dans l’action et non l’incantation", invite Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale
OUARO, tout ca c’est bon. Mais en attendant, on veut nos correction... mandatements, reclassements, bonifications ..allocations..indemnités etc qui dorment dans les tiroirs de tes agents là !!
2. Le 13 novembre 2019 à 10:27, par Yoda Issouf En réponse à : Situation nationale : "Soyons dans l’action et non l’incantation", invite Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale
Bien dit Mr le ministre,seulement il ne faut pas sous estimer les capacités des gens en prison et en exile qui demandent votre approbation pour défendre le Faso, méditez en
3. Le 13 novembre 2019 à 10:30, par TRAORE S. Germain En réponse à : Situation nationale : "Soyons dans l’action et non l’incantation", invite Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale
Très bel écrit ! Tant de sagesse, à votre âge ! Merci Pr OUARO. Que le Tout Puissant vous accompagne.
4. Le 13 novembre 2019 à 10:32, par Yoda Issouf En réponse à : Situation nationale : "Soyons dans l’action et non l’incantation", invite Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale
Bien dit Mr le ministre, seulement il ne faut pas sous estimer les capacités des gens en prison et en exile qui demandent votre approbation pour défendre le Faso, méditez en.
5. Le 13 novembre 2019 à 10:34, par YARO En réponse à : Situation nationale : "Soyons dans l’action et non l’incantation", invite Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale
C’est nickel et très instructif !
Merci Pr OUARO.
6. Le 13 novembre 2019 à 10:59, par William En réponse à : Situation nationale : "Soyons dans l’action et non l’incantation", invite Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale
Dans ces moments difficiles que nous traversons, voici un message remplis de sagesse et de bon sens. Merci Monsieur le Ministre.
7. Le 13 novembre 2019 à 21:40, par Lazare En réponse à : Situation nationale : "Soyons dans l’action et non l’incantation", invite Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale
Bien dit M. le Ministre,s’il est vrai que tous les burkinabè aiment ce pays, s’il est vrai qu’on est tous patriote, il n’ya rien d’autre que de s’armer de courage pour défendre et préserver ce pays. Personne ne voudrait qu’on lui force la main et s’emparer de quelque chose qu’elle aime bien. Mobilisons nous comme cela est de coutume au Burkina Faso
8. Le 14 novembre 2019 à 09:34, par simplicité En réponse à : Situation nationale : "Soyons dans l’action et non l’incantation", invite Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale
Il me semble qu’il y a bien d’admiration pour ce message du Camarade Pr Ouaro.
Sans verser dans les considérations liées à la personnes du Pr pour qui j’ai du respect, cet écrit me semble creux et maladroit. Le prof s’en prend aux discours qui ont cours dans les réseaux sociaux. C’est pourtant sur un réseau social qu’il publie son message avant que lefaso.net n’en donne écho ici.
Le prof en tant que ministre du pouvoir du MPP est dans son rôle de soutenir l’appel du PF pour les enrôlement volontaire dans l’armée, mais qu’il ne traite pas d’incantation les propos de ceux qui ont de la réserve quand à cet appel du Président. Cet appel pour le moins, est tiré des cheveux. Le prof a tout ce qu’il lui faut pour reconnaitre, sinon admettre que l’on ne saurait faire dans le populisme sur les questions sécuritaire. Ne devient pas militaire qui veut, ne va pas au front qui veut, ni par hasard.
Il est temps que ces intellectuels au tour du PF et/ou dans le gouvernement disent la vérité au Président. C’est ce denie e vérité qui nous mis une fois de plus dans ce deuil. Le deni que Otampuanu fut un échec cuissant et un gouffre financier qui ne dit ni ne dira son nom.
Prof, si jamais tu as l’occasion de me lire, au delà des cadres du parti, acceptons et analysons froidement la situation en vérité car c’est cela d’abord notre responsabilité, celle de notre génération.
Merci !
Respectueusement !