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Protection des migrants : Les acteurs du domaine s’approprient le Mécanisme national de référencement

Publié le mercredi 30 octobre 2019 à 11h04min

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Protection des migrants : Les acteurs du domaine s’approprient le Mécanisme national de référencement

Ouagadougou a abrité, les 28 et 29 octobre 2019, un atelier de dissémination et de formation sur le Mécanisme national de référencement (MNR) des migrants vulnérables en transit ou bloqués sur le territoire burkinabè. C’est un atelier organisé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et qui vise la diffusion dudit document, tout en permettant son appropriation et sa mise en pratique. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a eu lieu ce lundi 28 octobre.

Dans sa mission d’appui et d’accompagnement des gouvernements dans la gestion de la migration, l’OIM (Organisation internationale pour les migrations), en collaboration avec le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire et d’autres acteurs intervenant dans le domaine, a mis en place un Mécanisme national de référencement (MNR) des migrants vulnérables en transit. Ce mécanisme permet d’assister et de protéger de façon efficace et professionnelle les migrants vulnérables en transit et/ou bloqués sur le territoire burkinabè.

Le processus de la mise en place de ce MNR a été financé par le Fonds fiduciaire de l’Union européenne et la formation et dissémination du mécanisme a été possible grâce au financement du Département pour le développement international du Royaume-Uni (DFID-Department for International Development).

Afin donc de permettre aux différents acteurs du domaine de s’approprier ce mécanisme, un atelier de dissémination et de formation de 48 heures a été organisé à leur profit, à Ouagadougou, pour le compte de la région du Centre.

A la cérémonie d’ouverture de cet atelier, le conseiller technique du ministère de la Solidarité nationale, Youssouf Ouédraogo, a tenu à remercier les responsables de l’OIM pour les actions déployées pour accompagner le gouvernement du Burkina Faso dans la gestion des questions de migrations. Il a aussi souligné que ce document qui a été remis officiellement à son ministère le 13 septembre dernier par la cheffe de mission de l’OIM, est un guide pratique qui est, dit-il, le fruit d’un travail participatif des acteurs étatiques, de la société civile, des ONG et de l’agence onusienne intervenant dans le domaine de la protection des migrants. « Et cet atelier est pour moi une opportunité de traduire une fois de plus l’étroite collaboration entre l’OIM et le gouvernement burkinabè dans la gestion des questions migratoires », a-t-il ajouté.

Les acteurs des structures publiques, la société civile et les ONGs

Pour la chargée de projet de l’OIM, Aïcha Pitroipa, ce document de référencement contribue à orienter les acteurs sur le terrain dans le domaine de l’assistance et la prise en charge des migrants vulnérables en transit et/ou les migrants bloqués sur le territoire burkinabè, et constitue un mécanisme unique de référence en la matière sur le plan national. Le MNR découle, par ailleurs, de quatre consultations tenues notamment dans les régions des Hauts-Bassins, du Centre, de l’Est et du Sahel. Il a ensuite fait l’objet d’une validation pour être utilisé par tous les acteurs sur le plan national.

Aicha Pitroipa, Chargée de projet de l’OIM

Plus de 457 migrants assistés

Grâce au financement reçu par le DFID, l’OIM a réhabilité deux centres de transit appartenant au ministère de l’Action sociale dans les Haut-Bassins, précisément à Bobo-Dioulasso, et dans le Sahel (Dori), explique-t-elle. Aïcha Pitroipa précise que les migrants hébergés dans ces centres reçoivent l’assistance de plusieurs acteurs.

Au-delà de l’hébergement, des kits de dignité sont distribués à ces migrants afin de respecter leurs droits. En plus de ces deux premiers types d’assistance, il y a également l’assistance alimentaire, médicale, psycho-sociale et l’assistance au retour volontaire dont bénéficient les migrants.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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