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Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

Publié le lundi 7 octobre 2019 à 22h50min

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Burkina Faso :  « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

Le mot préoccupant n’est plus suffisant pour décrire la situation actuelle du Burkina Faso. En moins d’une semaine, près d’une trentaine de personnes furent froidement assassinées dans leurs champs et villages. Toute la partie de la province du Bam qui se trouve à l’est du lac Bam s’est déversée dans la ville de Kongoussi sans réaction notable, ni en mot ni en action, de la part de l’Etat central. Bien avant Kongoussi qui abrite actuellement plus de vingt mille réfugiés, ce fut la province du Soum qui fut vidée d’une partie de sa population.

On ne sait plus ce qui choque le plus, le silence de l’Etat ou celui des batteurs de tambour habituels, en l’occurrence les autres organisations dites de la société civile. Il y a bientôt cinq ans, les Burkinabè sont descendus massivement dans la rue pour mettre fin à la volonté de l’ancien président de s’éterniser au pouvoir, à travers ce qui fut appelée l’insurrection populaire, jetant ainsi les bases d’une démocratie nouvelle. Le sang fut versé à nouveau un an plus tard pour faire échec au coup d’Etat contre la Transition.

Quatre ans plus tard, la faiblesse de l’Etat burkinabè s’étale en plein jour. L’absence de recours qui a motivé le déplacement de la population du Soum et du Bam témoigne de la vacuité du concept même d’Etat au Burkina Faso. Qu’est-ce que l’Etat ? C’est le système par lequel une communauté humaine s’organise pour assurer sa sécurité, sa souveraineté et sa prospérité.

La population, aujourd’hui obligée de se déplacer, était organisée dans des structures qui lui ont permis de repousser tout agresseur pendant des siècles. Pourquoi est-elle obligée aujourd’hui de ravaler sa fierté, son courage légendaire et son indomptabilité multiséculaire pour se transformer en réfugiée ? C’est parce qu’au nom d’une certaine modernité, on lui a ôté la responsabilité de s’armer pour se protéger. A l’Etat fut confié le monopole de la violence défensive et protectrice au nom d’un certain républicanisme sans cesse rappelé, notamment à travers les multiples critiques contre les Kogl-weogo. Face à la situation présentement catastrophique, il faut situer les responsabilités.

D’abord, ayons le courage d’assumer notre part. Par nous, il est entendu l’immense majorité qui se retrouve à être des spectateurs silencieux de la descente aux enfers de notre chère patrie. Aussi faut-il inclure les forces d’opposition, aussi bien celles politiques que celles non-politiques mais non moins féroces qui, à coups de grèves, de mouvements dits d’humeur et de marches organisées autour de revendications parfois non-cohérentes, ont affaibli l’Etat et rendu ses caisses vides, privant ainsi le pouvoir central des ressources nécessaires pour mener la guerre.

Toutefois, même si nous partageons tous la responsabilité, certains ont une part plus importante que d’autres. Accuser tout le monde c’est n’accuser personne, et cela n’est pas forcement signe de courage. Ceux donc qui écopent de la plus grande part de responsabilité sont ceux que le peuple burkinabè a choisi formellement pour l’organiser afin de faire face à tous les défis, aussi bien de développement que ceux relatifs à sa sécurité. C’est au président Roch Kaboré que revient en particulier la charge de commander le bataillon burkinabè vers la victoire. Du courage, les Burkinabè en ont à revendre.

Mais le courage dans la désorganisation ne produit aucun résultat. Par ailleurs, le silence de la grande majorité relève de cette discipline qui veut qu’il y ait un cadre au sein duquel toute chose doive s’organiser. C’est au chef d’Etat et son gouvernement que revient la responsabilité d’organiser les Burkinabè pour mener la bataille. Depuis les temps anciens, avant l’adoption de cette forme occidentale de l’Etat qui se révèle aujourd’hui comme un handicap plus qu’une solution, le Chef doit être à la pointe de la colère pour venger les morts causés au sein de la communauté, faire trembler les adversaires de peur, afin de les dissuader d’attaquer.

Force est de constater qu’une réaction efficace contre les attaques terroristes se fait attendre. L’actualité est faite de rencontres internationales, de colloques et d’inaugurations, parsemés d’interruptions pour enterrer nos morts, pleurer nos fils tombés parfois sans avoir pu livrer bataille, et promettre des changements qui tardent à se matérialiser. On s’acharne à mener des activités normales dans une situation qui ne l’est pas. On refuse de céder à la réalité selon laquelle le Burkina Faso est en guerre et à prendre toutes les mesures qui s’imposent.

