LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “La prudence et l’amour ne sont pas faits l’un pour l’autre : à mesure que l’amour croit, la prudence diminue. ” François de La Rochefoucauld

Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

Publié le lundi 14 octobre 2019 à 23h30min

PARTAGER :                          
Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

Pour manifester son mécontentement suite à la décision de la direction générale de relever le chef d’agence de La poste de Gourcy, le Syndicat des travailleurs de la poste (SYNTRAPOST) a observé un sit-in de 7h30 à 10h dans toutes ses agences du Burkina, ce lundi 14 octobre 2019. Pour mieux comprendre les raisons de ce mouvement d’humeur, nous avons rencontré le secrétaire général du SYNTRAPOST, Gilbert Go.

Lefaso.net : Quelle est la raison du mouvement d’humeur de ce matin ?

Gilbert GO : Je voudrais avant tout remercier lefaso.net de me donner la parole ce matin pour parler du mouvement d’humeur. Comme vous le savez, depuis quelque temps, La poste travers une crise. Une crise qui perdure et n’a pas encore trouvé de solution. Mais qu’à cela ne tienne, pour ce matin, nous avons des collègues qui ont respecté un mot d’ordre de grève lancé par le SYNTRAPOST.

La direction a envoyé une mission dans une agence pour une inspection et le directeur de cette agence a signifié à la mission qu’il était en grève. Il s’en est suivi un bras de fer et, dans la résolution du problème, il y a eu un couac et nous tenons à manifester notre mécontentement à l’endroit de la direction. La gestion de ce problème a été faite avec beaucoup d’amateurisme et nous ne sommes pas contents de cette façon de gérer les hommes dans l’entreprise.

Qu’est-ce que vous reprochez exactement à la direction ?

Une mission d’inspection est allée dans une agence pour contrôler un chef d’agence et ce dernier a brandi le mot d’ordre de grève de son syndicat. Les inspecteurs techniques ont pris acte et ont décidé de le remplacer par son agent. Quand, ils ont voulu installer l’agent dans les fonctions de chef d’agence, il a décliné la nomination, estimant être lui aussi en grève. Il y a eu beaucoup d’échanges entre les membres de la mission d’inspection et l’agent nouvellement nommé.

Face à cette situation, l’équipe a suspendu son inspection pour revenir le lendemain avec un acte le nommant, malgré son refus de la veille ; celui-ci a maintenu aussi sa décision, refusant la promotion. Le comble dans cette affaire, c’est que la mission est allée chercher un autre agent pour le forcer à remplacer le chef d’agence. Nous pensons que dans une administration, on n’oblige pas un agent à accepter une promotion, mais avec l’accord de l’intéressé. On ne doit pas forcer quelqu’un pour une promotion ; nous ne savons pas sous quels cieux cela s’est déjà produit.

Si c’est une affectation, on ne peut pas refuser, mais une promotion ça peut se refuser. Donc, il y un bras de fer autour de cette question. Nous allons aussi profiter de l’occasion pour mettre à nu certains écarts pour que l’opinion sache qu’en réalité, le combat que nous menons c’est n’est pas, parce que nous ne sommes pas responsables. Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale.

Vous en êtes à quel stade actuellement dans la crise qui vous oppose à la direction générale ?

La crise effectivement est là. A notre niveau, nous regardons les autorités. Ce sont elles qui ont le dernier mot. Si on avait la force de résoudre le problème, depuis très longtemps, il était résolu. Mais comme c’est une entreprise étatique, le responsable a été placé par des gens à la tête de l’entreprise. Nous à notre niveau, nous avons relevé beaucoup de manquements et l’autorité a l’information. Donc nous la regardons et nous demandons seulement que les gens prennent leurs responsabilités.

Quelles seront les décisions ou les actions qui seront menées dans le futur dans le cadre toujours de cette crise ?

Effectivement, lors d’une réunion, les représentants du personnel que nous sommes et vu un certain nombre de comportements et d’événements, nous avons estimé qu’il y a lieu d’échanger avec les travailleurs pour leur faire connaitre pas mal d’informations sur la vie de l’entreprise. Parce que, certains sont à l’écart et ne savent pas ce qui se passe et sont indifférents. Nous avons le devoir de suivre la gestion de l’entreprise et de porter ces informations à la connaissance des travailleurs. Parce qu’il ne faudrait pas qu’ils soient surpris un jour d’une quelconque décision qui va mettre en péril la survie de l’entreprise. C’est pourquoi nous allons tenir une assemblée générale d’informations le jeudi 17 octobre 2019.

