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Coopération Burkina-Luxembourg : Bilan satisfaisant pour la 11e commission de partenariat

Publié le lundi 21 octobre 2019 à 21h30min

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 Coopération Burkina-Luxembourg :  Bilan satisfaisant pour la 11e commission de partenariat

La 11e commission de partenariat entre le Burkina Faso et le Grand-Duché du Luxembourg s’est tenue le lundi 21 octobre 2019 à Ouagadougou. Elle a réuni les responsables de la Coopération luxembourgeoise et ceux des ministères chargés de l’Economie et de la Formation professionnelle du Burkina Faso. Un bilan de la coopération marqué par la signature d’un avenant de deux accords bilatéraux pour un montant de 12,6 milliards de F CFA, suivie d’une convention de financement commun, impliquant quatre autres partenaires au développement.

La 11e Commission de partenariat entre le Burkina Faso et le Grand-Duché de Luxembourg s’est tenue le lundi 21 octobre 2019. Le gouvernement burkinabè, par l’entremise du ministère de l’Economie, des finances et du développement et celui chargé de la Formation professionnelle et de la promotion de l’entreprenariat des jeunes, a passé au peigne fin, l’état de sa coopération avec le Grand-Duché du Luxembourg. Un bilan satisfaisant pour les parties prenantes qui s’accordent pour une continuité de la coopération, qui couvre plusieurs secteurs de développement économique et social.

A la fin des travaux, un avenant à deux protocoles de financement, pour un montant supplémentaire d’environ 12,6 milliards de F CFA, a été signé, pour appuyer, pour le premier, le développement des TIC au Burkina Faso et pour le second, la mise en œuvre du plan sectoriel de l’éducation et de la formation.

Selon le ministre de l’Economie, des finances et du développement, Lassané Kaboré, c’est une coopération dynamique qui anime le partenariat entre le Luxembourg et le Burkina Faso, et les sessions de la commission se tiennent chaque année de façon alternative. « L’année dernière, nous l’avions tenue au Luxembourg et cette année c’est ici au Burkina Faso », a expliqué le ministre, qui ajoute que le bilan a été satisfaisant et les perspectives bonnes. « Il y a eu des annonces et le Luxembourg continue d’apporter son soutien au Burkina. D’un appui initial de 33 milliards de F CFA nous sommes passés aujourd’hui à 49 milliards pour ce qui concerne l’Etat », se réjouit-il. Mais, ajoute-t-il, il y a aussi d’autres parties, telles que des associations et des ONG qui appuient le pays et le total fait état d’un portefeuille qui avoisine 55 milliards de F CFA en termes d’intervention du Luxembourg au Burkina Faso.

A la suite de cette 11e commission de partenariat entre le Burkina Faso et le Grand-Duché de Luxembourg, les deux ministères ont signé un second protocole de financement commun, avec cinq partenaires, pour un appui aux politiques sectorielles d’enseignement et de formations technique et professionnelle. Il s’agit du Grand-Duché du Luxembourg, de l’Autriche, de la Suisse, de l’Agence Française de développement et de la Principauté de Monaco.

Les autres partenaires venus par la suite au nombre de quatre, interviennent tous dans le volet des partenaires techniques et financiers (PTF) qui soutiennent la formation professionnelle, selon le ministre Lassané Kaboré. Un protocole d’accord commun a été négocié, selon lui, pour qu’ensemble les partenaires et l’Etat puissent travailler en adéquation avec le Plan national de développement économique et social (PNDES).

Et ce protocole, dit-il, permet à l’ensemble des partenaires de faire un panier commun pour rassembler leurs contributions afin d’accompagner efficacement la formation professionnelle au Burkina Faso. Le budget à apporter par l’ensemble de ces partenaires est de 18 milliards de F CFA environ, selon le ministre Lassané Kaboré qui reconnait qu’au-delà de ces partenaires, d’autres actions sont menées par le gouvernement et d’autres partenaires techniques et financiers.

Les conventions signées concernent de nombreux domaines, explique le ministre en charge de la formation professionnelle et de la promotion de l’employabilité des jeunes, Salifo Tiemtoré, qui spécifie ces conventions au volet de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Elle vise, selon lui, à renforcer l’employabilité des jeunes et des femmes au Burkina Faso, puisque la formation de ces jeunes ne coïncide pas forcément avec les besoins du marché de l’emploi. Ce qui contribue à renforcer le nombre de chômeurs au niveau national. Il explique en outre que les domaines d’intervention vont concerner aussi l’agro-sylvo-pastoral, le bâtiment et les métiers. C’est un ouf de soulagement pour le ministère qui avait besoin d’un tel appui. Le projet de la convention va jusqu’en 2023, a signifié le ministre Salifo Tiemtoré.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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