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Prix Joseph Ratzinger 2019 : Le lauréat burkinabé Paul Béré recevra son prix le 9 novembre 2019

Publié le samedi 2 novembre 2019 à 23h50min

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Prix Joseph Ratzinger 2019 : Le lauréat burkinabé Paul Béré recevra son prix  le 9 novembre 2019

Le Père Paul Béré, enseignant-Chercheur, lauréat du prix Joseph Ratzinger 2019, sera récompensé à Rome le 9 novembre 2019 en compagnie d’un grand philosophe canadien mondialement connu, Charles Taylor. Le communiqué de presse ci-après présente le prix et les travaux du Père Paul Béré.

La Fondation Joseph Ratzinger de la cité du Vatican capitalise l’œuvre théologique immense et importante du Pape Théologien Joseph Ratzinger/Benoît XVI. Elle cherche à promouvoir la recherche et les études de théologie, avec un intérêt particulier pour l’Ecriture Sainte, la Patristique (l’étude des écrits des Pères de l’Eglise), la Théologie fondamentale.

Le Prix Ratzinger est décerné aux « chercheurs qui se sont distingués de façon méritoire dans des activités de publication et/ou de recherche scientifique » (Statuts de la Fondation). En d’autres termes, l’idéal de savant soucieux de rigueur et d’ampleur qu’est le Professeur Joseph Ratzinger / Pape Benoît XVI se poursuit à travers cette œuvre. Le choix de ma personne, selon le comité scientifique, vise à reconnaître ma contribution dans le développement de la théologie africaine et à encourager le travail d’inculturation que cette même théologie s’est assignée comme tâche fondamentale.

De mon point de vue, ce prix est un acte de reconnaissance de mon combat pour que les théologiens jésuites de l’Afrique aient des structures universitaires théologiques pour déployer leur mission intellectuelle et un encouragement dans les sentiers de recherche que j’explore depuis plusieurs décennies. La reconnaissance des sciences ecclésiastiques par le CAMES en 2014 vient sanctionner positivement cette quête de puiser aux sources de la science théologique pour enrichir notre espace social africain, car le monde, plus qu’on n’y pense, est marqué par la théologie.

Le Prix est remis par le Pape François dans le palais apostolique le 9 novembre 2019. Les lauréats de cette année sont au nombre de deux : le Professeur Charles Taylor, Canadien, philosophe qui a énormément écrit sur les questions sociales, notamment son livres Sources of the Self [Les sources du soi] qui décrit les origines de l’identité moderne de soi dans la culture occidentale et A Secular Age [Un âge séculier] qui retrace l’émergence de ce qu’on appelle la ‘sécularisation’ de l’Occident et en clarifie le concept.

Ce prix honore le continent africain, parce que c’est une première dans l’arène de ce qu’on appelle « le Prix Nobel de Théologie ». Il distingue singulièrement le Burkina Faso en proie précisément à une violence engendrée par une culture de mort d’un groupe athée.

Qui est le Père Paul Béré ?

Jésuite originaire de Koupéla (Burkina Faso), Paul Béré est né le 28 mars 1966 en Côte d’Ivoire. C’est aux grands séminaires Saint-Jean-Baptiste de Ouagadougou et Saint-Pierre-Claver de Koumi au Burkina Faso, que commença ma formation philosophique et théologique. Entré dans la Compagnie de Jésus le 21 septembre 1990, il a poursuivi ses études de philosophie et de théologie respectivement en République Démocratique du Congo et au Kenya.

[Formation en Sciences bibliques] En 1998, il entrait à l’Institut Biblique Pontifical de Rome pour une spécialisation en Sciences bibliques. Celle-ci s’acheva avec une dissertation doctorale sur la figure de Josué dans le livre éponyme, publiée comme livre par la collection Orbis Biblicus et Orientalis n.253. Dans le parcours, il a également bénéficié du programme semestriel conjoint avec l’Université hébraïque de Jérusalem (Rothberg International School) en 1999-2000.