Quant à ceux qui agitent le front social, on peut leur accorder que la contestation est un signe de vitalité pour une démocratie. En revanche, quand l’existence même de l’Etat qui offre le cadre d’expression de cette démocratie est menacée, il faut avoir la vision nécessaire pour s’entendre avec le camp d’en face afin de vaincre l’ennemi du dehors avant de reprendre les querelles internes. Certes, ils ont l’excuse de ne pas se voir proposer une association dans la lutte contre le terrorisme mais la responsabilité d’assurer la survie de l’Etat, ainsi que les initiatives qui peuvent y contribuer, incombent aussi bien à ceux qui sont au pouvoir qu’à ceux qui aspirent à y être.

Face au défi sécuritaire, les moyens existent, des stratégies efficaces existent, des hommes compétents existent, il semble manquer une prise de mesure de la gravité de la menace, ainsi que des actions concrètes pour y faire face. Si moins d’un millier de combattants peuvent tenir en échec l’Etat qui est censé être la manifestation de la volonté et du poids de 20 millions de personnes, c’est qu’il y a un problème de délibération, d’organisation et de mise en œuvre. S’il faut associer les forces d’opposition politique et non-politique à la gestion de l’Etat, le temps de résoudre la crise, il faudrait le faire. Cela canaliserait tout l’effort vers un seul front.

S’il faut interrompre les services non-essentiels de l’Etat, réduire drastiquement et temporairement les salaires, fermer les universités et appeler chaque Burkinabè sous le drapeau, il faudrait le faire. S’il faut faire appel aux Burkinabè qui ont des compétences exceptionnelles, que ce soit en technologie ou en stratégie, qu’ils soient à l’extérieur ou sur le territoire, il faudrait le faire. S’il faut associer les paysans dans la politique de défense et de sécurité, mettre sur pieds dans chaque village et chaque quartier des cellules de renseignement et des forces de réactions rapides, il faudrait le faire.

En réalité, le Burkina Faso est victime de ce qu’on peut appeler la « bulle des lettrés ». Il faut être « lettré », fonctionnaire, élève ou étudiant pour avoir droit au chapitre. Ces derniers se battent entre eux par syndicats, partis politiques et OSC interposés, pour le partage des privilèges au détriment de la grande majorité. Beaucoup, y compris dans les médias, parlent des actes de terreur avec détachement, comme s’il s’agissait d’attaques dans un territoire étranger. Le mutisme des têtes bien pensantes et autres organisations attitrées en indignation tous azimuts ne peut être compris si ce n’est à la lueur de cette bulle qui n’est sensible qu’à ce qui touche directement ceux qui en font partie. Des paysans peuvent être tués par dizaines, on titre : « Dix-sept personnes tuées au Bam » et on continue les inaugurations, colloques et autres séminaires. C’est comme s’il y a des morts qui comptent et des morts qui ne comptent pas.

Par ailleurs, les difficultés dans la lutte contre le terrorisme s’expliquent par le fait que l’Etat se soit construit depuis les indépendances, pour ne pas dire la colonisation, comme un corps étranger au sein de la population, animé par des fonctionnaires parfois condescendants et hostiles à la population rurale qu’ils sont censés servir. Puisque la lutte contre le terrorisme est une lutte de renseignements plutôt qu’une guerre frontale, les forces de défense et de sécurité se retrouvent à patrouiller dans leur propre pays comme en territoire inconnu, attendant de se faire attaquer. De meilleurs renseignements ainsi qu’une meilleure immersion dans la population permettraient à nos forces de devenir les chasseurs et non les chassés.

La vérité est ceci : le Burkina Faso est en danger. Que ceux qui sont dans la bulle des lettrés méditent ces propos d’un pasteur allemand pendant la guerre de 1939-1945 : « Quand les Nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste. Quand ils ont enfermé les socio-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. » Hier c’était le Soum, aujourd’hui le Bam, demain qui sait ?

La menace terroriste ne s’en ira pas d’elle-même. L’Etat moderne montre ses limites : tout se passe comme si nous avons oublié comment résoudre un problème ! C’est peut-être la dernière chance pour un sursaut national car en l’absence de l’Etat, il n’y aurait ni salaire dont on peut réclamer l’augmentation encore moins de pouvoir que l’on pourrait conquérir par la politique. Comme tout besoin crée l’organe, la population s’organiserait aussi bien que mal pour prendre en charge sa propre sécurité. Le risque d’une absence de discernement dans la réaction est réel. Pourraient bien émerger des chefs de guerre. Et il faut se bercer d’illusions que de croire qu’un groupe puisse nettoyer le Burkina Faso de la menace terroriste pour ensuite le remettre entre les mains des bien-pensants de l’Etat de droit pour le gérer « démocratiquement ». L’inertie et l’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie. Si nous n’y prenons garde, toutes nos luttes récentes pourraient devenir caduques !