Propos recueillis par Juste Ephrem ZIO
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 14 octobre 2019 à 10:23, par dosso En réponse à : Crise à La Poste Burkina : Le SYNTRAPOST en sit-in contre une note de nomination de la direction

    C’est dommage, le chef d’agence révoqué n’est pas né chef d’agence. Doit-il mourir chef d’agence ?

  • Le 14 octobre 2019 à 11:10, par Kap En réponse à : Crise à La Poste Burkina : Le SYNTRAPOST en sit-in contre une note de nomination de la direction

    Que vous êtes tous des paresseux et vous nous emmerdez en fin de compte . Veuillez laisser les honnêtes citoyens disciplinés accomplir leur mission pour ce dont ils rémunérés .

  • Le 14 octobre 2019 à 12:01, par Bao-yam En réponse à : Crise à La Poste Burkina : Le SYNTRAPOST en sit-in contre une note de nomination de la direction

    Si le Directeur Général ne peut pas relever ou nommer un chef d’agence, comment peut-il jouer son rôle. Le syndicat veut-il se substituer à la direction générale ? S il y a une raison pour laquelle vous êtes contre, dites le nous. A moins que ce soit le journaliste qui a insuffisamment rapporté vos propos.

  • Le 14 octobre 2019 à 12:52, par Zioumdé Léon SAWADOGO En réponse à : Crise à La Poste Burkina : Le SYNTRAPOST en sit-in contre une note de nomination de la direction

    Faut-il toujours le rappeler aux burkinabé ? Comment voulez vous faire des omelettes sans casser des œufs ? Cessons la poursuite des intérêts égoïstes. Si en tout état de cause le chef d’agence est fautif qu’il soit limogé. Nul n’est au dessus de la loi et nos chers syndicats doivent le savoir mieux que personne. N’encourageons pas le laxisme, ni l’affairisme dans nos institutions. Nous avons besoins d’organismes forts et d’institutions fortes. Cela n’est possible que si les hommes qui composent ces institutions sont justes dans les choix et les décisions qu’ils prennent. Je ne cautionne pas les révocations arbitraires mais si toute fois le chef d’agence de Gourcy est fautif, qu’il en subisse les conséquences. N’en déplaise au SYNTRAPOST.

  • Le 14 octobre 2019 à 12:54, par Armel En réponse à : Crise à La Poste Burkina : Le SYNTRAPOST en sit-in contre une note de nomination de la direction

    Il est temps qu on change ce DG qui n a aucune compétence,sinon sa proximité avec les forts du moment.Il est tout sauf un bon dirigeant

  • Le 14 octobre 2019 à 13:00, par Paul En réponse à : Crise à La Poste Burkina : Le SYNTRAPOST en sit-in contre une note de nomination de la direction

    Le DG de la poste se prend pour le propriétaire de la société.Sous d autres cieux,il serait déjà parti.Mais comme au Burkina c est la proximité avec le chef qui compte et non la compétence,il fait tout ce qu il veut.Les travailleurs doivent envisager des actions fortes pour sauver la poste.Lutter, encore lutter,le gouvernement finira par le relever.

  • Le 14 octobre 2019 à 13:23, par SerieuxPost En réponse à : Crise à La Poste Burkina : Le SYNTRAPOST en sit-in contre une note de nomination de la direction

    Syntraposte, franchement, je pense que vous êtes entrain de gater votre nom maintenant. Soyez, un peu serieux et ca ira. CA ce nest plus une une lutte syndicale, mais plutot autre chose. Merci

  • Le 14 octobre 2019 à 13:30, par INTEGRE En réponse à : Crise à La Poste Burkina : Le SYNTRAPOST en sit-in contre une note de nomination de la direction