[Activités professonnelles] De 2007 à nos jours suivront des années d’enseignement des Saintes Ecritures (Ancien Testament) et de langues bibliques (hébreu et grec) à l’Institut Biblique Pontifical de Rome et à l’Institut de Théologie de la Compagnie de Jésus à Abidjan (ITCJ) en Côte d’Ivoire. Pendant cette décennie, il a été en charge d’un certain nombre de projets : La création et la direction de la revue bilingue de théologie Kanien pour la promotion de la recherche théologique dans les écoles jésuites en Afrique (depuis 2013). L’organisation en 2014 d’un colloque international sur la « Théologie dans la cité » à l’occasion de la reconnaissance des sciences ecclésiastiques par les pays francophones d’Afrique et Madagascar.

La création et l’animation de la Chaire de Bible ‘Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya’ (du nom du premier africain docteur de l’Institut Biblique Pontifical de Rome) : un carrefour où se rencontrent des exégètes du milieu francophone (Afrique – Amérique du Nord – Europe) en terre africaine. La conduite du projet de la Faculté de Théologie des Jésuites d’Afrique et Madagascar (FTJAM) jusqu’à son érection par la Congrégation de l’Education Catholique en décembre 2016.

C’est la première Faculté ecclésiastique de théologie des Jésuites en Afrique qu’il présida ad interim (2016-2018). La création d’un département de recherche à l’ITCJ (2016). La mise en place d’un Master de spécialisation en Ecriture Sainte à l’ITCJ (depuis 2016).

[Services d’expertise] A ces engagements académiques se sont ajoutés des services ecclésiaux comme expert à différents synodes de 2008 à 2014 ; consulteur de la Secrétairerie générale du synode des évêques (2009-2014) ; consulteur du Conseil Pontifical pour la Culture (depuis 2014) ; membre du comité « culture » de la Conférence Episcopale Régionale d’Afrique de l’Ouest (CERAO/RECOWA) ; collaborateur de la Congrégation de l’Education Catholique depuis 2014 ; membre de l’Anglican Roman Catholic International Commission (ARCIC) depuis 2018. Au Burkina Faso, il contribue depuis 2017 à promouvoir les figures des premiers pasteurs africains de l’Eglise locale, notamment Mgr Dieudonné Yougbaré (1917-2011) et le Cardinal Paul Zoungrana (1917-2000) un grand nom africain de Vatican II.

[Recherches personnelles] Ses activités de recherche portent essentiellement sur : l’exégèse de la Bible hébraïque (Ancien Testament), avec un intérêt particulier pour le fonctionnement des textes en contexte d’oralité, avec une attention particulière à l’« auralité ». Ce néologisme fait référence à l’oreille (‘auris’ en latin) et renvoie donc à l’écoute, tout comme l’oralité se réfère à la bouche (‘os/oris’ en latin) et désigne la parole. La réception des textes par l’écoute ou par la lecture – et c’est sa thèse ! – fonctionne différemment.

Ensuite, « l’exégèse théologique » (rappelée par le Pape Benoît XVI dans Verbum Domini, n.34) comme concept directeur lui a permis de penser un programme de spécialisation biblique (Master à l’ITCJ). Enfin, l’exploration des figures d’autorité dans les Saintes Ecritures offre un détour vers des ressources pour une anthropologie du leadership. Par ailleurs, ses conférences à l’adresse du grand public visent à favoriser la connaissance, la compréhension et la réception en contexte africain des synodes auxquels il a pris part comme expert. Il est membre de l’Association des Théologiens Africains (ATA), de l’Association Panafricaine des Exégètes Catholiques (APECA), de la Society of Biblical Literature (SBL), et de l’International Jungmann Society for Jesuits and Liturgy.

Rome, le 25 X 2019

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Vos commentaires

  • Le 2 novembre 2019 à 18:27, par Zimm En réponse à : Prix Joseph Ratzinger 2019 : Le lauréat burkinabé Paul Béré recevra son prix le 9 novembre 2019

    Frère Paul Béré toutes mes félicitations sincères pour l’obtention de ce prix prestigieux Joseph Ratzinger qui a vocation à devenir l’équivalent du prix Nobel en théologie.
    Vous partagez l’honneur avec le philosophe Canadien Charles Taylor un intellectuel ultra connu dans le monde Anglo-Saxon et en plus je signale que vous êtes le premier Africain à obtenir ce prix, automatiquement vous rentrez dans l’histoire par la grande porte, vous êtes un exemple à suivre alors bonne continuité !