Téguewindé Sawadogo, un simple patriote

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Vos commentaires

  • Le 7 octobre 2019 à 00:35, par Leiw En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    This is well done ! No one will come and help us in Burkina Faso exept Burkinabe people. If you are waiting for someone to do so, the terrorists will take over the country and the same people who are pretending to be your friends will deal with the new terrorist’s government as their allies and friends. Wake-up people of Burkina Faso. Stop all your non-senses of celebrations and meetings on vulgarity and stand-up to defend the nation. Your are going to lose this nation and there will no longer be any institutions, no salaries, no meeting, no photo opportunity, no unions or syndicate marches for higher wages and no international events. Stop relying on any friends. Look at Afghanistan, look at Libya, look all around you. The truth is there. You are denying it. You are lying to yourself. You know your problems. You know the source of your problems. You are lying to yourself and that will exterminate you. The Government of Burkina Faso, you know your problems, you are all afraid to tell the truth and take actions. The time has come. Forget about any external helps. The government of Burkina Faso, please declare the war. We are at war. The parliament of Burkina Faso, please declare the war. How many of our people must die before you declare the war ? How many of our children must be orphans before you declare the war. How many of the women must be widow before you declare the war. How many of our bothers and sisters must be Killed like animals before you can declare war ? Where are we, the people of Burkina faso ? Where is the pride ? When have we become sedated under the morphine of good life ? When have we become so weak to a point of self destruction ? Freedom must be faught. Freedom must be taken. The Americans have done. The Chineses have done it. The Vietnameses have done it. Why can’t we, the people of Burkina Faso do it ? Yes We can do this !!! We must do it Or we die ! There is no other alternatives. We have the only one choice. Call out to all Burkinabe people from within and abroad, our nation is under attack. All must come and defend it, one way or the other. If you don’t do it his Excellency Mr. President there will not be a home for burkinabe to go to. The survival of our nation is in your hands and those of the parliament including the opposition. The terrorists don’t know opposition, they are killing burkinabés. If you are from burkina Faso, they will kill you. It is time to act and thank all our classic partners for their helps and take matters in your own hands. Help yourself before God can help you. No country will send their children to come and die for any burkinabé. Wake-up ! Take back your freedom. Our ancestors have done it and We can do it to. The Time Has Come. The terrorists are killing Muslims, Chretiens and traditional believers. This is not a war against any religion. This a war against bad humans behaviors. These terrorists are not religious, they are bad humans beings.
    Regards,
    Leiw,

    • Le 7 octobre 2019 à 11:33, par Batiana En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

      Si tu vous avez pu lire et comprendre cet article au point de vouloir y répondre, pourquoi le faites-vous en anglais ? A quel public parlez-vous en anglais ? Au cas où vous ne le sauriez pas, sachez que la langue officielle du Burkina Faso, c’est le français.
      Ne venez pas polluer nos fora juste pour nous montrer que vous savez écrire en anglais.

      If you were able to read and understand this article to the point of wanting to answer it, why do you do it in English ? Which audience do you speak in English ? In case you do not know it, know that the official language of Burkina Faso is French.
      Do not pollute our forests just to show us that you can write in English.

      • Le 11 octobre 2019 à 22:25, par Mechtilde Guirma En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

        Monsieur Battana, moi je vous réponds en moré : « zom pid noor tond mogbo ». Donc ne vous en fait pas pour ce qu’il a dit en anglais, et il ne parle pas à vous qui comprenez l’anglais. Il a parlé à l’univers entier et ne vous en faites pas il a été mieux compris par ceux qui ne parlent pas anglais que vous qui en parlez.

        Sans rancune.

  • Le 7 octobre 2019 à 06:45, par rakis En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Ce qui fait très mal actuellement au Bam c’est le silence qui semble traduire une certaine incapacité voire une résignation devant la situation. Ce n’est même plus la faim, ni la soif ni les maladies, ni les écoliers qui n’ont pas encore repris le chemin de leurs écoles, ni même les morts qui ont été enterrés à la hâte et sans dignité. Pendant ce temps rien ne change dans les calendriers officiels, comme du temps de Noé. Les populations du Bam ne demandent qu’à être sécurisées, accompagnées dans leurs villages afin de retrouver les terres de leurs ancêtres. Retrouveront-elles leurs cases, leurs champs et leurs animaux intacts ? Plus le temps passe, plus les choses se compliquent, plus l’ennemi gagne du terrain et plus on s’en accommode ! L’appel des jeunes du Bam à la résistance est un cri d’alarme et de détresse qui doit être entendu et encadré. Dieu sauve notre pays !