    J’aurai appris que le chef d’agence concerné aurait refusé de se soumettre au contrôle de sa caisse ; ce qui n’est pas normal pour quelqu’un qui détient des deniers publiques . La Direction générale a décidé alors de le relever , ce qui est normal . Mais il dit obéir à un mot d’ordre du SYNTRAPOST. Un syndicat qui lutte pour le bien-être de ses travailleurs et celui de son entreprise quel qu’en soit le problème de peut pas dire à des chef d’agence qui détiennent des deniers publiques . A moins qu’il ne soit animé par des intentions malsaines . Si c’est ça aussi, dites nous ;Luc IBRIGA "ouvrez l’ œil et le bon . Le SYNTRAPOST arrive . D après que l’ inspection partait pour un contrôle de routine et non pou relever le chef d’agence .

  • Le 14 octobre 2019 à 14:01, par Bigbalè En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Encore vous, continuez ainsi et vous ferez le bonheur de vos concurrents ! Ce qui se profile à l’horizon dans cette boîte "La Poste Burkina", c’est que bientôt, aucun responsable ne sera libre de nommer un agent sans le consentement du syndicat. Et bonjour les dégâts !! Cela me rappelle le cas d’un SG d’un grand ministère qui a gentillement déposer le tablier parce qu’après la période de Transition, des Syndicats ont exigé d’être consultés pour la nomination des Directeurs régionaux, provinciaux et autres. Une façon de mettre ces responsables sous leur diktat. Le SG en question, en bon Gourmantché, a clairement dit à son Ministre qu’il préférait quitter que de s’engager dans un trou sans fond avec des confusions de rôles inévitables. !!

  • Le 14 octobre 2019 à 14:07, par mahama w En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    vivement que les responsables prennent leur responsabilité pour une poste sereine et rentable car, le managemaine du PDG de la poste est totalement décrié.

  • Le 14 octobre 2019 à 14:21, par HUG En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Courage aux agents qui ont dit être en grève car tout agent doit avoir le souci de meilleures conditions de vie et de travail. Néanmoins,où je ne suis d’accord avec le syndicat c’est quand il dit qu’on est allé cherché quelqu’un de force pour qu’il remplace le chef de poste. Non , on ne peut forcer quelqu’un pour le nommer même dans l’armée ce n’est pas possible. Pouvez vous me dire un poste où on nomme quelqu’un contre sa volonté ?

  • Le 14 octobre 2019 à 15:08, par Nabiiga En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Monseiur vous nêtes en phase avec la réalité de nos jours. La poste est morte partout au monde. L’internet et tout ce qui vient avec, rend la poste caduque. Au lieu de pleurnicher, c’est l’heure d’innover. Livrez d’autres choses, trouvez. Ce n’est pas poste de chez nous seule qui fait face à ce problème, c’est un problème mondiale. Innovez s’il vous plait

  • Le 14 octobre 2019 à 15:22, par fraoco En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Un chef d’agence qui refuse de recevoir une inspection de travail sous prétexte qu’il est en gréve ? Dans quel monde allons nous. Comment devient on chef d’agence avec rang de Directeur ci c’est pas par une nomination. Ainsi donc, le premier responsable nommé d’une agence refuse de recevoir les inspecteurs sous prétexte qu’il est en gréve. La logique voudrai qu’il démissionne de cette responsabilité avant d’aller en gréve contre celui qui l’a nommé. Une nomination est un acte de confiance et non de défiance.

  • Le 14 octobre 2019 à 15:32, par Passate En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    La poste offre un service privé qui est aussi offert par nombreuses autres entreprises. Les gréves ne font que du mal à l’entreprise et du coup aux travailleurs. Si vous continuer vous serez en faillite et on demandera une privatisation simplement. Le principe économique derrière c’est qu’íl y’a une alternative aux services que vous offrez. Ne faites pas comme Canal 3 en son temps. Négocier autrement.
    Ceci est valable pour toutes ces entreprises qui fournissent des services privés ou semi-privés (Television, Radio, etc)