  • Le 2 novembre 2019 à 20:26, par RV En réponse à : Prix Joseph Ratzinger 2019 : Le lauréat burkinabé Paul Béré recevra son prix le 9 novembre 2019

    Félicitations ! Que le Saint Esprit continue de vous guider pour éclairer l’obscurantisme pour la Paix entre les enfants de Dieu. Amen !

  • Le 2 novembre 2019 à 22:49, par Kelgue PfK En réponse à : Prix Joseph Ratzinger 2019 : Le lauréat burkinabé Paul Béré recevra son prix le 9 novembre 2019

    Felicitations pour tant d’énergie pour la gloire de Dieu et le salut des Hommes en général et de l’Homme africain, en particulier.
    Merci pour l’honneur fait au "Pays du caillou blanc", au "Pays des Hommes Intègres", au au "Continent, poumon spirituel de l’humanité".

    "Kossiyam" : Que Dieu continue à vous accorder toute la sagesse nécessaire pour continuez à être un instrument selon son coeur.

  • Le 2 novembre 2019 à 23:54, par Mechtilde guirma En réponse à : Prix Joseph Ratzinger 2019 : Le lauréat burkinabé Paul Béré recevra son prix le 9 novembre 2019

    « Le choix de ma personne, selon le comité scientifique, vise à reconnaître ma contribution dans le développement de la théologie africaine et à encourager le travail d’inculturation que cette même théologie s’est assignée comme tâche fondamentale ».

    Mon père vous avez touché là une de mes plaies douloureuses dans la recherche théologique sur la démocratie, en mettant l’accent sur la (notion de la) femme et comment par analogie, nous pouvons nous dire catholiques romains à partir des valeurs positives de nos cultures et je me suis butée comme à des murs de béton dans les universités catholiques d’Ottawa. En voici trois exemples :

    La question de l’excision (Bongo) : En effet une pratique millénaire depuis l’Égypte et la Rome antique (qui l’a utilisée avec la circoncision pour combattre les maladies et les pratiques contre nature, afin d’éviter l’extinction de la société romaine) y compris les Gaulois. Chez les Mossé la pratique justifie les mêmes raisons. Et mieux encore célèbre l’esprit de lumière de deux manière à la fois : à la période froide qui inaugure le retour du soleil au solstice d’hiver (Zii likri en moré ou apparition de la lumière sur le monde). Traditions donc des fêtes païennes qui ont inspiré la fête de Noël. Et de deux, les initiés chantent cette lumière qui prélude celle du soleil comme l’esprit de celui-ci en référence à l’intériorité ou pu-péélem en moré (bongo, bongo, bongo yida. À péelem yida kiug péélem, à péélem yida andg péélem). En un mot le bongo pour le burkinabé, enlève la crasse qui pourrait abêtir l’Esprit humain et qui ferait qu’il ne soit capable de distinguer ce qui est bien et de ce qui est mal. Donc le bongo dote l’esprit humain en plus de lui éviter des maladies corporelles de grandes vertus telles que la tempérance, la sagesse etc. et même l’art de la gouvernance (dans le kiogo ou camp on organisait les initiés en gouvernants : pouvoir (naam), contre pouvoir (Wemba) et sujets…), ce qui, par analogie pourrait se comprendre comme des dons de l’Esprit Saint, de l’Esprit de lumière, de l’Esprit de Vérité. Personnellement je pense qu’un enfant qui quitte le Kiogo, devient très bon serviteur de la société dans ses choix tant religieux que professionnels, ou même bon gouvernant.

