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École nationale des régies financières : 375 élèves de la 30e promotion en fin de formation

Publié le samedi 5 octobre 2019 à 13h30min

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École nationale des régies financières : 375 élèves de la 30e  promotion en fin de formation

La 30e promotion de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) a fait sa sortie officielle le vendredi 4 octobre 2019, sous le thème : « Rôle et place des sortants de l’ENAREF dans l’amélioration des performances du ministère de l’Economie, des finances et du développement (MINEFID) ». Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a été le patron de cette cérémonie de sortie qui a été présidée par le ministre délégué auprès du MINEFID chargé du budget, Clémence Edith Yaka.

Au regard des défis sécuritaires auxquels le pays fait face et qui nécessitent l’engagement de chacun, la 30e promotion de l’ENAREF a choisi comme nom de baptême « Défi ». Ils étaient 375 récipiendaires de sept nationalités différentes à faire leur sortie ce vendredi 4 octobre 2019, à l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF).

La cérémonie a été coparrainée par le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry, le PDG de Wendkuni Bank International (WBI), Apollinaire Compaoré et par Malika Séré/ Youga, directrice générale de la Générale de la gastronomie (GEGA). En plus des Burkinabè, l’ENAREF a formé six autres nationalités qui font aussi leur sortie. La répartition de récipiendaires fait état de 2 Centrafricains, 1 Nigérien, 2 Tchadiens, 12 Guinéens, 1 Congolais, 1 Gabonais et 358 Burkinabè. Ils sont aussi 194 de cycle A, 148 du cycle B et 33 de cycle C de l’ENAREF.

Les majors des différents cycles et filières ont reçu des mains des officiels des distinctions. Dao Lossani, élève de cycle C, a été le major des majors avec la moyenne de 18,04 /20 et pour son service, il a choisi la ville de Ouagadougou dans le but, dit-il, de mieux servir le département et aussi se préparer pour un cycle supérieur. Les filières par lesquelles sont passés les lauréats, ont été la comptabilité, la fiscalité, la finance, les statistiques, l’économie du développement et l’aménagement du territoire.

Le directeur général de l’ENAREF, Adama Badolo, en poste depuis le 20 août dernier, a remercié les parrains pour l’honneur qu’ils leur font en acceptant la demande des lauréats de parrainer l’évènement. Il précise que les élèves en fin de formation ont coutume de choisir un parrain, ce dernier devant être une personnalité aux références bien établies en termes de compétence, de notoriété et d’exemplarité. « En vous choisissant, distingués parrains, les lauréats veulent certainement se mettre sous votre éclairage moral et professionnel et traduire leur détermination à œuvrer au renforcement de l’efficacité de l’administration publique », a expliqué le directeur général de l’ENAREF.

Il a aussi rappelé quelques préceptes qui découlent de la déontologie de fonctionnement des finances publiques, auxquels il a invité les lauréats à se souscrire et qui sont : l’équité, l’honneur, l’intégrité, la justice, la courtoisie, la maîtrise de soi pour bien servir et le respect des lois de la République. « Rappelez-vous que vous êtes au service du peuple et non le contraire » , a-t-il professé à l’endroit des lauréats.

Le parrain, Alpha Barry ,a aussi livré, au nom de tous les co-parrains, à l’endroit de leurs filleuls, le même message, en leur demandant aussi de relever les défis sur lesquels le peuple burkinabé les attend. Le défi du Burkina, tout le monde le sait, c’est le défi sécuritaire et les regards sont toujours tournés vers le département des finances pour pouvoir tenir tête, ce qui doit les interpeller à plus d’engagement à relever le défi, suivant leur nom de baptême.

Pour Edith Clémence Yaka, qui représentait le ministre de l’Economie, Lassané Kaboré, l’ENAREF apparait comme la réponse pour le gouvernement burkinabé, à la problématique dans le domaine des finances publiques. En effet, souligne-t-elle, tout au long de ses 31 ans d’existence, l’ENAREF s’est toujours employée à jouer un rôle majeur dans la mise en œuvre des réformes au sein du ministère de l’Economie, des finances et du développement, notamment par le renforcement des capacités, ainsi que la diffusion des savoirs et des bonnes pratiques.

« Dans sa quête de l’excellence et de l’amélioration continue, elle s’est inscrite dans une démarche innovante qui a conduit à sa certification aux normes ISO 9001 version 2008 », s’est-elle réjouie. Elle a donc tenu à féliciter et encourager toutes les personnes auxquelles l’ENAREF doit cette distinction et a rassuré que le MINEFID ne ménagera aucun effort pour accompagner l’école à l’amélioration des qualités du service.

La cérémonie a connu la présence du ministre délégué auprès du MINIFID, chargé de l’aménagement du territoire, Pauline Zouré et d’autres autorités, telles que le ministre de l’Habitat et de l’urbanisme, Maurice Dieudonné Bonanet, le président du conseil régional du Centre, Eric Tiemtoré, le chef coutumier de Wayalghin, des anciens directeurs généraux de l’ENAREF et bien d’autres personnalités. Le patron de la cérémonie a été représenté par le troisième vice-président de l’Assemblée nationale et le premier co-parrain, par la directrice générale adjointe de Wendkuni Bank international.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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