  • Le 14 octobre 2019 à 16:11, par Sacksida En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    D’abord, si l’on considere des multiformes crises sociales, economiques et securitaires que vivent actuellement le Burkina Faso et ses populations, il est tout a fait clair qu’elles relevent d’un certain "echec de gouvernance et de management" du surtout aux tatonements constates depuis janvier 2016. Le cas de la SONAPOST n’en est que l’un des elements et des consequences de cet echec, qui pourtant aurient pu etre eviter s’il y’a eu un modus vivendis entre le pouvoir issu des urnes en fin 2015 et d’une part certains acteurs majeurs de la Transition ; et d’autre part une vision globale et equitable des revendications professionnelles et syndicales a satisfaire pour l’ensemble des fonctionnaires. Malheusement, ce pouvoir qui venait de s’installer s’est mis a attaquer tous azimuts des "Hommes Transitionaires", et en ouvrant dans le meme tant un "ouragant social" avec la satisfaction totale des revendications magistrales dans un contexte de debut de crise securitaire et economique. Donc, la restauration de l’autorite de l’Etat ne doit pas se limiter seulement dans des discours politiques ou politiciennes, mais surtout dans des actes forts donnant un sens a une orientation claire basee sur la verite et l’ethique manageriale a l’endroit de tous. De surcroit, l’on assiste a un double langage, annonce repetee des difficultes economiques et financieres et dans le meme temps l’on fait des depenses non prioritaires et exorbitantes ou parfois on a recours a des expertises etrangeres ; sans oublier bien sur ces types de DG qui plongent la barbe dans des Caisses Noires en toute illegalite et impunite. Comme le disait un phylosophe : "Il existe deux sortes de cecites sur cette terre, les aveugles de la vue et les aveugles de la vie. Que Dieu sublime aide le peuple Burkinabe. Salut.

  • Le 14 octobre 2019 à 16:13, par moussa ouedraogo En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    vraiment triste ...un syndicat en perte de vitesse.comment peut ton comprendre qu’un comptable publique ne puisse pas être contrôlé.mot d’ordre de gréve ??? ce vieux SG est en plus un menteur.!! aucun mot d’ordre de gréve n’est en vigueur actuellement a la POSTE BF..

  • Le 14 octobre 2019 à 16:42, par lui En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Encore ce Gilbert ?
    Il a la haine corriace. Fout moi le camp lache l chose et va traivailler

  • Le 14 octobre 2019 à 17:07, par Boùbie En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Bravo cher Syndicats Syndicats Sintra post, vous êtes entrain de creuser la tombe de la "grand mère" dont l’État de santé est devenu critique avec l’avènement des TIC. En tout cas.. Continuez seulement nous on sera laa aux funérailles .

  • Le 14 octobre 2019 à 17:32, par Muntinbila En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Mes chers amis, disons-nous la vérité.
    Vous ne luttez pas pour la survie d’une entreprise nationale, vous luttez plutôt pour la vôtre. Au regard des écarts de comportement que vous avez eu par le passé, c’est legitime de continuer le combat au risque de vous voir traquer devant les juridictions compétentes.
    Si vous êtes responsables et sages comme vous le prétendez, arrêtez maintenant et permettez la direction générale d’implémenter sa vision. TROP C’EST TROP !
    A l’heure du bilan, on saura situer les responsabilités.

    Cordialement, votre ami et frère qui vous chérit énormement.

  • Le 14 octobre 2019 à 18:04, par Indjaba En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Ce syndicat profite de la peur de RMCK sinon à travers le recit de ce syndicaliste je pressent que le DG est tres courageux. Si il avait toutes les cartes en main, il allait sans doute payer les droits et licencier massivement ceux qui ne veulent rien foutre. C’est comme ça qu’on fait. C’est ce qui avait ete fait avec succes au silmandé et à la brakina. Mais cela necessite qu’en haut du DG que les gens soient courageux.

  • Le 14 octobre 2019 à 18:47, par Wendmanegda En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Plus rien ne m étonne dans ce pays. C est la gestion des institutions par la famille. LA gestion mouta mouta. Ce DG a été nommé sur la simple base de sa proximité avec les maîtres du moment. Par appel à candidature ce Mr allait être éléminer de part son experience. IL n a fait ces peuves nul part. Ceux d une banque de la place pourraient témoigner de son style de management. La SONAPOST lui a été offerte comme on donne un jouet comme cadeau de Noël à un enfant. Avec cette gestion mouta mouta même les milieux qui n ont jamais connus de mouvements observent des grêves depuis un certain temps. Postières et postiers l heure est à la cohésion et non à la division. Ce Mr passera, ce régime passera mais la famille postale doit démeurer.