    Les doctrines compréhensives de Charles Taylor : Quand j’ai suivi le cours sur les Écrits de Charles Taylor. J’ai poussé un soupir de satisfaction en me disant : Voilà une bonne référence qui va me permettre de mettre en valeur et de défendre avec la plus grande distinction si besoin en était ce que je suis venue chercher dans cette Université Pontificale. Aussi au devoir du fin du cours, après avoir traité dans les mêmes normes que le professeur, l’avis personnel que j’ai donné en conclusion (car on nous le demande de même que la participation au cours) était l’analogie que j’avais faite des doctrines compréhensives de Charles Taylor à la proposition que j’avais faite plus de 7 ans auparavant dans le rapport de restitution de la rencontre du Conseil Économique et Social (dont Juliette Bonkoungou était la présidente à l’époque) avec les Sociétés civiles, les confessions religieuses et coutumières et les parties politiques, en tant que consultante politologue. J’ai interpellé les religieux, les coutumiers, les professions et les gouvernants à songer à mettre une structure républicaine bicamérale par exemple, qui permettrait à ces derniers d’être des parties prenantes aux décisions surtout celles qui les concernent (comme le social et l’économique) avec des visées d’équité, de la doctrine et de la coutumes, car il représentent l’essentiel du tissus social. Vous savez quoi ? Le professeur fut comme scandalisé de mon outrecuidance à vouloir mêler des cultures africaines (synonyme de satanisme et d’hérésie) aux cultures civilisées de l’Occident.

    Enfin troisièmement, j’ai donné des preuves (avec deux livres) que les cultures africaines étaient en fait de tradition abrahamique (chez les Mossé par exemple, le nom même ethniquement : Mossé, ensuite une variété d’herbe dans la région de Koupièla-Tenkodogo du nom de Mousga (dont le pluriel, avant de garder l’orthographe singulier, est Moussa), ne sont que des génériques de Moïse. Ensuite quand on prend les initiales des quatre noms de Dieu en moré, on obtient le tétragramme suivant Y.N.W.N, donc YAVÉ. Alors on m’a répondu qu’il n’y avait pas de professeur qui ait étudié les cultures africaines et ainsi pourrait être mon directeur de thèse, et qu’en plus il n’y a pas de spécialiste de l’Ancien Testament, il n’y avait que ceux du Nouveau, en l’occurrence des synoptiques. J’ai répondu que je n’avais pas éliminé ni l’Ancien Testament, ni le Nouveau, encore moins les synoptiques, car chaque évangéliste comme on me l’a enseigné a sa méthode, sa spécificité et son agencement qui fait qu’on peut faire une lecture de notre temps en investiguant les questions relatives au droit, à la morale, à l’éthique, à l’équité, à la doctrine et à la coutume et qui interpelle fort justement les questions de la vie familiales, de la démocratie, de dialogue interculturel tels que consignés dans les travaux de Vatican II, dans le magistère, le discours social de l’Église et les différents synodes encycliques et lettres pastorales de nos papes et de nos évêques.

    Alors on m’a fait savoir que j’étais trop vieille et qu’on n’était pas intéressé de m’avoir encore dans les universités. J’ai quitté leurs universités qui forment des féministes pour être envoyer dans nos pays pour lutter contre l’excision et pour la suppression de la dot dans le mariage. Mais je n’ai pas démordu de poursuivre mes recherches.

    DIEU SOIT LOUÉ ! AMEN.

    • Le 3 novembre 2019 à 17:34, par SOME En réponse à : Prix Joseph Ratzinger 2019 : Le lauréat burkinabé Paul Béré recevra son prix le 9 novembre 2019

      Merci ma sœur mechilde. Je suis entierement d’accord avec toi. Je m’attendais a ce que paul donne plus details a ce sujet et que ce serait meme l’element essentiel de sa recompense. Mais helas

      Vatican II a été une avancee formidable mais malheureusement les africains n’ont su se l’approprier ou plus exactement on n’a permis aux africains de se l’approprier comme il se doit. Des africains ont beaucoup travaillé meme avant vatican II (et assez serieusement d’ailleurs). Sans aller bien loin, je peux citer Mgr Sanou Titiama Anselme. J’avoue que je ne connaissais le père Paul Bere. Du cote de la RDC il y a aussi de belles donnees…
      Bref il y en a. Mais la reaction du Père Taylor a tes propositions explique tout. « Le professeur fut comme scandalisé de mon outrecuidance à vouloir mêler des cultures africaines (synonyme de satanisme et d’hérésie) aux cultures civilisées de l’Occident. » Il ne faut pas aller loin : va voir dans le doicese de diebugu comment pensent la plupart du clergé (comme s’ils n’etaient pas des africains)

      « Alors on m’a fait savoir que j’étais trop vieille et qu’on n’était pas intéressé de m’avoir encore dans les universités. J’ai quitté leurs universités qui forment des féministes pour être envoyer dans nos pays pour lutter contre l’excision et pour la suppression de la dot dans le mariage. Mais je n’ai pas démordu de poursuivre mes recherches ». Bien fraternel comme reponse ! toutes les arguties d’argumentation ne seront pas epargnées. Mais je suis d’accord avec toi que tu ne dois point lacher. Cette reponse est une preuve que tu genes quelque part. Et pourquoi ?