  • Le 7 octobre 2019 à 06:58, par Gildas Yonli En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Merci compatriote. Si le peuple pouvait lire et mettre en application, les attaques contre notre pays cesseront en deux mois seulement. Que Dieu protège le Burkina Faso.

  • Le 7 octobre 2019 à 08:24, par Johnson En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Je voudrais tout simplement dire " Merci " à cet grand Monsieur pour la clarté et la lucidité de son raisonnement.
    Il ne reste plus qu’à notre président Rock de lire entre les lignes et arrêter de nous casser les tympans avec son G5

  • Le 7 octobre 2019 à 08:42, par Legis En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Chapeau à vous, Téguewindé SAWADOGO. Il n’y a vraiment rien à ajouter votre post ; Ce que confirme d’ailleurs le post (malheureusement en anglais) de l’internaute qui vous suit (LEIW) : La survie la Nation est en question et aucun ami, aucun peuple ne versera son sang à notre place.
    Cette fameuse bulle des lettrés dans laquelle chaque groupe d’intérêt croit le moment venu de tirer égoïstement le maximum de profit d’un Etat en déliquescence doit éclater et elle éclatera : soit sous les coups de boutoir assénés par ces impies de terroristes qui établiront leur narco-Etat , soit sous la poussée d’un sursaut patriotique vrai ? qui submerge la bien-penseance de ces messieurs comme il faut des villes, pour vraiment faire corps avec les aspirations de ces populations à l’orgueil bafoué, aux ancêtres déshonorés, aux terres souillées et au quotidien clochardisé.
    Une lueur d’espoir tout de même : Les populations du BAM ont exprimé leur engagement massif pour la résistance, pour ne pas dire pour la contre-attaque .POUR LE PLUS GRAND BIEN DE CE PAYS, L’EXEMPLE VIENT DU PEUPLE QUI INDIQUE LA VOIE A SUIVRE A NOS ELITE DES VILLES . RESPECT A VOUS, FRERES ET SOEURS DU BAM

  • Le 7 octobre 2019 à 09:04, par SANGOULE LWK En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Pour lutter et l’emporter sur le terrorisme qui frappe notre nation, nous n’avons pas d’autre issue que la voie tracée par le Président Thomas Sankara.
    1. Oser affronter notre combat. Chaque génération a ses combats. C’est les générations qui fuient ou refusent leurs combats qui prolongent les drames des peuples.
    2. Mettre en place à l’image du Secrétariat général national des CDR, un Secrétariat National de la Résistance Populaire. Ce Secrétariat sera dirigé par de jeunes officiers qui ont fait preuve de patriotisme lors du coup d’Etat du 15 septembre et de jeunes de la société civile courageux et intègres. Il supplée à l’armée régulière, coordonne les actions et évite les bavures et les pièges tels que la stigmatisation des ethnies. Il coordonne aussi les activités des groupes d’auto- défense.
    3. Accepter habiller nos FDS avec notre coton et avec notre cuir. Il y a un minimum de 200 milles emplois qu’on peut créer ici. On collecte notre argent pour permettre aux autres de résoudre le problème d’emplois chez eux !
    4. Commencer à fabriquer nos armes. Le Président Thomas Sankara a importé des PMC pour donner une idée à nos forgerons. Il y a un minimum de 300 milles emplois ici. Nos jeunes qui crient le chômage actuellement peuvent se découvrir de grands ingénieurs d’armement, de vidéosurveillance, de télécommunication etc. si on les encourage.
    5. Recourir premièrement aux capacités et idées des burkinabè de l’intérieur et de la diaspora pour les marchés stratégiques. Il est aberrant de confier un marché de télésurveillance de notre pays à un pays étranger alors que des burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur n’attendent que de telles occasions.
    6. Mettre à la tête des institutions des gens qu’on peut suivre parce qu’ils sont des modèles.
    7. Nous mettre rapidement en phase avec le nom de notre pays « Intègre ».
    Il est vraiment aberrant de parler de chômage dans un pays où il y a trop à faire ! Dans cette lutte, chacun doit se sentir concerner : en se couchant le soir, en se réveillant le matin, en circulant dans la rue, en étant au travail, en étant au lieu de culte etc. Qui sait si ce n’est pas l’occasion rêvée pour révéler les valeureux fils de ce pays et pour repositionner notre chère patrie dans le concert des nations.
    Tous debout, nous vaincrons. Nan Laara, An SARA !