  • Le 14 octobre 2019 à 22:04, par Bizarre non ? En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Moi je ne comprends pas ce syndicat dans son argumentaire. Je pose une question qui celle-ci : si d’aventure après vérification effective de la caisse de ce chef d’agence gréviste ou d’autres chefs d’agence grévistes et on l’on aboutit à des trous de caisses importants, ce syndicat est-il complice oui ou non ? mérite-t il d’être appelé syndicat qui défend l’intérêt matériel et moral de ses membres ? Dans pareil cas de figure en quoi ce syndicat aura contribué à un devenir meilleur de cette boite ? A cette allure ce syndicat est en train d’assombrir l’avenir de la Poste et des postiers. Ce syndicat ne défend en rien l’avenir d’une entreprise nationale en donnant la possibilité aux gens de voler les deniers publics. Ce syndicat défend autre chose et non la cause d’une entreprise nationale. S’il pense que je leur DG gère mal la boite, ce syndicat ne donne pas des indications d’une bonne gestion. Si aujourd’hui on venait à privatiser la poste, sachez que ce syndicat y aura largement contribué en encourageant la greve pour baisser le chiffra d’affaire et pire à former de potentiels voleurs de deniers publics.

  • Le 14 octobre 2019 à 23:02, par YA BOIN LA WOTO En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Quand on dit que l’autorité est bafouée dans pays là, c’est ça comme ça ! Comment un DG va révoquer un chef d’agence qui manque à ses obligations et ça devient problème. Heureusement que le gouvernement a commencé à restaurer l’autorité de l’État en gazant les marches têtues et en interdisant d’autres. Il n’est jamais tard pour mieux faire et il faut un début à toute chose. Le gouvernement doit continuer de mater en montrant bien ses muscles. Ce syndicat doit être suspendu et cet agent sévèrement sanctionné. Gnoonn ya boin ?

  • Le 15 octobre 2019 à 05:52, par Le Sage En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Depuis la nuit des temps on a jamais vu les pieds diriger la tete. C’est la tete qui donne toujours les indications aux pieds. Quand les pieds commencent à imposer des indications à la tete c’est que c’est foutu. Il en est de meme pour ce cas qui est posé ici. Que les travailleurs de la Poste se ressaisissent sinon demain ils n’auront que leurs yeux pour pleurer dans la rue.

  • Le 15 octobre 2019 à 06:47, par Histoire de la Poste En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Et hop les Internautes de service grassement payés au début de cette crise pour déverser des insanités sur les postiers et postieres et même débiter des sottises sur l’inutilité de la Poste dans un pays ont retrouvé leur emploi nauséabond . Si les services de contrôle savaient que les agents sont en grève pourquoi programmer un contrôle en ce moment ? Soyons un peu sérieux dans ce pays et surtout un tant soit peu de bonne foi dans nos prises de position face à des crises de ce genre

  • Le 15 octobre 2019 à 06:49, par Histoire de la Poste En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Et hop les Internautes de service grassement payés au début de cette crise pour déverser des insanités sur les postiers et postieres et même débiter des sottises sur l’inutilité de la Poste dans un pays ont retrouvé leur emploi nauséabond . Si les services de contrôle savaient que les agents sont en grève pourquoi programmer un contrôle en ce moment ? Soyons un peu sérieux dans ce pays et surtout un tant soit peu de bonne foi dans nos prises de position face à des crises de ce genre

  • Le 15 octobre 2019 à 07:53, par levieuxsage En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Bonjours a tous. S.O.S à la SONAPOST
    Il Y’a belles lurettes que ce DG/SONAPOST aurait du démissionner si son idéal est l’intérêt du plus grand nombre et pour nous clients de la Poste.
    Nommer un agent dans ces conditions c’est l’amener a l’abattoir. comment voulez vous qu’il puisse bien travailler dans ces conditions. cela n’est pas sage de votre part.
    Ensuite que reprocher vous exactement au chef d’agence de Gourcy. dites le ?
    s’il a brandi un mot d’ordre de gréve, alors demander des explications au signataire de ce mot d’ordre de gréve que vous n’ignorez pas. cher directeur vous jouez a une mauvaise politique du ""DIVISER POUR MIEUX RÉGNER MAIS C’EST HÉLAS ET REGRETTABLE""
    Nous sommes fatigués de vous et il est temps que vous démissionniez si vous avez encore un peu de dignité. Mais si c’est uniquement pour une politique de votre seul ventre, c’est assez clair et bon vent a vous pour des jours plus sombres pour notre chère SONAPOST.