      Par contre je serais plus nuancé que toi quant a maintenir l’excision. C’est clair que cette pratique n’a rien a voir avec ce qu’on nous vend. Oui le gros probleme actuellement qui va arriver a ses fins (detruire la culture africaine) est celui de cette question du genre qu’on nous vend a tout bout de champ sans aucun regard pour la conception africaine de la femme. Or l’excision entre dans ce cadre : c’est d’abord une pratique mystique d’initiation comme tu le dis et non pas une certaine vision materialiste relevant d’une vision purement primaire de la sexualité. Le feminisme actuel qu’on impose aux africains va finir de les detruire. En effet on a fini par comprendre que la force de la societe africaine, cette force qui lui a permis de survivre a toutes les agressions de toutes sortes depuis des siecles, cette force de resilience n’est autre chose que la femme africaine.

      Aujourd’hui on ne se gene plus : on sterelise ouvertement nos femmes, soeurs, meres, etc sous pretexte de liberté et de contrôle des naissances. Alors qu’eux-mêmes subventionnent et paient les femmes de chez eux pour faire des enfants mais veulent nous imposer leurs mariages entre homosexuels, etc.

      Nous ne pouvons pas abandonner nos pratiques culturels surtout mystiques ; ce qu’il faut faire c’est les adapter et non les maintenir telles quelles. L’inculturation n’est pas seulement dans le domaine religieux. Aucune personne de bonne foi ne peut douter des fondements egyptiens de l’abrahamisme. Freud lui-même a fait tout un bouquin sur Moise l’egyptien. Myriam est egyptienne, etc. tous ces negationismes entrent bien dans la meme ideologie qui combattit et combat toujours les idees du professeur cheikh anta diop, pourtant reconnues et avalisees par l’UNESCO. Bref, ce debat n’est point innocent.
      SOME

  • Le 3 novembre 2019 à 10:07, par dondomè-iblè En réponse à : Prix Joseph Ratzinger 2019 : Le lauréat burkinabé Paul Béré recevra son prix le 9 novembre 2019

    FÉLICITATIONS MON CHER FRÈRE ET AMI PAUL BÉRÉ QUE J’AI PERDU DE VUE DEPUIS LE GRAND SÉMINAIRE. PUISSE LE TOUT PUISSANT VOUS ÉCLAIRER ET GUIDER DANS TOUTES VOS ENTREPRISES. michel ange kambiré du Diocèse de Diébougou, ton promortionnaire. BON VENT À TOI.

    • Le 3 novembre 2019 à 14:24, par Mechtilde Guirma En réponse à : Prix Joseph Ratzinger 2019 : Le lauréat burkinabé Paul Béré recevra son prix le 9 novembre 2019

      Félicitation aussi à vous mon bien-aimé IbLé, qui nous avait ouvert les yeux il y a quelques années et nous a révélé que le Christ en son temps fut et reste de nos jours avec les Écritures Saintes le plus grand Politologue. Je ne t’ai guère oublié et à très bientôt.

      Dieu, que mon pays a des grands hommes qui observent silencieusement comme Vous tapis dans leur coin. Grands hommes de mon pays, je vous aime tous.

  • Le 4 novembre 2019 à 11:26, par Jud En réponse à : Prix Joseph Ratzinger 2019 : Le lauréat burkinabé Paul Béré recevra son prix le 9 novembre 2019

    Tout d’abord mes félicitations au Père BERE ! Ensuite, je partage entièrement votre point de vue. Je reste convaincue, que grâce à des analyses comme la vôtre, nous allons pouvoir préserver ce qui reste à préserver, de notre culture.

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