  • Le 7 octobre 2019 à 09:16, par A qui la faute ? En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Vous mettez parfois l’opposition, les syndicats, les OSC et le gouvernement dans le même sac. Attention, si toutes ces couches se mettent à résoudre le problème (implicitement à chacun sa façon), ça s’appelle l’anarchie. Aussi pensez-vous que si les médecins ne demandent pas de bonnes conditions de travail cela repousserait le terrorisme ? Non ! La preuve est qu’il y un nombre trop élevé de ministres, il faut bien les occuper. Je ne mettrai pas tout le monde dans le même sac car tout le monde n’est pas payé par l’impôt du contribuable. C’est le président qui va sortir un plan d’action avec les moyens à sa disposition ou bien laisser la tâche à quelqu’un d’autre.
    Le président lui a tellement de temps qu’il le passe très souvent à voyager ou à faire de la publicité sur les bulldozer des chantiers. Ces tâches accessoires devaient revenir aux subalternes et le président devraient dans la "War Room" avec les informations qui tombent en temps réel, analysée par un comité pilote. Même les chefs de projets connaissent ce principe.
    - En politique le temps est un facteur très déterminant. Le role du politique c’est souvent de faire des discours qui calment et rassurent pour laisser le temps passer et ESPéRER QUE LE PROBLèME se résolve tout seul.

  • Le 7 octobre 2019 à 09:18, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Je dis et le répète chaque fois,il faut impérativement armer les populations locales contre les terroristes et les encadrer par nos BRAVES FDS. Tant que les populations auront les mains vides(sans armes) les terroristes viendront les tuer et piller leurs champs et leurs biens c’est sans doute leur objectif. Les terroristes n’ont pas de vivres actuellement ils sont obligés d’attaquer ces pauvres paysans. Dans chaque village obligatoirement organiser les jeunes aux maniements des armes par les FDS les terroristes ne les attaqueront plus. Nos BRAVES FDS ne peuvent pas visiblement être partout sur le territoire. Dans ce cas de figure, contre les agressions terroristes récurrentes former et armer des groupes de 50 jeunes par village puis les faire assister par l’armée c’est la résistance locale. Si nous laissons les populations à leur propre sort les forces du mal n’ont pas d’état d’âme manifestement elles les massacreront. Si les paysans armés tuent les djihadistes ils ne viendront plus dans ces villages pour les dépouiller. C’est la solution optimale. Dent pour dent armes pour armes.
    Le régime mpp est loin d’être saint il tergiverse, la corruption est très rampante dans l’administration. Manque de vision et d’anticipation caractérise énormément ce gouvernement. En politique il n’existe pas de sentiments. Ceux qui ont fui en 2014 cherchent à se venger à tout prix logiquement ils ne feront pas de cadeau à ce régime. Ils passeront par leurs amis terroristes qu’ils ont hébergés et armés pour renverser le régime de Mr Rock. Mr Rock devait le comprendre depuis sa prise de sa prise de fonction en 2016. La galaxie Compaoré n’est pas un enfant de chœur elle reste une grande déstabilisatrice de la sous région elle agit par personne interposées(djihadistes, officiers de l’armée fournissant des infos à l’ennemi..). Nous sommes désolés que Mr Rock a trainé les pas sur la situation sécuritaire.

    Autre solution mettre en RETRAITE ANTICIPÉE tous les anciens officiers promus par Blaise médiateur pyromane qui ont passé leurs carrières à vendre des armes dans la sous région(Mali, Cote d’Ivoire, Libéria...) et qui vendent actuellement des positions de l’armée aux terroristes pour déstabiliser le BURKINA. Il y a véritablement des complices(ennemis internes) dans notre armée. Ces vieux officiers depuis la chute de leur "dieu" Blaise Kouassi "l’indispensable" ont beaucoup perdu ces avantages il n’y a pas de vaches à traitre pour eux ils sont prêts à brûler le pays pour réchauffer leurs intérêts personnels et égoïstes. On doit obligatoirement nommer de nouveaux jeunes officiers plus dynamiques à des postes de commandements mais ce régime mouta-mouta a peur de le faire..

    La résistance locale(armée) reste la meilleure option face aux agressions des forces du mal. Aux ennemis internes et externes, le BURKINA NE FLÉCHIRA JAMAIS NOUS VAINCRONS FACE L’ ADVERSITÉ SAUVAGE.

    Ensemble, nous construirons un BURKINA PAISIBLE, ÉQUITABLE en JUSTICE et PROSPÈRE.

    LA VÉRITÉ TRIOMPHERA SUR LE MAL OU L’IMPUNITÉ(le mensonge) UN JOUR

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LES BRAVES FDS
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    A bas les parrains des terroristes qui comptent sur eux pour se venger en 2020
    A bas les grands déstabilisateurs de la sous-région
    A bas les amis et les sympathisants des terroristes

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA (Pur produit de THOM SANK et de NORBERT ZONGO)

  • Le 7 octobre 2019 à 09:54, par Mme SAWADOGO Matou En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Cher président, ton peuple se meurt. Que signifie ce silence ? quel Dieu te sert-tu pour ne pas être sensible aux massacre de ta population ? Le sang des innocents qui verse tout les jours ne présage rien de bon pour ta gouvernance. Il est temps de se réveiller car le méchant rode comme un voleur cherchant qui dérober. Il a eu trop le terrain dans notre pays. Levons nous et utilisons tous les moyens possibles même s’il faut impliquer la population elle-même dans la lutte en vue de chasser le méchant hors de notre cher Faso.

  • Le 7 octobre 2019 à 10:40, par autre En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Merci pour cette belle analyse, que je partage d’ailleurs entièrement et que je défends partout où je me faire entendre.
    Tout comme le VIH qui s’attaque insidieusement au système immunitaire, le terrorisme est en train de saper de façon irréversible nos habitudes, notre vivre-ensemble et surtout notre territoire. Chers compatriotes, le temps est plus que jamais à l’unité. Même les différents groupes terroristes l’ont compris. S’ils peuvent s’unir pour nous nuire, pourquoi ne pouvons-nous pas en faire autant pour défendre notre patrie ?

  • Le 7 octobre 2019 à 10:44, par Terminus En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    L’heure de LA RESITANCE POPULAIRE a sonné. L’histoire retiendra notre engagement à défendre la terre des ancêtres. En rappel, le peuple bwa a fait de la résistance en 1916 contre le colon. Leur stratégie de guerre était en partie, CHAQUE VILLAGE SORGANISAIT, le village était surveillé 24h/24, les guetteurs sont postés la nuit en hauteur dans la brousse, sur les arbres et donnaient l’alarme au moindre mouvement suspect et l’ennemi n’a jamais surpris un village bwa. Ils combattaient et mouraient les armes à la main mais jamais surpris et tuer "en femme" (je m’excuse mais c’est comme cela disent les Bwaba pour dire mourir sans combattre)
    Dans le SOUM et le BAM, l’heure de la PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS A SONNE ET MIEUX VAUT MOURIR EN DEFENDANT LA TERRE DES ANCETRES QU’EN FUYARDS. SI LETAT CENTRAL NE NOUS DONNE PAS LES ARMES NECESSAIRES, FAISONS AVEC NOS MOYENS DE BORDS "Nan lara, an sara"

  • Le 7 octobre 2019 à 10:59, par Têedbeogo En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Sonnera bientôt l’heure
    Au passé toute peur
    Du brigand ou du roi
    De la foi ou de la loi.

    Est légitime toute révolte et toute arme
    Pour le peuple abandonné en larmes
    Au bout de ma patience j’appellerai
    Le vaillant Peuple à se libérer.

    D’une pierre fera plusieurs coups
    Ce patient Peuple poussé à bout.
    Vos silences, discours et étourderies
    Ne bercent plus nos esprits !

    Continuer à attendre je ne saurai
    Comme vous le faites chers Premiers
    De moi faites ce qu’il vous plaira
    Lorsque mon appel retentira !

  • Le 7 octobre 2019 à 11:18, par j’aime mon pays En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Je tire mon chapeaux a ce grand homme pour la lumiere qui’il a apporté a nos consciences.
    Le plus grand malheure au Burkina-Faso, c’est d’avoir des fonctionnaires et des gouvernants qui n’ont aucune vision pour leur pays si ce n’est que mener des luttes pour se remplir les poches. L’avenir de leurs enfants ne les preoccupe pas.
    Apres l’augmentation des salaires des magistrats (la betise monumentale de la presidence qui a declacher toutes les revendications), j’aurai reconnu un peuple aspirant au changement si ce peuple se levait a l’image de l’inssurecrion pour dire NON au president a ce projet. L’heure est venue de prendre conscience de la gravite de la situation securitaire et de laisser nos penchants egoistes afin de s’unir pour face a ce defie.

  • Le 7 octobre 2019 à 11:42, par mkak En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Nous voila dans la periode Pré-Sanogo que le Mali a connu en 2012 avec des élections si proches mais si lointaines, un gouvernement aphone et un peuple en colère. BC doit etre en train de boire son petit lait en attendant ( peut etre ) un retour triomphal.

  • Le 7 octobre 2019 à 12:34, par Daniel En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Le peuple Burkinabè a intérêt à ouvrir les yeux. Le temps n’est plus à jeter l’anathème les uns sur les autres : ce serait faire le jeux de l’ennemi. Quand j’entends certains de l’opposition mettre leur dévolu sur le pouvoir de Roch comme responsable de ce qui nous arrive parce qu’incapable, tâtonne, quand je vois des syndicats qui utilisent la question du terrorisme pour parvenir à leurs fins égoïstes, cela m’emmène à cette question : l’homme burkinabè a-t-il véritablement des yeux pour voir ? Sait-il posé le bon diagnostic face à cette situation d’insécurité liée au Djihadisme ? Nous ne devons pas nous tromper d’ennemi !
    Voilà maintenant 4 ans que nous sommes incessamment la cible des terroristes ; 4ans que nous luttons sans encore trouver la formule qui sied. 4 ans c’est trop pour les Burkinabè, mais pas comparables aux décennies de terrorisme au Niger et au Mali. Nous avons affaire à un ennemi invisible qui a un fondement et un soutien très solide. Le terrorisme Burkinabè (je veux dire Djihadisme) n’est pas classique...
    Je pense que les autorités devraient prendre leur responsabilité et refuser le soutien de certains pays occidentaux qui ont une position très ambiguë dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Ces pays connaissent parfaitement les quartiers généraux desdits terroristes et sont capables de les neutraliser en moins de 3moins, mais ne le feront pas. Au contraire ils leur garantissent un minimum de sécurité pour que de part et d’autres chacun trouve son compte. C’est pourquoi, quiconque prendra la position de Roch, à savoir combattre le terrorisme sans aucun compromis, se heurtera à un véritable problème de gouvernance.
    Faisons appel à ceux qui, de cœur pur nous donneront les moyens qu’il faut sans en faire autant pour nos ennemis, impliquons tous les fils et toutes les filles du pays qui ont la ferme volonté de défendre la nation. Qu’avec nos braves forces de défense et de sécurité, ils travaillent main dans la main. Serons-nous les coudes comme les vietnamien qui, même en infériorité d’armement, ont su défendre leur nation.
    Tout cela n’est possible que quand la race Burkinabè saura faire la séparation entre Liberté et Libertinage, entre Démocratie et Désordre, entre Construction et Démolition...
    DIEU SAUVERA LE BURKINA FASO !

  • Le 7 octobre 2019 à 13:01, par Le gulmu En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Tous ceux ces journalistes, ces lecteurs ces blogueurs qui accusent toujours l’état et le gouvernement, arrêtons d’accuser les autres et ensembles voir de l’avant ! Le Burkina est une seule famille et doit rester ensemble soudée ! Toi qui me lit donne des idées comment vaincre l’ennemi !

  • Le 7 octobre 2019 à 13:02, par YAAM SOBA En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    J’ai lu l’article ; à mon humble avis l’auteur a honte de crever l’abcès. Il faut situer les responsabilités dans la lutte contre le terrorisme. C’est le MPP qui gère l’appareil d’Etat, par conséquent l’appareil sécuritaire. Ce n’est pas la population qui est sensé assurer cette prérogative.

  • Le 7 octobre 2019 à 15:20, par Ibra En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Merci pour ce diagnostic très clair.
    Le Burkina n’a actuellement qu’un et un seul Capitaine, pour éviter de tomber dans l’anarchie, les burkinabés ne regardent que ce dernier (lui seul à tous pouvoirs). Tout ce qui arrive en bien comme en mal, il en est l’unique et seul responsable, puisqu’il a juré de protéger la constitution et les burkinabés. Seul ce capitaine peut prendre des décisions qui engageront tout le Burkina, personne d’autre. Malheureusement, on ne voit rien de concret. Les autres ne font que spéculer.
    Du courage à la population du Bam même si c’est dangereux comme engagement.Oser lutter, savoir vaincre.
    Le pire n’est pas de ne pas connaître, mais c’est de ne pas connaître qu’on connaît pas.

  • Le 7 octobre 2019 à 15:42, par TRAORE En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Je trouve vraiment déplorable le raisonnement de des certaines personnes dans ce forum.
    Quand on me dit de ne pas accuser le gouvernement, je dis ils sont là pour ressoude nos problèmes et c’est ce qu’ils nous ont promis en jurent de nous procurer la sécurité et garantir l’intégrité du territoire.
    Pourquoi on t’ils demandé nos votes en 2016.
    Pour ce qui concerne les revendications, je dis aux bonnes gens si aujourd’hui ce gouvernement nous dit voilà : pour des raisons de sécurité il nous faut désormais :
    -  15 ministres au gouvernement
    -  il n’y plus de caisse noire
    -  les salaires des ministres et des députés est de 600.000 f
    -  Les fonctionnaires je vous invite à arrêter les grèves et à céder 10% de votre salaire pour l’effort de guerre.
    -  Les anciens chefs d’institutions et ministres qui doivent au trésor je vous donne 3 mois pour nous présenter un plan de remboursement des dettes contractées après du trésor.
    -  J’invite les syndicats et les partis politique dans le gouvernement pour pouvoir surveiller ce j’ai décidé et aussi a apporter des amendements.
    Je déclare la guerre généralisé, à tous les Burkinabés des villes et des campagnes partout où vous vous trouvez, je vous invite à vous organiser sous la direction des FDS pour combattre les forces du mal.
    La patrie ou la mort nous vaivrons

  • Le 7 octobre 2019 à 16:43, par ô pays mon beau peuple En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Grande analyse. Il reste cependant que les dirigeants des pays , compte tenu de certains engagements internationaux ne peuvent prendre certaines décisions au risque de voir le pays croulé sous les sanctions. Une résistance populaire ne peut être organisée par un gouvernement central puisque selon les textes farfelus c’est l’état qui doit assurer la sécurité des biens et des personnes quand bien même on sait que dans certaines situations chacun doit gérer sa survie quotidienne quitte à bénéficier d’un appui au niveau centrale. Je pense bien que les américains sont libres de s’armer pour ces raisons là, quand bien même la puissance du pays lui permet de mettre fin à toute vie sur terre. Dans les pays misérable comme le nôtre où les ONG sont plus puissant que l’état, une décision du pouvoir centrale d’armée la population entrainera des cessations de certaines aides vitales pour la population. Mais lorsque les initiatives sont des émanations du peuple , tous sont obligés de s’aligner. Chez les guerriers Massai les gens se promènes avec les armes comme nos bâtons ici mais je ne suis pas sûr que c’est avec des permis d’achat et de port d’armes. Eux , ils s’arment pour se protéger et protéger leurs biens et cela décharge un peu l’état de ces obligations. Vous avez vu que nos koglwéogo se sont imposer parce que la cause est noble et la population a trouvé un grands soulagement dans leur présence au grand dame des quelques "intellectuesl" lugubres.

  • Le 8 octobre 2019 à 02:27, par Leiw En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    Hello Mr./Mss. Batiana, I am sorry if my writing in English had offended you. I assume that English is the first language worldwide and everyone wants to learn and should learn it. But I am much more comfortable in writing in English than in French. I think that I could make myself much more clear in the language I happen to be comfortable with. Sorry if I have offended you. We have much more important things in common than just a French language. The French language has only done us worse things. But you are my fellow Burkinabé, let’s focus in a more pressing moment our country is going through. Thank you for understanding.
    Regards,
    Leiw

    • Le 8 octobre 2019 à 12:10, par Africa En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

      Hello Mr Leiw. congratulations for your contribution to the reflection to get the country out of these bad days ; some people rebel against their own interests by invoking false problems. Most importantly, you have made a valuable contribution to raising awareness. Continue to contribute in English. Even in France, President Emmanuel Macron, who is a perfect bilingual, often speaks to his audience in English ; yet French is his mother tongue.

  • Le 8 octobre 2019 à 09:29, par Africa En réponse à : Burkina Faso : « L’inefficacité de la démocratie fait le lit de la tyrannie »

    - Mr Téguewindé Sawadogo, vous n’êtes pas qu’un "simple patriote" ; vous êtes un VRAI PATRIOTE ! Je fais mien l’habile hommage de la rédaction de "lefaso.net" qui a hissé pendant quelques heures le drapeau national sur le titre de votre contribution. Votre diagnostic est pertinent et sans passion ; il devrait susciter une introspection en chacun de nous. Les opinions de l’écrasante majorité des internautes le prouvent comme celle de l’internaute No 1 Leiw.
    - Maintenant il est temps d’agir à travers une mobilisation de toutes les forces vives du pays comme vous l’avez si bien souligné. Telle la devise des Diambars (les troupes d’élite) de l’armée sénégalaise, " On nous tue ; on ne nous déshonore pas" !
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

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