  • Le 15 octobre 2019 à 08:14, par PUAL04 En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Bonjour , je ne fait que suivre les débats comme bon nombre de personnes , c’est à dire à travers la presse . je voudrai m’adresser à Bizarre non ? depuis le début de cette crise en dehors du problème de carburant de près vingt trois millions (23 000000) de francs et provoquer par les non grévistes dont partisans de la DG nous n’avons pas encore lu dans la presse un article accablant un chef d’agence. ceci pour dire qu’ à la Poste bf malgré souvent le forcing que le syndicat dénonce dans les nominations des C A, ceux ci sont plus que responsable dans la gestion de la chose public .

  • Le 15 octobre 2019 à 09:15, par Le réaliste En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Pour être réaliste, ce syndicat outrepasse ses pouvoirs car la mission de contrôler la gestion des agences de la SONAPOST est dévolue à la Direction Générale qui doit l’assumer selon des périodes fixées ou même de façon inopinée. Ainsi, le fait de s’opposer au contrôle de l’inspection technique du service est un comportement de "hooligan", de voyou, d’irresponsable pour ne pas dire de délinquant. Il faut les responsables des soit disant syndicats s’approprient du civisme en évitant d’inculquer l’anarchie aux jeunes dont la plupart sont nés dans l’époque justement d’anarchie, d’incivisme et de pagaille et de ce fait, ont grandi dans ce système qui doit nécessairement changé pour l’intérêt de tous. Quand je regarde ce SG Go, il est pitoyable et conduit la poste à la dérive. Le syndicat devait plutôt encourager les contrôles pour prouver le bon rendement des agents et non s’opposer. Je pense la récréation doit enfin prendre fin.

  • Le 15 octobre 2019 à 09:58, par badolo marcel En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    dans tous les cas, que le syndicat ait raison ou pas, la crise perdure et s’enlise. Il y’a lieu de sauver ce qu’on peut sauver.
    si le problème c’est le DG que l’État prenne ses responsabilités afin que la quiétude revienne dans cette boite.

  • Le 15 octobre 2019 à 12:08, par Levieux En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    J’ai suivi le responsable syndical sur une radio privée où il parle de détournement de près de 24 000 000 de Francs CFA de carburant par certains, agents qu’en est-il Monsieur GO ?

  • Le 15 octobre 2019 à 12:09, par Levieux En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    J’ai suivi le responsable syndical sur une radio privée où il parle de détournement de près de 24 000 000 de Francs CFA de carburant par certains, agents qu’en est-il Monsieur GO ?

    • Le 15 octobre 2019 à 15:59, par HISTOIRE DE LA En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

      Ce n’est pas à Mr Go de s’expliquer sur un éventuel détournement de carburant à hauteur de 24 millions de francs CFA . Il s’agit là des conséquences des actes de gestion sous la responsabilité d’un DG qui a nommé celui qui doit gérer le carburant . Et si un DG a nommé un délinquant ou un malfrat à la gestion du carburant ou de l’argent de la Poste c’est au DG de s’expliquer . Et si un agent a pu détourner du carburant jusqu’à ce montant cela veut dire clairement qu’il n’ y avait pas un bon système de gestion du carburant en place et là c’est aussi de la responsabilité du DG . N’inversons donc pas les rôles . Si des responsables syndicaux sont aussi mouillés dans cette affaire ,que le DG le disent clairement un point un trait et les intéressés auront à répondre de leurs actes . Il faut que dans ce pays, on arrête d’inverser les responsabilités quand il y a un problème. Le rôle d’un DG c’est aussi savoir mettre en place des systèmes rigoureux de contrôle et de gestion qui empêchent tout agent de pouvoir détourner aisément, les finances , la logistique ou les biens d’une structure .

  • Le 15 octobre 2019 à 12:28, par HISTOIRE DE LA En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Le drame du BURKINA Faso, c’est quand des personnes parlent au hasard d’un sujet dont il ne maitrisent aucunement même pas un petit volet . De tous ceux qui parlent au hasard ,lequel peut dire, quels sont le contenu l’étendue et le volume des opérations à contrôler dans un bureau de poste ? Comment vérifie -ton les documents comptables d’un bureau de poste avant de confronter contenu du coffre et chiffres des documents comptables ? Un bureau de poste n’est pas un kiosque de Gnamakoudi . Et si un contrôle ne peut se faire dans une sérénité et dans un climat de confiance entre le contrôlé et le contrôleur ,il est clair que le contrôlé va se méfier de peur d’être accablé par divers petites astuces . Surtout conscient qu’il a obéi à un mot d’ordre de grève de son syndicat ,le chef d’agence à juste raison ,peut penser qu’on le cherche pour justement le détruire avec toute la politique de chasse aux sorcières qui prévaut actuellement à la Poste Burkinabè et qui est notoirement connue dans la maison, depuis que le DG gonflé à bloc par son retour dit triomphal s’est encore enfermé dans sa logique d’homme puissant qui peut faire payer cher à tous ceux qu’il considère comme ses ennemis et qu’il a juré de chasser. Le refus du chef d’agence de se soumettre à ce contrôle n’est pas un refus qui s’opère dans un climat normal .
    Et puis, il faut encore le dire, depuis quand un corps de contrôle même de l’Etat qui sait que dans un ministère ,une institution ,une société d’Etat ,qui sait qu’ il y a grève et mouvement d’arrêt de travail ,va quand même y programmer un contrôle ? Vous aussi . Et même si le chef d’agence le voulait, si c’est les autres agents ,notamment ceux de guichet étaient en grève ,les contrôleurs même savent, que dans ces conditions, ils ne peuvent pas faire un bon travail, à moins d’être de mauvaise foi ou d’être en mission commandée . Tout semble indiquer que c’est un petit piège trouvé par les hommes du DG pour chercher un moyen de détruire un agent pour son engagement dans la lutte syndicale dans la maison . Et ça ,il faut un esprit avisé et perspicace pour le percevoir .

  • Le 15 octobre 2019 à 13:09, par Le réaliste En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Est-ce à dire que dans le cadre des activités syndicales, les agents de la SONAPOST ne sont pas aussi liés à leur hiérarchie comme l’ont déclaré le syndicat de la police nommé APN à une conférence de presse ? Quelle anarchie qui n’honore nullement ces agents !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 15 octobre 2019 à 13:47, par Hummm En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    HISTOIRE DE LA, sachez que si on avait besoin d’un climat de sérénité et de confiance pour effectuer les contrôles de caisses, les contrôles n’auraient plus leurs raisons d’être et ce dans toute société financiere. la sagesse ne dit-elle pas que la confiance n’exclut pas le controle ? Je vous respecte mais mener les débats avec de bons arguments. C’est vous qui parlez au hasard et dans le vent. Vous deployez une batterie d’arguments pour défendre un faux problème. Et vos argumentaire ne tient pas debout et conduisez les jeunes gens dans l’erreur totale. Parlant du DG moi je trouve que le gouvernement ne va pas se ridiculiser en l’enlevant parce que le gouvernement a trouvé qu’il ne mérite de partir. En vérité cette histoire est un bras de fer qui entre le syndicat de la Poste et le gouvernement. Mais je ne pense pas que le syntrapost peut remporter ce bras à moins que ce gouvernement ne l’est que nom. Les postiers ne veulent pas travailler et ils en paieront. Trop de jeunes dans ce pays veulent du boulot.

  • Le 19 octobre 2019 à 20:21, par sida zabda En réponse à : Crise à La Poste Burkina : « Nous luttons pour la survie d’une entreprise nationale », Gilbert Go, Secrétaire général du SYNTRAPOST

    Connaissez-vous une génération qui s’est sacrifiée pour rien depuis 1998 et qui est à la porte de sortie, pour peu que le gouvernement revisite l’histoire de la Poste de 1998 à 2019 ?

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique